Plaisir sexuel et luxure - Acte sexuel dans le mariage

  • Les époux peuvent-ils pécher sexuellement entre eux dans leurs actes sexuels ?
  • Qu'est-ce que la luxure ?
  • L'acte conjugal accompli pour le plaisir seul est condamné comme étant un péché tant pour les mariés que les célibataires
  • La Bible déclare qu'un démon de luxure “a pouvoir” sur tous les époux qui s'unissent pour des raisons concupiscentes dans leurs rapports conjugaux
  • Les études récentes prouvent que 75% des hommes qui meurent durant des relations sexuelles commettaient l'adultère
  • Les péchés de vanité et de sensualité sont directement connectés les uns aux autres
  • PADRE PIO sur les modes CONTEMPORAINES
  • L'apaisement légal de la concupiscence vs l'excitation peccamineuse de la concupiscence
  • Le “péché véniel devient mortel si l’homme y met son affection et sa délectation avec volonté de persévérer.” selon Notre-Seigneur Jésus-Christ
  • Certains plaisirs sont intrinsèquement mauvais et donc toujours interdits
  • La Chute et le Péché Originel d'Adam et Eve sont l'origine et la cause des convoitises de la chair et des désirs sexuel
  • La concupiscence est une maladie
  • Mentions de relations conjugales dans la Bible décrites comme une cause d'impureté
  • La loi naturelle
  • La nature nous enseigne que l'acte sexuel est honteux
  • Le plaisir sexuel n'est pas l'amour
  • Certains Pères de l'Église et des saints, sur l'objectif principal de mariage
  • Amour adultère
  • Hiérarchie des péchés sexuels
  • Position sexuelle appropriée
  • Les baisers effectués pour des motifs sensuels sont condamnés comme un péché mortel par l'Église catholique
  • Saint Thomas d'Aquin sur les baisers et les touchers
  • À propos des pensées et des fantasmes sexuels à l'intérieur et à l'extérieur de l'acte conjugal
  • Les préliminaires sont intrinsèquement mauvais
  • La stimulation orale et anale est un péché de convoitise et contre la loi naturelle
  • Des mauvais théologiens disent que la sodomie entre époux n'est pas un péché mortel
  • Il est mauvais de toucher une femme pendant la grossesse
  • L'infertilité naturelle n'est pas une récompense pour l'accomplissement du devoir conjugal
  • Les relations conjugales pendant les périodes infertiles de la femme doivent être évitées
  • Chemin de pureté et de perfection
  • QUESTIONS ET REPONSES

Les époux peuvent-ils pécher sexuellement entre eux dans leurs actes sexuels ?

Il y a trois principales raisons pour lesquelles la Loi Naturelle, la Sainte Bible, la Tradition Apostolique, ainsi que l’Église ses Papes et ses Saints (comme nous le verrons) enseignent que toute personne mariée qui pratique des actes sexuels non-nécessaires et sans un but procréatif (comme la masturbation et celle du conjoint, le sexe oral et anal, les préliminaires et les baisers et étreintes sensuels) que ce soit seul ou avec son conjoint, avant, pendant ou après l'acte conjugal, pèche mortellement contre sa conscience, contre la loi Divine et la loi Naturelle, instituées par Dieu.

La première raison est que tous les actes sexuels inutiles et sans but procréatif sont semblables à une addiction à une drogue, étant donné qu'ils sont égoïstes, polluants et inutiles, tout comme l'est l'usage de drogues. Cette pollution et cet égoïsme qui sont inhérents à toutes formes d'actes sexuels inutiles et sans but procréatif (comme les baisers sensuels) sont aussi la raison pour laquelle la loi Naturelle et l’Église enseignent que même les baisers sensuels fait pour l'amour du charnel et du plaisir sensible qui résulte du baiser” sont condamnés comme étant un péché mortel aussi bien pour les personnes mariées que célibataires (Pape Alexandre VII; Denz. 1140) et que même “l'acte conjugal effectué pour le plaisir seul” normal, naturel et procréatif est condamné comme étant un péché tant pour les personnes mariées que célibataires (Bienheureux Pape Innocent XI; Denz. 1159).

Saint Thomas d'Aquin confirme aussi ces vérités, en enseignant que “la délectation sensuelle est si véhémente que la raison absorbée par le plaisir ne peut plus comprendre quoi que ce soit , [comme en cas de prise de drogues]...Si on ne se propose donc pas les biens du mariage, on commettra toujours un péché en accomplissant l’acte conjugal.” (Somme Théologique, Supplément, Q. 49, Art. 5) “Voilà pourquoi la pudicité s'applique essentiellement aux réalités sexuelles; et principalement aux signes de ces réalités, comme les regards impudiques, les baisers et les attouchements.” rendant ainsi évident le fait que “‘l'impureté et l'impudicité doivent également être placées parmi les espèces de la luxure, comme la fornication.” (Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 151, Art. 4)

La deuxième raison est qu'ils sont honteux dans la mesure où les personnes qui commettent ces actes inutiles ont honte de les faire en présence d'autres gens. Et la troisième raison est qu'ils sont non-procréatifs bien que la loi de Dieu enseigne que “l'acte du mariage est, par sa nature même, destiné à la génération des enfants” (Pape Pie XI, Casti Connubii, #47). Ces trois raisons sont aussi pourquoi cette vérité à propos de la morale sexuelle dans le mariage était déjà enseignée dans l'Ancien Testament par Dieu bien avant le que le Nouveau Testament ne nous soit révélé par Notre-Seigneur Jésus-Christ.

La Sainte Bible, Tobie 6:16-17, 22; 8:9 “Alors l'ange Raphaël lui dit [à Tobie]: Écoute-moi, et je te montrerai qui sont ceux sur qui le démon a du pouvoir. Or ceux qui embrassent le mariage de manière qu'ils bannissent Dieu de leur cœur et de leur esprit, et qu'ils s'abandonnent à leur passion, de même que le cheval et le mulet, qui n'ont pas d'intelligence, le démon a pouvoir sur eux. … Or, la troisième nuit passée, tu recevras cette vierge avec la crainte du Seigneur et par le désir d'avoir des enfants, plutôt que poussé par la passion, afin que dans la race d'Abraham tu obtiennes une bénédiction en enfantant … [Tobie dit] Et maintenant, Seigneur, vous savez, vous, que ce n'est point pour cause de passion que je prends ma sœur pour épouse, mais par le seul désir d'une postérité dans laquelle soit béni votre nom dans les siècles des siècles.”

La première raison pour laquelle toutes les formes d'actes sexuels non-procréatifs et inutiles sont des péchés mortels est que tous les actes sexuels (même conjugaux, naturels, légaux et procréatifs) intoxiquent et affectent les personnes d'une manière similaire à l'effet d'une drogue. En fait, le plaisir sexuel est bien plus intoxiquant que ne le sont de nombreuses drogues dont l'usage est illégal. Mais quand les gens accomplissent des formes contre nature et non-procréatives d'actes sexuels, ils abusent de l'acte conjugal d'une manière similaire à celle d'un drogué qui se drogue, ou d'un gourmand qui abuse de la nourriture. En soi c'est un acte égoïste qui n'est pas basé sur la raison, mais seulement sur la recherche illégale et honteuse du plaisir charnel, similaire à l'action d'une personne qui utilise des médicaments dans le but de se droguer ou de «planer».

C'est aussi pourquoi l’Église enseigne que même “l'acte conjugal exercé pour le plaisir seulement” normal, naturel et procréatif est condamné comme étant un péché tant pour les personnes mariées que célibataire (Bienheureux Pape Innocent XI, Erreurs diverses sur les questions morales (# 8), 4 Mars 1679). A partir du moment où l’Église et la Loi Naturelle condamnent même “l'acte conjugal exercé pour le plaisir seulement” normal, naturel et procréatif, même si l'acte est directement procréatif en soi, alors il est évident que toutes formes d'actes sexuels non-procréatifs et inutiles (comme les baisers sensuels et les étreintes) sont condamnés comme étant des péchés encore pire (c'est à dire comme péchés mortels) dans la mesure où ils sont complètement contre nature, déraisonnables, honteux et égoïstes.

Ce fait évident est aussi la raison pour laquelle il est absurde et illogique; pour quiconque s'accorde avec la condamnation faite par l’Église de “l'acte conjugal exercé pour le plaisir seul” normal, naturel et procréatif, même si cet acte est directement procréatif en soi; de changer d'avis ensuite et de dire que l’Église et les Saints autorisent les époux à pratiquer des actes sexuels contre nature ou non-procréatifs, comme les baisers sensuels et les étreintes!

En réalité, c'est une merveille que de voir comment ceux qui acceptent une position si contradictoire, illogique et absurde comme décrite ci-dessus sont capables de justifier une position si stupide dans leur propre conscience, mais le libre-arbitre étant ce qu'il est, nous pouvons seulement prier pour que ceux qui sont tombés dans cette fausse et irraisonnable position voient leur erreur, et se convertissent. Encore une fois, dans la mesure où l’Église et Ses Saints enseignent que même l'acte sexuel normal, naturel et procréatif est un péché pour les époux à moins qu'il soit excusé par le but de la procréation, combien plus évident encore cela doit-il être pour une personne de réaliser que tout acte sexuel, non-procréatif ou inutile, comme les baisers et les étreintes fait pour le plaisir charnel, sont encore plus peccamineux pour les mariés?

Une personne malade est autorisée par la permission de Dieu à prendre des médicaments dans le but de diminuer sa douleur. Mais quand cette personne malade utilise plus de médicaments que ce dont elle a besoin dans le but de se droguer, ou continue à utiliser les médicaments après s'être rétablie, elle commet un péché d'usage de drogues. C'est un exemple parfait de ceux qui accomplissent des formes d'actes sexuels non-procréatives soit par eux-même soit dans les rapports conjugaux. Ils sont gourmands et se complaisent dans l'acte conjugal, péchant ainsi contre leur raison et la Loi Naturelle. Car “le péché de luxure consiste à chercher un plaisir vénal qui n'est pas en conformité avec la juste raison...” et “la luxure signifie ici n'importe quel genre d'excès.” (Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 154, Art. 1)

Le “n'importe quel genre d'excès” que Saint Thomas et l’Église condamnent comme étant un péché sont tous les actes sexuels, à l'exception de ce qui est inhérent à l'acte conjugale normal, naturel et procréatif. Tous les autres actes sexuels sont par leur propre nature inexcusables et un péché contre la Loi Naturelle, ce qui signifie que même si une personne ne s'est jamais vue dire ou apprendre que ce sont des péchés, elle est quand même entrain de commettre un péché mortel, tout comme une personne n'a pas besoin de se faire dire ou enseigner que le meurtre, l'avortement, le vol, se droguer ou se rendre saoul est un péché contre la Loi Naturelle pour qu'elle soit capable de commettre un péché mortel.

Comme l'expliquent correctement la Bible Haydock et le Commentaire à propos de la Loi Naturelle et Romains 2:14-16: “ils sont à eux-mêmes la loi: Montrant ainsi l’œuvre de la loi écrite en leurs cœurs, leur conscience leur rendant témoignage, et leurs pensées s'accusant et se défendant l'une l'autre, Au jour où Dieu jugera par Jésus-Christ, selon mon Évangile, ce qu'il y a de caché dans les hommes.”

Il est absolument évident que “n'importe quel genre d'excès” dans l'acte sexuel, comme par les actes de baisers impudiques et les étreintes entre époux mariés est un péché contre la Loi Naturelle et pas seulement quelques actes, comme la masturbation et celle du conjoint, comme certains pervers le prétendent de nos jours. Encore une fois, notez qu'il mentionne explicitement que le péché de luxure concerne “n'importe quel genre d'excès” au lieu de seulement quelques excès, et bien sûr cela exclu totalement tout actes sexuels inutiles et non-procréatifs comme les baisers sensuels et les étreintes. En vérité, “Ou encore on peut dire que l'impudicité se rapporte à certains actes qui entourent l'acte charnel, comme les baisers, les attouchements, etc.” (Somme Théologique, IIa-IIae, Q.154, Art. 1). Notez que Saint Thomas rejette même comme impudiques et illégaux les “actes qui entourent l'acte charnel, comme les baisers, les attouchements, etc.” et donc il est clair que Saint Thomas enseigne que tous les actes sexuels non-procréatifs et inutiles sont peccamineux et contre nature.

C'est aussi pourquoi la Loi Naturelle et l’Église enseignent que même les baisers sensuels accomplis pour “pour l'amour du charnel et du plaisir sensible qui résulte du baiser” sont condamnés comme étant un péché mortel tant pour les mariés que les célibataires. En effet, l’Église condamne fermement quiconque oserait prétendre que les baisers sensuels sont seulement des péchés véniels, ce qui par conséquent prouve complètement que de tels actes sont des péchés mortels et que l'opinion selon laquelle les baisers sensuels sont autorisés dans ou en dehors du mariage est condamné.

Pape Alexandre VII, erreurs diverses en matière morales#40, 24 Septembre, 1665 et 18 Mars, 1666: “C'est une opinion probable, que celle qui dit qu'un baiser donné à cause de la délectation charnelle et sensible que procure le baiser sans péril de consentement ultérieur et de pollution, est un péché véniel seulement.” - Déclaration Condamnée par le pape Alexandre VII. ( Denz. 1140 / 2060)

Par conséquent, il ne pourrait pas être plus clair de la part de l'enseignement de l’Église et des Saints que “n'importe quel genre d'excès” dans l'acte conjugal entre deux époux mariés, comme des actes de baisers sensuels et des étreintes, sont des péchés mortels contre la Loi Naturelle.

C'est aussi pourquoi le Pape Saint Grégoire le Grand (540-604), qui est l'un des plus grands Papes dans l'Histoire humaine ainsi qu'un Père et un Docteur de l’Église, enseigne que: “Les mariés doivent être avertis de garder à l'esprit qu'ils sont unis dans le mariage dans le but de procréer , et que lorsque ils s'abandonnent à des rapports immodérés, ils transfèrent le but de la procréation au service du plaisir. Laissez les réaliser que bien qu'ils ne passent pas au-delà des liens du mariage, ils abusent néanmoins de ses droits. Pour cette raison, il est nécessaire qu'ils effacent par de fréquents prières ce qu'ils souillent dans la juste forme de l'union conjugale par l'incorporation du plaisir.” (Saint Grégoire le Grand, “Pastoral Care”, Partie 3, Chapitre 27, dans “Ancient Christian Writers,” Numéro 11, pp. 188-189)

Une personne malade qui a seulement besoin d'une tablette d'analgésique pour calmer sa douleur peut-elle prétendre qu'elle peut prendre plus de tablettes dans le but de se droguer ou de «planer» et quand même échapper au péché d'usage de drogue? Bien sûr que non! Mais c'est le genre de logique contre nature et idiote desquelles nous devons traiter avec ces personnes perverses, malfaisantes et damnées qui défendent des actes sexuels si vils qui sont contre Dieu et contre nature comme les préliminaires et les actes sexuels anaux, oraux et manuels. Non seulement ces actes sont abominables en soi et un genre de drogue – et donc un péché mortel – mais tout comme les drogués ils ajoutent un mensonge à leur péché mortel de drogue lorsqu'ils prétendent qu'ils ont besoin ou qu'ils sont autorisés à pratiquer de tels actes et ainsi tirent plus de plaisir sexuel que la nature et Dieu ne tolère qu'ils aient.

Vénérable Louis de Grenade (1505-1588): “Ceux qui sont mariés doivent chacun s'examiner en particulier, si dans leur esprit ils pensent à d'autres personnes, ou avec l'intention non pas d'engendrer des enfants, mais seulement de satisfaire le plaisir charnel, ou avec des touchés et des intentions extraordinaires, ils ont péchés contre la fin, et l'honnêteté du mariage.(A Spiritual Doctrine, containing a rule to live well, with divers prayers and meditations, p. 362)

En effet, déjà qu'il est évident qu'une personne qui souffre d'une maladie ne peut pas utiliser plus de médicaments pour se soigner que ce qui est nécessaire même si elle est malade et en souffrance, combien plus les mariés qui pratiquent des actes sexuels inutiles, superflus ou non-procréatifs ne doivent-ils pas être coupables de péché puisque ils ne sont personnellement même pas entrain d'endurer de peines ou de maladies comme les personnes malades, mais agissent totalement au nom de leur luxure égoïste? Par conséquent nous pouvons voir que le besoin personnel que les époux concupiscents ont de commettre leurs actes sexuels non-procréatifs, comme les préliminaires, ou les baisers et étreintes faits pour le plaisir charnel, est moindre que celui des personnes malades qui abusent de médicaments, et ce fait nous donne une large preuve à la fois de la Loi Naturelle elle-même en plus de la loi écrite dans nos cœurs que les péchés sexuels des époux concupiscents sont bien plus peccamineux et d'une plus grande gravité que celle des personnes malades qui abusent des médicaments. “C'est pourquoi, lorsque les baisers, les étreintes et actions semblables sont faits en vue du plaisir sexuel, ce sont péchés mortels.” (Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q.154, Art.4)

Tout comme dans le cas de la personne qui utilise des médicament,s chacun doit avoir une nécessité absolue de les utiliser, comme la maladie. Et les buts qui ne sont pas absolument nécessaires comme “l'amour”, le “plaisir” ou le “fun” ne peuvent jamais être utilisés comme des excuses pour justifier l'acte conjugal, de même que l'on ne peut pas utiliser une excuse aussi inutile et diabolique dans le but d'excuser les abus de médicaments de quelqu'un. “Le rapport sexuel nécessaire pour l'engendrement [des enfants] est libre de blâme, et lui seul est digne du mariage. Mais ce qui va au-delà de cette nécessité [d'engendrer des enfants, comme les baisers sensuels et les touchés] ne suit plus la raison mais la luxure.” (Saint Augustin, Le Bien du Mariage, Section 11)

Dans ce contexte qui parle de la vérité selon laquelle la véhémence de l'acte conjugal “oppresse plus la raison que les plaisirs du palais”, Saint Thomas montre que l'acte sexuel intoxique et par conséquent oppresse la raison tout comme une drogue le fait, ce qui nous montre que c'est un fait de la Loi Naturelle et de la Loi de l'Église que l'acte sexuel conjugal doit être excusé par le but absolument nécessaire de la procréation, tout comme l'usage de médicaments doit être excusé par un but absolument nécessaire comme le soulagement de la douleur.

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 151, Art. 3: “Les délectations sexuelles sont plus violentes et contraignent davantage la raison que les plaisirs de la table. A cause de cela elles ont davantage besoin d'être corrigées et refrénées : car, si l'on y consent, la force de la convoitise s'accroît d'autant, et la vigueur de l'esprit est abaissée. C'est pourquoi S. Augustin a pu dire : " je le sens, il n'y a rien qui fasse tomber de plus haut l'intelligence de l'homme que les caresses de la femme, et ce contact des corps sans lequel on ne peut posséder une épouse.”

Ici nous voyons la vérité très évidente de la Loi Naturelle que l'acte sexuel prive les gens de l'usage de la raison, fait expliqué de manière très éloquente par le Docteur Angélique. Dans une autre section de sa Somme, il explique encore cette vérité à propos de l'acte sexuel conjugal :

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, Supplément, Q. 49, Art. 1: “Or, l’union de l’homme et de la femme cause du tort à la raison, car, d’un côté la délectation sensuelle est si véhémente que la raison absorbée par le plaisir ne peut plus comprendre quoi que ce soit [comme dans le cas d'une intoxication due à la drogue], comme dit le Philosophe (Ethic. Vii, 11), et d’un autre côté, les tribulations inévitables de la chair accablent les époux de soucis matériels (1 Corinthiens 7:28). Aussi, le choix du mariage ne peut devenir raisonnable que moyennant la compensation de certains avantages qui rendront vertueuse pareille union, et tels sont les biens du mariage [procréation, sacrement et fidélité] qui rendent celui-ci légitime et honnête.

Donc, l'acte conjugal normal, naturel et procréatif réalisé par deux époux mariés est le seul acte sexuel qui puisse être excusé du péché, dès lors que l'homme sait par la nature et par l'instinct que l'on doit excuser par un but absolument nécessaire un acte d'intoxication. Toute chose contraire à cela est contre-nature et malfaisant.

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, Supplément, Q. 49, Art. 5: “«Sans les biens du mariage [sacrement, fidélité, procréation], l'acte conjugal peut-il se justifier?» Supprimer la cause c’est supprimer l’effet. Or les causes qui justifient l’acte conjugal sont les biens du mariage. Si ces derniers font défaut, l’acte conjugal ne peut donc se justifier. En outre, cet acte ne diffère de la fornication que par les biens du mariage. Or l’acte sexuel de la fornication est toujours malfaisant. Si on ne se propose donc pas les biens du mariage, on commettra toujours un péché en accomplissant l’acte conjugal.

Un acte intrinsèquement malfaisant doit toujours être excusé par un but ou un but absolument nécessaire. Autrement, ce sera toujours un péché. Deux exemples qui démontrent clairement ce fait “d'excuser” un acte malfaisant sont trouvés dans le cas d'un homme blessant une autre personne, ce qui est excusé dans le cas de l'auto-défense; ou dans le cas d'un homme s'intoxiquant, ce qui est excusé lorsque un homme est malade et requière cette intoxication dans le but de soulager sa douleur. Tous les autres actes intrinsèquement malfaisant qui ne sont pas absolument nécessaires sont strictement condamnés comme étant des péchés, dans la mesure où ils ne peuvent être excusé par un but absolument nécessaire. Par exemple, un homme ne peut pas blesser un autre homme s'il veut son argent, ou s'il ne l'aime pas; et un homme ne peut pas se saouler ou s'intoxiquer juste parce qu'il est triste ou malheureux, car aucune de ces excuses n'est absolument nécessaire. Par conséquent, ces excuses ne sont pas suffisantes par elles-même pour excuser ces actes d'être des péchés. En vérité, certains actes malfaisants ne peuvent pas du tout être excusés, comme dans le cas d'un homme qui souffre de la faim, mais qui néanmoins n'est jamais autorisé à tuer une autre personne dans le but d'obtenir de la nourriture pour survivre. C'est par conséquent un fait dogmatique de la Loi Naturelle que “l'acte générateur [sexuel] est un péché à moins d'être excusé.” (Saint Bonaventure, Commentaire sur les Quatre Livres des Sentences, d. 31, a. 2, q. 1) Cela ne pourrait pas être plus clair de la part de la Loi Naturelle tout comme des enseignements de l'Église que “Le Coït est répréhensible et malfaisant, à moins d'être excusé” (Pierre Lombard, Archevêque de Paris, Sentences, 3, d. 37, c. 4) et c'est aussi pourquoi tout ceux qui commettent l'acte conjugal sans l'excuser, commettront toujours un péché. “Si on ne se propose donc pas les biens du mariage, on commettra toujours un péché en accomplissant l’acte conjugal.” (Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, Supplément, Q. 49, Art. 5)

La seconde raison pour laquelle toutes les formes d'actes sexuels non-procréatifs et inutiles sont mortellement peccamineux est que tous les actes sexuels (même conjugaux, naturels, légaux et procréatifs) sont honteux, raison pour laquelle les gens ne pratiquent jamais d'actes sexuels en présence d'autres personnes.

Or c'est le fait des actes sexuels; à tel point, dit S. Augustin que même l'acte conjugal, revêtu de l'honorabilité du mariage, n'est pas exempt de ce sentiment de honte. […] Or l'homme éprouve un sentiment de honte non seulement de cette union charnelle, mais aussi de tout ce qui en est le signe, dit Aristote. Voilà pourquoi la pudicité s'applique essentiellement aux réalités sexuelles; et principalement aux signes de ces réalités, comme les regards impudiques, les baisers et les attouchements. Et c'est parce que ceux-ci ont coutume d'être davantage perçus que la pudicité regarde surtout les signes extérieurs de ce genre [regards, baisers et attouchement], tandis que la chasteté regarde davantage l'union sexuelle elle-même.” (Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 151, Art. 4)

Et donc, quand des gens pratiquent de tels actes intrinsèquement honteux pour des raisons égoïstes et concupiscentes, ils pèchent contre la Loi Naturelle gravée dans leurs cœurs. Si même “l'acte conjugal [légal, naturel et procréatif], revêtu de l'honorabilité du mariage, n'est pas exempt de ce sentiment de honte”, combien plus tous les actes sexuels non-procréatifs et inutiles des mariés, qui ne sont pas “revêtu de l'honorabilité du mariage” comme “les regards impudiques, les baisers et les attouchements”doivent-ils être complètement honteux, peccamineux et illégaux.

Certaines personnes pourraient objecter qu'il y a beaucoup d'autres choses qui sont honteuses et qui ne sont pas intrinsèquement des péchés comme souiller son pantalon ou être forcé contre son gré de se montrer nu en public. Cette objection échoue cependant à remarquer la différence évidente entre 1) des personnes commettant des actes de luxure avec désir ou convoitise; et 2) des choses qui sont honteuses mais qui ne sont pas désirées ou convoitées par une personne de manière sensuelle.

Les actes de luxure sont des actes accomplis pour la recherche d'un plaisir et sont accomplis avec la volonté et le but de satisfaire un désir sensuel tandis que des actes comme le fait de souiller son pantalon ou d'être forcé de se montrer nu en public n'est pas un désir ou une convoitise recherchée de manière sensuel. Ainsi, ces personnes ne désirent pas que ces événements arrivent. Si ces personnes qui subissent le fait de souiller leurs vêtements ou d'être exhibés nus contre leur gré, désiraient ou convoitaient sensuellement que ces événements arrivent de la même manière qu'un homme ou qu'une femme convoite ou désire que des actes sexuels ou de luxure arrivent, ils seraient évidemment déclarés comme étant les pervers les plus dégoûtants. Qui, sinon un pervers complet et satanique désirerait ou convoiterait sensuellement de souiller son pantalon ou d'être exhibé nu ? Donc, ce n'est pas juste l'acte ou l'événement honteux seul qui est peccamineux, mais bien l'acte honteux accompli avec l'intention de satisfaire sa propre sensualité.

Saint Méthode enseignait que l'acte conjugal était “déplacé”, et Saint Ambroise était d'accord avec la Sainte Bible sur le fait que cela était “impur” (Lévitique 15:16). Saint Augustin était d'accord avec la Sainte Bible qu' “il est avantageux à l'homme de ne toucher aucune femme” (1 Corinthiens 7:1) et que le plaisir sexuel, la luxure ou concupiscence tant pour les mariés que les célibataires n'est pas quelque chose de “bon” ou de “louable” mais sont vraiment “le mal de la concupiscence” et la “maladie de la concupiscence” qui est une conséquence néfaste du péché originel d'Adam et d'Eve.

C'est aussi pourquoi la Sainte Bible exhorte les gens à demeurer célibataire et à mener une vie de chasteté puisque l'homme marié “met sa sollicitude dans les choses du monde, comment il plaira à sa femme; et il se trouve ainsi partagé” (1 Corinthiens 7:33). Dans la Bible Saint Paul averti aussi ceux qui voudraient se marier que, contrairement à ceux qui voudraient demeurer vierges, les époux “auront les tribulations de la chair” “Cependant, si tu prends une femme, tu ne pèches pas; et si une vierge se marie, elle ne pèche pas. Toutefois ces personnes auront les tribulations de la chair. Pour moi, je vous pardonne.” (1 Corinthiens 7:28). Il est certain que Saint Paul ne se réfère pas au désir de procréer comme à une tribulation de la chair. En conséquence, il ne peut se référer qu'à une seule chose —le plaisir sexuel. En effet, le plaisir sexuel est une tribulation de la chair qui doit donc être combattue en pensée et en acte ou le Diable réussira en tentant un époux de tomber en péché mortel d'impureté soit avec son conjoint, soit tout seul ou bien avec quelqu'un d'autre que son conjoint. C'est aussi pourquoi Saint Augustin enseigne que “Rien ne jette aussi bas l'esprit humain de sa grandeur que la caresse de la femme et ces contacts corporels qui appartiennent à l'état conjugal.” (Saint Augustin d'Hippone, Les Soliloques 1:10; cf Somma Théologique, IIa-IIae, Q. 151, Art. 3)

Le plaisir sexuel est très similaire à l'effet d'une drogue dure, et il est très facile comme nous le savons de devenir dépendant des drogues par leur usage ou des médicaments par leur abus. Plus une drogue est forte, plus notre vie spirituelle est mise à mal, et c'est pourquoi la vie angélique de chasteté sera toujours plus porteuse de fruits spirituellement que la vie conjugale d'après la Sainte Parole de Dieu dans la Bible. Et donc, il est clair que l’Écriture Sainte enseigne infailliblement que le mariage et la vie conjugale est une entrave à la vie spirituelle, tandis qu'une vie de chasteté et de pureté permet de “vous attacher au Seigneur sans tiraillements.” (1Corinthiens 7:35)

Saint Maxime le Confesseur (580-662): “De plus, le vice est la mauvaise utilisation de nos images conceptuelles des choses, ce qui nous mène à détourner et à abuser des choses en elles-même. En ce qui concerne les femmes, par exemple, les rapports sexuels, correctement utilisés, ont pour but la procréation des enfants. Celui, cependant, qui y recherche seulement le plaisir sensuel l'emploi mal, car il tient pour bon ce qui ne l'est pas. Quand un tel homme a des rapports avec une femme, il abuse d'elle. Et cela est aussi vrai pour les autres choses et les images conceptuelles que l'on a d'elles.” (Second Century on Love, 17; Philokalia 2: 67-68)

Quelqu'un pourrait dire que c'est l'organe sexuel qui est honteux ou mauvais à exhiber et pas la concupiscence ou le désir sexuel. Mais cet argument est faux et facilement réfuté dans la mesure où personne, sauf les pervers, n'aurait de rapports sexuels en présence d'autres personnes même si tout son corps était couvert de draps ou de couvertures. Cela nous prouve que c'est le plaisir sexuel qui est honteux et mauvais, et pas seulement l’exhibition de ses organes sexuels. Car “l'homme éprouve un sentiment de honte non seulement de cette union charnelle, mais aussi de tout ce qui en est le signe” (Saint Thomas d'Aquin) et cela nous prouve que non seulement le désir sensuel est honteux, mais aussi l'acte sexuel et “tout ce qui en est le signe”.

Saint Jérôme: “Donc cela doit être mauvais de toucher un femme. Si l'indulgence (=être indulgent, tolérance) est néanmoins garantie à l'acte conjugal, c'est seulement pour éviter quelque chose de pire. Mais quelle valeur peut être reconnue dans un bien qui est seulement autorisé en vu de prévenir quelque chose de pire?”

Le plaisir sexuel est toujours un plaisir mauvais à connaître en soi, dans la mesure où c'est un plaisir honteux et intoxiquant qui est très similaire à celui que les gens connaissent quand ils usent de l'alcool et de certains médicaments. Et c'est pourquoi c'est un plaisir toujours mauvais à connaître, même pour les gens mariés, et même si les époux ne pèchent pas durant leur acte conjugal normal, naturel et procréatif dans la mesure où «ceux qui usent licitement de l'appétit sexuel honteux font un bon usage du mal.» (Saint Augustin, Écrits Anti-Pélagiens ) Saint Augustin dans son livre Du Mariage et de la Concupiscence, explique ce mal ainsi : «Pour cette raison le diable tient coupables [à travers le péché originel] les nourrissons qui sont nés, non du bien par lequel le mariage est bon, mais du mal de la concupiscence [la luxure/désir sexuel/convoitise], dont, en effet, le mariage use justement, mais auquel le mariage même a l'occasion de se sentir coupable.» (Livre 1, Chapitre 27)

La référence de Saint Augustin à l'usage légal de «l'appétit sexuel honteux» signifie que les époux sont autorisés à s'engager dans des rapports conjugaux seulement s'ils accomplissent l'acte dans l'intention de concevoir un enfant. Les époux qui accomplissent l'acte conjugal sans le justifier par le but et le but de la procréation font donc «un mauvais usage du mal» selon Saint Augustin. «Je ne dis pas que l'activité dans laquelle s'engagent les personnes mariées dans le but de faire des enfants est mauvaise. En réalité, j'affirme que c'est bon, car c'est un bon usage du mal de la concupiscence, et à travers ce bon usage, les êtres humains, un bon ouvrage de Dieu, sont engendrés. Mais l'action n'est pas accomplie sans mal [qui est, la concupiscence intoxicante et honteuse], et c'est pourquoi les enfants doivent être régénérés dans le but d'être délivrés du mal.» (Saint Augustin, Contre Julien, 3.7.15) Il est alors évident que la cause de la honte qui est inhérente à l'acte sexuel, comme nous l'avons vu, est «le mal de l'appétit sexuel.» (Saint Augustin, Écrits Anti-Pélagiens)

La troisième raison pour laquelle toutes les formes d'actes sexuels non-procréatifs et inutiles sont des péchés mortels est que la Loi Naturelle enseigne que «l'acte du mariage est, par sa nature même, destiné à la génération des enfants» (Pape Pie XI, Casti Connubii, #47) et que même «l'acte conjugal exercé pour le plaisir seul» normal, naturel et procréatif est condamné comme étant un péché tant pour les mariés que les célibataires (Bienheureux Pape Innocent XI, Erreurs diverses sur les questions morales (#8), 4 mars, 1679).

La Loi Naturelle est enracinée dans la création. Dieu, le Créateur Suprême, a gravé un plan sur toutes les choses créées –y compris sur la personne humaine, tant dans son être spirituel que physique– un but pour lequel chacun a été crée. Ainsi, en ce qui concerne la personne humaine, le Créateur a conçu la parole pour communiquer la vérité et la bouche pour avaler la nourriture etc. Pareillement, le Créateur a conçu les organes sexuels pour une raison noble, à savoir, la procréation des enfants. C'est pour cela que l'enseignement de l'Église a toujours été clair sur le fait que «l'acte du mariage est, par sa nature même, destiné à la génération des enfants» (Pape Pie XI, Casti Connubii, #47).

