La Mère de Dieu dit de l’homme qui parle de Dieu, que, s’il est méprisé et moqué à raison de cela et qu’il prenne patience, son âme est alors rendue belle. Celui qui afflige son corps pour l’honneur de Dieu, ressentira les divines douceurs et sera enrichi des faveurs divines. Si l’on médit de lui et qu’il ne porte point de haine, son âme sera revêtue de vêtements précieux et agréables à Dieu. Les amis de Dieu s’affligent afin d’attirer les âmes. |
Chapitre 47 |
La Mère de Dieu dit à sainte Brigitte : Ne vous troublez pas, s’il vous faut
parler de Dieu à ceux qui ne vous entendent pas franchement, car quiconque est
confus et le supporte franchement pour l’amour de Dieu, cela rendra belle son
âme, d’autant que l’âme de l’homme qui entend la détraction faite contre soi, et
néanmoins ne hait point le médisant, est ornée comme de vêtements très-riches,
de sorte que l’Époux, qui est un Dieu en trois personnes, désire que cette âme
soit plongée dans les dilections éternelles de la Déité.
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