L’Esprit de Dieu illumine doublement l’entendement de l’homme. La lecture et le chant des Sœurs de l’ordre de Saint-Sauveur sont du Saint-Esprit.
Chapitre 114

La Vierge Marie parlait à l’épouse de Jésus-Christ : Il n’est pas plus difficile à Dieu de faire que de dire. Il avait fait des vermisseaux vénéneux, afin qu’ils sachent où ils peuvent paraître, selon qu’il sera besoin et nécessaire, et il s’abaisse d’autant plus librement aux hommes pour éclairer leur conscience, qu’ils se plaisent à l’intelligence de ses paroles. Et il fait cela pour deux manières : 1° comme il te semble que quelqu’un te montre ce que tu as à dire ; 2° comme il semblait à ton maître de qui les oreilles et le cœur se remplissaient d’air , et le cœur à guise d’une vessie s’enflait d’une ardente charité envers Dieu, d’où il apprit ces paroles qu’auparavant il ignorait , à savoir , comment il devait disposer les antiennes, les répons , les hymnes et les versets , et ranger le chant : c’est pourquoi rien n’y doit être augmenté ni diminué. Il est toutefois permis que si d’aventure il y a quelque mot qui semble obscur, on l’éclaircisse.