Toute action des organes sexuels (parties intimes) ou autres actes qui sont destinés à exciter la sensualité et donc qui diminue la fonction procréative, est toujours un péché et contre la Loi Naturelle. Une action des facultés sexuelles en dehors de l'acte conjugal normal et naturel fait perdre la dimension procréative et, en conséquence, devient le plaisir sexuel recherché pour lui-même, isolé de sa fonction procréative – et ceci est toujours de la concupiscence illégale. Le fait que les époux peccamineux puissent s'engager dans l'acte conjugal normal, naturel et procréatif avant, pendant ou après qu'ils se soient engagés dans d'autres genres d'actes sexuels peccamineux, non-procréatifs et inutiles (comme la masturbation de soi ou du conjoint, le sexe anal et oral, les préliminaires, les étreintes et les baisers) ne fait pas de ces deux actes différents la même action, tout comme le fait qu'une personne qui fait un pas immédiatement après avoir fait un précédent pas ne fait de ces deux pas la même action.

«Ensuite, c'est le péché de celui qui n'observe pas le mode qui convient pour l'union sexuelle. Et si l'on n'utilise pas l'organe sexuel [l'orifice de la femme] qui convient, le vice est plus grave que si le désordre concerne seulement le mode de l'union.» (Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 154, Art. 12)

L'Église enseigne que tout acte qui est intrinsèquement mauvais ne peut être moral, peut importe la circonstance ou l'intention. Les actes sexuels contre nature (comme le sexe oral, anal et manuel) sont intrinsèquement mauvais et donc ne peuvent devenir moraux en étant combinés avec, précédés par, ou suivis d'un acte conjugal moral et naturel, accompli dans le but premier d'engendrer des enfants. «Aucune difficulté extérieure ne saurait surgir qui puisse entraîner une dérogation à l'obligation créée par les commandements de Dieu qui interdisent les actes intrinsèquement mauvais par leur nature même ; dans toutes les conjonctures, les époux peuvent toujours, fortifiés par la grâce de Dieu, remplir fidèlement leur devoir, et préserver leur chasteté conjugale de cette tache honteuse» (Pape Pie XI, Casti Connubii, #50)

Aujourd'hui ( aux XX et XXI siècles) il y a beaucoup de «professeurs» qui enseignent l'exact opposé, même s'ils n'ont aucune explication à la manière dont un acte qui est intrinsèquement mauvais peut devenir bon en étant combiné à un autre acte. Par analogie, tuer une personne innocente dans le but de lui voler son argent est immoral, et cela ne devient pas plus moral en étant combiné ou suivi d'un acte de charité ou de don d'argent. «Et pourquoi ne ferions-nous pas le mal afin qu'il en arrive du bien, comme la calomnie nous en accuse, et comme quelques-uns prétendent, que nous l'enseignons? ceux-là, leur condamnation est juste!» (Romains 3:8)

Ce principe de combiner un acte mauvais avec une bonne action est en substance ce qui est proposé aujourd'hui par certains commentateurs, qui, en contradiction avec la Parole de la Sainte Bible et la Loi Naturelle, affirment que seul un acte sexuel, en dehors de nombreux autres, dans la chambre conjugale a besoin d'être naturel, conjugal et procréatif. Contrairement à la raison et à la décence, ils suggèrent une approche qui justifierai n'importe quel nombre et genre d'actes sexuels non-procréatifs et inutiles, tant qu'ils ont lieu dans le cadre, ou dans les limites de temps, de rapports sexuels naturels.

Aujourd'hui, trop de gens concupiscents qui prétendent être Catholiques ou Chrétiens semblent penser que tant qu'ils accomplissent l'acte sexuel normal à un moment donné, alors tous ou la plupart des autres actes sexuel non-procréatifs, comme les baisers, les étreintes, la masturbation ou le sexe oral, sont autorisés. Cependant, même le bon sens rejette cette idée, puisque les gens savent dans leurs cœurs, en dehors des autres arguments que nous avons déjà mentionnés, que toute personne célibataire pèche quand elle accompli de tels actes sexuels non-procréatifs, ce qui nous montre qu'ils savent instinctivement que leur acte est mauvais. Si dans un acte sexuel l'homme insémine la femme dans un but procréatif seulement à la fin de leurs rapports sexuels, cela veut dire qu'ils n'ont pas commis de péché mortel? Non! Chaque acte doit être évalué pour lui-même et l'on ne peut pas ficeler ensemble plusieurs actes dans le but d'en excuser un autre, puisque cela va à l'encontre du bon sens.

Les actes sexuels contre nature sont intrinsèquement mauvais et toujours gravement immoraux car ils perdent leur caractère procréatif. Si un acte sexuel en particulier est intrinsèquement mauvais et toujours gravement immoral, parce qu'il est non-procréatif, le même acte n'en devient pas plus légal en l'absence d'orgasme sexuel. Les actes sexuels contre nature ne sont jamais chastes, jamais modérés et jamais autorisés, peu importe l'intention ou les circonstances, parce que de tels actes sont intrinsèquement contre la Loi Naturelle. Qualifier un acte de “préliminaire” n'en fait pas un acte moral. L'intention d'user du premier acte (préliminaire) comme moyen d'accompli le second (les rapports sexuels naturels) ne justifie pas le premier acte. La fin des relations conjugales naturelles ne justifie pas les moyens des actes sexuels non-procréatifs. De plus, il est absurde de prétendre que seul l'orgasme de l'époux est restreint au rapport normal, naturel et procréatif, et pas aussi l'orgasme de la femme. La loi morale s'applique de manière égale tant à l'époux qu'à la femme.

Une des plus grandes preuves que les actes sexuels non-procréatifs sont intrinsèquement peccamineux et qu'ils ne peuvent jamais être excusés ou justifiés en quelque circonstance que ce soit, est que pas un seul Pape ou Saint, en 2000 ans d'histoire de l'Église, n'a enseigné qu'ils pouvaient être accomplis, ni en dehors ni dans le mariage. Au contraire, comme nous avons vu et comme nous le verrons, La Sainte Bible et tous les Papes, Pères de l'Église, et Saints ont unanimement condamnés ces actes. C'est seulement dans le XX siècle débauché et immoral qu'a été fait cet enseignement vil et monstrueux tout droit sorti de la fosse de l'Enfer, accomplissant ainsi la prophétie biblique: “Car un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine; mais ils se donneront une foule de docteurs, suivant leurs convoitises et avides de ce qui peut chatouiller leurs oreilles.” (2 Timothée 4:3)

Les actes sexuels contre nature sont intrinsèquement non-procréatifs; de tels actes ne sont pas, dans leur nature même, ouvert à la possibilité de concevoir un enfant.

Mais aucune raison assurément, si grave soit-elle, ne peut faire que ce qui est intrinsèquement contre nature devienne conforme à la nature et honnête. Puisque l'acte du mariage est, par sa nature même, destiné à la génération des enfants, ceux qui, en l'accomplissant, s'appliquent délibérément à lui enlever sa force et son efficacité, pèchent contre la nature et font une chose honteuse et intrinsèquement vicieuse.” (Pape Pie XI, Casti Connubii, #47)

Les actes sexuels contre nature sont intrinsèquement contre la nature puisque l'acte conjugal est par sa nature même destiné à la procréation, à l'engendrement des enfants. Ces personnes (mariées ou non) qui choisissent délibérément d'accomplir des actes sexuels privés de leur force et de leur efficacité naturelle de procréation “pèchent contre la nature” et commettent une acte honteux et intrinsèquement mauvais.

En conséquence, comme certains, s'écartant manifestement de la Tradition Chrétienne telle qu'elle a été transmise depuis le commencement, et toujours fidèlement gardée, ont jugé bon récemment de prêcher d'une façon retentissante, sur ces pratiques, une autre doctrine [qui est, une doctrine fausse et hérétique qui contredit l'enseignement constant et infaillible de l'Église selon lequel le but et la fin première de l'acte conjugal est la procréation des enfants], l'Église catholique, investie par Dieu même de la mission d'enseigner et de défendre l'intégrité des mœurs et l'honnêteté, l'Église catholique, debout au milieu de ces ruines morales, afin de garder la chasteté du lien nuptial à l'abri de cette honteuse déchéance, se montrant ainsi l'envoyée de Dieu, élève bien haut la voix par Notre bouche, et elle promulgue de nouveau : que tout usage du mariage, quel qu'il soit, dans l'exercice duquel l'acte est privé, par l'artifice des hommes, de sa puissance naturelle de procréer la vie, offense la loi de Dieu et la loi naturelle, et que ceux qui auront commis quelque chose de pareil se sont souillés d'un grave péché.” (Pape Pie XI, Casti Connubii, #48)

Cet enseignement infaillible de l'Église qui dit que “que tout usage du mariage, quel qu'il soit, dans l'exercice duquel l'acte est privé, par l'artifice des hommes, de sa puissance naturelle de procréer la vie, offense la loi de Dieu et la loi naturelle, et que ceux qui auront commis quelque chose de pareil se sont souillés d'un grave péché” doit être compris comme condamnant non seulement les actes sexuels contraceptifs, mais aussi tout les actes sexuels non-procréatifs, même au sein du mariage, actes contre natures inclus. Parce que tous les actes sexuels sont un usage délibéré des facultés sexuelles, et tous les actes sexuels contre natures sont le choix délibéré d'un acte qui est intrinsèquement non-procréatif. Si le Pape avait souhaité restreindre sa déclaration à la seule contraception, il n'aurait pas dit “tout usage”, ou s'il avait souhaité autoriser les actes sexuels contre nature au sein du mariage, il n'aurait pas dit “tout usage du mariage”.

Au lieu de cela, il a proclamé de manière univoque l'enseignement définitif et infaillible du Magistère, qui est aussi trouvé dans les Saintes Écritures, la Tradition Sacrée et la Loi Naturelle, que tout et chaque acte sexuel conjugal doit inclure la volonté procréative. Cet enseignement de l'Église interdit nécessairement aux couples mariés de s'engager dans toutes sortes d'actes sexuels contre nature (avec ou sans orgasme), parce que de tels actes manquent de volonté procréative, et il est aussi explicitement déclaré de manière infaillible que tous les actes sexuels non procréatifs sont de graves péchés ou péchés mortels contre la Loi Naturelle, en rendant clair le fait qu'ils sont une “offense [à] la loi de Dieu et [à] la loi naturelle, et que ceux qui auront commis quelque chose de pareil se sont souillés d'un grave péché” et cela signifie bien sûr que quiconque pratique de tels actes sera damné à moins qu'il se repente. C'est aussi pourquoi le Pape Pie XI enseigne qu'il n'est pas interdit aux époux de considérer les fins secondaires du mariage “POURVU QU'ELLES SOIENT SUBORDONNEES A LA FIN PREMIERE [C'EST A DIRE, LA PROCREATION DES ENFANTS] et que la nature intrinsèque de l'acte soit préservée”.

Pape Pie XI, Casti Connubii #50, 31 décembre 1930,“Il y à, en effet, tant dans le mariage lui-même que dans l'usage du droit conjugal, des fins secondaires — comme le sont l'aide mutuelle, l'amour réciproque à entretenir, et l'apaisement de la concupiscence — qu'il n'est pas du tout interdit aux époux d'avoir en vue, POURVU QU'ELLES SOIENT SUBORDONNEES A LA FIN PREMIERE [C'EST A DIRE, LA PROCREATION DES ENFANTS] et que la nature intrinsèque de l'acte est préservée [c'est à dire que tous les actes sexuels doivent être capables de procréer en eux-mêmes, ce qui signifie qu'aucune forme d'acte sexuel contre nature et non-procréatif ne peut être accomplie sans qu'il n'y ait là un péché mortel].”

Cela signifie que le but, la fin première de la procréation (en pensée ou en action) ne peut pas être subordonné ou assujetti aux fins, buts secondaires et que la fin première doit toujours exister pour que l'acte conjugal soit légal tandis que les fins, les buts secondaires ne sont pas du tout requis pour l'accomplissement légal de l'acte conjugal. C'est exactement ainsi que Notre-Seigneur Jésus Christ nous enseigne de voir le plaisir sexuel et l'acte conjugal dans la Bible, puisque c'est un appel éminent à vivre selon l'Esprit plutôt que pour nos propres désirs charnels et égoïstes. “Et maintenant, Seigneur, vous savez que ce n'est point pour satisfaire ma passion que je prends ma sœur pour épouse, mais dans le seul désir de laisser des enfants qui bénissent votre nom dans tous les siècles.” (La Sainte Bible, Tobie 8:9)

Notez la manière claire et sans ambiguïté dont le Pape Pie XI enseigne que les personnes mariées ne sont pas même autorisées à “avoir en vue” les fins secondaires du mariage à moins qu'elles soient subordonnées au but premier du mariage (la procréation) et à moins que “la nature intrinsèque de l'acte [sexuel] [soit] préservée” ce qui signifie que l'on ne peut accomplir rien d'autre que l'acte conjugal normal, naturel et procréatif dans la mesure où tous les autres actes sexuels ne sont pas en conformité avec la procréation et “la nature intrinsèque de l'acte conjugal”. Par l'emploi des mots “la nature intrinsèque de l'acte conjugal”, le Pape Pie XI exprime de manière évidente que tout ce qui concerne les mécaniques ou l'opération de l'acte conjugal doit être directement procréatif en soi, car il dit qu'il y a deux nécessités directes pour être autorisé à avoir en vue les fins secondaires du mariage, qui sont, la procréation, et s'en tenir seulement à l'accomplissement de l'acte conjugal normal, naturel et procréatif ou “la nature intrinsèque du mariage”. Il est à présent clair qu'il est totalement “interdit” et mortellement peccamineux d'avoir en vue les fins ou buts secondaires, encore moins pour accomplir l'acte sexuel, à moins “que la nature intrinsèque de l'acte [soit] préservée”, ce qui exclu donc totalement toutes les formes d'actes sexuels non-procréatifs.

Dans la mesure où l'Église condamne même le fait “d'avoir en vue” dans ses pensées les fins secondaires du mariage à moins que ces buts soient “SUBORDONNES A LA FIN PREMIERE et tant que la nature intrinsèque de l'acte est préservée”, et que ce fait est valable même si une personne n'a pas encore accompli l'acte sexuel mais a seulement consenti à une pensée en son esprit, alors seul un menteur peut prétendre que l'on peut légalement accomplir des actes sexuels par nature non-procréatifs , comme les préliminaires, le sexe oral, ou les baisers sensuels et les étreintes, ou que de tels actes ne seraient que des péchés véniels.

Les fin secondaires “comme le sont l'aide mutuelle, l'amour réciproque à entretenir, et l'apaisement de la concupiscence” peuvent suivre la fin ou le but premier de l'engendrement des enfants si les époux le choisisse, mais les fins ou buts secondaires ne sont pas absolument nécessaires à l'accomplissement légal de l'acte conjugal dans le même sens que l'est le but premier de l'engendrement des enfants, pas plus que le but secondaire d'apaiser la concupiscence n'est méritoire même si il est autorisé.

En réalité, le Pape Pie XI définit à juste titre que tous les actes sexuels inutiles et non-procréatifs sont “intrinsèquement contre nature” et il dit que ceux qui accomplissent des actes aussi vils “pèchent contre la nature et font une chose honteuse et intrinsèquement vicieuse” ce qui nous montre que de tels actes ne sont pas seulement des péchés véniels ou légers, mais des péchés mortels, sombres et graves, contre la nature et des “chose honteuse et intrinsèquement vicieuse” et sont ainsi condamnés et rejetés avec une haine et une horreur particulière par l'Église et Ses Saints du fait de leur malveillance.

Saint Augustin, Le Bien du Mariage, Chapitre 10, 11, (401): “... qu'elles ne dégénèrent pas en ce qui est contre nature; c'est cet abus que l'Apôtre stigmatisait quand il parlait de l'affreuse corruption des hommes impudiques et impies. Il n'y a de permises et de vraiment conjugales que les relations nécessaires pour procurer la génération [des enfants]. Tout ce qui se fait en dehors de cette nécessité [d'engendrer des enfants, comme les baisers sensuels et les étreintes] est inspiré, non plus par la raison, mais par la passion. … pourvu qu'ils [ne doivent] n'éloignent pas la miséricorde divine ... en changeant l'ordre de la nature en ce qui est contre nature, ce qui devient encore plus damnable pour des époux. Tel est l'ordre établi par le Créateur et imposé à la créature dans les choses dont l'usage est permis, ... mais si l'homme veut changer à l'égard de son épouse l'ordre de la nature, cette épouse est beaucoup plus coupable de permettre ce désordre sur elle, que si elle le permettait sur une autre.

L'expression “ne dégénèrent pas en ce qui est contre nature” se réfère aux actes sexuels contre nature et non-procréatifs, comme le sexe oral, anal, ou manuel (masturbation). Saint Augustin condamne de manière univoque de tels actes. Il déclare même que de tels actes contre nature sont encore plus dignes de damnation (c-à-d des péchés mortels encore plus graves) quand ils ont lieu au sein du mariage. En effet, Dieu est encore plus offensé par les péchés mortels sexuels qui ont lieu au sein du Sacrement du Mariage, dans la mesure où l'offense n'est pas seulement faite contre la nature, mais aussi contre un Saint Sacrement. “Mais celui qui ne l'aura pas connue, et qui aura fait des choses dignes de châtiment, recevra peu de coups. On exigera beaucoup de celui à qui l'on a beaucoup donné; et plus on aura confié à quelqu'un, plus on lui demandera.” (Luc 12:48)

Le Catéchisme du Concile de Trente: “La fidélité du Mariage demande en outre que le mari et la femme s’aiment d’un amour particulier, tout chaste et tout pur, bien différent de l’amour déréglé [ceux des adultères etc...], mais d’un amour semblable à celui de Jésus-Christ pour son Église C’est la règle que prescrit l’Apôtre quand il dit 27 « Maris, aimez vos épouses comme Jésus-Christ a aimé son Église » (Éphésiens 5:25) Or si Jésus-Christ a eu pour son Église un amour si grand et si étendu, ce n’est point assurément pour son propre avantage [égoïsme], mais uniquement pour le bien de son épouse.(Chapitre 27, Section 5: Des avantages et des biens du mariage)

Par conséquent, les actes sexuels non-procréatifs ne peuvent être justifiés en disant qu'ils conduisent à l'acte conjugal; c'est par nature une action distincte dont l'objet est gravement immoral. Saint Thomas d'Aquin confirme ce fait: “Or, la fin poursuivie par la nature dans l’union charnelle est la procréation et l’éducation de l'enfant … Quiconque use du commerce charnel pour le plaisir qui y est attaché, sans le référer à la fin que la nature a en vue, [la procréation] agit donc contre la nature. Il en va de même lorsqu’il s’agit de relations sexuelles qui ne sont pas susceptibles d’être ordonnées à cette fin d’une manière convenable.” (Somme Théologique, Supplément, Q. 65, Art. 3) Saint Thomas signifie ici que si le rapport sexuel est, en partie ou entièrement, contre nature ou non-procréatif par nature, comme le sont les préliminaires, les baisers sensuels et les étreintes, et ce, avant, pendant ou après l'acte conjugal normal, il est un “acte contre nature” et donc un péché mortel contre la Loi Naturelle dans la mesure où il ne se réfère pas à “la fin que la nature a en vue [la procréation]”, en plus du fait que c'est user “du commerce charnel pour le plaisir qui y est attaché [uniquement]”, ce que l'Église a toujours condamnée. En effet, il est clair que Saint Thomas définit tous les actes sexuels non-procréatifs comme étant des “vices contre nature” dans la mesure où il dit que: “le péché de luxure consiste en ce que l'on use du plaisir sexuel d'une manière qui n'est pas conforme à la droite raison … Cette matière peut ne pas s'accorder avec la droite raison … [car] elle s'oppose à la fin de l'acte sexuel [la procréation]. On a ainsi, lorsque la génération de l'enfant est empêchée, le " vice contre nature ", qui a lieu en tout acte sexuel d'où la génération ne peut suivre [comme les préliminaires, les baisers sensuels, les étreintes etc. qui sont intrinsèquement des actes sexuels non-procréatifs d'où la génération ne peut suivre]”. (Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 154, Art. 1)

Les actes sexuels contre nature ne sont pas procréatifs, sont intrinsèquement malfaisants, et toujours gravement immoraux, quelles que soient l'intention ou les circonstances, même au sein du mariage. C'est pourquoi les actes sexuels contre nature dans un mariage et entre deux époux ne peuvent être justifiés comme étant un genre de préliminaire dans le but de se préparer à l'acte conjugal naturel, car la fin ne justifie jamais les moyens. Et l'absence d'orgasme sexuel ne change pas un acte sexuel intrinsèquement malfaisant, gravement immoral et contre nature en une bonne action ou moralement défendable. Donc, “en ce qui concerne n'importe laquelle des parties du corps [comme la bouche] qui n'est pas destinée à des buts procréatifs, si un homme use ainsi de sa femme, c'est contre nature et scélérat [c-à-d, atrocement malfaisant; vicieux; outrageant].” (Saint Augustin, Du Mariage et de la Concupiscence, Livre 2)

De plus, pour ceux qui prétendraient que seul quelques actes sexuels inutiles et non-procréatifs, comme la masturbation de soi ou du conjoint, le sexe anal et oral, ou les préliminaires, sont condamnés par l'Église et Ses Saints, mais pas les étreintes et les baisers, Saint Augustin répond que “en ce qui concerne n'importe laquelle des parties du corps [comme la bouche] qui n'est pas destinée à des buts procréatifs, si un homme use ainsi de sa femme, c'est contre nature et scélérat [c-à-d, atrocement malfaisant; vicieux; outrageant]” dans le but de nous montrer qu'aucun acte sexuel non-procréatif, sans exception, ne peut être accompli par un des conjoints mariés sans qu'un péché ne soit commis, et que tous les actes sexuels inutiles sont “contre nature” et condamnés et totalement détestés par Dieu: “Mais il est des hommes dont la convoitise effrénée s'abandonne à des commerces infâmes ; des hommes qui, même avec une seule femme, ne se contentent pas seulement de franchir les bornes où se renferme le désir de donner au monde des enfants, mais encore, esclaves avilis d'une déplorable liberté, ou plutôt d'une licence sans pudeur, se souillent sans cesse des excès les plus monstrueux.” (Saint Augustin, De la Doctrine Chrétienne, Livre III, Chapitre 19:28)

Ces “excès les plus monstrueux” que sont les baisers et les étreintes de deux conjoints mariés sont-ils nécessaire pour “donner au monde des enfants”? Bien sûr que non. Donc, il est clair que les “excès les plus monstrueux” de toutes sortes de préliminaires, comme les baisers sensuels et les étreintes, franchissent “les bornes où se renferme le désir de donner au monde des enfants” dans le mariage, et c'est aussi la raison pour laquelle ces actes sont totalement condamnés par l'Église et Ses Saints. En réalité, il est absolument clair que les Saints, comme Saint Augustin, ne condamnent pas seulement les actes sexuels inutiles et non-procréatifs comme étant des péchés, mais ils les condamnent avec une horreur et une détestation toute particulière, dans la mesure où ils sont “contre nature et scélérats”, c'est-à-dire, atrocement malfaisant, vicieux et outrageants.

Personne ne peut non plus dire que ces genres d'actes sexuels non-procréatifs peuvent être pratiqués si la nécessité le requière pour l'accomplissement de l'acte sexuel ou si leur absence pose un problème à l'accomplissement de l'acte conjugal, puisque les actes qui sont gravement immoraux ne peuvent jamais, en aucune circonstance, être justifiés. “Mais aucune raison assurément, si grave soit-elle, ne peut faire que ce qui est intrinsèquement contre nature devienne conforme à la nature et honnête.” (Pape Pie XI, Casti Connubii, #47)

Ceux qui ont un problème dans l'accomplissement de l'acte conjugal devraient utiliser un lubrifiant dans le but d'être capable d'accomplir l'acte conjugal normal, naturel et procréatif, puisque c'est une solution légale et honorable à utiliser s'il y a un problème à accomplir l'acte conjugal. “Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu condamnera les impudiques et les adultères.” (Hébreux 13:4)

De plus, la conséquence de ces comportements sexuels déviant (les conséquences sont aussi un témoin à la Loi Naturelle), est la maladie. Une recherche montre que le risque pour les femmes d'attraper une mycose est multiplié par 10 par ce genre de comportements. Il y a aussi d'autres risques, comme les cancers de la bouche, dont les recherches commencent à montrer qu'ils pourraient être le résultat des maladies sexuellement transmissibles. “Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, et achevons l'œuvre de notre Sainteté dans la crainte de Dieu.(2 Corinthiens 7:1)

La principale cause des cancers de la bouche et de la gorge n'est ni la cigarette ni l’alcool Le sexe oral est à présent considéré comme la principale cause des cancers de la bouche et de la gorge (cancer de l'oropharynx). Une nouvelle recherche publiée dans le “Journal of Clinical Oncology”, qui a pour auteur le Dr. Maura Gillison, déclare que les personnes qui ont pratiqué du sexe oral ont 8 fois plus de risque que ceux qui ne l'ont pas fait de développer le papillomavirus humain (VPH). Le VPH, la maladie sexuellement transmissible la plus courante, est la principale cause du cancer de l'oropharynx aux États-Unis Le nombre de personnes diagnostiquées avec des cancers oraux liés au VPH a triplé aux États-Unis de 1998 à 2004.

Saint Barnabé, Lettre de Barnabé, chapitre 10, 8, (74) : «En outre, il [Moïse] a justement détesté la belette [Lévitique 11, 29]. Pour qu’il dise, «Tu ne seras pas comme ceux dont nous entendons parler commettre la méchanceté de l’impureté avec la bouche [fellation], ni tu ne seras réuni à ces femmes impures qui commettent l’iniquité avec le corps par l’impureté de la bouche

Il est clair que l'Église et Ses Saints rejettent l'idée hérétique moderne selon laquelle le simple dépôt de semence au bon endroit justifie tous les autres actes sexuels. Chaque acte sexuel doit être conjugal et procréatif, et rien ne justifie l'ajout d'actes sexuels qui ne sont pas procréatifs en soi (comme le sexe oral et anal). On ne peut justifier aucun acte sexuel non-procréatif par l'accomplissement d'une forme procréative d'acte sexuel, avant, pendant ou après l'accomplissement de ces formes non-procréatives d'actes sexuels, parce que tous les actes sexuels doivent en eux-même être capables d'engendrer des enfants. L'acte sexuel est uniquement autorisé lorsque l'intention et l'aptitude procréatrice de l'acte en soi est présente, et lorsque cette intention et cette aptitude sont absentes, l'acte sexuel sera toujours un péché.

Pape Saint Clément de Rome (I siècle): “Mais ce genre de chasteté doit aussi être observé, à savoir que les rapports sexuels ne doivent pas avoir lieu étourdiment et pour la recherche du seul plaisir, mais pour la recherche de l'engendrement des enfants. Et dans la mesure où cette observance est trouvée même parmi les plus basses espèces animales, ce serait une honte si ce n'était pas observé par l'homme, raisonnable, et adorant Dieu.” (Les Reconnaissances du Pseudo-Clément, Chapitre XII, L'Importance de la Chasteté)

L'Église Catholique et Ses Saints ont toujours enseignés que les actes sexuels illicites, non-procréatifs et inutiles équivalent au sein du mariage à la fornication et à l'adultère.

Saint Jérôme, Défense Contre Jovinien, Livre 1, Section 49, (393): “Et peu importe combien puisse être honorable la cause de la folie d'un homme. Ainsi Xystus dans ses Sentences nous dit que “Celui qui aime trop ardemment sa propre femme est un adultère”. Il est tout aussi honteux d'aimer la femme d'un autre homme, que d'aimer trop la sienne. Un homme sage devrait aimer sa femme avec jugement, pas avec passion. Que l'homme gouverne ses pulsions voluptueuses, plutôt que de se jeter tête baissée dans les rapports sexuels. Il n'y a rien de plus ténébreux que d'aimer une épouse comme si elle était une adultère.”

Gratien, Décret de Gratien, Cause 32, Question IV: “Aussi, Jérôme, [dans Défense Contre Jovinien, I]: C.5 Rien n'est plus infâme que de faire l'amour à votre femme comme vous le feriez à une adultère. Les origines de l'amour sont respectables, mais la perversion est une énormité. §1. Cela ne donne aucun but respectable pour perdre le contrôle de soi. Ainsi, les Sentences de Sixtus disent, “Il est un adultère celui qui est un amant trop passionné de sa femme.” De même que toute passion pour la femme d'autrui est infâme, de même en est-il d'une passion excessive pour la sienne. L'homme sage devrait aimer sa femme raisonnablement, pas émotionnellement. Le seul stimulant du désir ne devrait ni le dominer, ni le mener à forcer sa femme à avoir des rapports. Rien n'est plus infâme que de faire l'amour à votre femme comme vous le feriez à une adultère.”

Notez que Saint Jérôme déclare: “peu importe combien puisse être honorable la cause de la folie d'un homme”. En d'autres termes, l'intention qui motive un homme à pécher ne change pas la moralité de l'acte. Si un acte sexuel est un péché, peu importe combien sont honorables les intentions de l'homme, c'est toujours un désordre moral, comparable, en figure de style, au grave trouble mental qu'est la folie. Saint Jérôme enseigne clairement, qu'il y a des péchés sexuels et des passions excessives au sein du mariage et entre les époux, tout comme l'enseignent un nombre incalculable d'autres Papes, Pères et Saints de l'Église. Il a dit: “Que l'homme gouverne ses pulsions voluptueuses, plutôt que de se jeter tête baissée dans les rapports sexuels.” L'idée selon laquelle “rien n'est honteux ou peccamineux” dans l'acte conjugal tant que l'acte conjugal a lieu à un moment donné est entièrement rejetée par Saint Jérôme, l'Église et le reste des Ses Pères et Saints. Pour un homme il est contraire à la sagesse et au droit jugement que d'avoir des relations sexuelles avec sa femme de manière démesurée et excessive. “Il appartient en effet à la chasteté d'user modérément des membres du corps selon le jugement de la raison et le choix de la volonté.” (Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 151, Art. 1, Réponse à l'Objection 1)

C'est aussi pourquoi les Saints Pères de l'Église enseignent unanimement que tous les actes sexuels non-procréatifs et inutiles sont des péchés mortels et des adultères. Dans la mesure où “le consentement unanime des Pères” en matière doctrinale fait d'une doctrine un enseignement officiel et infaillible de l'Église selon l'enseignement infaillible des Saints Conciles de Trente et de Vatican I, quiconque ose nier cet enseignement de l'Église concernant la morale sexuelle dans le mariage, doit être vu comme un hérétique excommunié de manière automatique dans la mesure où il ne nie pas seulement la Loi Naturelle et un dogme défini de manière infaillible par l'Église, mais aussi l'enseignement infaillible de Trente et de Vatican I qui a déclaré explicitement que le “consentement unanime des Pères” est l'enseignement officiel de l'Église.

Le fait est que Notre-Seigneur Jésus-Christ voit d'un œil très sévère tant ceux qui accomplissent des actes sexuels non-procréatifs que ceux qui enseignent que de tels actes sont moraux ou légaux, dans la mesure où tous ceux qui ont des relations sexuelles avec leur époux de manière désordonnée et excessive, ou qui accomplissent des formes non-procréatives et contre nature d'actes sexuels, sont coupables de la crucifixion de Notre-Seigneur Jésus-Christ par leurs actes malfaisants, peccamineux et égoïstes. Cette vérité a été expressément révélée par Notre-Seigneur Jésus-Christ Lui-Même dans une révélation à la Bienheureuse Angèle de Foligno (1248-1309) dans les termes suivants:

Notre-Seigneur Jésus-Christ parle, disant: Pour les péchés de vos mains et de vos bras, avec lesquels vous m'avez fait tant de méchanceté par vos étreintes, touchés, et autres mauvaises actions, Mes mains ont été clouées au bois de la Croix par de larges clous et déchirées par le soutien du poids de Mon corps dans Mon agonie.” (Bienheureuse Angèle de Foligno, 1248-1309, Le Livres des Consolations Divines, p.217)

Par conséquent, les actes sexuels contre nature et non-procréatifs ne deviennent pas autorisés quand ils ont lieu au sein du mariage. Au contraire, les actes sexuels contre nature deviennent bien plus peccamineux quand ils ont lieu au sein du mariage parce qu'ils ne sont pas une offense contre la nature et un Saint Sacrement, mais aussi contre Dieu et la Loi inscrite dans nos cœurs

Et parce que celui qui est l'amant trop ardent de son épouse agit contre le bien du mariage, en pratiquant celui-ci d'une manière déshonnête, quoique sans violer la fidélité, il peut d'une certaine façon être appelé adultère, et davantage même que celui qui est l'amant passionné de la femme d'un autre.” (Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 154, Art. 8)

Notez que dans la citation ci-dessus Saint Thomas considère les péchés au sein du mariage comme étant pires que l'adultère, parce que l'acte a lieu au sein du mariage. Il n'enseigne pas que tous les actes sexuels entre un mari et une femme sont moraux comme le font de nos jours de nombreux hérétiques et “Catholiques” pervertis. Ne vous y trompez pas: on ne se rit pas de Dieu. Ce qu'on aura semé, on le moissonnera. Celui qui sème dans sa chair moissonnera, de la chair, la corruption; celui qui sème dans l'esprit moissonnera, de l'esprit, la vie éternelle. Ne nous lassons point de faire le bien; car nous moissonnerons en son temps, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons le temps, faisons le bien envers tous, et surtout envers les frères dans la foi.” (Galates 6:7-10)

Qu'est-ce que la luxure ?

