La Sainte Vierge Marie parle à l'épouse de Jésus-Christ. Comment un évêque qui aime le monde est comparé à un éventoir plein de vent et à une tortue croupissante en la pourriture; et comment celui-là sera jugé à l'opposite de Saint Ambroise, évêque. |
Chapitre 7 |
L'Ecriture dit que celui qui aime son âme en ce monde, la perd. Or, cet évêque
aime son âme selon ses volupté profanes, et la délectation spirituelle n'est
point en son cœur. Partant, on le peut très bien comparer à un éventoir, plein
de vent auprès du fourneau : car comme les charbons étant brûlés et l'air
brûlant cessé, il demeure encore du vent dans l'éventoir, de même, bien que cet
évêque donne à sa nature tout ce qu'il désire, consommant le temps inutilement,
néanmoins, la même délectation demeure en désir et sentiment, et lui désire
satisfaire, comme le vent demeure dans l'éventoir, car sa volonté ne se porte
qu'à la superbe et aux ambitions du monde, lesquelles l'endurcissant dans son
cœur, il donne à autrui l'exemple et l'occasion de pécher, lesquelles étant
consommées en péchés, descendent dans l'enfer.
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