Jésus-Christ se compare à un médecin. Des médecines et des malades.
Chapitre 48

Notre-Seigneur Jésus parle à son épouse : Je suis comme un bon médecin, auquel courent tous ceux qui savent que sa potion est douce. Or, ceux qui goûtent la douceur de sa médecine, considérant qu’elle est salutaire, soudain vont à la maison de l’apothicaire ; mais ceux qui la trouvent aigre, s’en retirent.

Il en est de même de la médecine spirituelle, qui est le Saint-Esprit, car l’Esprit de Dieu est doux au goût, affermit tous les membres et s’écoule dans le cœur, afin de le réjouir et de le fortifier contre les tentations.

Moi, Dieu, je suis ce médecin, qui suis prêt à donner ce breuvage à tous ceux qui le désirent avec amour. Or, celui-là est sain et propre à le recevoir qui n’a pas volonté de croupir dans le péché ; mais ayant goûté une fois cette divine potion, il s’y plaît toujours ; au contraire, ceux qui ont désir de demeurer dans le péché, ne se plaisent point à avoir l’Esprit de Dieu.