Le docteur angélique, saint Thomas d'Aquin définit la convoitise de la manière suivante :

Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique, deuxième partie de la deuxième partie, Q. 153, art. 3 : «Je réponds que, plus une chose est nécessaire, plus doit être respecté l'ordre de la raison à son égard, c'est pourquoi elle devient plus coupable, si l'ordre de la raison est abandonné. Maintenant, le recours à des actes vénériens, comme indiqué dans l'article précédent, est le plus nécessaire pour le bien commun, à savoir la préservation de la race humaine. C'est pourquoi il est le plus nécessaire pour observer l'ordre de la raison dans cette affaire, de sorte que si quelque chose est fait à cet égard contre le diktat de la raison qui le commande, ce sera un péché. Maintenant la convoitise consiste essentiellement à dépasser l'ordre et le mode de la raison en matière d'actes vénériens. C'est pourquoi sans doute la luxure est un péché. "

Selon saint Thomas, chaque fois que les conjoints vont au-delà de «l'ordre et le mode de la raison dans l'affaire des actes vénériennes» pendant les relations conjugales, ils ont commis le péché de luxure. St Thomas continue à disserter sur cet enseignement dans la question suivante.

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, deuxième partie de la deuxième partie, Q. 154, art. 1 : "Je réponds que, comme indiqué ci-dessus (Question 153, article 3), le péché de luxure consiste à rechercher le plaisir vénérien non conforme à la droite raison . ... Il faut répondre au 6 selon ce brillant passage [Galates 5,19] la «luxure», cela signifie tout type d'excès. "

Qu'est-ce donc qu'un excès dans l'acte conjugal ? Encore une fois, nous allons demander à saint Thomas d'Aquin.

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, deuxième partie de la deuxième partie, Q. 154, art. 1 : "Il faut répondre au 5. En Glose dit sur ce passage, «l'impureté» signifie la luxure contre nature ... Répondre à l'objection 6. Nous pouvons également répondre que la "lascivité" se rapporte à certains actes circonstanciels à l'acte vénérien, par exemple des baisers, des touches, et ainsi de suite. "

Et la parole infaillible de Dieu dit :

« Les œuvres manifestes de la chair, ce sont la fornication, l'impureté, l'impudeur, la luxure [convoitise] ... Je vous préviens, comme je vous l'ai déjà annoncé, que ceux qui commettent de telles choses ne doivent pas obtenir le royaume de Dieu." (Galates 5.19, 21)

Dans le monde de péché et dépravé d'aujourd'hui, la connaissance de la doctrine de l'Eglise sur la luxure selon laquelle les conjoints peuvent pécher sexuellement les uns avec les autres, non seulement en dehors de l'acte conjugal, mais aussi au cours de l'acte conjugal, a été complètement oublié et négligé. Les principales raisons de ce phénomène sont les innombrables sectes hérétiques qui ont surgi dans les derniers jours et leur diffusion de la littérature hérétique avec le contrôle quasi total des médias par le diable. Malgré le péché du monde peut-être, l'enseignement de la Sainte Bible, de l'Église catholique et ses Saints (comme nous le verrons) est limpide : 1) il faut seulement avoir des relations conjugales pour l'amour d'engendrer des enfants et non pas pour la luxure, et , 2) tous les actes sexuels (comme la fellation et la masturbation de soi ou de son conjoint) qui vont au-dessus ou au-delà de ce qui est licite, intrinsèque ou nécessaire pour produire la conception dans l'acte conjugal sont par nature pécheurs. Cela a été l'enseignement constant de l'Église, des saints et de la Sainte Bible, dès le début, et a déjà été enseigné dans l'Ancien Testament longtemps même avant que le Nouveau Testament ait été révélé par Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Tobias (Tobie) 6,16-17, 22 ; 8, 9 : "Alors l'ange Raphaël lui dit [Tobias] : "Ecoute-moi, et je t'apprendrai qui sont ceux sur lesquels le démon a du pouvoir. Ce sont ceux qui entrent dans le mariage en bannissant Dieu de leur coeur et de leur pensée, pour se livrer à leur passion, comme le cheval et le mulet qui n'ont pas de raison : sur ceux-là le démon a pouvoir. La troisième nuit passée, tu prendras la jeune fille dans la crainte du Seigneur, guidé bien plus par le désir d'avoir des enfants que par la passion, afin que tu obtiennes dans tes enfants la bénédiction promise à la race d'Abraham. Et maintenant, Seigneur, vous savez que ce n'est point pour satisfaire ma passion que je prends ma soeur pour épouse, mais dans le seul désir de laisser des enfants qui bénissent votre nom dans tous les siècles. "

1 Thessaloniciens 4, 3-5 : "Car ce que Dieu veut, c'est votre sanctification: c'est que vous évitiez l'impudicité, et que chacun de vous sache garder son corps dans la sainteté et l'honnêteté, sans l'abandonner aux emportements de la passion, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu; "

L'acte conjugal accompli pour le plaisir seul est condamné comme étant un péché tant pour les mariés que les célibataires

L'Église Catholique enseigne que l'acte conjugal normal, naturel et procréatif quand il est accompli pour la seule recherche du plaisir, est au moins un péché véniel, et le plus souvent un péché mortel, à condition de ne pas être contre la conception ou de l'empêcher d'avoir lieu de quelque façon que ce soit tant en acte qu'en pensée.

Bienheureux Pape Innocent XI,  Erreurs diverses sur les questions morales #9, 4 Mars 1679: “L'ACTE CONJUGAL EXERCE POUR LE PLAISIR SEUL EST ENTIEREMENT LIBRE DE TOUTE FAUTE VENIELLE.” - Déclaration condamnée par le Bienheureux Pape Innocent XI. (Denz. 1159)

Saint Augustin, Du Mariage et de la Concupiscence, Livre 1, Chapitre 17, (419): “Toutefois, autre chose est de n'user du mariage qu'en vue de la postérité, et en cela il ne peut y avoir aucun péché ; autre chose est d'y chercher, mais par un usage légitime, la satisfaction de la volupté, ce qui est un péché véniel. Dans ce dernier cas il est vrai qu'on ne se propose pas directement la génération des enfants, cependant par elle-même la satisfaction de la concupiscence n'y est pas un obstacle ni indirectement par un désir mauvais, ni directement par une action coupable.”

Comme nous pouvons le voir ici, c'est au moins un péché véniel que d'avoir des relations conjugales normales, naturelles et procréatives principalement pour des motifs concupiscents, à condition que les époux soient ouverts à la conception (et ne la gêne d'aucune manière) et qu'aucun autre acte ou pensée peccamineux ne soit commis durant l'acte matrimonial. De ce fait on peut comprendre qu'un couple marié doit avoir une raison (autre que le plaisir charnel) pour s'unir sans péché durant l'acte conjugal, et ce but est la procréation selon l'enseignement de l'Église, dans la mesure où l'Église enseigne qu'“Il n'y aurait pas d'adultères, de débauches, et de prostitution des femmes, si il était su de tous, que tout ce qui est recherché au-delà du désir de procréation est condamné par Dieu.” (Lactance, Institutions Divines 5:8, (307)). La Sainte Bible est aussi claire sur le fait que quand les époux accomplissent l'acte sexuel conjugal devrait être poussés par le désir d'avoir des enfants, plutôt que poussé par la passion, afin que dans la race d'Abraham tu obtiennes une bénédiction en enfantant”. (La Sainte Bible, Tobie 6:22) Donc, les époux ne doivent pas s'unir pour quelque raison concupiscente ou désir qui puisse leur venir à l'esprit que ce soit – car ce serait, au moins (si ce n'est plus) un péché véniel selon l'Église Catholique. Chaque péché véniel ouvre l'âme à des péchés plus graves, et c'est pourquoi chacun doit toujours se garder très prudemment de ne pas tomber dans le péché véniel.

La condamnation fait par l'Église Catholique des soi-disant relations conjugales normales et naturelles accomplies uniquement pour des motifs concupiscents nous montre que l'Église Catholique abhorre absolument et condamne tous les actes sexuels qui ne sont pas nécessaires pour mener à bien la conception (comme le sexe oral ou la masturbation de soi ou du conjoint, avant, pendant ou après l'acte conjugal). Toutes les formes d'actes sexuels inutiles ou non-procréatifs (comme les baisers sensuels, les étreintes et la masturbation) sont évidemment bien plus malfaisantes et dépravées que “l'acte conjugal exercé pour le plaisir seul” normal, naturel et procréatif, que l'Église condamne comme un péché même si l'acte est directement procréatif en soi. Cela nous montre clairement que notre Sainte Mère l'Église condamne absolument tous les actes sexuels accomplis pour la recherche du plaisir sensuel qui vont au-delà de ce qui est inhérent à l'acte conjugal en soi, et de ce qui est nécessaire pour mener à bien la conception.

Saint Athanase le Grand (293-373): “A quel usage [du mariage] vous référez-vous? Celui que Dieu autorise dans la Loi... ou celui qui, bien que populaire, est accompli secrètement et de manière adultère [même par les personnes mariées]? ...Béni soit l'homme qui dans sa jeunesse ayant un joug libre emploi ses parties naturelles dans le but d'engendrer des enfants. Mais si c'est pour la dissolution, la punition dont parle l'Apôtre attend l'immoral et l'adultère (Hébreux 13:4).” (Premier Épître d'Athanase le Grand adressé au Moine Amun, cité dans The Rudder, PP. 576-77)

L'Église enseigne que tous les actes sexuels inutiles et non-procréatifs sont peccamineux avant, pendant ou après l'acte conjugal, et que ces actes ne peuvent être pratiqués par personne, en aucune circonstance ni pour quelque raison que ce soit. Tout comme il est coupable et peccamineux d'avoir des relations sexuelles seulement pour le plaisir sensuel tant pour les mariés que les célibataires, ce qui est aussi vrai pour les autres plaisirs, comme “manger et boire même rassasié pour le plaisir seul”, et embrasser “pour la recherche du plaisir charnel et sensuel issue du baiser”. Cela a toujours été l'enseignement de l'Église Catholique et de Ses Saints.

Bienheureux Pape Innocent XI, Erreurs diverses sur les questions morales #8, 4 Mars 1679: “Manger et boire même rassasié pour le plaisir seul, n'est pas un péché, à condition que cela ne s'oppose pas à la santé, dans la mesure où tout appétit naturel peut licitement apprécier ses propres actions.” - Déclaration condamnée par le Bienheureux Pape Innocent XI.

Pape Alexandre VII,  Erreurs diverses sur les questions morales #40, 24 Septembre, 1665 et 18 Mars 1666: “C'est une opinion probable que celle qui déclare qu'un baiser est seulement un péché véniel quand il est accompli pour la recherche du plaisir charnel et sensuel issue du baiser, si le danger du consentement d'aller plus loin et la pollution en sont exclus.” - Déclaration condamnée par le Pape Alexandre VII. (Denz. 1140)

Saint Alphonse de Liguori, un des docteurs de l'Église les plus connu, explique cet enseignement du Bienheureux Pape Innocent XI dans son chef d’œuvre “La Vraie Épouse de Jésus-Christ”, nous montrant la malfaisance inhérente au fait d'agir en accord avec nos désirs sensuels: “Le Pape Innocent XI Odescalchi a condamné la proposition qui affirme que ce n'est pas un péché de manger ou boire dans le seul but de satisfaire son palais. Cependant, ce n'est pas une faute d'éprouver du plaisir quand on mange: car il est, en règle général, impossible de manger sans ressentir la joie que la nourriture produit naturellement. Mais c'est un défaut de manger, comme une bête, dans le seul but de satisfaire sa sensualité, et sans avoir de but raisonnable. Ainsi, les viandes les plus délicieuses peuvent être mangées sans pécher, si le but est droit et louable et vient d'une créature rationnelle; et, en prenant la nourriture la plus grossière il peut y avoir une faute  à travers l'attachement au plaisir.” (La Vraie Épouse de Jésus-Christ)

Cette condamnation de “manger et boire même rassasié pour le plaisir seul” et du baiser “accompli pour la recherche du plaisir charnel et sensuel” n'est pas seulement raisonnable, mais fait partie de la Loi Naturelle, bien que cela puisse être surprenant pour beaucoup, mais c'est uniquement parce que beaucoup de personnes commettent des péchés de cette nature.

Posez-vous cette question: Entre “manger et boire même rassasié pour le plaisir seul” et “accompli pour la recherche du plaisir charnel et sensuel”, qu'est-ce qui est le plus agréable? Une personne honnête ne peut que répondre que le baiser “accompli pour la recherche du plaisir charnel et sensuel” est un plaisir bien plus agréable à expérimenter. Dans la mesure où il est évident que le fait de “manger et boire même rassasié pour le plaisir seul” est une action bien moins plaisante que celle du baiser “accompli pour la recherche du plaisir charnel et sensuel” dans la mesure où ceux qui mangent ou boivent “même rassasié pour le plaisir seul” ne sont pas d'ordinaire intoxiqué par cet acte intrinsèquement mauvais comme le sont ceux qui pratiquent des baisers sensuels, il est donc clair pour tous, à part les menteurs, que si Dieu condamne un acte contraire à la raison ou inutile qui est moins agréable, il condamne aussi l'autre acte plus agréable, dans la mesure où il est aussi contraire à la raison et inutile.

En réalité, dans la mesure où le fait de “manger et boire même rassasié pour le plaisir seul” n'intoxique ordinairement pas une personne comme le font les baisers “accompli pour la recherche du plaisir charnel et sensuel”, il est de toute évidence absurde de prétendre que Dieu condamnerait une action bien moins intrinsèquement mauvaise, tandis qu'il autoriserait l'accomplissement de l'action la plus intoxicante et agréable. Dans la meure où tant le fait de “manger et boire même rassasié pour le plaisir seul” que de faire des baisers “pour la recherche du plaisir charnel et sensuel” est contraire à la raison et inutile, nous pouvons donc savoir par l'instinct naturel et donc à travers la Loi Naturelle, que ces deux actions sont intrinsèquement mauvaise et peccamineuses, mais bien que les deux soient peccamineuses, nous pouvons aussi savoir que le fait d'embrasser “pour la recherche du plaisir charnel et sensuel” est un bien plus grand péché dans la mesure où ce n'est pas seulement contraire à la raison et inutiles, mais aussi honteux et intoxiquant.

En effet, toutes les personnes qui tombent dans ce genre de péchés sont devenues esclaves de leurs passions et ne règlent plus leurs actions selon leur raison naturelle, mais selon leurs désirs immortifiés, comme des bêtes, et même, bien pires que des bêtes.

Saint Augustin, Sermons sur le Nouveau Testament, Sermon 51, Section 23: “Comme toujours on voit … l'homme sage, prudent et fidèle se prête par devoir à l'un et à l'autre [mariage et nourriture], il ne s'y laisse point aller par passion. Combien hélas ! se jettent avec voracité à manger et à boire, faisant en cela consister toute la vie, comme s'ils ne vivaient que pour cela ! Parce qu'il faut manger pour vivre, ils s'imaginent vivre pour manger. Ils sont condamnables aux yeux de tout homme sage, aux yeux surtout des divines Écritures. Hommes de chair et de vin, gloutons «qui font leur Dieu de leur ventre» [Philippiens 3:19], ils vont à table pour satisfaire leur convoitise et, non pour réparer leurs forces … Ainsi en est-il du devoir conjugal : les voluptueux ne contractent mariage que pour assouvir leurs passions ; combien de fois même leur en coûte-t-il de se contenter de leurs épouses! ... Dis à un homme semblable : Pourquoi t'unir à une femme ? Peut-être répondra-t-il en rougissant que c'est pour en obtenir des enfants. Mais si un homme qu'il croit absolument sur parole, ajoutait: Dieu peut t'accorder et il t'accordera certainement des enfants sans que tu accomplisses l'acte conjugal, on verrait aussitôt, il avouerait même qu'il n'avait pas en vue des enfants en cherchant une épouse. Qu'il convienne donc de sa faiblesse et qu'il reçoive par condescendance ce qu'il prétendait accepter comme devoir.”

La Bible déclare qu'un démon de luxure “a pouvoir” sur tous les époux qui s'unissent pour des raisons concupiscentes dans leurs rapports conjugaux

Dans le livre Biblique de Tobie, nous pouvons lire comment un puissant diable ou démon de luxure appelé Asmodée tue et trompe les personnes concupiscentes, et que ce démon “a pouvoir” sur les époux et les individus qui s'unissent pour des raisons concupiscentes dans leurs rapports conjugaux.

Tobie 6:16-17 “Alors l'ange Raphaël lui dit [à Tobie]: Écoute-moi, et je te montrerai qui sont ceux sur qui le démon a du pouvoir. Or ceux qui embrassent le mariage de manière qu'ils bannissent Dieu de leur cœur et de leur esprit, et qu'ils s'abandonnent à leur passion, de même que le cheval et le mulet, qui n'ont pas d'intelligence, le démon a pouvoir sur eux.

Le Commentaire de la Bible Anglaise Haydock ajoute: “Verset 17. Mulet, qui sont très libidineux, [Obsédé par les plaisirs érotiques; concupiscent.] Psaume xiii.”

Le fait intéressant à propos de la relation sexuelle entre un cheval et un mulet est qu'ils ne peuvent pas produire de progéniture, ce qui fait donc que leurs relations sexuelles sont complètement stériles et improductives. Donc qu'est-ce que cela signifie-t-il pour le mariage? Cela signifie que ce seul verset prouve que la parole de Dieu condamne comme illégal et peccamineux tous les actes ou relations sexuelles humaines qui (1) sont accomplies pour la seule concupiscence; (2) qui ne peuvent produire de progéniture de manière naturelle (qui ne correspond pas à l'infertilité naturelle ou les défauts); (3) et qui sont fait avec dans l'intention ou de façon opposée à la procréation des enfants. Notre-Seigneur Jésus-Christ dans le Nouveau Testament de la Bible lie aussi la volonté d'avoir des enfants au salut, nous enseignant qu'une femme: “sera sauvée en devenant mère, pourvu qu'elle persévère dans la foi, dans la charité et dans la Sainteté, unies à la modestie. (1 Timothée 2:15)

Le livre biblique de Tobie décrit comment la pieuse et pure vierge “Sara fille de Raguel” avait eu sept époux, mais que tous étaient mystérieusement morts lors de leur première entrée dans la chambre nuptiale, c'est-à-dire, quand ils essayèrent d'accomplir pour la première fois l'acte conjugal: “Car elle avait été successivement donnée en mariage à sept maris, et un démon, nommé Asmodée, les avait fait mourir aussitôt qu'ils étaient venus auprès d'elle.” (Tobie 3:8). Le Commentaire Haydock en explique la raison: “Dieu permet justement aux méchants d'être victimes de leurs appétits iniques. (Saint Grégoire, mor. ii.)”

Ce démon spécifique qui est autorisé à contrôler et à tuer les gens qui tombent dans les péchés de la chair est appelé Asmodée, selon l’Écriture Sainte. Le Commentaire Haydock ajoute à propose de ce démon: “Asmodée, "le feu de la Média." Hébreux, "roi des démons," de ce pays, excitant les personnes à la luxure, (Menochius; Serarius, q. 8.) et les détruisant.(Worthington) --- Auprès d'elle. Insinuation Grecque et Hébreux, lors de leur première entrée dans la chambre nuptiale, chap. vi. 14.”

L'Encyclopédie Catholique fournit l'explication intéressant que “Dieu a autorisé le démon à tuer ces hommes parce qu'ils entraient dans le mariage avec des intentions impies,” et que  “la permission donnée par Dieu au démon dans cette histoire semble avoir pour raison de châtier la luxure de l'homme et de sanctifier le mariage.” La seule raison pour laquelle le démon Asmodée fut autorisé à tuer les sept époux de Sara est “qu'aussitôt qu'ils étaient venus auprès d'elle,” c'est-à-dire, quand ils essayèrent d'accomplir pour la première fois l'acte conjugal, était qu'ils comptaient tous accomplir l'acte sexuel pour les raisons peccamineuses, égoïstes, impures et concupiscentes au lieu de le faire pour l'amour de Dieu et des enfants qui doivent toujours être reliés au rapport conjugal. Donc, Saint Isidore de Séville (c. 560-636), Docteur de l'Église, pouvait justement dire que dans un vrai mariage “le couple [marié] ne cherche pas le plaisir mais la progéniture” et que “ainsi lorsqu'une personne est plus active sexuellement que cela est requis pour...la procréation, il pèche.” (Saint Isidore, De Ecclesiasticis Officiis)

Dans le même Livre de Tobie le Saint ange Raphaël dit à Tobie d'épouser la Vierge Sara mais Tobie était effrayé de le faire dans la mesure où il avait eu connaissance de la mort des sept époux de Sara. Saint Raphaël l'assura cependant que seuls les époux concupiscents et à la recherche des plaisirs charnels peuvent être contrôlés ou tués par le démon, le rassurant ainsi dans ses Saintes intentions.

Tobie 6:14-18,20-22 “(14) Alors Tobie répondit : " J'ai ouï dire qu'elle avait déjà épousé sept maris, et qu'ils sont tous morts et l'on m'a dit encore qu'un démon les avait tués. (15) Je crains donc que le même chose ne m'arrive à moi-même, et que, étant fils unique de mes parents, je ne fasse descendre avec tristesse leur vieillesse dans le tombeau. (16) Et l'ange Raphaël lui dit : "Écoute-moi, et je t'apprendrai qui sont ceux sur lesquels le démon a du pouvoir. (17) Ce sont ceux qui entrent dans le mariage en bannissant Dieu de leur cœur et de leur pensée, pour se livrer à leur passion, comme le cheval et le mulet qui n'ont pas de raison : sur ceux-là le démon a pouvoir. (18) Mais toi, lorsque tu l'auras épousée, étant entré dans la chambre, vis avec elle en continence pendant trois jours, et ne songe à autre chose qu'à prier Dieu avec elle. … (20) La seconde nuit, tu seras admis dans la société des Saints patriarches. (21) La troisième nuit, tu recevras la bénédiction promise à leur postérité, afin qu'il naisse de vous des enfants pleins de vigueur. (22) La troisième nuit passée, tu prendras la jeune fille dans la crainte du Seigneur, guidé bien plus par le désir d'avoir des enfants que par la passion, afin que tu obtiennes dans tes enfants la bénédiction promise à la race d'Abraham.

Le Commentaire Haydock explique: Ver. 14. Mourir. En Grec, "ont été détruits dans la chambre nuptiale, (numphe). … il a été autorisé par Dieu à exercer sa malice contre ceux qui assouviraient leurs désirs impures. (Calmet) --- Ver. 20. Society (copulatione.) Il obtint alors sa bénédiction, bien qu'il ne connut pas sa femme jusqu'à la quatrième nuit. (Worthington) --- Son mariage fut semblable à ceux des patriarches. (Calmet)”

L'archange Raphaël dit aussi à Raguel que sa fille Sara pourrait seulement épouser un homme qui craindrait Dieu, nous montrant ainsi la nécessité de craindre Dieu dans toutes nos actions.

Tobie 7:11-12 “En entendant ces mots, Raguel fut saisi de frayeur, sachant ce qui était arrivé aux sept maris qui s'étaient approchés d'elle, et il commença à craindre que pareil malheur n'arrivât encore à celui-ci. Comme il était dans cette incertitude et ne donnait aucune réponse à la demande de Tobie, l'ange lui dit : N'appréhende point de donner ta fille à ce jeune homme; car c'est à lui, qui craint Dieu, qu'elle doit appartenir comme épouse; voilà pourquoi aucun autre n'a pu la posséder.

Cela nous montre que les sept époux de Sara ne craignaient pas Dieu; par conséquent ils méritaient de mourir. Car Sara, qui était une vierge Sainte et dévote, ne méritait pas d'être unie à des hommes aussi impures et impies qui ne craignaient pas Dieu – et spécialement durant l'acte conjugal. Pour cette raison, Dieu autorisa le démon Asmodée à tuer ses sept époux.

Avant que Sara ne rencontre Tobie, elle avait prié Dieu avec ferveur et jeûné pendant trois jours pour être délivrée de la honte après qu'elle ait vécue le triste événement de la mort de ses sept époux. Les mots employés durant sa prière montrent que son intention en se mariant n'était pas de satisfaire son plaisir, mais plutôt d'être liée dans le mariage dans la crainte de Dieu et pour l'amour des enfants.

Tobie 3:16-18 “(16) Vous savez, Seigneur, que je n'ai jamais désiré un mari, et que j'ai conservé mon âme pure de toute concupiscence. (17) Jamais je n'ai fréquenté les jeux folâtres et n'ai eu de commerce avec les hommes de conduite légère. (18) C'est dans votre crainte, et non pour suivre ma passion, que j'ai consenti à prendre un mari.

Le Commentaire Haydock explique: “Verse 16. Désiré, à travers l'amour impur. Grec, "Je suis pure de tout péché issu d'un homme, et je n'ai pas souillé mon nom, ni celui de mon père, dans la terre de notre captivité. Je suis une enfant unique," &c. (Haydock) --- Concupiscence: un très brillant panégyrique; que Sara proclame sans vanité, plaçant sa confiance en Dieu. (Menochius) (Proverbes xx. 9.) --- Ver. 17. Jeux, lubricité, (Menochius) ou danse. (Hugo.) (Exode xxxii. 1.)”

Contrairement aux sept précédents époux de Sara, Tobie fut épargné d'être attaqué et tué par Asmodée dans la mesure où il était Saint et désirait faire plaisir à Dieu plutôt qu'à sa chair.

Tobie 8:9-10 “[Tobie parle] (9) Et maintenant, Seigneur, vous savez que ce n'est point pour satisfaire ma passion que je prends ma sœur pour épouse, mais dans le seul désir de laisser des enfants qui bénissent votre nom dans tous les siècles. (10) Sara dit aussi : Ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous, et puissions-nous tous deux ensemble arriver à la vieillesse dans une parfaite santé !”

Le Commentaire Haydock explique: “Ver. 9. Seul. Grec, "pour la vérité," étant résolu à être à jamais fidèle envers elle. (Haydock) --- Nous ne pouvons pas lire les sentiments pures de Tobie et Sara, élevés au milieu des infidèles, sans surprise. Rien de plus parfait ne pourrait être attendu de la part de Chrétiens (Calmet) dans l'état matrimonial. (Haydock) --- Saint Augustine (Doct. x. et xviii.) cite ce texte pour montrer la vraie intention du mariage.  --- Ver. 10. Et. Grec, "Puisse votre miséricorde m'être accordée, et que je puisse vivre vieux avec cette femme. Et elle dit avec lui, Amen. Et ils dormirent tous deux la nuit," probablement dans des lits séparés, ver. 15. (Haydock)”

Alors que la plupart des gens ne sont pas physiquement tués par le démon Asmodée lorsque ils accomplissent des actes sexuels avec des intentions impies et peccamineuses, ce texte de la Bible démontre que ceux qui se montrent concupiscent avec leur épouse, ou avec des personnes auxquelles ils ne sont pas mariés, meurent d'une mort spirituelle à travers leurs péchés. La plupart des gens n'aiment pas penser à ces faits, mais le nombre de personnes qui sont aujourd'hui contrôlées et tuées physiquement, spirituellement et éternellement par le Diable est, triste à dire, beaucoup trop élevé. Car “ceux qui commettent le péché et l'iniquité sont les ennemis de leur âme.” (Tobie 12:10). Si la concupiscence n'est pas contrôlée et d'une certaine manière combattue, cela finira presque toujours en péché mortel, car tout contrôle est perdu. Ne te laisse pas aller à tes convoitises, et garde-toi de tes désirs. (Ecclésiastique 18:30).

Il est donc absolument clair que la Sainte Bible et la Foi Chrétienne nous enseigne qu'un mariage sera toujours malheureux … en ne suivant que la fougue d'une passion qui ne leur permet de penser ni au sacrement, ni aux mystères augustes qu'il signifie.” dans la mesure où ce genre de “mariages” peccamineux, égoïstes et concupiscents ne sont dans les faits rien d'autre que de la fornication déguisée en mariage (Pape Grégoire XVI, Mirari Vos #12).

Saint Clément d'Alexandrie (198): “Cependant je n'attaque point l'institution du mariage en elle-même, car c'est le moyen par lequel Dieu a voulu que la race humaine se perpétue "Soyez féconds, multipliez"  [Gen. 1:28]. Mais il n'a point dit : Soyez voluptueux, et n'a point voulu que l'homme s'abandonne tout entier à ce plaisir comme s'il n'était né que pour lui. Ces paroles que le Pédagogue met dans la bouche d'Ézéchiel nous doivent remplir de honte : "Circoncisez votre fornication" [Eze. 43:9]. Les animaux, privés de raison , ne s'accouplent que dans certains temps : s'abstenir de sa femme de peur d'en avoir des enfants, c'est faire outrage à la nature, dont les intentions doivent toujours être consultées et respectées.” (Le Divin maître ou Le Pédagogue, Livre II, Chapitre X.--De la Procréation des Enfants)

En conclusion, il devrait être totalement clair que “le démon a pouvoir” sur les personnes qui chassent Dieu d'elles et de leurs cœurs, “comme le cheval et le mulet,” et qui font des choses comme la masturbation, le sexe oral, ou tout autre acte complètement honteux, inutile, non-procréatif et égoïste (tant avant, pendant ou après l'acte conjugal) qu'elles ne feraient normalement pas si elles croyaient vraiment que Dieu était présent avec elles. Les époux justes et vertueux se rappellent toujours que Dieu est présent avec eux, et c'est aussi pourquoi ils ne s'abaissent pas aux péchés sexuels malfaisants et contre nature qui sont un vrai fléau de l'humanité aujourd'hui. “Les activités du mariage en soi, si elles sont immodestes et ne se placent pas sous les yeux de Dieu comme elles le devraient, pour que l'unique intention soit les enfants, sont obscènes et concupiscentes.” (Saint Jérôme, Commentaire sur l’Épître aux Galates, Livre III, Chapitre 5:21, an 387)

En réalité, obscène”est le mot le plus approprié pour montrer ce que valent vraiment les actes conjugaux dépourvus d'intention procréative. Alors que la plupart des gens voient la concupiscence charnelle comme une chose bonne ou normale, Dieu, lui, la voit comme  une “obscénité” et une “puanteur”: “Le Fils de Dieu parle à Sainte Brigitte, disant,Le diable remplit et excite ceux-là à la délectation de la chair, dans laquelle il n'y a que puanteur, mais ceux-ci sont remplis de mon Esprit, et sont enflammés du feu de l'amour divin, qui ne s'éteint jamais en eux.” (Les Révélations de Sainte Brigitte, Livre 1, Chapitre 26). Dans une autre partie du même livre, le Christ explique que “la volupté et la délectation mondaine sont fort à propos , comparées à la montagne de soufre ” du fait de “la puanteur de la concupiscence et l'ardeur de la peine ” que tous ceux qui accomplissent ces actes sexuels illégaux ont avec eux. “En vérité , la volupté et la délectation mondaine sont fort à propos , comparées à la montagne de soufre , d'autant qu'elles mènent avec soi la vanité de l'esprit , la puanteur de la concupiscence et l'ardeur de la peine ” (Les Révélations de Sainte Brigitte, Livre 5, Interrogation 11)

Donc, “… quand c'est [l'acte sexuel] issu de la concupiscence ou de la recherche de plaisir, alors le coït est un péché mortel et l'homme pèche mortellement. … Et ces déclarations supposent que l'homme et sa femme aient des rapports sexuels dans l'ordre de la nature, car quiconque va contre la nature pèche toujours mortellement et ce encore plus quand c'est avec sa femme qu'avec qui que ce soit d'autre et il devrait être puni encore plus sérieusement … Notez la différence entre les deux cas de rapports conjugaux entre un époux et sa femme, pour l'incontinence et pour le plaisir et la concupiscence… Dans le second cas, il cherche à procurer du plaisir avec les mains ou la pensée ou des pratiques passionnées et des incitations pour ainsi faire plus que d'avoir de simples rapports sexuels avec sa femme… [donc il pèche mortellement] parce qu'il agit comme un adultère quand il brûle de désir comme un adultère même avec sa propre femme.” (Gratien, Décret de Gratien, Dictum Post C. 32. 2. 2)

C'est pourquoi il est de la plus grande importance qu'un couple marié apprenne à contrôler sa concupiscence. Risquer la damnation éternelle et d'insupportables, d'indescriptibles tourments dans les feux de l'enfer pour un plaisir ou un péché momentané, bref, n'en vaut pas la peine, et est un choix horriblement mauvais à faire.

Jésus-Christ parle à Sainte Brigitte, disant: “C’est pourquoi, que deux portes lui soient ouvertes : par l’une en toute peine et toute douleur, infligées pour le plus petit péché jusques au plus grand, attendu qu'il a vendu son Créateur pour sa volupté propre. Par la seconde entrent en lui toute sorte de labeurs et confusion, et jamais n’entreront en lui; ni consolation ni amour divin, car il s’est aime au lieu d'aimer son Créateur. Partant, sa peine durera sans fin et vivra sans jamais mourir, d'autant que tous les Saints lui détourneront leur face. Voilà, ô mon épouse combien misérables seront ceux qui me méprisent, et quelles peines et quelles douleurs ils achètent et souffrent pour une petite et passagère volupté. (Révélations de Sainte Brigitte, Livre 2, Chapitre 9)

Plus une personne recherche le plaisir et la satisfaction sensuelle qui dérive de l'acte sexuel, plus le pouvoir qu'a le diable sur elle augmentera, et plus le péché augmente (avec une intention de persévérer) plus le pouvoir du diable augmente aussi, jusqu'à ce que, ce qui était un péché véniel et pardonnable, devienne une péché mortel cause de damnation. Par conséquent, si une personne comprend qu'elle est peut-être entrain de vivre dans le péché véniel ou mortel par égard pour le plaisir sexuel, il ou elle doit immédiatement apprendre à contrôler sa concupiscence, la gardant dans les limites de ce qui est licite et permis (c-à-d qui n'est pas le péché) au sein du mariage, et ne plus aller au-delà.

