Avertissement salutaires pour les roi et pour les reines. |
Chapitre 12 |
Le Fils de Dieu parle à son épouse : Quand une arête est près du cœur, il ne
faut pas tout subitement l’arracher, mais il la faut couper peu à peu : de même
si la femme est bonne, il la faut ai-mer, mais elle est empêchement à l’homme
qui tend à la perfect-ion. Partant, il faut que, quand l’homme qui est lié à une
femme par le mariage, voit le danger, la flatte avec des parole douces à la
manière d’un qui avertit ; quelquefois il doit en user avec plus de sévérité à
la manière d’un docteur, d’autre fois comme un médecin qui tranche et coupe, car
il faut sagement écouter une femme , afin de la consoler prudemment et la
reprendre secrète-ment , de peur qu’elle ne soit méprisée ; quelquefois il la
faut instruire honnêtement , et quelquefois il ne la faut point ouïr, de peur
qu’on quitte la justice.
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