Jésus-Christ défend à un roi de prendre un homme étranger.
Chapitre 17

Notre-Seigneur parle à son épouse, disant . Le roi cherche le secours et l’amitié du renard . Mais quelle est la coutume du renard , sinon feindre d’être mort , afin de ravir les oiseaux simples ? S’il entre où sont les oies, il ne se contente pas d’en manger une, mais il les tue toutes. De même en fera celui-ci : s’il peut une fois posséder un peu de terre , il n’aura pas de repos qu’il n’en possède davantage , et lors il sèmera au loin et au large de grandes dissensions, car ceux du royaume ne s’accordent point avec les étrangers. Partant , qu’on fuie sa conversation comme le sifflet d’un serpent vénéneux, car s’il s’avance davantage , il mettra le royaume en ruine et plumera les oisons simples.

Que les conseillers du royaume et le roi s’efforcent que l’argent qui lui est dû à raison de la dot, lui soit payé, car, selon la maxime commune , il vaut mieux être sage avant la chute qu’après la ruine.

Le Fils de Dieu dit encore : Quelques-uns de la semence du renard et de la visière ont élevé la tête ; ils savent plumer et blesser, mais non pas guérir, ce qui ne leur réussira pas à joie ni en l’augmentation de la justice, car cette race me déplaît, et ses commencements joyeux seront étouffés par une fin douloureuse.