Le Catéchisme du Concile de Trente,Enfin il nous reste à parler de l’usage du Mariage. En traitant cet article, les Pasteurs prendront bien garde de ne laisser tomber de leurs lèvres aucune parole indigne d’un auditoire chrétien, capable de blesser les âmes pures, ou d’exciter le rire. De même que les paroles du Seigneur sont des paroles chastes (Psaumes 6:7) , de même aussi il convient que celui qui est chargé d’instruire le peuple chrétien ne tienne que des discours qui montrent une gravité d’esprit et une pureté de cœur toutes particulières. Voici donc sur ce sujet la double recommandation à faire aux Fidèles D’abord, ils ne doivent point user de leurs droits pour leur seule satisfaction ; mais suivant les fins que Dieu Lui-même a prescrites, ainsi que nous l’avons dit plus haut. Ils ne doivent pas non plus oublier cette exhortation de Saint Paul: « Que ceux qui ont des épouses, soient comme n’en ayant point. » (1 Cor. 7:29) « L’homme sage, dit Saint Jérôme, aimera son épouse par raison, et non par passion ; il maîtrisera les entraînements de la nature, et ne se laissera point emporter par un aveuglement coupable ; car il n’y a rien de plus honorable que d’aimer son épouse d’un amour toujours digne. »”

Les études récentes prouvent que 75% des hommes qui meurent durant des relations sexuelles commettaient l'adultère

Les études récentes ont prouvées que le démon Asmodée est toujours très actif de nos jours et qu'il tue un nombre considérable de personnes qui commettent différentes sortes de péchés sexuels. Selon ces études, le risque d'attaque cardiaque est 2,7 fois plus grand lorsque on le compare avec ceux qui n'ont pas de rapports sexuels. Parmi ceux qui meurent durant des rapports sexuels, 82-93% étaient des hommes dont 75% commettaient un adultère, le plus fréquemment avec une jeune partenaire, dans un lieu non-familier et après un abus de nourriture et d'alcool! Faites attention! Le fait que 75% des personnes mourant durant des rapports sexuels sont des adultères et qu'ils commettaient l'adultère au moment de leur mort est une preuve stupéfiante et indéniable du fait que le démon de la luxure, Asmodée, continue de tuer les personnes impies, pécheresses et concupiscentes même de nos jours. Tous ces adultères impénitents que le démon a tué sont, à l'heure où nous parlons, entrain de brûler en Enfer, et rien qu'ils puissent dire ou faire ne changera ce fait de peu importe combien ils pleurent et supplient dans leur éternelle demeure de feu épouvantable.

Peu importe combien cela peut sembler dur à certaines personnes, spécialement les non-croyants, un nombre considérable de personnes meurent vraiment d'attaques cardiaques ou d'arrêts cardiaques soudains pendant leurs relations sexuelles. Et quasiment tous ceux qui meurent sont des hommes mariés d'un âge mûr trompant leurs femmes avec de plus jeunes femmes dans des lieux non-familiers. Je suis tombé sur cette information en lisant cet article: “Cœur 411: Le Seul Guide de Santé Cardiaque Dont Vous Aurez Jamais Besoin, de Marc Gillinov et Steven Nissen, tous deux d'éminents cardiologues à la Clinique de Cleveland.

Ils ont écrite: “Les hommes avec des maladies coronariennes ont besoin de suivre les règles. Lorsque des attaques cardiaques ont lieu pendant ou après des rapports sexuels, ils impliques presque toujours des hommes matures dans des affaires extraconjugales avec de jeunes femmes. Pour ces hommes, il aurait été plus prudent de reste chez eux et de dépenser leur excès d'énergie sur le tapis de course du sous-sol.”

J'ai écrit à Steven Nissen, et je lui ai demandé d'appuyer cette déclaration avec quelques informations supplémentaires. Il m'a presque instantanément envoyé deux articles scientifiques, dont le premier était “Du lien entre sexe et incidents cardiaques”, et le second était un article scientifique issue de “Association Cardiaque Américaine sur l'activité sexuelles et les maladies cardiovasculaires”. Cette dernière déclare: “Parmi les sujets qui sont morts durant un coït, 82% à 93% étaient des hommes, et la majorité (75%) avaient une activité sexuelle extra-conjugale, dans la plupart des cas avec une partenaire plus jeune dans un lieu non-familier et/ou après une consommation excessive de nourriture et d'alcool.”

Le niveau ahurissant de personnes qui meurent pendant des rapports sexuels en commettant l'adultère (75%) comparé à ceux du reste de l'humanité qui meurent durant des rapports sexuels (25%) est une preuve irréfutable de la Sainte indignation de Dieu et de sa colère envers le péché sexuel, et spécialement l'adultère (que même la plupart des gens voit avec dégoût et horreur). Il est raisonnable de dire que les hommes mariés ont bien plus de rapports sexuels avec leurs épouses qu'avec d'autres femmes, et pourtant 75% des personnes qui meurent durant des rapports sexuels décèdent en commettant l'adultère. Ceci nous donne une solide preuve statistique que l'adultère et la concupiscence sexuelle peccamineuse tuent vraiment des gens.

Vous qui lisez ce document n'êtes peut-être pas entrain de commettre le péché d'adultère, mais la plupart d'entre vous commet certainement certaines formes de péchés sexuels conjugaux dans la mesure où c'est ce qui vous a été enseigné par les médias, le monde, et même par les pseudos “théologiens moraux”, faux prêtres et évêques hérétiques. En effet, un pourcentage incroyable de 25% des personnes mourant durant leurs activités sexuelles accomplissent certaines formes d'activité sexuelle autres que l'adultère. Ce n'est pas un nombre insignifiant, mais bien une personne sur quatre. Donc l'affirmation scientifique à propos de l'activité sexuelle conjugale et extra-conjugale est particulièrement vraie et est juste une autre preuve de la manière dont Dieu autorise les démons à tuer et damner les personnes qui pèchent sexuellement. Donc, il est juste de dire que “L'amour désordonné de la chair est une cruauté, parce que sous l'apparence de la satisfaction du corps nous tuons l'âme.” (Saint Bernard de Clairvaux, 1090-1153)

Tout le monde devrait sérieusement penser et méditer sur ce que cela signifie vraiment de se donner au diable ou au démon comme la Bible décrit que cela arrive avec ceux qui commettent le péché sexuel. Ce qu'impliquent les conséquences de se donner aux diables et aux démons sont interminables, mais quelques exemples évidents sont le meurtre, le divorce, l'inceste, le viol, les disputes, l'adultère, les fornications, les violences, l'orgueil, et la drogue et l'abus d'alcool. Cette liste pourrait évidemment continuer sur des pages et des pages. Même un couple mondain apprécierait la valeur inestimable d'un foyer paisible libre de tout trouble et conflit, mais la plupart des gens, néanmoins, vivent comme s'ils ne se souciaient pas de telles choses. Il est juste de dire qu'une majeure partie des viols ou des autres problèmes que les gens subissent dans ce monde est un résultat de la pratique par des personnes mariées et célibataires d'actes sexuels illégaux (comme les baisers et les étreintes pour plaisir charnel)  qui ne sont pas procréatifs en soi. Quand un homme et une femme violent l'acte sexuel par la pratique d'actes sexuels contre nature, ils cessent de se voir comme des personnes créées à l'image de Dieu, et commencent à se voir comme des objets servant à les satisfaire. Dans la mesure où ils n'usent pas de l'acte conjugal dans la juste intention de procréer mais en abusent dans le but de tirer plus de plaisir que Dieu et la nature ne les autorisent à avoir, ils pèchent mortellement en commettant un péché qui est égoïste par nature, et cet égoïsme entachera toutes leurs conversations et leurs relations. Il est simple de comprendre qu'une personne qui est vue comme un objet sera bien plus facile à maltraiter ou abuser que quelqu'un qui est vu comme une personne. En effet, tout le monde peut saisir ce fait à la lumière de la raison naturelle, puisque l'égoïsme est la cause de l'abus, et les actes sexuels inutiles ou non-procréatifs sont à l'origine de tout égoïsme, comme nous l'avons montré. Cela nous montre que la raison elle-même confirme que les actes sexuels non-procréatifs ou inutiles sont la principale cause d'abus ou d'autres problèmes dans le mariage et dans le monde.

En effet, de nos jours une des causes fondamentales de l'échec de tant de mariages, est le fait qu'environ 2/3 des hommes regardent de la pornographie. Fondamentalement, la pornographie réduit la personne humaine au niveau d'objets ou d'animaux, provoque en l'homme du mépris ou de l'indifférence pour le bien être de son prochain. Une fois que vous réduisez l'être humain au niveau d'un objet, il n'y a plus de limite aux maux qui vont s'ensuivre. Ce filet du mal de la pornographie est imbriqué dans tellement de maux de notre époque, parce que quand des époux utilisent la contraception ou des actes sexuels non-procréatifs, ils réduisent leur conjoint au niveau d'un objet sexuel. L'avortement est l'exemple ultime d'un enfant étant un simple objet dont nous pouvons disposer pour nos propres intentions égoïstes. C'est un acte d'égoïsme absolu que de dire qu'un enfant doit mourir pour que vous puissiez vivre un peu plus confortablement comme vous le souhaitez. Combinez les deux faits de réduire les humains au niveau d'objets et supprimer la vie de l'acte conjugal, et vous obtenez la tempête parfaite que nous voyons à présent dans notre monde. Ce n'est pas un hasard si la pornographie est devenu un des fondements de la société au même moment où l'avortement est devenu légal, en plus du fait que le porno a commencé à devenir à ce moment vraiment “hard core”. Il est impossible que ce soit un accident de l'histoire. Le porno est vraiment entrain de détruire des familles. “L'Académie Américaine des Avocats Conjugaux” rapporte que 56% des cas de divorce implique un parti ayant “un intérêt obsessif pour les sites pornographiques.” Selon de nombreuses études, un exposition prolongée à la pornographie mène à:

  • une baisse de confiance au sein du couple

  • la croyance que la promiscuité est l'état naturel

  • du cynisme à propose de l'amour ou du besoin d'affection entre les partenaires sexuels

  • la croyance que le mariage est du confinement sexuel

  • un manque d'attrait pour la famille et l'éducation des enfants

Triste à dire, 64% des hommes “Chrétiens” et 15% des femmes “Chrétiennes” disent regarder de la pornographie au moins une fois par mois, et à moins qu'un drame n'arrive, les familles continueront à être brisées du fait du problème inhérent du porno qui produit un asservissement des hommes. Il n'est pas à douter que le porno et les actes sexuels non-procréatifs au sein du mariage sont intimement et directement connectés, et les parents de même que tout le monde, doivent faire tout leur possible pour avertir et encourager leur famille à s'abstenir de la pornographie, en rendant clair les effets néfastes qui s'ensuivront si ils choisissent de s'adonner à la pornographie.

L'acte sexuel et le désir de se satisfaire sexuellement est si puissant à invoquer les puissances des ténèbres et les démons que presque tous les cultes sataniques ont des rituels et des actes sexuels accompagnés de toute sorte de perversions abominables comme un prérequis à l'invocation du diable et des démons de l'enfer. Ces serviteurs de Satan savent que l'acte sexuel est particulièrement puissant pour rassembler des démons, et donc ils essayent toujours de mettre en scène leurs perversions sexuelles dans le but d'être capable de mieux communier avec leur seigneur et dieu, qui est le Diable.

Le livre Malleus Maleficarum, qui signifie “le marteau des sorcières”, et qui était un écrit très influent au 16ème siècle, explique que “Dieu octroie au diable plus de puissance sur les actes charnels, par lequel le péché originel est transmis, que sur toutes les autres actions humaines”, ajoutant que cela arrive, “du fait de leur obscénité naturelle, et parce que c'est par eux que le premier péché a été transmis à la postérité.” En effet, la vérité que le diable a “plus de puissance sur les actes charnels” que sur tous les autres, si l'on y réfléchie bien, est prouvée par le fait que de très nombreux des péchés les plus maléfiques que les hommes commettent sur cette terre sont liés au sexe: Homosexualité, avortement, contraception, pédophilie, viol, et tous les autres actes sexuels illégaux et pervers. Le livre explique aussi que les époux peuvent pécher tous les deux dans leurs rapports sexuels, et que les péchés sexuels dans le mariage et entre les époux rend les conjoints plus vulnérables à l'ensorcellement, ou dans notre langue, la possession ou l'obsession démoniaque. Donc, “même dans l'état conjugal il est possible de commettre le péché d'incontinence de différentes manières. …Celui que aime sa femme à l'excès est un adultère. Et ceux qui aiment de cette manière sont plus vulnérables à l'ensorcellement de la manière dont nous l'avons évoqué.”

Malleus Maleficarum, Partie 2, Chapitre II: “Bien que bien plus de femmes soient des sorcières que les hommes, comme montré dans la Première Partie de nos travaux, les hommes sont cependant plus souvent ensorcelés que les femmes. Et la raison pour cela réside dans le fait que Dieu octroie au diable plus de puissance sur les actes charnels, par lequel le péché originel est transmis, que sur toutes les autres actions humaines. De la même manière Il permet que la sorcellerie soit plus exercée par le moyen des serpents, qui sont plus sujets aux incantations que tous les autres animaux, parce c'était le premier instrument du diable. Et l'acte charnel peut être plus aisément et plus facilement ensorcelé en un homme qu'en une femme, comme il a clairement été montré. Car il y a cinq moyens par lesquels le diable peut entraver l'acte de génération, et ils sont le plus facilement opérés contre des hommes. ...

Et l'infirmité que nous sommes entrain d'étudier ne peut être due qu'au péché d'incontinence. Puisque, comme nous l'avons dit, Dieu octroie au diable plus de puissance sur ces actes que sur tous les autres actes des hommes, du fait de leur obscénité naturelle, et parce que c'est par eux que le premier péché a été transmis à la postérité. Par conséquent quand des personnes unies dans le mariage sont pour certains péchés privés de l'aide Divine, Dieu permet qu'ils soient ensorcelés principalement dans leurs fonctions procréatives. Mais si il est demandé de quelle sorte sont ces péchés, il peut être dit, selon Saint Jérôme, que même dans l'état conjugal il est possible de commettre le péché d'incontinence de différentes manières. Voyez le texte “Celui qui aime sa femme à l'excès est un adultère [Contre Jovinien 1.49]. Et ceux qui aiment de cette manière sont plus vulnérables à l'ensorcellement de la manière dont nous l'avons évoqué.”

Un autre exemple intéressant qui nous montre que le diable – en tentant les époux concupiscents à commettre des péchés sexuels – est le cerveau derrière pourquoi les époux accomplissent des actes sexuels non-procréatifs et inutiles, est trouvé dans les grandes Révélations de Sainte Brigitte, où Notre-Seigneur Lui-même révèle que les époux qui accomplissent des actes sexuels contre nature et inutiles avec leur conjoint seront condamnés à souffrir et à être tourmentés pour toute l'éternité dans le feu de l'enfer à moins qu'ils ne se repentent et ne cessent de commettre ces actes:

Un démon apparut au jugement divin, qui tenait une âme d’un décédé toute tremblante comme un cœur pantelant. Ce démon dit alors au Juge : “Voici de la proie. Ton ange et moi avons suivi cette âme depuis sa naissance jusques à la fin de ses jours, mais lui pour la conserver, et moi pour la ruiner. Tous deux nous la guettions comme des chasseurs ; mais néanmoins, elle est à la fin tombée en mes mains, et pour gagner à moi, je me suis comporté avec toute sorte d’impétuosité, comme un torrent quand la brèche est faite, à qui rien ne résiste, sinon quelque digue, c’est-à-dire, votre justice, laquelle n’est pas encore éprouvée contre cette âme ; c’est pourquoi je ne la possède pas encore assurément. Je la désire aussi avec autant d’ardeur qu’un animal affamé, voire si enragé de faim qu’il mande ses membres. Donc, d’autant que vous êtes juste Juge, rendez un juste jugement contre elle!”

“Le Juge [Notre-Seigneur Jésus-Christ] répondit : “pourquoi est-elle plutôt tombée en mes mains qu’en celles de son ange?”

“Le démon répondit : “d’autant que ses péchés sont en plus grand nombre que ses bonnes œuvres.”

“Puis le Juge demanda : “Montrez lesquelles.” Le démon répondit : “J’ai un livre tout plein de ses péchés.” Le Juge lui dit : “Quel est le nom de ce livre?”

“Le démon répondit : “Son nom est Désobéissance. En ce livre sont sept livres, et chacun a trois colonnes, et chaque colonne a plus de mille paroles, mais non moins de mille ; quelques-uns en ont plus. … Le septième livre était la Volupté ; il avait aussi trois colonnes : La première : d’autant qu’il était impudique dans ses paroles et dans ses actes. Bien qu'il était marié et et tenu loin de la tache des autres femmes, néanmoins il déversait sa semence de manière excessive du fait des étreintes et des mots indécents et des comportements immodestes. La deuxième : il était trop pétulant en ses paroles impures. Il n'a pas seulement poussé sa femme à des désirs sexuels plus passionnés, ses paroles ont aussi poussées les autres à de nombreuses reprises à écouter et imaginer des choses indécentes. La troisième était qu’il nourrissait trop délicatement son corps, se préparant des superfluités de mets délicats pour contenter sa sensualité et pour être estimé grand. En cette colonne, il y a plus de mille paroles. Il demeurait à table plus longtemps qu’il ne devait, ne considérant pas le temps qu’il y restait, non pour cajoler ni pour recevoir plus que la nature ne requérait mais bien pour prier ou travailler”.” (Les Révélations de Sainte Brigitte, Livre 6, Chapitre 39)

Dans le Livre 4, Chapitre 52 des Révélations une vision similaire décrit comment un couple marié qui pratiquaient des actes sexuels inutiles ou non-procréatifs a été condamné à des punitions éternelles. Après l'explication d'un ange à Sainte Brigitte à propos de la terrible vision d'un homme et d'une femme et leur signification spirituelle, il dit la chose suivante à propos de la femme: “Or, vous avez vu les mains de cette femme comme une queue de renard, et ses pieds comme des scorpions. Cela est parce qu’elle était déréglée et désordonnée en toutes ses actions, membres et affections ; aussi poignait-elle l’âme de son mari par la légèreté de ses mains, et par sa démarche débordée, qui provoquait sa chair aux voluptés, plus durement et plus cruellement que la morsure du scorpion.” Cela nous montre que toute sensualité et toute concupiscence illégale en dehors de l'acte conjugal normal, naturel et procréatif tue l'âme. En réalité, aujourd'hui trop de personnes de ce monde vont en enfer du fait de “la légèreté de leurs mains” en se masturbant eux ou leur conjoint, ou en excitant la concupiscence de leur conjoint par leur comportement sensuel et impur, tout comme le fit cette femme dans cet exemple.

Les mots suivants décrivent le châtiment terrible de la femme et de l'homme du fait de leur concupiscence et de leur mondanité:

Et voici qu’en même instant l’Éthiopien apparut ayant en sa main un trident , et en l’un des pieds comme trois griffes aiguës , et criant et disant : O juge , c’est maintenant mon heure . J’ai attendu , j’ai gardé le silence ; il est temps que j’agisse.

“Et soudain , le Juge séant avec une milice innombrable , un homme et une femme nus m’apparurent ; et le Juge leur dit : “Dites tout ce que vous avez fait , bien que je le sache.”

“Premièrement , l’homme répondit : “Nous avons ouï parler du décret et de la défense que l’Église fait de tels mariages , mais nous n’en avons pas tenu compte et l’avons méprisé”. Le Juge répondit : “Puisque vous n’avez pas voulu suivre Dieu , la justice veut que vous sentiez les peines des bourreaux”.

“Et soudain l’Éthiopien enfonça son ongle dans le cœur de tous deux , et les pressa tellement qu’on aurait dit qu’ils étaient dans une presse.

“Et le juge dit : “Ma fille (Brigitte) , ceux-là méritent telles choses qui s’éloignent de leur Créateur pour s’approcher de la créature”.

“Le Juge dit encore à tous deux : “Je vous ai donné un sac pour les remplir de mes délices. Qu’est-ce que vous m’apportez maintenant?” La femme répondit : “O Juge , nous n’avons cherché que les délices du ventre , et nous n’emportons que la confusion misérable”. Lors le Juge dit au bourreau : “Rendez ce qui est juste”. Le bourreau , dès l’instant , enfonça son ongle dans le ventre de tous deux , et les blessa si fortement que tous les intestins furent déchirés. Et le Juge dit : “Voilà ce que méritent les violateurs et les infracteurs de mes commandements , et qui au lieu de médecine , désirent le venin”. Et il leur dit encore : “Ou est le trésor que je vous avais prêté pour le faire gagner?”

“Tous deux répondirent : “Nous l’avons foulé aux pieds , car nous avons cherché un trésor terrestre , et non un trésor éternel”. Lors le Juge dit au bourreau : “Donnez ce que vous savez et devez rendre”. Le bourreau enfonça soudain son troisième ongle dans le cœur , dans leur ventre et dans leurs pieds , de sorte qu’ils ressemblaient à un petit globe. Et l’Éthiopien dit : “Où irai-je avec eux?” Le Juge lui dit : “Ce n’est pas à toi de monter ni de te réjouir”. Ce qu’ayant été dit , soudain l’homme et la femme disparurent , et le Juge dit derechef : “Réjouissez-vous , ma fille , de ce que vous êtes séparée de telles choses”” (Les Révélations de Sainte Brigitte, Livre 4, Chapitre 52)

Une autre Révélation de Notre-Seigneur Jésus-Christ confirme, de manière plus horrible, le fait que les actes sexuels non-procréatifs sont absolument haï de Dieu. Notre-Seigneur nous dit à propos d'une femme qui utilisa ses bras de manière sensuelle, qu'à présent en Enfer “Ses bras et le reste des membres, qu’elle étendait pour embrasser avec douceur les hommes, sont comme deux serpents qui l’environnent, la rongent et le déchirent sans cesse avec désolation continuelle.”:

Les Révélations de Sainte Brigitte, Livre 6, Chapitre 16: “Dites à cette épouse assistante ce que mérite celui qui se soucie plus du monde que de Dieu, qui aime plus la créature que le Créateur, et quel supplice cette femme endure, qui, pendant qu’elle à vécu, a cherché les plaisirs de la chair”. Ce Saint répondit : “Son supplice est très cruel, car pour la superbe qu’elle a eue en tous ses membres, sa tête, ses mains, ses bras et ses pieds, sont allumés comme d’un foudre horrible. Sa poitrine est piquée comme d’une peau de hérisson, les épines duquel percent sa peau comme des épines, et l’affligent sans consolation. Ses bras et le reste des membres, qu’elle étendait pour embrasser avec douceur les hommes, sont comme deux serpents qui l’environnent, la rongent et le déchirent sans cesse avec désolation continuelle ; son ventre est misérablement tourmenté, comme si, avec une grande force, on s’efforçait d’y planter un pal. Ses cuisses et ses genoux sont comme de la glace dure et inflexible, n’ayant point de repos ni de chaleur. Ses pieds aussi, avec lesquels, elle se portait aux délices, avec lesquels elle a attiré les autres à soi, sont comme des rasoirs aigus que la taillent incessamment”.”

Cet exemple à en hérisser les cheveux nous montre la misérable fin en enfer de tous ceux qui accomplissent des actes sexuels et touchés illégaux, non-procréatifs et concupiscents, comme le fit cette femme.

En effet, toutes les personnes qui pratiquent ces actes sexuels intrinsèquement honteux, contre nature ou non-procréatifs pour des raisons concupiscentes et égoïstes savent bien sûr par nature et instinct  - tout comme les satanistes le savent – qu'ils pèchent mortellement contre la Loi Naturelle gravée dans leurs cœurs Saint Augustin dans son livre Du Mariage et la Concupiscence, nous explique que la “loi de justice [la loi dans nos cœurs] nous défend d'obéir” à de telles convoitises.

Telle est donc cette concupiscence, cette loi du péché habitant dans nos membres, et à laquelle cette loi de justice nous défend d'obéir, ainsi formulée dans le langage de l'Apôtre, "Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, de sorte que vous obéissiez à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché pour être des instruments d'iniquité" [Rom. 6:12-13]. Or, c'est cette concupiscence qui, même après la régénération [Baptême] dans laquelle elle a été expiée, transmet le lien du péché [originel] aux enfants, jusqu'à ce qu'ils y soient eux-mêmes soustraits par la régénération [Baptême]. Disons-le toutefois, dans les chrétiens régénérés [baptisés] cette concupiscence n'est point un péché, quand la volonté se refuse à la suivre dans ses actes illicites, quand l'âme sait rester maîtresse et ne pas livrer les membres du corps.  De cette manière, si le précepte, "Vous ne convoiterez point" [Ex. 20:17], n'est point toujours accompli, du moins, cet autre précepte trouve son application : "Ne suivez pas votre concupiscence ." [Ecclésiastique 18:30]. Si donc on donne communément à la concupiscence le nom de péché, c'est parce qu'elle est la conséquence du péché [le péché originel et la conséquence de la perte de la grâce d'Adam et d'Eve] et qu'elle porte au péché si elle est victorieuse; Quant à la souillure qui en est la conséquence, il suffit de naître pour la contracter tout entière; mais par la grâce de Jésus-Christ et par la rémission de tous les péchés, elle est frappée d'impuissance dans tous ceux qui sont régénérés, pourvu qu'ils sachent résister à ses entraînements et à ses séductions.” (Saint Augustin, Du Mariage et de la Concupiscence, Livre 1, Chapitre 23, an 419)

Les péchés de vanité et de sensualité sont directement connectés les uns aux autres

La vanité et le désir sexuel sont deux maladies qui sont fortement reliées entre elles. C'est parce que les vaines pratiques, telles que l'utilisation du maquillage et des vêtements impudiques enflamment la chair au désir sexuel. Non seulement l'utilisateur sera enflammé à la sensualité par ces vaines pratiques, mais aussi ceux qui les observent seront enflammés à la sensualité à travers leur comportement immoral et répugnant.

Dans les Révélations de sainte Brigitte, Jésus-Christ nous donne une description parfaite de la façon dont les gens sensuels et vains sont remis au diable pour leurs péchés. La révélation suivante est très révélatrice. Dans celle-ci on va voir Jésus se plaindre de la mauvaise volonté et du style de vie de pécheurs obstinés, de pécheurs méchants qui sont lubriques et vains, comment il les menace de peines éternelles, et comment il les encourage avec amour à la repentance. On remarquera à partir de l'introduction de la Révélation que ces choses mentionnées par Jésus-Christ sont des questions sérieuses et pas seulement certains scrupules insignifiants, comme la plupart des gens en effet regardent ces péchés aujourd'hui. C'est pourquoi notre Seigneur apparaît en force et puissance comme pour révéler une vérité cachée perdue pour l'humanité - une vérité qui a été priée avec ferveur par les serviteurs de Dieu afin d'être montrée aux pécheurs pour leur amendement.

Une personne en prière et absorbée dans la contemplation - alors qu'elle était dans un ravissement d'élévation mentale - Jésus Christ apparu, et il lui dit ceci : «Écoute, ô toi à qui il a été donné d'entendre et de voir les choses spirituelles, et qui est attentif avec diligence et dans votre esprit pour te méfier à l'égard de ces choses que tu va maintenant entendre et qu'en mon nom tu annoncera aux nations ... ces choses que tu va maintenant entendre t'être présentées, non seulement pour ton propre bien, mais aussi à cause des prières de mes amis.

« Certains de mes amis choisis ... depuis de nombreuses années m'ont demandé de tout leur cœur - dans leurs prières et dans leurs travaux au nom de mes ennemis qui vivent dans la même ville - de leur montrer un peu de grâce à travers laquelle ils pourraient être retirés et sauvés, rappelés de leurs péchés et abus. Influencé par leurs prières, je te donne maintenant ces paroles que je dis, et donc avec diligence entends les choses dont je parle.

" Je suis le Créateur de toutes choses et Seigneur sur les démons, ainsi que sur les anges, et nul n'échappera à mon jugement ... Et pour la luxure avec avec laquelle ils brûlent comme des animaux stupides, ils ne seront jamais admis à la vue de mon visage, mais seront séparés de moi, et privés de leur volonté démesurée ... Par conséquent, en mon juste jugement, ils auront leur récompense dans l'enfer avec le diable éternellement sans fin.

" Par ailleurs, saches que, tout comme tous les péchés mortels sont très graves, de même qu'un péché véniel est mortel si un être humain prend ses délices en lui avec l'intention de persévérer. C'est pourquoi, saches que deux péchés, que je te nomme maintenant, sont pratiqués et qu'ils tirent après les autres péchés qui semblent tous comme s'ils étaient véniels. Mais parce que les gens se plaisent en eux avec l'intention de persévérer, ils sont donc rendus mortels.

"... Le premier des deux péchés, c'est que les visages des créatures humaines rationnelles sont peints avec des couleurs différentes comme les images et les statues des idoles insensibles sont colorées de sorte que pour d'autres, ces visages peuvent sembler plus beau que je le leur ai fait. Le deuxième péché est que les corps des hommes et des femmes sont déformés de leur état naturel par les formes incongrues de vêtements que les gens utilisent. Et les gens font cela à cause de l'orgueil, et de sorte que dans leur corps, ils puissent paraître plus beaux et plus lascifs que moi, Dieu, qui les ai créé. Et en effet, ils le font de sorte que ceux qui les voient ainsi soient peut-être plus rapidement provoqués et enflammés vers le désir charnel.

" Par conséquent, saches bien certainement qu'aussi souvent ils barbouillent le visage avec de l'antimoine et autres colorants étrangers [maquillage], une partie de l'infusion de l'Esprit Saint est diminuée en eux et le diable se rapproche d'eux. En fait, aussi souvent qu'ils se parent de vêtements désordonnés et indécents et ainsi déforment leur corps, la parure de leurs âmes est diminuée et la puissance du diable est augmentée.

" Ô mes ennemis, qui font de telles choses et avec effronterie commettent d'autres péchés contraires à ma volonté, pourquoi avez-vous négligé ma passion, et pourquoi ne pas vous assister dans vos coeurs à la façon dont je me tenais nu au pilier lié et cruellement flagellé avec des fouets durs, et à la façon dont je me tenais nu sur la croix et ai crié, plein de blessures et habillé dans le sang ? Et quand vous peignez et parfumez vos visages, pourquoi ne pas regarder mon visage et voir comment il était plein de sang ? Vous n'êtes même pas attentif à mes yeux, et comment ils ont été assombris et étaient couverts de sang et de larmes, et comment mes paupières ont viré au bleu.

" Pourquoi ne regardez-vous pas ma bouche ou regardez mes oreilles et ma barbe et voir comment elles ont été lésées et ont été tachées de sang ? Vous ne regardez pas le reste de mes membres, monstrueusement blessés par diverses peines, et voir comment je me suis accroché noir et bleu sur la croix et mort pour vour. Et là, tourné en dérision et rejeté, j'étais méprisé par tous, afin qu'en rappelant ces choses et attentivement leur mémoire, vous pourriez m'aimer, votre Dieu, et ainsi échapper aux pièges du diable avec lequel vous avez été horriblement liés.

" Toutefois, dans vos yeux et vos cœurs, toutes ces choses ont été oubliées et négligées. Et si vous vous comportez comme des prostituées, qui aiment le plaisir et le plaisir de la chair, mais pas sa progéniture ... de sorte que, sans perdre leur plaisir charnel et pour plus de plaisir malin, peuvent donc être toujours absorbées dans leurs désirs et leur relation charnelle fautive. C'est comme cela que vous vous comportez.

"... Mais quand vous vous sentez, dans vos cœurs, frappé - à savoir de mon Esprit - ou toute componction, ou lorsque, en entendant mes paroles, vous concevez une bonne intention, vous procurer à la fois spirituellement, pour ainsi dire, un avortement, à savoir, en excusant vos péchés et en vous délectant en eux et même en étant diablement disposés à persévérer en eux. Pour cette raison, vous faites la volonté du diable, l'enfermant dans vos cœurs et m'expulsez de cette façon méprisable. Par conséquent, vous êtes sans moi, et je ne suis pas avec vous. Et vous n'êtes pas en moi, mais au diable, car c'est à son testament et à ses suggestions qui vous obéissez.

"... Si quelqu'un, par conséquent, modifie sa vie de cette manière, à la fois, je vais courir à sa rencontre comme un père aimant va à la rencontre de son fils égaré, et je le recevrai dans ma grâce plus volontiers que lui-même aurait pu le demander ou penser. Et puis je serai en lui et lui en moi, et il vivra avec moi et se réjouira éternellement. Mais sur celui qui persévère dans ses péchés et la malice, ma justice viendra sans aucun doute. Car, lorsque le pêcheur voit le poisson dans l'eau jouer dans leur joie, alors même, il laisse tomber son crochet dans la mer et les attire dehors, capture du poisson, à son tour, puis les met à mort - pas tous à la fois, mais quelques-uns à la fois - jusqu'à ce qu'il ait tout pris.

" C'est en effet ce que je ferai à mes ennemis qui persévèrent dans le péché. Car je vais amener un peu à la fois à la réalisation de la vie mondaine de cet âge dans lequel ils prennent leur plaisir temporel et charnel. Et à l'heure qu'ils ne croient pas et où ils vivent dans une plus grande joie, je puis les arracher de la vie terrestre et les mettre à la mort éternelle dans un endroit où ils ne verront plus jamais mon visage parce qu'ils aimaient faire et accomplir leur volonté démesurée et corrompue plutôt que d'accomplir ma volonté et mes commandements. "(Révélations de sainte Brigitte, livre 7, chapitre 27)

La Sainte Bible, bien sûr, confirme que toute vanité et l'utilisation du maquillage et de la parure extravagante doivent être évités.

1 Pierre 3, 1-5 : « Vous de même, femmes, soyez soumises à vos maris, afin que, s'il en est qui n'obéissent pas à la prédication, ils soient gagnés sans la prédication, par la conduite de leurs femmes, rien qu'en voyant votre vie chaste et pleine de respect. Que votre parure ne soit pas celle du dehors: les cheveux tresses avec art, les ornements d'or ou l'ajustement des habits ; mais, parez l'homme caché du coeur, par la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible : telle est la vraie richesse devant Dieu. C'est ainsi qu'autrefois se paraient les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ».

1 Timothée 2, 9-10 : « pareillement les femmes, (que je veux) en tenue décente, se parant avec pudeur et discrétion non pas de torsades, ni d'or, ni de perles, ni de vêtements coûteux, mais d'oeuvres bonnes, - ce qui convient à des femmes qui font profession de piété ».

Commentaire Haydock : "Ver. 1. Que les femmes, & c. Au cours des six premiers versets, il donne des instructions aux femmes mariées. 1. Par leurs dispositions modestes et soumises à s'efforcer de gagner et de convertir leurs maris, leur montrant un tel respect comme Sara a fait, (dont les filles devraient s'estimer) qui a appelé Abraham son seigneur ou maître (Gen. XVIII. 12.) 2. Pour être modestes dans leur robe, sans vanité. 3. Que les femmes prennent le plus grand soin de l'homme caché, soit de la disposition intérieure de son cœur, qu'il appelle l'incorruptibilité d'un calme et d'un esprit doux ; 4. Ne craignant pas de problème, lorsque le service de Dieu ou le devoir envers leurs maris l'exigent (Witham) ".

Commentaire Haydock : «Comment Saint Paul enseigne admirablement que la pudeur et la chasteté sont les plus grands ornements du sexe féminin, non seulement aux yeux de Dieu et des anges, mais aussi des hommes, qui bien que par leur propre négligence, ils n'ont pas toujours la grâce et le courage suffisant pour être vertueux eux-mêmes, ne peuvent pas s'empêcher d'admirer la vertu partout où ils la voient dans d'autres. Même les païens reconnaissent pleinement les attractions indigènes de la vertu. Virtus soi placet : La Vertu plaît aux charme non emprunté ".

La plupart des couples qui pèchent dans l'acte conjugal tombent aussi sans doute pour les péchés de la vanité, de l'habillement et de l'utilisation de maquillage impudique condamné par Jésus-Christ et la Sainte Bible parce que ces gens sont vraiment amoureux de la chair, et non de Dieu. En outre, nous pourrions aussi bien lire dans l'Apocalypse au-dessus, la façon dont les gens qui commettent des péchés, en fait, sont en baisse dans l'amour de Dieu, et la beauté de l'âme, et qu'ils sont remis au diable pour leurs péchés : " une partie de l'infusion du Saint-Esprit est diminuée chez eux et le diable est attiré près d'eux ". C'est important de se rappeler, aussi souvent que les époux vont plus loin que ce qui est licite ou permis (non-coupable) dans l'acte procréateur, ils commettent toujours un péché, et donc en conséquence se rapprocheront toujours du diable.

Notre Seigneur Jésus-Christ enseigne dans les révélations de sainte Brigitte que tous ceux qui utilisent le maquillage ou des vêtements impudiques seront particulièrement tourmentés pour chaque personne qui les ont vus dans toute leur vie à moins qu'ils ne se modifient avant le moment de leur mort, ce qui est, c'est triste à dire, impossible de savoir quand ce le sera. Cela peut être des milliers et des milliers de personnes exécutant leur vengeance sur vous en enfer pour l'éternité !Quelle horreur ! Les gens doivent garder ce fait dans la tête avant de mettre du maquillage et des vêtements lascifs, car la prochaine fois, cela pourrait en fait être la dernière fois qu'ils sont autorisés à en tenter d'autres par leur vanité avant que leur vie vaine et impie se termine par un accident ou un autre événement horrible. Il est impératif pour tous de comprendre et de reconnaître que la vanité est un péché et que Dieu jugera tous ceux qui sont des gens vains qui utilisent le maquillage ou les vêtements révélateurs ou serrés.

Notre-Dame de Fatima : «Les péchés du monde sont trop nombreux ! Les péchés qui conduisent plus d'âmes en enfer sont les péchés de la chair ! Certains modes vont être mises en place qui vont beaucoup offenser Notre Seigneur. Ceux qui servent Dieu ne doivent pas suivre ces modes. L'Église n'a pas de mode ; Notre Seigneur est toujours le même. Beaucoup de mariages ne sont pas bons ; ils ne plaisent pas à Notre Seigneur et ne sont pas de Dieu. "

L'autorité divine de la Parole de Dieu exige que vous soyez toujours habillés humblement, de ne pas porter des vêtements serrés qui montrent vos seins ou votre décolleté ou montrant trop de peau qui mène à la tentation, et que vous vous absteniez également d'utiliser tout type de maquillage, des bijoux, et accessoires (à l'exception de chapelets ou Scapulaires Bruns et analogues, et qui est une très bonne façon de se protéger contre le diable) afin de ne pas donner un mauvais exemple ou tenter votre voisin dans la convoitise charnelle et le péché. Chaque personne que vous avez tenté avec votre apparence impudique exigera que Dieu exécute sa juste vengeance sur vous, puisque vous les avez tenté en pensées lubriques !

Cela signifie, bien sûr, que vous ne pouvez pas aller vous baigner en public car ce serait encore plus impudique et immoral ! Le monde a en effet beaucoup changé les 100-200 dernières années, et pourtant, personne ne devrait penser qu'il peut faire ces choses juste parce qu'elles sont universellement acceptées. Voulez-vous aller avec la majorité ? Puis que, malheureusement, l'enfer vous attend pour l'éternité!

" Une femme ne doit pas porter tout ce qui se rapporte à un homme, ni un homme ne doit mettre de vêtement de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel, votre Dieu. "(Deutéronome 22, 5)

Padre Pio refusait d'entendre la confession des femmes qui portaient un pantalon ou une robe impudique parce que les femmes ne devraient pas s'habiller ou agir comme des hommes, car c'est une abomination aux yeux de Dieu.Dieu qui a créé la race humaine avec deux sexes, avec l'intention pour chacun d'avoir sa place dans la Création. Hommes et femmes ne sont pas censés se comporter ou s'habiller de la même manière. Une partie de la beauté de la race humaine se trouve dans les différences entre les hommes et les femmes. Nous vivons chacun dans une société plus large. Nous sommes tous influencés par la culture qui nous entoure. Pourtant, la société et la culture nous enseignent souvent des choses fausses qui nous éloignent de Dieu. La plupart des femmes (au moins dans la société et la culture occidentale) s'habillent et agissent un peu comme les hommes. Elles recherchent les mêmes rôles dans la société, la famille et l'Église. Elles suivent un enseignement populaire de notre culture d'aujourd'hui, selon lequel les femmes et les hommes sont censés avoir les mêmes rôles, et surtout que les femmes sont destinées à occuper des postes anciennement détenus uniquement ou principalement par des hommes. Elles affichent leur adhésion à cet enseignement en s'habillant comme des hommes. Cet enseignement de notre culture est contraire à l'enseignement du Christ.

1 Timothée 2, 11-15 : "Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission. Mais je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni d'utiliser l'autorité sur l'homme ; mais en silence. Car Adam a été formé en premier, Eve ensuite. Et Adam n'a pas été séduit, c'est la femme qui séduit, était dans la transgression. Pourtant, elle sera sauvée en devenant mère, si elle continue dans la foi et l'amour, et la sanctification, avec sobriété ".

Dieu veut que les hommes et les femmes agissent et s'habillent en fonction de leur sexe et de la place que Dieu a donné à chacun dans la création. Les vêtements et coiffures, le comportement et l'attitude sont l'expression de la pensée d'une personne. Les femmes ne sont pas censées se comporter comme des hommes, ni avoir les mêmes rôles que les hommes, donc elles ne devraient pas s'habiller ou se toiletter comme les hommes. Et vice versa.

" Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. En vérité, je vous le dis, tandis que le ciel et la terre passeront, pas un iota, pas un trait ne disparaîtra de la Loi jusqu'à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l'un des plus petits de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux, mais celui qui les observera, et qui les enseignera sera appelé grand dans le royaume des cieux »(Matthieu 5, 17-19)

Voir : Vanité et désir sexuel

PADRE PIO sur les modes CONTEMPORAINES

1 Timothée 2, 9 : «De la même manière, que les femmes aussi se tiennent dans l'habillement décent: en se parant avec pudeur et sobriété ..."

Galates 5, 19 : «Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont la fornication, l'impureté, l'impudeur ..."

Padre Pio avait des opinions bien arrêtées sur la mode féminine en robe. Lorsque l'engouement de la mini-jupe a commencé, personne n'a osé venir au monastère de Padre Pio vêtu d'une telle façon inappropriée. D'autres femmes ne sont pas venus en mini-jupes, mais dans des jupes qui étaient assez courtes. Padre Pio s'est mis en colère à propos de cela aussi.

Padre Pio ne tolérait ni jupes serrées, ni robes courtes ou décolletés. Il a également interdit à ses filles spirituelles de porter des bas transparents. Il rejetait les femmes du confessionnal, avant même qu'elles soient entrées, si il discernait leur robe inappropriées. Il a conduit beaucoup de matins l'un après l'autre - se terminant en entendant que très peu de confessions. Il avait aussi un signe fixé à la porte de l'église, déclarant : " par souhait explicite de Padre Pio, les femmes doivent entrer dans son confessionnal portant des jupes au moins huit pouces (20 cm) au-dessous des genoux. Il est interdit d'emprunter plus de robes à l'église et de les porter pendant le confessionnal ".

Padre Pio faisait des reproches à certaines femmes avec les mots : «Allez et habillez-vous». Il ajoutait parfois : "Clowns". Il ne voulait pas donner un laissez-passer à qui que ce soit, qu'il s'agisse de gens qu'il a rencontrés ou vu la première fois, ou des filles spirituelles de longtemps. Dans de nombreux cas, les jupes avaient beaucoup de pouces au-dessous des genoux, mais n'étaient pas encore assez longues pour Padre Pio ! Les garçons et les hommes devaient aussi porter des pantalons longs, s'ils ne voulaient pas être mis à la porte de l'église.

Les impudiques ont en vérité une place spéciale qui les attend en enfer, car ils sont la source des péchés les plus abominables de la chair, comme saint Paul nous l'enseigne dans la première épître aux Corinthiens, " Fuyez la fornication [l'impudicité]. Tout péché que l'homme fait, est hors du corps, mais celui qui commet la fornication [l'impudicité], pèche contre son propre corps ! " (1 Corinthiens 6, 18)

Cela devrait bien sûr être compris dans le sens de la fornication littérale ainsi que la fornication dans l'esprit qui est aussi un péché mortel et condamnable ! Vous serez tenu responsable de tous les yeux qui vous ont vu si vous utilisez du maquillage ou des vêtements impudiques. Cela peut représenter des milliers et des milliers de personnes exécutant leur vengeance sur vous en enfer pour l'éternité ! Même si vous n'utilisez pas de maquillage ou une robe vaine, Dieu jugera toujours pour l'enfer si vous prenez plaisir à de vaines pensées ou à des opinions vaines de vous-même. Si une seule pensée peut damner une personne, combien plus doivent les tentateurs avec des vêtements impudiques et du maquillage seront damnés ! Cela représente tous les types de maquillage qu'une personne peut utiliser pour la vanité. Combien il est abominable de vouloir être accepté pour votre apparence plutôt que pour vos opinions ! Oh vanité, vous allez bientôt dépérir et mourir, comme l'herbe à l'automne et être oubliés. « Le matin, comme l'herbe, ils repoussent : le matin, elle fleurit et pousse ; le soir, elle se flétrit et se dessèche ». (Psaumes 89, 6) En vérité, o vanité, vous devez pourrir bientôt dans la tombe, mais votre âme brûlera toujours plus dans l'enfer depuis que vous avez pensé vous faire belle de votre extérieur, et, ce faisant, avez perverti votre intérieur.

Saint Jean Chrysostome a instruit les femmes de tous temps sur la tenue vestimentaire, au quatrième siècle, il a déclaré :

" Vous portez votre piège partout et étalez vos filets dans tous les lieux. Vous prétendez que vous n'avez jamais invité les autres à pécher. Vous ne l'avez pas fait, en effet, par vos mots, mais vous l'avez fait par votre robe et votre maintien. ... Quand vous avez provoqué un autre péché dans son cœur, comment pouvez-vous être innocentes ? Dites-moi, qui est condamné dans ce monde ? Qui punissent les juges ? Ceux qui boivent un poison ou ceux qui préparent et administrent la potion fatale ? Vous avez préparé la coupe abominable, vous avez donné la boisson de la mort, et vous êtes plus criminelles que sont ceux qui empoisonnent le corps; vous n'assassinez pas le corps mais l'âme. Et ce n'est pas aux ennemis que vous faites cela, ni que vous êtes poussées par une nécessité imaginaire, ni provoquées par une blessure, mais par cette sotte vanité et l'orgueil. "

L'apaisement légal de la concupiscence vs l'excitation peccamineuse de la concupiscence

Selon l'enseignement Catholique, un mari et une femme sont autorisés à apaiser leur concupiscence comme fin secondaire après l'intention première de la procréation. C'est l'enseignement magistériel proclamé par le Pape Pie XI dans son encyclique Casti Connubii. Cela signifie que les époux sont autorisés à éteindre les flammes de la concupiscence et non pas à l'enflammer de manière à pécher. Le but est d'emmener les époux aux Cieux, de glorifier Dieu, de se sanctifier, et non pas de se faire plaisir.

Pape Pie XI, Casti Connubii (# 21), 31 Décembre 1930: “LA FIN PREMIERE DU MARIAGE, C'EST LA PROCREATION DES ENFANTS ET LEUR EDUCATION… Il y à, en effet, tant dans le mariage lui-même que dans l'usage du droit conjugal, des fins secondaires — comme le sont l'aide mutuelle, l'amour réciproque à entretenir, et l'apaisement de la concupiscencequ'il n'est pas du tout interdit aux époux d'avoir en vue, POURVU QU'ELLES SOIENT SUBORDONNEES A LA FIN PREMIERE [C'EST A DIRE, LA PROCREATION DES ENFANTS] et que la nature intrinsèque de l'acte est préservée [nature intrinsèque, seul l'acte conjugal normal, naturel et procréatif est autorisé à être accompli sans qu'il n'y ait de péché par l'Église].”

La gravité du péché lorsque la concupiscence est enflammée dépend des pensées et des intentions auxquelles un couple consent avant, pendant ou après l'acte sexuel. Néanmoins, bien que des conjoints soient autorisés à calmer leur concupiscence comme une fin secondaire qui doit suivre et être subordonnée à la fin première de la procréation des enfants, il ne sont jamais autorisés à empêcher la conception d'un enfant de quelque manière que ce soit, tant par la contraception, que par le retrait [de l'organe génital], ou par l'utilisation du PFN, dans la mesure où cela est contraire à la fin première du mariage et de l'acte conjugal – la procréation des enfants. C'est l'enseignement infaillible et obligatoire de l'Église Catholique (voir https://foicatholique.me/catholicisme-doctrine-catholique/mariage/889-2/).

Maintenant, dans la mesure où de nombreux couples mariés, et spécialement ceux qui s'autoproclament Catholiques et qui devraient vivre comme des anges, enflamment leur concupiscence au maximum tant avant, pendant, qu'après l'acte procréatif tout comme le leur ont appris le monde, l'Église Vatican II et de nombreuses autres sectes “traditionalistes” malfaisantes et perverties, les théologiens malfaisants et sataniques ainsi que les laïcs hérétiques, nous devons condamner cette idée de manière plus détaillée.

Notez les mots du Pape Pie XI ci-dessus, qui disait que “l'apaisement de la concupiscence” est autorisé. Cela signifie éteindre la flamme de la concupiscence et pas l'enflammer de manière illégale ou peccamineuse. Ceux qui commettent donc des actes non nécessaire à l'apaisement de la concupiscence ou à l'achèvement de l'acte conjugal et de la procréation des enfants commettent absolument un péché, dans la mesure où ils enflamment leur chair de manière totalement peccamineuse.

L'excitation de la concupiscence ou le désir sexuel est condamné comme un péché parce que cela subordonne les fins première ou secondaires du mariage et de l'acte conjugal (la procréation et l'éducation des enfants, et l'apaisement de la concupiscence) aux autres fins, en essayant délibérément d'éviter l'acte sexuel procréatif normal comme leur premier ou seul acte conjugal en ayant des relations sexuelles. L'excitation de la concupiscence inverse par conséquent l'ordre établi par Dieu Lui-même. C'est faire exactement ce que le Pape Pie XI avait solennellement enseigné comme étant illégal. Et ce point écrase tous les arguments élaborés par ceux qui défendent les formes contre nature, illégales et non-procréatives de préliminaires (ou même après l'acte sexuel) en-dehors des rapports conjugaux normaux, parce que tous les arguments élaborés par ceux qui défendent l'excitation de la chair se focalisent sur la concupiscence et le désir au sein du mariage lui-même, et pas sur les fins première ou secondaire des rapports conjugaux légaux (la procréation et l'éducation des enfants, et l'apaisement de la concupiscence).

Pape Pie XI, Casti Connubii (# 47), 31 Décembre, 1930: “Puisque l'acte du mariage est, par sa nature même, destiné à la génération des enfants, ceux qui, en l'accomplissant, s'appliquent délibérément à lui enlever sa force et son efficacité, pèchent contre la nature et font une chose honteuse et intrinsèquement vicieuse.”

Par conséquent, tous les actes sexuels contre nature, inutiles et non-procréatifs sont intrinsèquement malfaisant et contre nature parce que l'acte conjugal est par sa nature même destiné à la génération et à la procréation des enfants. Ces personnes (mariées ou non) qui choisissent délibérément de faire des actes sexuels privés de leur force naturelle et de l'intention procréatrice “pèchent contre la nature” et commettent un acte honteux et intrinsèquement mauvais.

En réalité, ce que ces couples concupiscents font quand ils augmentent leur plaisir n'est pas l'unique apaisement de la concupiscence dont parle le Pape Pie XI, mais est en fait l'exact opposé, dans la mesure où ils excitent d'abord leur désir et leur concupiscence avant de les faire sortir. Ils sont alors par conséquent, sans aucun doute, entrain de commettre un péché mortel. Puisque si l'on considère au minimum comme étant un péché véniel pour des conjoints leur union uniquement pour des intentions concupiscentes normales tandis qu'ils accomplissent ce qui est intrinsèquement nécessaire pour arriver à la conception dans l'acte conjugal normal et naturel, que ne doivent pas être alors les actes sexuels dégénérés, contre nature, impies et inutiles que ces couples concupiscents réalisent dans le feu de leur passion honteuse? Ainsi il est absolument clair que tous les actes sexuels où le désir est excité à travers des actes sexuels oraux, anaux, ou manuels au lieu de l'éteindre de manière naturelle est contraire au bien du mariage – le Saint sacrement – et si c'est fait d'intention délibérée, c'est un péché mortel.

Saint Augustin, Contre Julien, Livre 3, Chapitre 14: “Même la pudeur conjugale a besoin de lutter contre des désirs immodérés dans un usage en soi légitime, contre de coupables convoitises, contre les excès qui blessent la nature, et vous [Julien, le Pélagien hérétique, qui louait le désir et la concupiscence] osez dire: «La concupiscence s'exerce honnêtement dans les époux». Cet appétit est donc toujours honnête dans les époux... ?

Il eût été bien plus sage de dire que c’est par la modération dont les époux font preuve que la concupiscence conjugale reste honnête. Peut-être avez-vous craint qu'on ne jugeât mauvais ce que les époux eux-mêmes doivent enchaîner [le désir] sous le frein de la modération?”

La vérité que les mariés “ne doivent point user de leurs droits pour leur seule satisfaction [plaisir, désir, sensualité] ; mais suivant les fins que Dieu Lui-même a prescrites, ainsi que nous l’avons dit plus haut.” (Le Catéchisme du Concile de Trente) est une chose que le monde occidental a aujourd'hui complètement rejetée. Cependant, comme nous l'avons vu, il ne pourrait être plus clair que la Sainte Écriture nous enseigne que “Dieu prohibe ou condamne l'excès de la concupiscence”.

Vous traitez ensuite de la concupiscence dont l'excès vous paraît répréhensible; comme si, dans l'usage modéré qui peut en être fait, on ne devait pas louer le cocher plutôt que le coursier vicieux habilement dirigé par lui. Quelle importance attachez-vous donc à tous ces passages de la Sainte Écriture, dans lesquels nous voyons clairement que Dieu prohibe ou condamne l'excès de la concupiscence ? Nous avons horreur de toutes les turpitudes qui s'accomplissent par la chair ; sachez même que cette concupiscence, à moins qu'elle ne soit enchaînée sévèrement, soulève dans les corps les plus chastes, voire même pendant le sommeil, des mouvements qui nous arrachent des plaintes.” (Saint Augustin, Contre Julien, Livre 3, Chapitre 38)

Le “péché véniel devient mortel si l’homme y met son affection et sa délectation avec volonté de persévérer.” selon Notre-Seigneur Jésus-Christ

Comme nous l'avons déjà vu, l'enseignement officiel de l'Église qui condamne la déclaration selon laquelle “l'acte conjugal [normal, naturel et procréatif] effectué  pour le plaisir seul est entièrement libre de toute faute véniellenous montre que tous les actes sexuels contre nature et non-procréatifs sont des péchés mortels. Cet enseignement du Bienheureux Pape Innocent XI, néanmoins, ne dit pas que c'est seulement un péché véniel d'accomplir l'acte conjugal normal, naturel et procréatif pour le plaisir seul, mais condamne simplement l'opinion hérétique contre nature et égoïste que cet acte infâme “est entièrement libre de toute faute vénielle”. Cet enseignement du Bienheureux Pape Innocent XI ne précise pas si même “l'acte conjugal [normal, naturel et procréatif] effectué  pour le plaisir seulest un péché mortel ou véniel, et donc, il est toujours possible que cet acte puisse être un péché mortel plutôt qu'un péché véniel.

Bienheureux Pape Innocent XI,  Erreurs diverses sur les questions morales #9, 4 Mars 1679: “L'ACTE CONJUGAL EXERCE POUR LE PLAISIR SEUL EST ENTIEREMENT LIBRE DE TOUTE FAUTE VENIELE.” - Déclaration condamnée par le Bienheureux Pape Innocent XI. (Denz. 1159)

Bien qu'un péché véniel ne nous sépare pas de Dieu comme le fait un péché mortel, un péché véniel peut quand même conduire une personne en Enfer, dans la mesure où cela peut la mener à commettre d'autres péchés plus graves, et, parce qu'elle ne s'inquiète pas d'arrêter ce qu'elle sait être un danger pour son âme, mais y trouve même une grande délectation, bien qu'elle sache que cela offensait Dieu. Consentir à des péchés véniels de manière intentionnelle est évidemment très mal. Nous pouvons apprendre cette vérité de Jésus-Christ Lui-même, parce que selon lui: “un péché véniel devient mortel si l’homme y met son affection et sa délectation avec volonté de persévérer.” Cette vérité choquante a été expressément révélée à Sainte Brigitte dans la Révélation suivante, dans laquelle Notre-Seigneur parle, disant:

Au reste, sachez que, comme tous les péchés sont très graves, aussi le péché véniel devient mortel si l’homme y met son affection et sa délectation avec volonté de persévérer.” (Les Révélations de Sainte Brigitte, Livre 7, Chapitre 27)

Selon cette définition faite par Notre-Seigneur Jésus-Christ, si une personne commettait un péché véniel mais ne veut pas ou ne souhaite pas continuer à commettre ce péché à l'avenir, une telle personne ne serait pas en état de damnation à cause de ce péché, même si elle réalisait qu'elle l'avait encore commis par la suite, parce que sa volonté de l'époque n'était pas de continuer à le faire.

Au contraire, si une autre personne avait la “volonté de persévérer” dans un péché véniel et ne se repentait pas avec une ferme résolution ou volonté de ne plus commettre à nouveau ce péché à l'avenir, mais souhaite continuer à le faire et ne s'en repend pas, alors il est en état de damnation.

Les mots de Notre-Seigneur sont claires comme de l'eau de roche : un péché véniel devient mortel si l’homme y met son affection et sa délectation avec volonté de persévérer.” Donc, le péché véniel qui est accompli “avec volonté de persévérer” et “si l'homme y met son affection et sa délectation” devient mortel, et tous les péchés mortels doivent être effacés par une parfaite contrition et pénitence si l'on veut être sauvé. A moins qu'une personne ne se repente et ne se résolve fermement à changer et à arrêter de commettre le péché véniel dont il avait la “volonté de persévérer”, il sera damné. Donc ne pensez pas que vous êtes en “sécurité” juste parce que vous êtes “seulement” entrain de pécher de manière vénielle. Le fait est que vous êtes en fait en péché mortel et serez condamnés à brûler en Enfer pour toute l'éternité du fait du péché véniel si vous avez l'intention d'y persévérer! Il est donc clair que “le moindre péché auquel on se délecte, si on ne s'amende pas, est suffisant pour la damnation éternelle.” (Jésus parlant à Sainte Brigitte, Livre 1, Chapitre 32)

Le Docteur Angélique, Saint Thomas d'Aquin, dit la chose intéressante qui suit au sujet de la manière dont un péché véniel peut devenir mortel, et à propos de la mauvaise action de choisir le péché avant de choisir d'aimer Dieu:

Le fait que quelqu'un choisisse ce qui est contraire à la charité divine, prouve qu'il le préfère à Dieu et par conséquent qu'il l'aime plus que Dieu. Voilà pourquoi, si des péchés sont d'un tel genre qu'ils contredisent de soi la charité, c'est qu'il y a en eux quelque chose qui est aimé au-dessus de Dieu. Et ainsi, ils sont mortels par leur genre même... En revanche, la volonté du pécheur se porte quelquefois à quelque chose qui contient en soi un désordre mais n'est pas cependant contraire à l'amour de Dieu et du prochain, tel que parole oiseuse, rire superflu, etc.; de tels péchés sont, véniels par leur genre... il est dit dans l'Ecclésiastique (19:1): « Celui qui méprise les petites choses, se perd peu à peu. » Or celui qui pèche véniellement semble bien mépriser les petites choses. Donc peu à peu il se prépare à tomber tout à fait par le péché mortel.” (Saint Quelle importance attachez-vous donc à tous ces passages de la Sainte Écriture, dans lesquels nous voyons clairement que Dieu prohibe ou condamne l'excès de la concupiscence ? 88, Art. 2 & 3, Réponse à l'Objection 1/En sens contraire)

Et plus loin, il dit:

Que le péché véniel devienne mortel, cela peut s'entendre... La chose est possible lorsque l'on met sa fin dans le péché véniel, ou qu'on le rapporte à un péché mortel comme à une fin, nous l'avons dit (Article 2). [Extrait de l'article 2] … il arrive donc parfois que ce qui est un péché du genre véniel en raison de son objet devient mortel en raison de l'agent. Ou bien parce que celui-ci y met sa fin ultime, ou bien parce qu'il se dispose par là à quelque chose qui est du genre péché mortel, par exemple quand un individu tient des propos oiseux en vue de commettre l'adultère.” (Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, Ia-IIae, Q. 88, Art. 4 & 2)

Un bon exemple qui démontre la différence entre un péché véniel et mortel est le péché d'alcoolisme. Par exemple, une personne qui est “un peu pompette” a commis un péché véniel, tandis qu'une personne qui est “saoule” a commis un péché mortel. Cependant, à partir du moment où la personne qui a commis le péché véniel d'être “un peu pompette” a l'intention ou est décidé à persévérer dans son péché véniel d'alcoolisme, c'est-à-dire, qu'elle n'a pas l'intention d'arrêter de commettre ce péché contre Dieu, alors ce péché véniel est devenu mortel et damnable du fait de son mépris et de son dédain délibéré  du tout bon Dieu qu'il est sciemment entrain d'offenser.

Ces faits démontrent donc que tous ces gens qui ont une “volonté de persévérer” dans la pratique de l'acte conjugal, même normal, naturel et procréatif, pour la seule recherche de plaisir sont dans un état de damnation, et qu'ils seraient condamnés à l'Enfer pour ce seul péché. Et nous sommes là juste entrain de parler de ceux qui accomplissent l'acte sexuel normal sans aucun autre acte immoral ou peccamineux. Aujourd'hui, il est bien sûr vrai de dire qu'une large partie des hommes et des femmes occidentales n'ont pas seulement une “volonté de persévérer” dans l'accomplissement de l'acte sexuel normal pour la seule recherche de plaisir jusqu'à la mort, ce qui est damnable en soi, mais que presque tous ont une “volonté de persévérer” à commettre toutes les sortes de perversions sexuelles damnables dans l'acte sexuel, comme la masturbation de soi ou du conjoint, les préliminaires, le sexe anal ou oral, et les baisers et touchés sensuels honteux sur différentes parties du corps, etc., qui sont des actes tellement honteux, détestables et diaboliques qu'ils crient vengeance au Ciel! L'Enfer Éternel et des tourments insupportables et indescriptibles seront justement et de bon droit le lot de toutes ces personnes!

Considérant les faits ci-dessus, il est donc très mal pour une personne de vivre délibérément et sciemment dans le péché véniel ou de commettre ne serait-ce qu'un seul péché véniel (même sans intention de persévérer), dans le mesure où ça a toujours été une voie grande ouverte pour commettre des péchés plus graves. De nombreuses personnes, par exemple, n'arrivent pas à voir (ou n'y pense pas) que la plupart des pécheurs mortels (comme les alcooliques et les pervers) n'ont pas commencé leur vie de cette manière. Au début, les gens sont généralement tentés par le Diable à commettre tout d'abord un péché véniel, et alors, progressivement, quand il a prise sur eux et les a trompé et conforté dans leur péché, il leur inspire facilement de commettre des péchés plus graves, comme des péchés mortels. Personne ne commence en étant un violeur ou un pédophile. C'est un processus progressif de l'évolution dans la malfaisance. Par conséquent, il est de la plus grande importance de combattre tous les péchés véniels et de faire une priorité de ne pas y consentir.

Une preuve plus claire de ce fait peut aussi être trouvée dans la révélation suivante des Révélations de Sainte Brigitte:

Le Fils de Dieu éternel parle à son épouse (Sainte Brigitte), lui disant: “Pourquoi vous troublez-vous et êtes-vous en anxiété ?” Elle répondit : “D’autant que je suis grandement assaillie d’un monde de diverses et inutiles pensées, lesquelles je ne puis chasser ; et d’ouïr parler de vos terribles jugements me trouble.”

Le Fils de Dieu répondit : “Celle-ci en est la vraie justice, que, comme vous vous plaisiez auparavant aux affections du monde contre ma volonté, de même maintenant je permets que diverses pensées vous importunent contre votre volonté. Néanmoins, craignez avec discrétion, et confiez-vous fortement en moi, votre Dieu, sachant pour certain que quand la volonté ne prend point plaisir dans les pensées de péché, mais les repousse en les détestant, elles servent à l’âme de purification et de couronne. Or, si vous vous plaisez à faire quelque petit péché que vous connaissiez être péché, et le faites, vous confiant en l’abstinence et en la présomption de la grâce, n’en faisant point pénitence ni autre satisfaction, sachez qu’il vous dispose au péché mortel. Partant, s’il arrive en votre volonté quelque délectation de péché, quelle que ce soit, considérez soudain à quoi elle tend, et repentez-vous-en...

Dieu ne hait rien tant que le péché, et l’endurcissement de ceux qui n’ont soin de le quitter et qui présument de leurs autres actions méritoires, comme si, grâce à elles, Dieu leur pardonnerai leur péché, comme s’il ne pouvait être honoré sans eux ; et partant qu’il vous permettra de faire quelque mal , puisque vous faites plusieurs biens, vu même quand vous en feriez mille pour chaque péché, vous ne sauriez compenser un des moindres maux, ni ne sauriez satisfaire à Dieu, à l’amour qu’il vous a porté et à la bonté qu’il vous a communiquée. Que si vous ne pouvez éviter les pensées, supportez-les pour le moins patiemment, et efforcez-vous d’aller volontairement contre elles, car vous ne serez pas damnée à cause d’elles, bien qu’elles entrent en votre esprit, attendu que vous ne leur pouvez défendre l’entrée, mais bien la délectation.

Craignez aussi, bien que vous n’y consentiez pas, que la superbe ne soit cause de votre chute, car tout homme qui subsiste sans tomber, subsiste en la vertu du seul Dieu. Partant, la crainte est une introduction au ciel, car plusieurs sont tombés dans les précipites et en la mort pour avoir abandonné la crainte, et ont eu honte de confesser là leurs péchés devant les hommes, où ils n’avaient eu vergogne de les commettre devant Dieu : C’est pourquoi ils ne se soucient point de demander pardon pour un petit péché. Je dédaignerai aussi de relâcher et de pardonner leur péché, et de la sorte, les péchés étant augmentés par les actes, ce qui était rémissible par la contrition et était véniel, est aggravé par le mépris, comme vous pouvez voir en cette âme maintenant jugées.

Car après avoir commis un péché véniel et rémissible, elle l’augmentait par l'habitude, se confiant de quelques siennes bonnes œuvres, ne considérant pas que je jugeais les choses petites ; et ainsi l’âme, étant enveloppée en iceux par l'habitude qu’elle avait aux délectations déréglées, ne les a pas corrigées, ni n’a pas réprimé la volonté du péché, jusqu’à ce qu’elle a vu le jugement aux portes, et que la dernière période de sa vie s’approchait ; c’est pourquoi, la fin s’approchant, sa conscience s’embrouilla soudain misérablement, et était marrie de mourir sitôt, craignant de se séparer de ce peu de temporel qu’elle aimait, car Dieu souffre et attend l’âme jusqu’au dernier point, parce que, par aventure, elle voudrait quitter sa volonté libertine qu’elle a eu l’affection du péché.

Mais d’autant que la volonté ne se corrige point, c’est pourquoi l’âme est tourmentée sans fin. Le diable, sachant en effet qu’un chacun est jugé selon sa conscience et selon la volonté, s’efforce principalement à la fin de donner des illusions à l’âme pour d’écarter de la droite intention, ce que Dieu permet, car l’âme n’a pas voulu veiller sur elle quand elle le devait.” (Les Révélations de Sainte Brigitte de Suède, Livre 3, Chapitre 19)

Encore une fois les mots de Notre-Seigneur sont clairs comme de l'eau de roche: un péché véniel délibéré devient mortel si il est fait avec la volonté d'y persévérer. Notre-Seigneur a aussi expliqué que même le plus petit péché sans volonté d'y persévérer “dispose au péché mortel” si la personne ne fait “point pénitence ni autre satisfaction” et si elle n'éprouve aucun regret pour son péché. Mais pourquoi? Jésus continue et l'explique aussi, disant que “ les péchés étant augmentés par les actes, ce qui était rémissible par la contrition et était véniel, est aggravé par le mépris, comme vous pouvez voir en cette âme maintenant jugées.” Il procède alors à une description de cette personne attristante et condamnée qui vivait tragiquement dans le péché jusqu'à la mort: Car après avoir commis un péché véniel et rémissible, elle l’augmentait par l'habitude” et ainsi l’âme, étant enveloppée en iceux par l'habitude qu’elle avait aux délectations déréglées, ne les a pas corrigées, ni n’a pas réprimé la volonté du péché, jusqu’à ce qu’elle a vu le jugement aux portes, et que la dernière période de sa vie s’approchait”.

Considérant tout ce que nous avons, que pense donc Dieu des couples mariés qui s'unissent dans l'acte conjugal avec désir et concupiscence peccamineuse et aussi de ceux qui travaillent à exciter leur concupiscence peccamineuse plutôt que de l'apaiser?

ils cherchent l'amour qui périra soudain, et aiment la chair que les vers rongeront bientôt … Or, quand les mariés entrent dans la chambre nuptiale, soudain mon Esprit se retire d'eux, et l'esprit d'impureté s'en approche, attendu qu'ils ne s'unissent que pas un mouvement de luxure, et il n'y a que luxure entre eux. … Un tel mariage ne verra jamais ma face, si les mariés ne font pénitence. Certes, il n'y a pas de péché, quelque grand qu'il soit, qui ne soit effacé par la pénitence.” (Jésus-Christ parlant à Sainte Brigitte, dans les Révélations de Sainte Brigitte, Livre 1, Chapitre 26)

Comme nous pouvons le voir, Jésus-Christ voit de tels immondes, impures époux comme décrit ci-dessus comme éternellement damnés. Par conséquent, un couple ne devrait rien faire avant, pendant ou après l'acte procréatif qui soit contre la fin première ou secondaire du mariage: l'engendrement des enfants et l'apaisement de la concupiscence.

Contrairement à la notion moderne et communément admise (même parmi ceux qui osent se nommer Catholiques et qui devraient vivre comme des anges), un mari et une femme ne sont jamais autorisés à “s'aider” de leurs mains ou de faire d'autres choses pour attiser leur désir et par ce fait se rendre “prêts” avant l'acte comme ils l'appellent et le justifie de manière honteuse et peccamineuse. Si un couple croit vraiment en Dieu il devrait prier Dieu avant de s'unir et Dieu entendrait leurs prières et les rendrait prêts sans tout autre besoin de la part du couple d'exciter leur concupiscence de manière peccamineuse. Les lubrifiants sont bien sûr acceptables et sont la voie honorable et sans pécher à emprunter si il y a un problème pour accomplir l'acte conjugal. Cependant, les lubrifiants qui augmentent le plaisir sexuel et qui sont à présent fabriqués et vendus sont bien évidemment totalement inacceptables.

Toutefois, si une femme n'est pas capable d'apaiser sa concupiscence avant que l'acte procréatif ne soit achevé, il est illégal pour elle (ou son époux) de s'aider ensuite. Si le mari et la femme s'engagent dans des activités illégales comme la masturbation, le sexe oral, ou tout autre acte malfaisant, inutile ou non-procréatif, ils commettent toujours un péché mortel. Les couples stériles et les personnes avec des défauts ou des personnes âgées remplissent toujours la fin première du mariage via les rapports conjugaux normaux en étant ouverts à la conception et désirant des enfants et en n'étant pas contre la conception si elle devait arriver. Il est interdit au mari et à la femme de se livrer à des actes sexuels inutiles, c'est-à-dire, de se masturber soi-même ou son conjoint ou de se caresser avec les mains dans des parties du corps impropres et honteuses (comme les parties génitales et la poitrine) et de cette manière augmenter la concupiscence. Pour éviter de tomber en péché mortel, de bons poux doivent apprendre à prier Dieu de soulager leur concupiscence et leur désir. (Le Très Saint Rosaire est aussi la meilleure arme à utiliser pour vaincre les tentations du Diable.) Si un couple pieux veut vraiment de l'aide de Dieu, Il les aidera et dissipera d'eux la concupiscence et le désir peccamineux. Il est aussi de nombreuses fois nécessaire d'offrir à Dieu des pénitences comme le jeûne et de manger moins de nourriture délicieuse dans le but d'atteindre ce but. Ces petits pénitences combinées à des lectures spirituelles et à des prières aideront un couple à endiguer leurs inclinations peccamineuses, tant qu'ils évitent les péchés véniels et mortels.

Dieu ne permet presque jamais aux pécheurs d'être délivrés de leur attachement au péché à moins qu'ils ne lui offrent d'abord “pénitence [et] autre satisfaction.” Notre-Seigneur est clair comme de l'eau de roche que la pénitence est une grande nécessité pour libérer l'âme de l'esclavage du péché.

Jésus-Christ parlant à Sainte Brigitte: “Or, si vous vous plaisez à faire quelque petit péché que vous connaissiez être péché, et le faites, vous confiant en l’abstinence et en la présomption de la grâce, n’en faisant point pénitence ni autre satisfaction, sachez qu’il vous dispose au péché mortel.” (Les Révélations de Sainte Brigitte de Suède, Livre 3, Chapitre 19)

Il est aussi de la plus grande importance que le mari et la femme ne soient pas influencés par les enseignements maléfiques et démoniaques qui sont répandus dans le monde séculier – même parmi ceux qui osent s'appeler “Catholiques” ou “Catholiques traditionalistes”, ou même pire, “Prêtres” ou “Évêques”. Ces personnes perverties vous diront des choses comme, “presque rien n'est mauvais dans l'acte conjugal tant que la fin première de l'acte a été accomplie à un moment donné. Si tout ce qui arrive avant, pendant ou après, faisait partie de l'acte alors tout est licite et permis.” Cette déclaration, comme nous l'avons vu, est clairement fausse et a été complètement réfutée par l'enseignement du Pape Pie XI qui condamne tous les actes sexuels non-procréatifs, de même que l'enseignement du Bienheureux Pape Innocent XI qui condamne l'idée hérétique selon laquelle l'acte conjugal accompli pour le plaisir seul est libre de toute faute vénielle.

En réalité, tous les hommes et femmes de bonne volonté peuvent à l'évidence voir que les mots de la Sainte Écriture – qui prophétise et décrit explicitement notre époque lamentable et malfaisante où une perversion presque universelle régit toute le société – ont été directement réalisés à la lettre par ceux qui tiennent de telles positions perverties concernant l'acte conjugal. “Sachez avant tout que, dans les derniers temps, il viendra des moqueurs pleins de raillerie, vivant au gré de leurs convoitises...” (2 Pierre 3:3) “Mais l'Esprit dit clairement que dans les temps à venir, certains abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines diaboliques; enseignées par d'hypocrites imposteurs qui ont la marque de la flétrissure dans leur propre conscience... (1 Timothée 4:1-2)

Par conséquent quiconque accepte ou agit en suivant les enseignements de telles personnes inspirées par le diable perdront leurs âmes, dans la mesure où elles rejettent la loi naturelle que Dieu a gravé dans leurs cœurs, qui leur dit que de telles activités sont intrinsèquement mauvaises, malfaisantes, égoïstes, inutiles, et par dessus tout, honteuses. “Car, ce qu'ils font en secret, on a honte même de le dire.” (Éphésiens 5:12)

Certains plaisirs sont intrinsèquement mauvais et donc toujours interdits

La Loi Naturelle et les lois positives de l'Église de Dieu enseignent que certains plaisirs sont intrinsèquement mauvais. Certains péchés donnent un plaisir unique en eux-même et donc sont des plaisirs intrinsèquement mauvais. C'est attesté au verset suivant: “L'entretien des pécheurs est odieux, et leur rire porte sur les délices du péché.” (Ecclésiastique 27:13) Par exemple, le plaisir qu'a quelqu'un en tuant un homme est intrinsèquement mauvais. Le plaisir que quelqu'un tire d'humilier et de rabaisser quelqu'un qui n'est pas intelligent ou riche ou physiquement attractif est un plaisir intrinsèquement mauvais. Le plaisir que l'on peut tirer des attroupements est un plaisir intrinsèquement mauvais “Ne te plais point dans les assemblées, même les plus petites, parce qu'on y commet sans cesse  le mal.” (Ecclésiastique 18:32) L'amour de l'argent est un plaisir intrinsèquement mauvais. “Il n'y a rien de plus injuste que celui qui aime l'argent” (Ecclésiastique 10:10) Le plaisir que l'on peut tirer des drogues psychotropes comme le LSD ou la marijuana est un plaisir intrinsèquement mauvais tout comme se rendre saoul. Quand j'essayais de convertir un jeune garçon, il m'a dit que la marijuana est bonne parce que Dieu l'a créée et qu'elle lui fait du bien. Je lui ai dit que Dieu a aussi crée le poison et que certains poisons ont bon goût et peuvent faire se sentir bien pour un moment mais néanmoins qu'ils tueront. Cet exemple s'applique parfaitement au plaisir sexuel parce que pour certains ça les fait se sentir bien pour un moment mais cela tue à coup sûr l'âme si ce n'est pas combattu et contrôlé.

Le Roi Salomon est un bon exemple de ce qui arrive à un homme qui ne combat pas contre les plaisirs coupables et qui se laisse dominer par eux. Aujourd'hui, triste à dire, la plupart des gens agissent précisément de la même manière que le fit le Roi Salomon, car ils ne combattent pas ou ne résistent pas aux tentations dont ils sont tentés, tant légales qu'illégales, mais les commettent sans aucune honte ou scrupule ou mauvais conscience. La tentation charnelle mena Salomon dans des péchés mortels d'immoralité qui le menèrent aux péchés mortels d'idolâtrie et d'apostasie: Je n'ai rien refusé à mes yeux de tout ce qu'ils ont désiré, et j'ai permis à mon cœur de jouir de tous les plaisirs, et de prendre ses délices dans tout ce que j'avais préparé, et j'ai cru que mon partage était de jouir de mes travaux.” (Ecclésiaste 2:10) En réalité, le Pape Saint Grégoire le Grand explique dans ses Pensées Morales 7:7 que “Les relations immodérées avec des femmes conduisirent Salomon à l'idolâtrie. Ses relations immodérées et sa dévotion aux femmes menèrent Salomon à un tel état qu'il construisit un temple aux idoles. En effet il était tellement dépendant à la luxure et réduit à une telle infidélité qu'il n'a pas craint de construire un temple aux idoles...”(Gratien, Décret de Gratien, Cause 32, Question IV, Partie 4, C. 13)

La Chute et le Péché Originel d'Adam et Eve sont l'origine et la cause des convoitises de la chair et des désirs sexuel

D'où vient cette convoitise charnelle, ce plaisir momentané de la chair qui nous trompe et nous tente à commettre des péchés et des excès de diverses sortes? C'est venu après qu'Adam et Eve aient commis le Péché Originel – après leur péché de désobéissance contre Dieu et Sa Loi dans le jardin d'Éden.

La Sainte Bible révèle expressément que le Péché Originel et donc toutes les tentations et défauts que nous connaissons à présent tous et qui nous harcèlent sont entrés dans le monde et sont devenus le lot des enfants d'Adam (et des descendants) à cause du premier péché d'Adam, et que par ce péché la mort a suivi, passant à tous les enfants et à la postérité d'Adam pour toutes les générations à venir: “C'est pourquoi, comme par un seul homme [Adam] le péché est entré dans ce monde, et par le péché la mort, ainsi la mort a passé dans tous les hommes, par celui en qui tous ont péché” (Romains 5:12). La seule chose qui nous sauve de cette mort certaine est le sang de Notre-Seigneur Jésus Christ dans le Sacrement du Baptême qui enlève la tache ou la faute du Péché Originel, mais pas ses effets. En réalité, “Car, comme beaucoup sont devenus pécheurs par la désobéissance d'un seul homme [Adam], de même beaucoup seront rendus justes par l'obéissance d'un seul [Notre-Seigneur Jésus-Christ].” (Romains 5:19) la Sainte Parole de Dieu ne rend pas seulement clair le fait que la mort est entrée dans le monde à cause de la transgression ou premier péché d'Adam, mais elle rend aussi clair le fait que le péché est entré dans le monde à cause de lui – donc passant sur tous les hommes.

L'Église a bien sûr compris dès le commencement que toutes nos convoitises charnelles et nos désirs (qu'ils soient au sein ou hors du mariage), proviennent comme résultat direct et effet malfaisant du péché d'Adam et Eve, et c'est pourquoi le Magistère Papal et les Saints enseignent unanimement cette doctrine de la Foi Chrétienne.

Saint Augustin, La Cité de Dieu, Livre XIV, Chapitre 12 (c. 426 A.D.): “… la concupiscence n'était pas encore là pour opposer à la volonté cette résistance, suite et châtiment du crime ; l'injustice qui viole le commandement est d'autant plus coupable que l'observance en était plus facile.”

Saint Jean Chrysostome, A.D. 347-407, Homélies sur la Genèse 18:12: “Or, Adam connut Eve, son épouse.”(Gen. IV, 1.) Remarquez la date précise de ce fait. Ce ne ne fut qu'après leur désobéissance et leur exil qu'Adam et Eve eurent commerce ensemble. Auparavant ils vivaient comme des anges, et ils ignoraient les plaisirs de la chair. Comment les eussent-ils connus, puisqu'ils n'étaient point assujettis aux besoins du corps? Ainsi, dans l'ordre des temps, la virginité possède la palme de la priorité; mais lorsque la faiblesse de l'homme eut introduit la désobéissance et le péché, elle se retira, parce que la terre n'était plus digne de la posséder; et à sa place s'établit alors la pratique des rapports sexuels.”

Saint Jérôme (c. 347-420 A.D.): “Eve dans le paradis était une vierge... comprenez que la virginité est naturelle et que le mariage vient après la Chute.” ( Cité dans Honest to Man: p. 120 de Margaret Knight)

Saint Jérôme, Contre Jovinien 1:16, A.D. 393: “Et en ce qui concerne Adam et Eve nous devons maintenir qu'avant la chute ils étaient vierges dans le Paradis: mais après qu'ils aient péché, et qu'ils furent chassés du Paradis, ils furent immédiatement mariés.”

Saint Jean Damascène (c. 676-749 A.D.): “Adam et Eve furent crées sans sexe; leur péché en Éden mena aux horreurs de la reproduction sexuelle. Si seulement nos premiers géniteurs avaient obéis à Dieu, nous serions à présent entrain de procréer de manière moins peccamineuse.”

Saint Augustin, La Cité de Dieu, Livre 14, Chapitre 26 (c. 426 A.D.): “En Éden, il aurait été possible d'engendrer sans cette concupiscence maladive. Les organes sexuels auraient été stimulés en suivant le voeu de la nature par une détermination volontaire uniquement, tout comme la volonté contrôle les autres organes. Ensuite, sans être troublé par l'aiguillon de la passion, le mari aurait pu se reposer sur la poitrine de sa femme avec une complète paix et tranquillité d'esprit et de corps, cette partie de son corps n'aurait pas été stimulée par la passion tumultueuse, mais mise en service par le libre usage du pouvoir quand la nécessité le demanderait, et la virginité de sa femme n'aurait pas souffert de l'envoi de sa semence dans son utérus. Ainsi, dans la conception, le bon plaisir de la volonté, et non l'appétit de la volupté, eût décidé l'union des sexes.”

Saint Jean Chrysostome, (347-407), Homélies sur la Genèse 15:14: “… cette union n'exista qu'après la chute de nos premiers parents; jusqu'à ce moment ils vécurent dans le paradis terrestre d'une vie tout angélique, et ne connurent ni les feux de la concupiscence, ni la révolte des passions. Ils ignorèrent également les maladies, et les divers besoins du corps, car ils avaient été créés incorruptibles, et immortels.

Dieu avait à l'origine crée l'acte sexuel entre l'homme et la femme pour être un parfait acte d'amour pour Dieu à travers une dévotion mutuelle et une union de la chair sans concupiscence honteuse. L'acte n'aurait été pour la chair pas plus plaisant qu'un câlin ou une caresse, et l'enfantement ne devait pas être douloureux. L'accent mis sur la chair, tant le plaisir momentané durant l'acte que la douleur durant l'enfantement, sont les effets néfastes du péché originel d'Adam et Eve. Après qu'Adam et Eve aient commis le péché originel ils couvrirent leurs parties intimes indiquant la honte et qu'une violation non souhaitée par Dieu avait eu lieu dans ce lieu: Leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus; et, ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures.” (Genèse 3:7) Cette étrange sensation que connurent Adam et Eve, ce plaisir charnel momentané, était en même temps très honteux, quelque chose qui leur était étranger, auquel ils sentaient une perte de contrôle sur leurs propres corps. “Ainsi, il arriva que les souillures qui passèrent dans la nature de l'homme à partir du péché d'Adam, particulièrement l'infirmité de la volonté et les désirs débridés de l'âme, survivent en l'homme.” (Pape Pie XI, Divini illius magistri; Denzinger 2212)

Saint Paul parle aussi et se lamente de cette loi du péché et de la concupiscence qui est inhérente à tous les humains après la chute, tout comme “les souillures qui passèrent dans la nature de l'homme à partir du péché d'Adam” qui nous tente à commettre des péchés sexuels de toute sorte: “mais je vois dans mes membres une autre loi qui lutte contre la loi de ma raison, et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres.” (Romains 7:23)

Dès que l'homme eut transgressé la loi de Dieu, il sentit dans ses membres une autre loi qui se révoltait contre son esprit, et il comprit les suites fâcheuses de sa désobéissance quand il se vit justement en butte à la révolte de sa chair. Le serpent, du reste, pour mieux le séduire, lui avait promis que ses yeux s'ouvriraient [Genèse 3:5] et qu'il connaîtrait ce qu'il lui eût été plus avantageux d'ignorer toujours. C'est alors que l'homme sentit en lui-même ce qu'il avait fait, et il put distinguer le mal d'avec le bien, non pas en restant étranger au mal, mais en le subissant dans toutes ses conséquences. ” (Saint  Augustin, Du Mariage et de la Concupiscence, Livre 1, Chapitre 6)

Après la chute, l'acte sexuel est devenu honteux et désordonné dans la mesure où la volonté de produire une descendance a eu à concourir avec la volonté de l'auto-satisfaction. Ce plaisir rapide, momentané, durant l'acte sexuel a placé l'excitation de la chaire au centre de l'attention au lieu de la vraie cause, qui est l'amour de Dieu et la procréation d'un enfant. Satan promet toujours une sensation rapide alors que la mort se cache en-dessous. La Circoncision qui amène de la douleur là où un plaisir n'a jamais eu sa place est un signe extérieur que Dieu a réclamé en signe de domination sur ceux qui la porte avec foi, pour que le diable ne puisse pas les tenter avec de la luxure.

Le plaisir de l'acte conjugal devait être purement spirituel, la joie de donner naissance à un pieux enfant qui puisse être aimé et qui rende cet amour, qui serait une source de joie, de confort, et d'aide. Toute l'attention durant l'acte conjugal devait être concentrée seulement sur l'amour de Dieu et la joie de donner naissance à un pieux enfant dans sa famille et le monde. “Ainsi, si l'homme n'avait péché, l'union aurait été comme celle des autres membres du corps et aurait été sans la ferveur et l'envie du plaisir tout comme l'est l'union des autres membres. Ainsi le membre aurait été uni au membre... tout comme une ardoise à une ardoise.” (Gratien, Décret de Gratien 32.2.2) Depuis la chute d'Adam et Eve, cependant, le but profond, de l'amour spirituel de Dieu et de donner naissance à une âme, à un être humain, doit concourir avec le plaisir de la chair. C'est un plaisir déplacé et désordonné qui détourne du vrai but pour lequel l'acte conjugal devrait être accompli, et il est égoïste par nature, parce que la satisfaction de la chair est entrée dans un domaine auquel elle n'appartient pas. Le but de donner naissance à un enfant doit concourir avec le but de l'auto-satisfaction de la chair. Les époux qui autorisent le but de l'auto-satisfaction (concupiscence charnelle) pour usurper le but de faire plaisir à Dieu et de donner naissance à un enfant seront infectés par le péché d'amour-propre. Ils ne seront pas capables d'aimer vraiment Dieu, leurs enfants, ou même eux-mêmes. les hommes seront … amis des voluptés plus que de Dieu.” (2 Timothée 3:1-5)

La meilleure preuve que le plaisir sexuel est une punition pour le péché originel d'Adam et Eve, plutôt qu'un “don de Dieu” ou un “bienfait” comme de nombreux pervers le pensent de nos jours, est que l'acte sexuel et le désir sexuel est à la fois un plaisir intoxiquant et honteux, en plus du fait que les parties intimes ne sont plus du tout soumises à la raison. “Saint Augustin dit que "l'infection du péché originel apparaît surtout dans le mouvement des organes génitaux, lesquels ne sont pas soumis à la raison". Ces organes sont précisément au service de la puissance d'engendrer, et celle-ci s'exerce dans l'union des sexes, où le plaisir du toucher excite extrêmement la convoitise. Donc l'infection de la faute originelle s'attache surtout à ces trois choses: la puissance d'engendrer, l'appétit concupiscible et le sens du toucher.” (Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, Ia-IIae, Q. 83, Art. 4)

En effet, la honte qui est inhérente à tous les actes sexuels est une preuve éclatante que la luxure et la concupiscence sont une maladie et un mal: “Si les époux, quand ils se connaissent, croient devoir se cacher aux yeux mêmes de leurs enfants, n'est-ce point parce que la concupiscence se mêle toujours à leurs relations les plus légitimes? N'est-ce pas elle qui a fait rougir nos premiers parents [Adam et Eve], de ce qui, avant le péché, se confondait pour eux dans les œuvres admirables de la création? Ils se couvrirent de feuillage quand la honte les saisit [Genèse 3:7]; et la honte les saisit quand, après avoir désobéi à Dieu, ils sentirent leurs membres en révolte.” (Saint Augustin, Du Mariage et de la Concupiscence, Livre II, Chapitre 14)

En réalité, rien ne pourrait être plus évident que le fait qu'il y a une condition maladive qui concerne la concupiscence et le désir sexuel: “Contentons. nous de répéter que cette honteuse passion qui communique sa honte à tous les membres où elle siège, n'existait pas avant le péché, dans le paradis terrestre ; ce n'est qu'après avoir désobéi à son Créateur, que l'homme a ressenti la révolte de ses membres. Quant à la génération, elle aurait pu s'opérer sans aucune rébellion des sens, comme beaucoup d’œuvres s'opèrent dans le calme complet des membres, dirigés par l'impulsion de la volonté, et complètement étrangers aux ardeurs de la passion.” (Saint Augustin, Du Mariage et de la Concupiscence, Livre II, Chapitre 26)

On peut précisément décrire le désir sexuel et la concupiscence comme un cancer et une maladie qui a commencé à croître dans le genre humain au moment où le péché est entré dans la création. En effet, on peut même comprendre ce fait par la raison seule et Saint Thomas d'Aquin confirme aussi ce fait, enseignant que “la délectation sensuelle est si véhémente que la raison absorbée par le plaisir ne peut plus comprendre quoi que ce soit , [comme en cas de prise de drogues]... si on ne se propose donc pas les biens du mariage, on commettra toujours un péché en accomplissant l’acte conjugal.” (Somme Théologique, Supplément, Q. 49, Art. 1, 5). Seule une personne profondément trompée et mauvaise croirait qu'être intoxiqué est une bonne chose, ou que cet acte intrinsèquement mauvais n'a pas besoin d'être excusé du fait de sa nature intrinsèquement défaillante.

Pourtant de nombreuses âmes trompées et pleines de concupiscence qui vivent de nos jours se sont dupées elles-même et les autres en croyant que la convoitise sexuelle au sein du mariage est une chose bonne et louable, au lieu de quelque chose de dangereux et d'anormal - dangereux dans la mesure où cela nous tente à commettre des péchés de la chair – anormal dans la mesure où c'est un résultat malfaisant du péché originel. Ces personnes disent que l'un des buts du mariage est qu'ainsi elles puissent avoir des relations sexuelles dans le but d'exciter leur concupiscence charnelle et que les relations conjugales sont un signe du vrai amour entre l'homme et la femme (comme si rester chaste était un signe de ne pas s'aimer l'un l'autre) et que les conjoints sont autorisés à prendre autant de plaisir sexuel qu'ils le peuvent quand ils ont des relations conjugales tant qu'ils n'entravent pas la conception. Ils vont même jusqu'à dire qu'exciter la chair par les préliminaires, la masturbation ou les caresses avec les mains dans des parties impropres du coprs est conforme à la volonté de Dieu. Ils pensent que le plaisir sexuel ou que la concupiscence est un don de Dieu dans le but de les satisfaire, alors qu'en fait c'est un résultat néfaste de la chute. Les relations conjugales, néanmoins, sont à utiliser pour l'amour, l'honneur et la gloire de Dieu en donnant naissance à de pieux enfants. Donc, “L'homme, bel ouvrage de Dieu, naît de et avec cette concupiscence, mais pas sans le mal que l'acte de génération contracte et que la grâce régénératrice soigne.” (Saint Augustin, Contre Julien, 3.21.46)

La sexualité n'a jamais été prévue par Dieu pour satisfaire ou conforter la concupiscence du genre humain dans la mesure où Il voulait que les conjoints accomplissent l'acte seulement avec l'intention d'élever de pieux enfants pour l'amour et l'honneur de Son saint nom, et les tentations sexuelles et la concupiscence sexuelle n'existait pas avant la chute d'Adam et Eve. Après la chute cependant, et du fait de la faiblesse et fragilité de la chair, les conjoints n'ont pas l'interdiction de considérer les fins secondaires du mariage (comme l'apaisement de la concupiscence) pourvu qu'elles soient subordonnées à la fin première [C'EST A DIRE, LA PROCREATION DES ENFANTS] et que la nature intrinsèque de l'acte soit préservéemais seulement en vu de prévenir quelque chose de pire. Saint Jérôme l'explique bien: “Donc cela doit être mauvais de toucher un femme. Si l'indulgence (=être indulgent, tolérance) est néanmoins garantie à l'acte conjugal, c'est seulement pour éviter quelque chose de pire. Mais quelle valeur peut être reconnue dans un bien qui est seulement autorisé en vu de prévenir quelque chose de pire?”

La Sainte Bible elle-même ne pourrait être plus clair sur le fait que Dieu veut que nous accomplissions l'acte conjugal “pour le seul désir d'une postérité” et l'engendrement des enfants: “Et maintenant, Seigneur, vous savez, vous, que ce n'est point pour cause de passion que je prends ma sœur pour épouse, mais par le seul désir d'une postérité [enfants] dans laquelle soit béni votre nom dans les siècles des siècles.” (La Sainte Bible, Tobie 8:9) L'enseignement de l’Église est tout aussi clair sur ce point, enseignant que: l'acte du mariage est, par sa nature même, destiné à la génération des enfants” (Pape Pie XI, Casti Connubii, #47) et que c'est pourquoi la fin ou but secondaire de l'apaisement de la concupiscence doit toujours être subordonné à la fin première de la procréation. “Quant aux justes, ce qu'ils cherchent dans le mariage, ce n'est point l'agitation des sens, mais la propagation des enfants ; cette agitation, du reste, n'existe aujourd'hui que par suite de la corruption de nature, et eût été inconnue dans une nature innocente et saine.” (Saint Augustin,  Du Mariage et de la Concupiscence, Livre II, Chapitre 25)

Dans Les Révélations de Sainte Brigitte de Suède, Notre-Seigneur Jésus-Christ a révélé à la sainte la manière dont Il avait prévu l'accomplissement de l'acte conjugal par de bons et pieux conjoints avant la chute.

Le Fils de Dieu parle: “Mais vous, maintenant, ô mon épouse! pour l'amour de laquelle se font toutes ces choses, vous pouvez considérer et demander quels enfants seraient nés d'eux, s'ils n'avaient pas péché.

“Je vous dis qu'ils seraient nés de la divine charité et de la mutuelle dilection d'Adam et d'Ève, et de leurs descendants qui se seraient unis ; le sang, dans le corps de la femme, serait devenu fécond par l'amour sans aucune sale volupté, et de la sorte la femme se serait rendue plus fructueuse. Ensuite, l'enfant étant conçu sans péché, sans aucun plaisir immonde, j'aurais versé de ma Divinité une âme en lui, et la femme l'aurait ainsi porté et enfanté sans douleur. L'enfant aurait été, dès sa naissance, parfait comme Adam. L'homme a méprisé cet honneur, quand il a obéi au démon, et a désiré plus d'honneur que je ne lui en avais donné.

Or, la rébellion étant faite, mon ange vint à eux. Ils eurent honte de leur nudité, et soudain ils sentirent la concupiscence de la chair et endurèrent la faim et la soif. Alors ils ne me possédèrent plus, car quand ils me possédaient, ils ne ressentaient ni faim, ni soif, ni délectation sensuelle, ni honte, mais moi seul, j'étais tout leur bien, toute leur douceur et tout leur plaisir et le diable se réjouissait de leur perte malheureuse et de leur funeste ruine.

“Moi, ému de pitié sur eux, je ne les ai point laissés, mais je leur ai découvert une triple miséricorde ; car ils étaient nus, je les ai vêtus, et la terre leur a donné du pain. Pour la luxure que le démon avait excitée en eux par l'accroissement de la rébellion, ma Divinité leur a donné pour leur semence des âmes ; et tout ce que le diable leur suggérait de mal, je le changeai heureusement en bien. Je leur ai montré ensuite la manière de bien vivre et de m'honorer, et leur ai permis de se marier et d'engendrer ; car avant que je leur eusse indiqué et permis le mariage, saisis de crainte et d'effroi, ils n'osaient pas se marier.

“De même, après qu'Abel eut été tué, Adam et Ève l'ayant pleuré longtemps et s'étant abstenus de l'usage du mariage, ému de compassion envers eux, je les ai consolés. Et alors, ayant connu ma volonté, ils commencèrent de nouveau d'engendrer des enfants, de la postérité desquels moi, leur Créateur, je leur promis de naître, selon les desseins éternels de la Divinité.

“Mais la malice des enfants d'Adam croissant de plus en plus, je manifestai aux pécheurs les rigueurs épouvantables de ma justice, et aux élus, les trésors infinis de ma miséricorde. En effet, étant apaisés, je les ai sauvés de la perdition et je les ai exaltés, parce qu'ils gardaient mes commandements et croyaient à mes promesses.” (Les Révélations de Sainte Brigitte, Livre 1, Chapitre 26)

Ici nous voyons Notre-Seigneur Jésus-Christ Lui-même déclarant qu'avant la chute, l'acte sexuel aurait toujours été accompli, par “la divine charité et de la mutuelle dilection” mais  “sans aucune sale volupté” et  “sans péché, sans aucun plaisir immonde”, réfutant donc directement ceux qui osent proclamer que les convoitises et désirs sexuels sont donné à l'homme comme un bon don de Dieu. “Si le péché n'était point survenu, la génération se serait faite également par l'union des époux; mais cette union n'aurait connu ni honte ni confusion. Au lieu de cette honteuse concupiscence de la chair, les membres seraient restés dans une tranquille et parfaite obéissance. J'en conclus la bonté intrinsèque du mariage, comme principe légitime de la naissance de l'homme; j'en conclus également la bonté intrinsèque du fruit du mariage, car ce fruit n'est autre que l'homme lui-même. Mais ce qui est un mal, c'est le péché avec lequel tout homme prend naissance. Dieu sans doute a été et est toujours le créateur de l'homme, mais le péché est entré dans le monde par un seul homme, et la mort par le péché; et c'est ainsi que la mort est passée dans tous les hommes, par celui en qui tous ont péché. [Romains 5:12]” (Saint Augustin, Du Mariage et de la Concupiscence, Livre II, Chapitre 37)

Saint Paul avertit ceux qui se marieraient en opposition à ceux qui resteraient vierges que les conjoints “auront les tribulations de la chair”: “Cependant, si tu prends une femme, tu ne pèches pas; et si une vierge se marie, elle ne pèche pas. Toutefois ces personnes auront les tribulations de la chair. Pour moi, je vous pardonne.” (1 Corinthiens 7:28) Il est certain que Saint Paul ne se réfère pas au désir de procréer comme étant une tribulation de la chair. En conséquence, il ne peut se référer qu'à une seule chose —le plaisir sexuel. En effet, le plaisir sexuel est une tribulation de la chair qui doit donc être combattue en pensée et en acte ou le Diable réussira en tentant un époux de tomber en péché mortel d'impureté soit avec son conjoint, soit tout seul ou bien avec quelqu'un d'autre que son conjoint. Il n'y a pas de terrain neutre avec le plaisir sexuel – ou bien on cherche à en jouir et ainsi on l'enflamme par des préliminaires et d'autres viles pratiques ou alors on cherche à l'éteindre et ainsi éteindre le feu de la concupiscence.

Dans ce contexte, Halitgar, un évêque du neuvième siècle qui était connu comme L'Apôtre des Danois, déclara que: “Dieu n'a pas crée les hommes et les femmes pour qu'ils puissent jouir du désir charnel ou vivre dans les délices de la chair”, ajoutant que: “s'il n'y avait pas eu de transgression au commandement de Dieu [dans le jardin d’Éden par Adam et Eve], personne n'aurait connu le plaisir charnel dans les rapports conjugaux.” En parfait accord avec 2000 ans de tradition de l’Église, L'Apôtre des Danois a résumé son enseignement sur le Péché Originel de la manière suivante: “Le plaisir charnel est une impureté du corps qui provient d'une concupiscence incontrôlée et de la faiblesse de l'âme qui s'adonne au péché de la chair.” (Halitgar, De Vitiis et Virtutibus et de Ordine Poenitentiarum Libri Quinque)

Saint Thomas d'Aquin dans son grand travail de La Somme Théologique s'accorde aussi sur le fait que “l'infection du péché originel apparaît surtout dans le mouvement des organes génitaux, lesquels ne sont pas soumis à la raison.” Il enseigna aussi que le manque de contrôle rationnel de l'homme sur son excitation et son orgasme est le résultat de “l'infection du péché originel.” Bien que tous les aspects de l'âme humaine sont vu comme “corrompus par le péché originel,” selon Saint Thomas, les trois aspects relatifs à la sensibilité sexuelle humaine ont été le plus profondément infectés, à savoir, “ la puissance d'engendrer, l'appétit concupiscible et le sens du toucher.” Le sens du toucher était “la plus puissante motivation à la concupiscence.” Donc, Saint Thomas a lié l'attouchement physique des corps, avec les effets du péché originel. Le Docteur Angélique conclue que: “Quiconque, par conséquent, use de la copulation pour le plaisir qui y réside, sans en référer l'intention à la fin prévue par la nature, agit contre la nature.” (cf. Somme Théologique, Supplément, Q. 49, Art. 5; In Sententiarum, 4.33.1.3)

En réalité, tous nos sens ont été souillés par le péché originel après la chute – même nos pensées. Donc, les personnes qui se laissent attacher aux plaisirs et aux sensations de diverses sortes ne seront jamais capable d'avancer très loin dans leur vie spirituelle, et dans leur quête de Dieu, dans la mesure où ils seront toujours entraînés vers les choses terrestres, charnelles et périssables. Nous lisons dans le livre de la Genèse comment Dieu maudit la terre à cause de la transgression d'Adam et Eve:

Genèse 3:16-19 “ A la femme Il [Dieu] dit : " je multiplierai tes souffrances, et spécialement celles de ta grossesse ; tu enfanteras des fils dans la douleur; ton désir se portera vers ton mari, et il dominera sur toi. Il dit à l'homme : " Parce que tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre : Tu n'en mangeras pas, le sol est maudit à cause de toi. C'est par un travail pénible que tu en tireras , ta nourriture, tous les jours de ta vie; il te produira des épines et des chardons, et tu mangeras l'herbe des champs.C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes à la terre, parce que c'est d'elle que tu as été pris; car tu es poussière et tu retourneras en poussière.”

Il y a, triste à dire, trop de choses à énumérer qui proviennent directement du péché originel d'Adam et Eve. La mort, les blessures, la douleur physique et émotionnelle, la douleur de l'enfantement, la fatigue, la faim et la soif, et les désirs et convoitises charnelles n'existaient pas avant la chute de l'humanité dans la mort et le péché, mais ce n'est pas tout, la nature obéissait aussi complètement à la volonté des hommes. Donc, tout était parfait dans la nature, et la matière et les animaux étaient entièrement soumis à la volonté de l'homme. En réalité, si Adam et Eve s'était abstenu du péché, nous serions tous nés et aurions tous vécus une vie de rêve en comparaison de l'état misérable que nous endurons tous maintenant. “Le mariage a été tout d'abord institué au Paradis pour que la chambre nuptiale puisse être embellie et le mariage honorable, et ainsi que la conception soit sans luxure et l'enfantement sans douleur [cf. Gen. 3:16].” (Gratien, Canons sur le Mariage du Décret de Gratien, C. 32, Q. 2, P. 2)

Mais “ce qui était sorti bon des mains de Dieu, le démon l'a souillé en jetant l'homme dans les séductions du péché. C'est ainsi que le libre arbitre de nos deux premiers parents a jeté le mal dans le genre humain tout entier. Cette déchéance générale de notre race s'impose de toute part à vos sens dans sa triste réalité… Que vous soyez porté sur le flot de tous les bonheurs humains, j'y consens, mais je n'en affirme pas moins qu'aucun de vos jours n'est exempt de cette guerre intestine... alors voyez les enfants, quels maux ne souffrent-ils pas ? et s'ils grandissent, n'est-ce pas au sein de toutes les vanités, de tous les tourments, de toutes les erreurs et de toutes les craintes ? Les voici à l'âge adulte et capables de servir Dieu ; aussitôt l'erreur les assiège pour les tromper ; le travail ou la douleur pour les briser ; la passion pour les dévorer ; le chagrin pour les accabler ; l'orgueil pour les exalter. Comment dépeindre en quelques traits les maux de toute sorte dont se compose le joug douloureux qui pèse sur les enfants d'Adam? … Mais alors il faut chercher la cause de ces maux que nous souffrons, ou bien dans l'injustice, ou bien dans l'impuissance de Dieu, ou bien dans le châtiment d'un premier et antique péché. Or, Dieu n'est ni injuste, ni impuissant; dès lors, malgré votre obstination, vous êtes contraint d'avouer que la solidarité de la faute originelle est la seule explication possible de ce joug si lourd qui pèse sur les enfants d'Adam depuis le sein de leur mère jusqu'au jour de leur sépulture.” (Saint Augustin, Contre Julien, 4.16.83)

Après la chute de l'homme et sa rébellion et désobéissance à Dieu, toute la nature – pas seulement les animaux, mais aussi le corps humain – a commencé à se rebeller contre la volonté de l'homme en conséquence de ce premier péché, le corps par conséquent n'a plus été subordonné à la volonté humaine comme avant la chute. Ainsi la nature a commencé à se rebeller et à agir contre l'homme et à le blesser, et le corps a commencé à tenter l'homme et à désobéir à sa volonté, spécialement dans les parties intimes “Que la concupiscence charnelle et le plaisir ne soient pas soumis à la maîtrise et à la modération de la raison, est du à la punition pour le premier péché,en effet, la raison rebelle à Dieu a mérité d'éprouver la rébellion de sa chair, comme le dit Saint Augustin (La Cité de Dieu xiii, 13). … " De la convoitise de la chair, fille du péché, mais qui n'est pas imputée à péché aux régénérés, l'enfant naît soumis au péché originel. " ” (Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 153, Art. 2, Réponse à l'Objection 2) “C'est donc de cette désobéissance de la chair qu'ont été frappés nos premiers parents en punition de leur propre révolte, c'est d'elle aussi que nous héritons par voie de naissance et d'origine. S'ils ont rougi de leurs membres, tandis qu'auparavant ils pouvaient s'en glorifier, n'est-ce point parce que la concupiscence, jusque-là docile et soumise, leur fit ressentir des mouvements désordonnés?” (Saint Augustin, Du Mariage et de la Concupiscence, Livre II, Chapitre 59)

Dans Les Révélations de Sainte Brigitte, Livre 5, aussi appelé Le Livre des Questions, et dans l'Interrogation 5, Le Christ Lui-même révèle à Sainte Brigitte dans une révélation surnaturelle que la seule raison pour laquelle la nature et les animaux sont capables de nous blesser est parce que nous consentons au péché. En fait, Le Christ nous dit que “L’infirmité afflige le corps, afin que l’homme prenne garde de conserver en soi, par le châtiment et la retenue de la chair, la modération spirituelle, et la patience, qui est assaillie souvent à raison du vive de l’incontinence et de la superfluité”, nous montrant ainsi très clairement combien le péché de luxure est spécialement actif en ce qui concerne les différentes maladies que nous subissons aujourd'hui.

Le même religieux apparut , disant : O Juge, pourquoi avez-vous créé les vermisseaux qui peuvent nuire et ne rien profiter?

Le Juge répondit : “Mon ami, Dieu, Juge, a créé le ciel, la terre, et tout ce qui est compris en leur enceinte, mais il n’a rien créé sans quelque sujet, sans quelque esprit, sans quelque rapport ; car comme les âmes des saints ont semblables aux anges qui sont ,en la vie, dans les bonheurs et les félicités, de même les âmes des injustes sont semblables aux démons qui sont ensevelis et plongés dans la mort éternelle. Mais d’autant que vous m’avez demandé pourquoi j’ai créé les vermisseaux, je vous réponds que je les ai créés pour manifester aux hommes les effets de ma sagesse et les pouvoirs de ma bonté, car bien qu’ils puissent nuire, ils ne nuisent pas pourtant, si ce n’est par ma permission et le péché des hommes, l’exigeant de la sorte, afin que l’homme qui méprise de soumettre à Dieu, son souverain supérieur, gémisse de voir qu’il faut être affligé par de petits vermisseaux, et afin que l’homme sache que , sans moi, il n’est rien, et que des choses irraisonnables me servent , et que toutes choses s’arrêtent à mon commandement.”

Question 2 : Pourquoi avez-vous créé les bêtes farouches qui nuisent aussi aux hommes?

Toutes les choses que j’ai créées, non seulement étaient bonnes, mais étaient grandement bonnes, et sont créées, ou pour l’utilité de l’homme, ou pour la probation, ou pour les commodités des autres créatures, et afin que l’homme servît d’autant plus humblement son Dieu, qui excelle par-dessus tous en félicité. Néanmoins, les bêtes nuisent aux choses temporelles à double sujet : le premier , pour la correction et pour la connaissance de nos malheurs, afin que, par les afflictions, les méchants entendent et comprennent qu’il faut obéir à Dieu, leur souverain supérieur ; le deuxième : elles nuisent aussi aux bons, pour les purifier et les avancer au comble des vertus ; et d’autant que l’homme, en péchant, s’est élevé contre moi, son Dieu, c’est pourquoi toutes se sont élevées contre lui.

Question 3 : Pourquoi permettez-vous que le corps pâtisse?

L’infirmité afflige le corps, afin que l’homme prenne garde de conserver en soi, par le châtiment et la retenue de la chair, la modération spirituelle, et la patience, qui est assaillie souvent à raison du vive de l’incontinence et de la superfluité...

Question 5 : Pourquoi le corps de l’homme est-il affligé au dernier point de sa vie?

Le corps souffre de la peine en la mort. Certainement, il est juste que l’homme soit puni par les mêmes choses dont il m’a offensé ; et d’autant que, par sa délectation désordonnée, il m’a offensé, il mérite d’être puni par l’amertume et peine ordonnées, de sorte que celui qui commence ici la mort criminelle, elle lui durera sans fin, et ceux qui meurent en grâce sans une entière purification, se purifieront dans les feux du purgatoire pour passer et commencer une joie éternelle. (Les Révélations de Sainte Brigitte, Livre 5, Interrogation 5)

L'Apocalypse de Moïse et La Vie d'Adam et d'Eve (VAE) consacrent aussi une place considérable aux conséquences de la chute. Le jugement de Dieu sur la première transgression humaine a profondément affecté tant l'humanité que le reste de la création. La désobéissance d'Adam et Eve a eu pour conséquence le péché comme part de l'expérience de toute l'humanité (VAE 44.3). Toute la race humaine est sous la colère de Dieu (Apoc. Mos. 14.2; VAE 49.3; 50.2) et subira le jugement de Dieu et la destruction (VAE 49.3; 50.2; Apoc. Mos. 14.2). Il y a deux jugements: (1) Le jugement par l'eau qui se réfère sans aucun doute au déluge. (2) Un jugement par le “feu”, qui se réfère à la fin du monde ou au feu éternel de l'enfer pour les impies et les non-repentants.

Bien que le jugement dernier soit attendu, les livres soulignent les changements que la chute a amenée dans la vie de ce monde. Quand Adam et Eve ont péché, ils ont perdu leur gloire originelle et ont été séparés de la gloire de Dieu (Apoc. Mos. 20.2; 21.6). Tout le monde a perdu l'immortalité (Apoc. Mos. 28.3) et la mort est devenue certaine (VAE 26.2; Apoc. Mos. 14.2). La vie est à présent pleine de souffrances, de labeur, d'inimitiés, de querelles, de maladies, de douleurs, de souffrances et d'autres maux (VAE 44.2-4; Apoc. Mos. 24.2-3; 25.1-4; 28.3). A cause de la chute, la vie humaine est marquée par le travail futile et l'échec: ‘nos descendants travailleront, sans être satisfait, mais échouant’ (VAE 44.3; cf. Apoc. Mos. 24.3). L'Humanité est bannie du paradis, avec tous ses plaisirs et ses conforts (Apoc. Mos. 27–29).

Il y a plusieurs aspects physiques issus de la malédiction de Dieu sur la race humaine est réponse à la chute: (1) la mort, (2) la maladie et la douleur du corps and (3) les douleurs de l'enfantement. Cela affecta non seulement Adam et Eve, mais aussi leurs descendants (VAE 34.2; 44.2 [=Apoc. Mos. 14.2]; 49.3; 50.2).

A cause de la transgression d'Adam et Eve,  non seulement Adam et Eve mais aussi tous leurs descendants meurent (LAE 26.2; Apoc. Mos. 14.2; 28.3). Les êtres humains ne seraient pas morts si Adam et Eve n'avaient pas désobéis à Dieu.

Le livre décrit aussi comment la transgression d'Adam et Eve a introduit la maladie et les douleurs du corps. Il y a ‘soixante-dix plaies’ sur le corps (LAE 34.2 [=Apoc. Mos. 8.2.]). Soixante-dix est probablement un nombre symbolique indiquant que les maux affectent tout le corps. Le péché conduit à l'affliction du corps tout entier, ‘du sommet de la tête et des yeux et des oreilles jusqu'aux ongles des pieds et dans chaque membre en particulier’ (VAE 34.2). C'est une figure de style dans laquelle les membres extrêmes du corps sont mentionnés pour indiquer le corps tout entier. Avant la chute il n'y avait aucune maladie (LAE 34.2). Lorsque Adam est sur son lit de mort, Seth demande, ‘Qu'est-ce que la douleur et la maladie?’ (Apoc. Mos. 5.5. [=VAE 30.4]; VAE 31.5). L'interrogation de Seth suggère que la malédiction de la maladie a été retardée jusqu'à la mort d'Adam, dans la mesure où la maladie était encore inconnue aux enfants d'Adam en ce temps. Romains 5:12 dit à cet égard: “C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans ce monde, et par le péché la mort, ainsi la mort a passé dans tous les hommes, par celui en qui tous ont péché.” La malédiction physique due à la chute a aussi introduit la douleur dans l'enfantement (Apoc. Mos. 25.1-3). Ce changement important dans le fonctionnement du monde physique est basé sur Genèse 3:16.

La Nature a aussi souffert du fait de la désobéissance d'Adam et Eve. Immédiatement après qu'Eve ait mangé le fruit défendu, les plantes proches dans le paradis perdirent leurs feuilles, sauf le figuier (Apoc. Mos. 20.4). Cela suggère un lien entre l'humanité et le monde de la nature de sorte que quand les êtres humains pèchent, la nature en subit les conséquences. Au contraire, quand Dieu est entré au paradis pour juger les humains originels, les plantes fleurirent et prospérèrent (Apoc. Mos. 22.3). La gloire et la vertu divine de Dieu ont soigné la nature, mais l'impiété humaine dévaste la nature.

En effet, nous voyons que ce fait est aussi vrai après la chute dans la mesure où l'homme vécu environ 900 ans avant le déluge, et qu'après ce jugement, l'espérance de vie humaine a changée drastiquement, sans aucun doute comme conséquence directe des péchés des hommes. Les actions de l'homme sont donc directement facteurs et causes de la venue de la destruction ou de la guérison de Dieu, et cela nous montre le besoin intrinsèque de tous les hommes de se conformer à la Loi de Dieu.

La chute amena un profond changement dans la vie des plantes. La malédiction de la terre (Apoc. Mos. 24.1-3), qui est basée sur Genèse 3:17-19, implique différents aspects.

Premièrement, la Terre devra nécessiter un dur labeur pour les cultures (vv. 2-3).  Deuxièmement, la terre ne sera jamais aussi productive qu'elle ne l'était avant la chute (v. 2, ‘elle ne donnera pas ses forces’). Troisièmement, les herbes, les chardons et les épines pousseront abondamment et facilement, mais ces plantes ne seront d'aucune valeur pour se nourrir et rendront la culture agricole plus difficile (v. 2). Après qu'Adam et Eve aient été expulsés du paradis, ils n'eurent plus accès aux nombreuses plantes qui poussaient dans le paradis (VAE 2.2; 4.1). Donc les hommes en furent réduits à manger la même nourriture que les animaux (VAE 4.1). Les seules plantes particulières qu'Adam et Eve purent prendre du paradis furent certaines épices aromatiques (VAE 42.4; Apoc. Mos. 29.3-6).

La chute amena aussi des changements au monde animal. Le serpent fut maudit du fait qu'il se laissa utilisé comme un vase pour le diable (Apoc. Mos. 26.1-4). Le serpent subit des changements fondamentaux dans sa nature physique: Il fut forcé à ramper sur son ventre. Bien que les autres animaux ne subirent pas des changements physiques aussi radicaux, leur comportement changea profondément après la chute. Avant la chute, les animaux étaient assujettis à l'humanité, dans la mesure où l'image de Dieu est dans les hommes (Apoc. Mos. 10.3). Quand Adam et Eve désobéirent à Dieu, la nature des animaux fut changée et ils commencèrent à se rebeller contre les hommes (Apoc. Mos. 11.3; 24.4). Les animaux prirent un peu de la nature rebelle qui est passée dans tous les descendants d'Adam et Eve.

La révolte des animaux est illustrée par l'attaque d'un animal sauvahe qui mord Seth (Apoc. Mos. 10–12). Dans l'Apoc. Mos., l'attaque est une conséquence du changement fondamental des animaux due à la chute (Apoc. Mos. 11.2-3; cf. 10.2). L'espèce d'animal sauvage n'est pas précisée, dans la mesure où cela représente ce changement de nature radical de tous les animaux. Dans VAE, cependant, l'animal est identifié comme étant un serpent (VAE 37.1; 44.1), l'animal que le diable posséda. Pourtant, même dans le passage où l'animal sauvage attaque Seth, la bête obéit à Seth quand il lui commande de se taire et de s'en aller (Apoc. Mos. 12.1-2. Donc bien que la nature ait été corrompue par la chute, les dégâts ne sont pas étendus de la même manière qu'ils le seront pour les générations futures. Cela suggère encore une fois un lien entre l'humanité et le monde de la nature de sorte que plus les êtres humains pèchent, plus la nature souffre et plus elle se rebelle.

C'est en effet une parfaite justice que l'homme, qui refuse d'obéir à Dieu, doive travailler sous la servitude des passions, désirs et créatures inférieurs qui se rebellent contre lui – tout comme l'homme se révolte et s'est révolté contre Dieu – de sorte qu'à travers l'humilité et la connaissance de notre propre inutilité, péché, faiblesse, infirmité et insignifiance, nous puissions encore être capables d'approcher humblement Notre-Seigneur et Dieu “avec l'assistance de la grâce, la pénitence, la résistance et l'effort moral”.

Pape Pie XI, Mit brennender Sorge #25, 14 mars, 1937: “‘Le Péché Originel’ est la faute héréditaire mais impersonnelle des descendants d'Adam, qui ont péché en lui (Rom. 5:12). C'est la perte de la grâce, et par conséquent de la vie éternelle, accompagnée d'une inclination au mal, que chacun doit, avec l'assistance de la grâce, la pénitence, la résistance et l'effort moral, réprimer et surmonter.”

Une description ou définition appropriée de l'état actuel de l'existence de l'humanité qui décrit le mieux notre état serait de dire que nous vivons en exil. En réalité, nous exilés de la présence de Notre-Seigneur et de l'Arbre de Vie à cause du péché de nos premiers parents. Très peu de personnes comprennent cette grande vérité qui dit que nous vivons en exil et que nous subissons l'immense châtiment de l'exclusion de la présence de Notre-Seigneur. La conséquence directe de ce manque de connaissance et de compréhension de l'état de notre misérable existence, contribue sans aucun doute énormément à la quantité et à la gravité des péchés que les gens commettent. La principale raison derrière cela est qu'une personne qui sait ou réalise qu'elle est dans un état de châtiment, ou vie sous une malédiction, agira presque toujours plus prudemment et tempérament pour ne pas plus irriter son Seigneur.

Si les gens ouvraient seulement leurs yeux et voyaient dans quelle misérable condition l'homme a été dégradé à travers le péché originel, et que nous sommes tous sous la plus misérable peine, de nombreuses personnes seraient sans aucun doute sauvées. L'Apôtre Saint Paul décrit à juste titre cet exil et ce châtiment, disant: “mais je vois dans mes membres une autre loi qui lutte contre la loi de ma raison, et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres” et “Malheureux homme que je suis! Qui me délivrera de ce corps de mort? La grâce de Dieu, par Jésus-Christ Notre-Seigneur.” (Romains 7:24-25) Quand nous réalisons les faits actuels et notre situation avilie, la crainte de Dieu est sans aucun doute augmentée, ce qui est le commencement du salut selon la Sainte Écriture: “La crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse.” (Psaumes 111:10)

Si l'homme n'eût pas péché, jamais cette honteuse concupiscence, effrontément louée par ces novateurs téméraires, n'aurait existé; d'un autre côté, lors même que le péché n'aurait pas été commis, le mariage aurait existé... Avant le péché, ce n'était point un corps de mort que l'on voyait dans le paradis terrestre, mais un corps de vie, participant largement à la véritable vie qui y régnait, et pouvant créer des enfants, sans aucune des atteintes ode cette concupiscence charnelle qui préside aujourd'hui à la propagation de ce corps de mort. Pour mieux établir le contraste entre cette misère humaine et l'efficacité de la grâce divine, l'Apôtre avait dit un peu plus haut : « Je vois dans nos membres une autre loi qui répugne à la loi de mon esprit et qui me captive sous la loi du péché qui est dans mes membres ». C'est alors qu'il s'écrie : « Malheureux homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort? La grâce de Dieu par Jésus-Christ Notre-Seigneur [Romains 7:24] ». Or, dans le corps tel qu'il existait avant le péché, on ne trouvait assurément pas dans les membres cette autre loi qui répugne à la loi de notre esprit. Libre à nous, sans doute, de lui refuser le concours de notre volonté, de notre consentement, de nos membres eux-mêmes; mais toujours est-il que cette loi existe en nous et qu'elle sollicite notre esprit, malgré la résistance qu'il lui oppose. Ce conflit en lui-même n'est pas une cause de damnation, puisque l'iniquité n'est pas commise; mais il est toujours un malheur, puisqu'il rend toute paix impossible.” (Saint Augustin, Du Mariage et de la Concupiscence, Livre II, Chapitre 6)

En fait, le pouvoir du péché originel sur l'humanité est tel que le Pape Eugène IV au Concile de Florence a déclaré infailliblement que tous les enfants naissent sous “la domination du Diable” à travers le péché originel, et que la seule manière de les sauver de ce lamentable état de servitude face à notre ennemi éternel, le Diable, est de leur administrer le sacrement du Baptême, “par lequel ils sont arrachés à la domination du diable [péché originel] et sont adoptés comme enfants de Dieu” (Denzinger 712).

Mais il y a encore une autre vérité très importante à se rappeler. Dès que nous souhaitons parler d'éducation, Notre nature humaine, la nature de chaque homme qui vient au monde depuis le péché originel (sauf Notre-Seigneur Jésus-Christ et la Bienheureuse Vierge Marie) n'est plus une nature intacte ou équilibrée qui est soumise à Dieu. Cette nature humaine que tous les êtres humains ont hérités d'Adam, est une nature blessée, corrompue, déchue, “dont la volonté n'est plus tournée vers Dieu, mais tournée vers elle-même, et par conséquent égoïste; une nature dont les tendances et les passions ne sont plus adaptées à la raison, mais sont charnelles et obscures, imprégnées par l'égoïsme de la volonté.”

Saint Thomas d'Aquin écrit à ce propos: “Or, cette justice originelle a été soustraite, comme nous l'avons dit, par le péché du premier père. Et c'est pourquoi toutes les facultés de l'âme demeurent en quelque manière dépouillées de leur ordre propre, qui les porte naturellement à la vertu. Et ce dépouillement est appelé une blessure infligée à la nature. Mais il y a dans l'âme quatre puissances qui peuvent être, comme nous l'avons dit, le sujet des vertus: la raison où réside la prudence, la volonté où réside la justice, l'irascible où se trouve la force, le concupiscible où se trouve la tempérance.” Saint Thomas ajoute: “Donc, en tant que la raison est dépouillée de son adaptation au vrai, il y a blessure d'ignorance; en tant que la volonté est dépouillée de son adaptation au bien, il y a blessure de malice; en tant que l'irascible est dépouillé de son adaptation à ce qui est ardu, il y a blessure de faiblesse; en tant que le concupiscible est dépouillé de son adaptation à des plaisirs modérés par la raison, il y a blessure de convoitise. - Ce sont donc bien là les quatre blessures infligées à toute la nature humaine par le péché du premier père. Mais, parce que l'inclination au bien de la vertu est diminuée en chaque homme par le péché actuel, d'après ce que nous avons dit, ces quatre blessures sont en outre consécutives aux autres péchés. C'est-à-dire que par le péché, la raison se trouve hébétée, surtout en matière d'action, et la volonté endurcie à l'égard du bien, cependant que s'accroît la difficulté de bien agir et que la convoitise s'enflamme davantage.” (Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, Ia-IIae, Q. 85, Art. 3)

Bien que nous soyons tous nés sous la domination du Diable à travers le péché originel, cette nature “blessée” que nous avons tous hérités d'Adam n'est rien de moins que rachetée par le Christ à travers le Sacrement du Baptême. Donc depuis le péché originel, ne fait pas qu'élever, elle guérit. Nous sommes rachetés en Jésus-Christ, soignés par ses plaies, et appelés à la sainteté par notre conformité au Christ crucifié, offert en sacrifice. Pour résumer, la grâce fait participer notre nature humaine à la Nature Divine, et élève donc; et depuis que notre nature humaine est blessée, elle nous guérit également.

2 Pierre 1:3-10 “Puisque Sa [de Notre-Seigneur Jésus-Christ] sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, en nous faisant connaître celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, et qu'il nous a donné les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption de la concupiscence qui existe dans le monde, vous aussi, vous apportez tous vos soins pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété ; à la piété l'amour de vos frères, à l'amour de vos frères la charité. Car si ces choses sont en vous, et qu'elles y croissent, elles ne vous laisseront ni stériles ni infructueux dans la connaissance de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; car celui en qui elles ne sont point est aveugle et marche à tâtons, ayant oublié la purification des ses anciens péchés. C'est pourquoi, mes frères, appliquez-vous davantage à affermir par les bonnes œuvres votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne pécherez jamais.”

Depuis que la nature humaine est blessée en chaque homme et femme ainsi que dans tous nos enfants, l'éducation doit servir à soigner, à rectifier, et à purifier les tendances de notre nature déchue, avec la grâce de Jésus-Christ, avec une autorité qui ose commander, et avec l'usage de punition quand ils refusent d'obéir. Aujourd'hui, il y a bien trop de parents qui, en vivant une vie athée et égoïste, refusent de comprendre la faiblesse inée de notre nature humaine, et la malice inhérente au désir sexuel ou concupiscence, de même que son danger inhérent et potentiel de nous tenter à commettre des actes malfaisants, La grande erreur, ici, est de ne pas vouloir admettre la fragilité native de la nature humaine, de faire abstraction de cette autre loi, dont parle l'Apôtre, qui lutte contre la loi de l'esprit [Rom. 7:23]”. (Pape Pie XI, Divini illius magistri; Denzinger 2214)

Le Baptême nous lave du péché originel, mais laisse intact en nous les effets du péché originel, qui sont les quatre plaies de l'ignorance, la malice, la faiblesse, et la convoitise ou concupiscence. La grâce que le baptême nous donne nous fait vraiment enfants de Dieu en Jésus-Christ, et par Jésus-Christ, dans la mesure où sa grâce nous conforme au Christ par Sa Passion et mort, et par conséquent, cela demande de mourir à nous-même et à notre propre volonté sur la croix pour que nous puissions ainsi apprendre à “vivre selon l'Esprit” plutôt que “vivre selon la chair” (Romains 8:5).

Saint Paul nous dit: “Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés? Car nous avons été ensevelis avec lui par le baptême pour mourir... sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que désormais nous ne soyons plus esclaves du péché.” Ces mots sont très forts: “afin que le corps du péché soit détruit, et que désormais nous ne soyons plus esclaves du péché.” (Romains 6:2-6) Et aussi: “Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d'en haut, où le Christ demeure assis à la droite de Dieu; affectionnez-vous aux choses d'en haut, et non à celles de la terre: car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu.” (Colossiens 3:1-3)

Cette mort donc parle Saint Paul dans un grand nombre de ses Épîtres, n'est rien de moins que la plus que nécessaire mortification Chrétienne, la mise à mort de nos mauvaises tendances, de notre orgueil, de notre égoïsme, de notre paresse, et surtout, de notre sensualité. Cette mort n'est rien d'autre que la renonciation quotidienne que Notre-Seigneur demande à tous ceux qui veulent être sauvés: “Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il renonce à soi-même, qu'il prenne sa croix et me suive.” (Matthieu 16:24) Laissez le renoncer à lui-même chaque jour, depuis le berceau, la petite enfance, jusqu'à la tombe.

La vie de Saint Philippe Néri, Apôtre de Rome, A.D. 1534: “ Depuis que le péché a si fatalement troublé notre nature il y a un sombre et profond mystère dans le plaisir, tout comme dans la douleur... Seul Jésus, qui a éclairci le mystère de la douleur et l'a sanctifié, a amené sa lumière sur le mystère du plaisir et l'a purifié. Il nous a appris que le plaisir n'est plus depuis la Chute lié à la vertu, mais que le compagne ordinaire de la vertu est la souffrance, et qu'ainsi bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice, bienheureux les doux. (Matthieu 5:4,10) Et donc il s'ensuit que nous devrions approcher du plaisir avec retenu et prévoyance – si ce n'est, avec crainte et tremblement; car de nombreux plaisirs sont mauvais et impies, et ceux qui sont sauf sûrs sont nobles, spirituels, et restreins [c'est-à-dire, ces seuls plaisirs qui sont sûrs, ne sont ni sensuels ni charnels]; ceux qui sont en bref, reliés à des biens spirituels, accompagnés par la charité et sont des croissances de la charité.” (Extrait de "St. Philippe Néri", par Alfonso, Cardinal Capecelatro, traduit par Thomas Pope, Burns, Oates, & Washbourne, Londres, 1926. pp. 36-37)

La concupiscence est une maladie

Pour saint Augustin, la concupiscence est un mal et une maladie, mais il ne croyait pas que l'effet de celle-ci est un mal quand il affecte la procréation. Oui, St. Augustin partage même un point que nous avons pensé peut-être vrai, à savoir que le péché originel est transmis par la convoitise.

Saint-Augustin, sur le mariage et la concupiscence, Livre 1, Chapitre 27 : «C'est pourquoi le diable tient les nourrissons qui sont nés coupables [par le péché originel], non du bien par où le mariage est bon, mais du mal de la concupiscence. En effet, dans le mariage utilisé correctement, même le mariage a l'occasion de faire ressentir de la honte. "

Saint-Augustin, sur le mariage et la concupiscence, Livre 1, Chapitre 9 : " Cette maladie de la concupiscence est ce à quoi l'apôtre fait allusion, lorsque, parlant aux fidèles mariés, il dit : « C'est la volonté de Dieu, votre sanctification même, que vous deviez vous abstenir de la fornication, que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l'honneur; pas dans la maladie du désir, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu ». (1 Thessaloniciens 4, 3-5). Le croyant marié, ne doit donc pas seulement ne pas utiliser le vaisseau d'un autre homme, qui est ce que font ceux qui convoitent épouses des autres, mais il faut savoir que même son propre vaisseau ne doit pas être possédé dans la maladie de la concupiscence charnelle ".

L'adultère, la fornication et la masturbation sont des exemples de mauvaise et condamnable convoitise, d'où qu'elle est décrite comme une maladie. La luxure est aussi un mal dans le mariage et peut facilement se transformer en quelque chose de condamnable si le mari et la femme vont trop loin (comme malheureusement cela arrive avec presque tous les couples d'aujourd'hui ... même par ceux qui osent se dire catholiques). Juste parce qu'il est licite d'accomplir l'acte sexuel à des fins de procréation dans le mariage ne fait pas de la convoitise de ceux-ci une cause bonne et digne de louange. Saint Augustin l'explique ainsi dans la citation suivante :

Saint-Augustin, sur le mariage et la concupiscence, Livre 1, Chapitre 8 : " ... alors, comme le bien du mariage ne pourrait pas être perdu par l'ajout de ce mal [la luxure] ... Ainsi donc, puisque les effets du mariage sont quelque chose de bon, même hors de ce mal, il a de quoi se glorifier, mais puisque le bien ne peut être effectué sans le mal, il a des raisons de se sentir honteux. Le cas peut être illustré par l'exemple d'un homme boiteux. Supposons qu'il atteigne quelque chose de bon objet en boitant, alors, d'une part, la réalisation elle-même n'est pas mal à cause de la méchanceté de la boiterie de l'homme, ni, d'autre part, la boiterie est bonne à cause de la bonté de la réalisation. Ainsi, sur le même principe, nous ne devons pas condamner le mariage à cause de la méchanceté de la luxure, ni ne devons nous féliciter de la convoitise en raison du bien du mariage. "

Les tentations sexuelles au cours de relations procréatrices légitimes peuvent aussi être une cause de péché pour beaucoup de gens car elles peuvent conduire à aller plus loin que ce qui est nécessaire ou légitime, que ce soit avant, pendant ou après l'acte conjugal, ce qui est bien sûr aussi un grand mal. Ces tentations, comme nous l'avons vu, ne se transforment pas en quelque chose de "bien" simplement parce qu'une personne est mariée, car elle est toujours tentée à commettre des péchés. Et ce n'est que l'une des nombreuses raisons qui montrent pourquoi la luxure et les tentations sexuelles sont mauvaises, également dans le mariage, car elles sont toujours des défauts et des occasions de tomber dans le péché et le produit mauvais de la chute et du péché originel.

Les temtations et le plaisir sexuel ne sont donc pas quelque chose de «bon», mais sont vraiment des "tentations impures","le mal de la concupiscence" et la "maladie de la concupiscence" comme l'a dit saint Augustin.

Mentions de relations conjugales dans la Bible décrites comme une cause d'impureté

Dans le livre du Lévitique, la Parole infaillible de Dieu décrit comment même les relations matrimoniales légales (légitimes) entre mari et femme sont rendues impures ou immondes, décrivant ainsi l'acte conjugal lui-même comme la cause de l'impureté, et non pas comme quelque chose de «sacré» ou «bon», comme beaucoup de gens sont maintenant eux-mêmes trompés en leur faisant croire.

Lévitique 15, 16-18,24 : "L'homme de qui la semence de la copulation sortira, lavera tout son corps avec de l'eau, et sera impur jusqu'au soir. Le vêtement ou la peau qu'il porte, il le lavera avec de l'eau, et sera impur jusqu'au soir. La femme, avec qui il copule, doit être lavée avec de l'eau, et sera impure jusqu'au soir. ... Si l'homme copule avec elle à l'époque de ses mois, il sera impur pendant sept jours : et tout lit sur lequel il doit dormir doit être souillé ".

Commentaire de la Bible Douay-Rheims sur Lévitique 15 : "Ces souillures judiciaires ont été engagées afin de donner aux gens une horreur des impuretés charnelles."

Comme nous pouvons le lire dans ces versets de l'Écriture sainte, Dieu décrit même des relations conjugales légitimes comme une cause de souillure et d'impureté entre mari et femme et ordonne que les deux d'entre eux doivent être considérés comme impurs, le jour où ils ont eu des relations conjugales. Le Lévitique interdit également l'homme de voir sa femme au cours de son cycle mensuel, ce qui diminue les tentations des deux parties. " La femme, qui, au retour du mois, éprouve un écoulement de son sang, doit être séparée de lui sept jours. " (Lévitique 15, 19)

Cependant, il faut pas croire que l'acte conjugal est mauvais ou impur en soi du point de vue moral, mais plutôt qu'après la chute, la volonté humaine ou l'intention le rende presque toujours plus ou moins selon la concupiscence et l'auto-satisfaction. Le seul couple qui était exempt de ce fléau de la concupiscence était les parents de Notre-Dame. C'est pourquoi Marie a été conçue exempte du péché originel dès le premier instant de sa conception dans le sein de sa mère. Chaque enfant serait né sans péché originel si Adam et Eve n'avaient pas péché. De cela, nous pouvons comprendre qu'il est très important pour les parents de lutter contre la recherche d'auto-gratification afin d'attirer les bénédictions et les grâces abondantes du ciel pour eux-mêmes et leurs enfants.

La loi naturelle

La loi naturelle est la loi que chaque personne sait par instinct de naissance. Elle est plantée par le Créateur dans le cœur, et tout le monde - même les païens qui n'ont jamais entendu parler de Dieu ou de la vraie religion catholique - recevoivent ce don de Dieu. Des exemples de péchés contre la loi naturelle qui sont faciles à reconnaître sont : l'assassinat, le viol, le vol, la pédophilie, la calomnie et le mensonge. La conscience convainc toujours une personne qui commet de tels péchés et donc cela ne peut jamais être une excuse pour les personnes qui les commettent.

La loi naturelle que Dieu a imprimé dans le cœur de chaque personne enseigne que certains actes sexuels, les touches et les baisers sont un mal en soi, inutile, égoïste et honteux alors que d'autres ne le sont pas. Certaines personnes, toutefois, se sont endurcies dans leurs péchés et tiennent pas compte de cet avertissement et du reproche de leur conscience. Mais c'est leur faute car ils ont rejeté Dieu et étouffé leur conscience par le péché volontaire. La description d'un pécheur «endurci» lui-même par le péché est ce que l'Ecriture Sainte et les auteurs spirituels utilisent souvent pour décrire ces personnes qui sont en effet dans le processus d'évolution d'un pécheur dans la méchanceté. En effet, plus un homme est de mauvaise volonté, moins aussi sa conscience lui reprochera ses activités pécheresses, de sorte qu'une personne endurcie dans le péché habituel de nombreuses fois, cessera totalement d'entendre la réprimande de sa conscience.

Exode 8, 15,19,32 : «Et Pharaon voyant que relâche avait été donnée, endurcit son cœur, et ne les entendait pas, comme l'Éternel l'avait ordonné. ... Et les magiciens dirent à Pharaon : C'est le doigt de Dieu. Et le cœur Pharaon s'endurcit, et il n'écouta point Moïse et Aaron, comme l'Éternel l'avait ordonné. ... Et le cœur de Pharaon s'endurcit, de sorte que cette fois il ne laissa point aller le peuple. "

Saint Paul nous enseigne du dessein de Dieu sur le mariage et la sexualité dans Hébreux 13, 4 : « Que le mariage soit honoré de tous, et le lit sans tache. Car Dieu jugera les impudiques et les adultères ». Commentaire Haydock : «Or, Que le mariage soit honoré de tous. C'est, dans toutes les choses qui appartiennent à l'état de mariage. Ceci est un avertissement aux personnes mariées, ne pas abuser de la sainteté de leur état, par les libertés ou des irrégularités contraires. (Challoner) --- Le mariage est un grand sacrement, (Ephésiens) les personnes mariées doivent veiller à l'honorer et le respecter, par le comportement chaste et prudent ; (voir 1 Pierre III et 1 Thessaloniciens IV). Mais aussi il arrive souvent que par l'incontinence criminelle ils changent un grand sacrement en un grand sacrilège ".

Que personne ne doute que les actes sexuels contre nature des Chréiens ne jouent aucun rôle dans le mariage qui doit être «honoré de tous», selon que l'apôtre a parlé, et que tous les actes sexuels contre nature «qui sont faits par eux en secret, il est honteux d'en parler». (Ephésiens 5, 12)

1 Corinthiens 6, 9-10,15-20 : «Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les menteurs, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, ne doivent posséder le royaume de Dieu. ... [Ne savez-vous pas que] le corps n'est pas pour la fornication, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. Maintenant Dieu a ressuscité le Seigneur, et nous ressuscitera aussi par sa puissance. Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? Dois-je donc prendre les membres de Christ, pour en faire les membres d'une prostituée ? Dieu ne plaise. Ne savez-vous pas que celui qui s'attache à la prostituée, est constitué d'un seul corps ? Car ils sont, dit-il, deux en une seule chair. Mais celui qui s'attache au Seigneur est un seul esprit. Fuyez la fornication. Tout péché que l'homme fait, est hors du corps ; mais celui qui commet la fornication, pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que vos membres sont le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous n'êtes pas à vous-même ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez et portez Dieu dans votre corps ».

Commentaire Haydock : « Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ .... et le temple du Saint-Esprit. L'homme se compose de l'âme et du corps, par le baptême, il est nommé membre de ce même corps mystique, l'Eglise, dont le Christ est la tête : Dans le baptême, à la fois l'âme et le corps sont consacrés à Dieu : ils sont le temple du Saint-Esprit, dans la mesure où l'esprit et la grâce de Dieu habite chez les hommes qui sont sanctifiés. Christ a racheté nos deux âmes et corps, qu'il conçoit pour être sanctifiés, et glorifiés après dans le ciel, de sorte que nous devons regarder à la fois le corps et l'âme comme appartenant au Christ, et non comme les nôtres. --- Dois-je, alors, prendre les membres du Christ pour en faire les membres d'une prostituée, par un commerce honteux et illégal ? --- Ces péchés sont principalement à éviter par la fuite, et en évitant les occasions et les tentations. D'autres péchés ne sont pas commis par une telle injure faite à l'organisme, mais par un abus de quelque chose d'autre, qui est différent de l'organisme, mais par la fornication et les péchés de l'impureté, le corps lui-même est souillé et déshonoré, alors que le corps doit être considéré comme s'il n'était pas la nôtre, étant rachetés par Christ notre Sauveur, consacrse à lui, dans l'attente d'une heureuse résurrection, et être glorifié dans le ciel. Efforcez-vous, par conséquent, de glorifier Dieu dans votre corps, en l'employant à son service, et vous rendant dans votre corps obéissant à sa volonté.(Witham) --- Nous savons et nous croyons que nous portons Jésus-Christ dans notre corps, mais c'est la honte et la condamnation d'un chrétien de vivre comme s'il ne savait ou croyait. ... Celui se qui donne à l'impureté, transforme son corps en temple de Satan, qui se glorifie et l'emporte, arrachant les membres de Jésus-Christ, pour en faire les membres d'une prostituée. "

La Sainte Écriture utilise le terme fornication dans un sens plus général qui englobe tous les actes sexuels coupables. L'argument est que Dieu est Saint et que nous devrions également être saints. «Parce qu'il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint». (1 Pierre 1, 16). Le corps de chaque chrétien est une partie de Christ, et est le temple du Saint-Esprit. Nous sommes unis au Seigneur avec une unité de cœur et d'esprit qui nous fait seul esprit avec notre Sauveur, qui est Dieu incarné, qui a lui-même un corps et une âme humaine. Par conséquent notre corps, ainsi que nos âmes, doivent être traités comme un moyen saint pour glorifier Dieu. Cette compréhension du corps est incompatible avec l'utilisation du corps pour le simple plaisir sexuel ou la satisfaction sexuelle mutuelle, dans n'importe quelle situation, même dans des actes sexuels de mariage. L'anormalité dans le mariage est en contradiction fondamentale avec cet appel de l'Écriture d'éviter tous les péchés sexuels parce que le corps est une partie du corps du Christ et temple de l'Esprit Saint. Avez-vous vu Christ enseigner à ses disciples de commettre de tels actes dans le mariage ? Si vous pensez que oui, alors vous ne connaissez pas le Christ. Le Saint-Esprit guiderait-Il un couple marié à commettre de tels actes dans le sacrement Saint du mariage, qui est accordé au couple par le Saint-Esprit ? Si vous pensez que oui, alors vous ne comprenez ni l'esprit ni la sainteté des sacrements. Vous avez été rachetés à grand prix par la souffrance et la mort de Jésus-Christ sur la Croix. Ne péchez pas contre Christ et contre le sacrement du mariage en commettant des actes sexuels contre nature.

L'ensemble de la loi morale se retrouve implicitement dans l'acte unique de Jésus-Christ mourant sur la croix pour notre salut. Regardez un crucifix et envisagez le sacrifice de soi et l'amour désintéressé pour lesquels le Christ a vécu et est mort pour vous. Pensez-vous vraiment que, dans le sacrement de mariage établi par ce même Sauveur, le Christ permettrait des actes sexuels contre nature de toute sorte, à tout moment, quelles que soient les conditions ? Des actes sexuels contre nature sont-ils compatibles avec le pur, saint, désintéressé, amour qui se sacrifie, qui englobe toute la loi morale ainsi que notre salut ? Certainement pas.

La nature nous enseigne que l'acte sexuel est honteux

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, Supplément, Q. 41, art. 3, réponse au 3 : "L'ignominie de la concupiscence qui accompagne toujours l'acte conjugal est une indignité pas une culpabilité [si aucun péché n'est commis bien sûr], mais des peines infligées pour le premier péché, dans la mesure où les puissances inférieures et les membres ne respectent pas la raison. "

Il est très facile de prouver que l'acte conjugal est honteux. Car nul (sinon de totalement dépravé) n'aurait des relations sexuelles devant leurs enfants, amis ou parents, ni ne voudraient-ils parler ouvertement de leur vie sexuelle à des gens. Ils préféreraient mourir plutôt que de se laisser être vus ou entendus de cette façon. Si une personne marchait sur eux pendant l'acte ou si quelqu'un avait parlé ouvertement de leur vie sexuelle, ils s'enfonceraient eux-mêmes dans la honte. Mais comment se fait-il qu'ils refusent de sentir aucune honte si aucune autre personne humaine que leur conjoint est présent ? Dieu n'est-il pas présent avec eux ? Est-ce que Dieu ne voit pas toutes leurs pensées ainsi que leurs actes ? Bien sûr, il le fait ! Il voit tout !

Quelqu'un pourrait dire que c'est le membre sexuel qui est honteux ou mal d'être exposé à d'autres et pas la concupiscence ou le désir sexuel. Mais cet argument est facilement réfuté et faux puisque personne, qui n'est pas un pervers complet, n'aurait des relations sexuelles devant d'autres personnes, même si son corps entier était couvert par des feuilles de couvertures. Même ceux qui ne sont pas des pervers complets ne s'embrasseraiennt jamais pour le bien du plaisir vénérien si d'autres personnes étaient dans leur voisinage, et cela est vrai même si elles ont toutes leurs vêtements. Cela nous prouve que c'est le plaisir sexuel qui est une honte, et pas seulement l'exposition des organes sexuels.

Tous les couples qui ont péché pendant les relations sexuelles ont supprimé le sentiment naturel de la honte dans leurs cœurs fermés et Dieu en dehors d'eux-mêmes et se ferment leur conscience afin de profiter de leur acte pécheur et sale au maximum. Si une accusation était faite par les époux que Dieu est présent avec eux avant d'avoir des relations conjugales et tout, cette pensée que Dieu est présent avec eux gênerait dans leur concupiscence de les empêcher de pécher. La plupart des couples, cependant, veulent pécher ou faire quelque chose d'immoral et d'illégal contre Dieu et leur conscience avant, pendant ou après les relations conjugales et à cause de cela, ils choisissent d'oublier Dieu et la honte naturelle qui accompagnent normalement l'acte procréateur.

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, deuxième partie de la deuxième partie, Q. 151, Art 4 : "je réponds que, comme indiqué ci-dessus (Objection 2), «pudicitia» [pureté] tire son nom de « Pudeur », qui signifie honte. D'où que la pureté doit convenir correctement aux besoins sur les choses dont l'homme est le plus honteux. Maintenant, les hommes n'ont plus honte des actes vénériennes, comme Augustin remarque (De civ. Dei XIV, 18), tant et si bien que même l'acte conjugal, qui est orné par l'honnêteté [cf. Q. 145] du mariage, n'est pas dénué de honte : et ce parce que le mouvement des organes de la génération n'est pas soumis à l'empire de la raison, comme le sont les mouvements des autres membres externes Or, l'homme a honte non seulement de cette union sexuelle, mais aussi de tous les signes de celle-ci, comme le philosophe observe (Rhet. II, 6) ».

Selon saint Thomas, les époux normaux ont complètement honte simplement de commettre l'acte. Mais non seulement de commettre l'acte, mais aussi de penser à commettre l'acte et de «tous les signes de celle-ci [union]». Cette honte naturelle ne peut se produire ou être retenue si les gens vivent lubriques ou ont des relations sexuelles souvent.

Un bon signe qu'un couple peut vivre dans le péché sexuel est que la honte naturelle qui est inhérente à l'acte conjugal ait été partiellement ou complètement éteinte. La preuve en est que saint Thomas nous explique qu'il y a une «ignominie de la concupiscence qui accompagne toujours l'acte de mariage». Pour cette raison, tous ceux qui ont cessé de faire l'expérience de la honte qui est naturele et inhérente à l'acte conjugal doivent sérieusement prier Dieu pour qu'il puisse les guérir et les aider à retrouver cette honte qui est si bonne et utile en réprouvant les consciences des peuples contre le fait de commettre des péchés sexuels.

Pour la plupart des gens, ce processus d'étouffement de leur honte donné par Dieu dans la conscience ne se fait pas immédiatement du jour au lendemain, mais lentement au fil du temps comme ils progressent et évoluent dans la méchanceté. La conséquence de leur évolution dans les perversions sexuelles, c'est que la honte et la conscience naturelle qui normalement accompagnent les actes sexuels cessent leur reproche alors qu'ils commettent des actes sexuels qui sont illégaux (illégitimes) et inutiles. Ce ne sont pas seulement ceux qui commettent des actes sexuels pervers qui subiront une diminution de la honte naturelle, mais aussi ceux qui ont des rapports sexuels trop souvent et qui sont trop indulgents dans l'acte sexuel naturel.

L'amour est un thème constant dans la culture moderne. La musique moderne, le cinéma, les journaux, la radio et la télévision assaillent constamment nos sens avec des histoires et des caractéristiques de l'amour. Malheureusement, les attributs de l'amour humain authentique, c'est-à-dire les valeurs de la fidélité, l'exclusivité, la fiabilité, la stabilité, la maternité, la création d'une famille nucléaire (noyau) et l'amour des enfants sont déclassés, tandis que les valeurs de la compatibilité sexuelle, la passion amoureuse et affective, l'extase reçoivent une attention particulière. En langage moderne, le terme «faire l'amour» en est venu à signifier avoir des rapports sexuels, et sa valeur est mesurée uniquement en termes d'intensité érotique et d'orgasme. Cette compréhension de "l'amour" ne fait aucune tentative pour caractériser les rapports sexuels comme l'expression d'un véritable amour de Dieu et des enfants. Il ignore complètement le fait que le seul but primaire (premier) de l'acte conjugal est la procréation des enfants. La société contemporaine a, en substance, l'amour séparé du sexe, créant ainsi un gouffre d'ambiguïté morale d'où émerge une multitude de désirs sexuels désordonnés et des appétits charnels.

La plupart des personnes vivant aujourd'hui, en particulier ceux des pays les plus développés, sont devenus totalement perverti par les médias, la télévision, les magazines, les sites internet, les panneaux publicitaires et les affiches. Presque partout où l'on regarde aujourd'hui, on verra des impuretés avec des femmes qui sont pauvrement vêtues ou littéralement nues. Le monde était en effet très différent il y a tout juste 100 ans. À l'époque, il n'y avait pas d'éducation sexuelle, et il n'y avait personne (en général), pour voir la pornographie ou des films immoraux, des séries et des magazines. On n'aurait jamais trouver de panneaux avec des images de femmes semi-nues ou littéralement nues avant dans des endroits totalement publiques pour que tout le monde les voit, peu importe l'âge.

Avant, on pouvait en effet aller acheter de la nourriture ou des vêtements dans une totale tranquillité d'esprit sans avoir à se soucier de voir des femmes et des hommes sensuels à moitié nus affichés dans tous les sens. Cela n'existe pas aujourd'hui, au moins dans la culture occidentale. Mais si mauvais que cela soit, ça ne peut pas être comparé aux pics d'horreurs des médias. Dans les médias, les spectateurs pervers observent des personnages et des familles pervers et les imitent. Cela détruit leur conscience comme ils les imitent, eux et leur comportement pécheur et leurs perversions sexuelles. On ne peut que frémir d'horreur du nombre de personnes qui en réalité ont imité ce qu'ils ont entendu, lu ou vu dans les médias, les magazines et à la télévision qu'ils n'auraient autrement jamais pu connaître. Qui parmi les hommes qui regardent souvent les médias peuvent honnêtement dire qu'il n'a pas appris à commettre un nouveau péché alors qu'il n'y pensait pas ? Les médias sont en effet le terrain de jeu favori du diable dans la destruction totale de la moralité humaine. En fait, les médias ont un tel pouvoir de normaliser les tendances et les comportements coupables - comme en témoignet fréquemment les fans quand ils commencent à se comporter et à s'habiller comme leurs idoles vues sur les médias - qu'ils ont normalisé et pré-conditionné l'esprit des gens en leur faisant croire qu'il est tout à fait normal d'agir comme cela et que tout le monde commet les actes qui sont présentés et promus.

Quelques exemples : on rencontre presque toujours des robes impudiques (d'où la raison pour laquelle presque tout le monde est passé d'un peu modestement habillé à demi-nu en tout juste 50 ans ou plus), l'homosexualité, le fait d'être maudissant, prendre en compte le nom de Dieu en vain, les conseils ou recommandations sur la façon d'augmenter le plaisir sexuel, ou la visualisation constante de baisers lascifs, les touches contre nature et immorales et les actes sexuels étranges, les positions, le striptease, le sexe oral et anal, et l'utilisation de jouets sexuels , etc. Ces péchés sexuels étaient beaucoup plus rares avant puisque la plupart des gens ignoraient à leur sujet, et, par conséquent, étaient moins susceptibles de connaître même la façon de les commettre.

Contrairement aux méchants décrits ci-dessus, les hommes pieux qui n'ont pas jeté Dieu en dehors d'eux-mêmes et n'ont pas fermé leurs cœurs comprennent clairement dans leur conscience que Dieu les approuve s'ils font ce qui est licite et qu'Il désapprouve s'ils font quelque chose d'illégal. C'est pourquoi seulement l'impie (qui aréprimé la pensée naturelle de la présence de Dieu) peut tomber dans les péchés mortels graves tels que le strip-tease, l'habillement sensuel ou la masturbation. Le couple divin qui craint Dieu et qui a la pensée de Dieu présent avec eux ne feraient jamais de telles choses, car ils se sentiraient coupables et auraient honte de commettre des actes tels que ceux que fait l'impie - parce qu'ils comprennent que Dieu les voit et qu'Il est présent avec eux. Ainsi le couple divin n'est pas demandeur de plaisir égoïste, le sentiment naturel de honte pour tout écart par rapport à ce qui est inhérent ou permis intrinsèquement dans l'acte conjugal sera toujours là, l'aidera et l'empêchera de pécher.

Demandez-vous, cher lecteur, avez-vous la pensée de Dieu ou qu'Il est présent avec vous, qu'il est déjà entré dans votre esprit et votre cœur quand vous rencontrez des relations conjugales ? Si non, alors quel acte coupable ou quel amour immodéré du plaisir a gardé la pensée de Dieu loin de vous ? En vous posant ces questions, vous apprendrez rapidement que les actes et les plaisirs excessifs doivent être évités et contrôlés, et quelle action doit être maintenue pendant les relations conjugales.

Il y a encore quelques autres facettes de ce sujet que tout le monde devrait prendre en considération. Les conjoints détestent naturellement même de penser que leur autre conjoint respectif pourrait commettre l'adultère avec une autre personne. Ils détestent cela naturellement. De même, les parents sentent naturellement un dégoût ou une pensée d'aversion sur le fait que leurs enfants auront des relations conjugales, surtout les pères pour leurs filles. Tout le monde sait par instinct naturel que l'acte conjugal cueille l'innocence des personnes et qu'il est honteux. Ainsi, les parents n'aiment pas réfléchir sur ce sujet. Mais alors qu'ils sentent un dégoût pour ce sujet, ils ne ressentent aucune honte à convoiter leur propre conjoint ou d'autres personnes avec lesquelles ils ne sont pas mariés, ce qui bien sûr est aussi la fille ou le fils de quelqu'un d'autre. Chaque personne sur la face de cette terre est l'enfant terrestre ou charnel de Dieu. Dieu a créé leurs âmes et leurs corps. Tout le monde sait par instinct naturel que l'acte sexuel est honteux dans son essence, et c'est pourquoi ils ne peuvent pas supporter l'idée que leur conjoint soit en train de commettre l'adultère ou que leurs enfants ont ou auront des relations conjugales.

De cela nous pouvons apprendre comment Dieu - qui a planté cette révulsion de l'acte sexuel chez les parents - voulu enseigner aux parents comment ils doivent agir dans leur propre vie. Faites aux autres comme vous voudriez que les autres fassent pour vous est la parole de notre Seigneur ! Tous les maris et les épouses savent que leur conjoint a un père et une mère qui pense à eux de la même façon protectrice qu'ils pensent de leurs propres enfants, et pourtant, ces parents ne sentent aucune honte pour eux-mêmes quand ils recherchent du plaisir sexuel avec leur conjoint ou avec d'autres, mais dès que leur conjoint ou un enfant est impliqué dans le processus de réflexion, alors se pose immédiatement un sentiment de honte et de dégoût incroyable. Cette honte est naturelle et bonne. Cependant, le plus triste, c'est que les époux ont réprimé la pensée selon laquelle l'acte conjugal est honteux pour eux-mêmes aussi, tout en reconnaissant ce fait naturel quand il s'agit d'autres.

Les parents ne voudraient certainement pas que leur enfant soit envisagé d'une manière honteuse, sexuelle ou lubrique par d'autres personnes, et les pères et les mères sont naturellement doués du dégoût de cela, et pourtant, ils refusent de reconnaître que l'objet de leur propre désirs sexuels est aussi un enfant d'autres parents, qui pensent de la même façon que leurs enfants ne méritent pas d'être considérés d'une manière sexuelle ou lubrique. Par ce refus de ce qu'ils savent être vrai et naturel, le diable est souvent autorisé de les conduire à commettre des péchés de plus en plus pervers car ils évoluent dans la méchanceté. En effet, les époux qui tentent de réprimer leur honte tombent presque toujours dans le péché grave sexuel de toutes sortes.

Quelqu'un pourrait demander : Alors, comment peut-on faire les enfants puisque l'acte est honteux dans son essence ?Je réponds que lorsque l'acte est accompli non pas pour l'auto-satisfaction, mais pour un pur amour de Dieu et des enfants - alors il n'y a pas de péché commis par les conjoints. L'acte conjugal est indifférent du point de vue moral. C'est l'intention derrière l'acte externe de relations sexuelles qui détermine la culpabilité ou la bonté de l'acte. Cependant, comme avec toutes les choses qui sont extrêmement agréables, le risque de devenir un esclave sous cette volupté est très grand, en fait plus grand que la plupart des choses qui existent sur cette Terre. Ce n'est pas un péché de la chair de la part des époux d'éprouver du plaisir sensuel au cours de l'acte conjugal (puisqu'il s'agit d'un effet naturel de l'acte). Le péché réside plutôt dans la volonté ou l'intention qui résout d'aimer ou chérir ce plaisir sexuel qui est terrestre et éphémère. La Sainte Bible est claire sur le fait que l'avarice est un péché d'idolâtrie. C'est pourquoi tous les couples qui chérissent ou aiment le plaisir sexuel et / ou des actes sexuels illégitimes et inutiles, en vérité, sont convenablement et correctement décrits comme des idolâtres.

Colossiens 3, 5 : «Faites donc mourir vos membres qui sont sur la terre, la fornication, l'impureté, la luxure, la mauvaise convoitise, et la cupidité, qui est le service des idoles. "

Ephésiens 5, 3-5 : "Qu'on n'entende même pas dire qu'il y ait parmi vous de fornication, d'impureté de quelque sorte, de convoitise, ainsi qu'il convient à des saints. Point de paroles déshonnêtes, ni de bouffonneries, ni de plaisanteries grossières, toutes choses qui sont malséantes ; mais plutôt des actions de grâces. Car, sachez-le bien, aucun impudique, aucun impur, aucun homme cupide (lequel est un idolâtre), n'a d'héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. "

Le commentaire Haydock explique sur Ephésiens 5, 3-5 :

" Ver. 3. convoitise. Le mot latin est généralement pris pour un désir immodéré de convoitise ou d'argent et de richesse. Saint-Jérôme et les autres observent que le mot grec à cet égard et dans divers autres endroits dans le Nouveau Testament peut signifier le désir insatiable, ou les désirs de plaisirs sensuels, et pour cette raison, Saint-Jérôme pense qu'il est ici joint à la fornication et à l'impureté [ie, les péchés sexuels]. --- Ver. 5. cupide. personne qui est une portion des idoles Il est assez clair par le grec que le cupide est appelé un idolâtre, dont l'idole de Mammon; mais il peut être également dit d'autres pécheurs, que les vices rendent dépendants à leurs idoles. (Witham) "

Commentaire Haydock sur Colossiens 3, 5 :

" Ver. 5. vos membres, ... la fornication, l'impureté, etc. Il considère le corps humain comme composé des péchés et des inclinations coupables. (Witham) --- Il ne s'agit pas de ramener la pratique du judaïsme d'abstinences et des jeûnes, ni du même motif que les Juifs, mais pour accomplir les préceptes de mortifier les désirs irréguliers de la chair dont la gourmandise doit trouver une place. Une sensualité du corps mortifié est plus facilement maîtrisée. (Haydock) "

Chaque fois que la volonté humaine décide et demande l'amélioration du plaisir sexuel (ou de tout autre plaisir, comme manger), Dieu voit que sa création aime une idole de toutes sortes. Elle devient une sorte d'idolâtrie de la chair corruptible du moment que les conjoints accomplissent l'acte conjugal pour le bien de l'auto-satisfaction plutôt que pour l'amour de Dieu et des enfants. Le péché, quand il y a des relations conjugales, se situe dans la pensée et l'action qui cherche à faire plus que ce qui est nécessaire ou permis pour que la conception se produise. Le péché sera toujours décidé dans l'intention, mais peu de gens semblent comprendre cette vérité aujourd'hui.

Ainsi, faire l'expérience du plaisir sexuel qui est connecté à l'acte conjugal n'est pas un mal en soi du point de vue moral - même s'il est honteux dans son essence et un produit mauvais du péché originel - c'est plutôt la volonté, la pensée ou l'intention d'apprécier, d'aimer, et pour ainsi dire, d'adorer ce plaisir sexuel, qui le rend coupable.

Ceci peut être prouvé par un exemple. Voyez comment un homme qui est malade et qui souffre de douleur est autorisé par permission divine et la justice de prendre de la morphine ou d'autres analgésiques car il en a besoin. Sa raison lors de la prise de ces médicaments n'est pas l'auto-satisfaction, mais le soulagement de la douleur qu'il éprouve. Cet exemple pourrait être comparé avec les relations conjugales (légitimes) légales, ce qui est autorisé ou non coupable tant que les conjoints ont une cause juste et raisonnable pour se réunir.

Toutefois, lorsque la personne malade mentionnée ci-dessus devenait bien et pourtant continuait à utiliser la morphine ou d'autres analgésiques sans qu'il soit nécessaire de le faire - et pour le simple plaisir de se défoncer et pour le plaisir - il aurait commis le péché de l'abus de drogues. Sa juste raison d'utiliser l'analgésique est devenue injuste au moment même où il est devenu bien et n'a pas eu besoin de plus l'utiliser. La même chose peut être dite à propos d'un couple qui fait l'amour souvent et sans une cause juste. Car de même que les toxicomanes se trompent en pensant qu'ils ne peuvent pas vivre sans l'apport des médicaments auxquels ils sont dépendants - c'est aussi le cas de nombreux couples qui se trompent en pensant qu'ils ont besoin d'avoir des relations sexuelles souvent et qu'ils ne peuvent pas vivre d'une autre manière, affirmant qu'ils ont besoin de leur dose sexuelle tout comme le serait le toxicomane.

Un autre grand et édifiant exemple de la façon dont les bons conjoints devraient considérer l'acte conjugal est comme un homme qui est attaché à une chaise et drogué à l'héroïne ou d'autres substances contre son gré. Cet homme ne commetrait pas un péché ou une faute, même si son corps avait connu le plaisir au maximum.incroyablement élevé par le médicament. C'est parce que sa volonté a refusé d'accepter la prise du médicament qui a été forcée pour lui. Les époux devraient voir l'acte conjugal exactement de la même manière. Ils doivent haïr le plaisir qui est inclus dans l'acte conjugal avec leur volonté, tout en acceptant que leur corps doive éprouver un plaisir de toutes sortes pour que la conception se produise. Tout comme l'homme qui a été attaché à la chaise et drogué contre son gré, ils ne devraient pas accepter la dose de plaisir qui leur est donnée, même si leur corps éprouve le plaisir.

Les conjoints ne doivent donc pas accepter la dose de plaisir qu'on leur donne comme autre chose qu'un produit mauvais et malvenu de la chute d'Adam et Eve et du péché originel. Bien que leur corps va être confronté au plaisir, leur volonté et le cœur doivent être solidement fixés contre lui, sans chercher après lui.

Le plaisir sexuel n'est pas l'amour

En raison de nombreux enseignements faux et hérétiques, presque chaque conjoint équivaut maintenant à l'amour de convoitise. Comment profiter de plus de sexe avec votre mari ou votre femme est partout la télé, la radio, la musique, les journaux et magazines. Si l'un des époux n'assouvit pas sexuellement l'autre, alors l'époux insatisfait crie que l'autre conjoint ne l'aime pas. Combien cela est pervers et totalement destructeur de l'amour véritable ! Combien le monde peut comparer un plaisir sexuel momentané honteux de la chair à l'amour vrai, l'amour que les époux sont censés avoir l'un pour l'autre, 24 heures par jour et dans chaque pensée et chaque acte de la journée, même pendant les moments difficiles lorsqu'ils doivent souffrir. Et si l'un des époux ne peut pas donner du plaisir sexuel à l'autre pour une raison quelconque, le conjoint non satisfait regarde ailleurs vers un autre homme ou une autre femme ou vers un animal ou un objet inanimé pour obtenir le plaisir sexuel et l'amour soi-disant que le conjoint inadéquat ne peut pas donner. Combien grands en effet sont les maux causés par les conjoints qui se livrent à un plaisir sexuel au lieu de lutter contre lui, au lieu de le calmer ! Satan, en effet, a le pouvoir sur eux pour causer toutes sortes d'ennuis et de péchés dans leur vie (Tobias 6, 16-17, 22 ; 8, 9). En vérité, ces époux sont comme les toxicomanes qui utilisent les les autres pour obtenir leur fréquence sexuelle "fixe". Quel amour malade ils ont : assimiler le désir sexuel ou la concupiscence avec l'amour !

Par exemple, Saint Joseph et la Vierge Marie n'ont jamais nécessité d'accomplir cet acte afin de favoriser leur amour l'un pour l'autre. Et aucun couple marié ne pourrait jamais avoir un plus grand amour pour l'autre que ces deux saints les plus sacrés dans le ciel ! Il faut savoir que la Sainte Famille était chaste pour un but, pour désigner le but de Dieu pour les familles, c'est-à-dire rester chaste, autant que possible et avoir seulement des relations avec l'intention de porter des enfants.

Le sexe est généralement assimilé à «l'amour» car il tend au plaisir et à apaiser les sens de l'homme. Mais c'est un amour dangereux et pas un vrai amour pour l'autre qui est seulement une forme extérieure de l'amour fondé sur un acte intime agréable et qui ne peut pas vraiment favoriser un véritable amour pour l'autre fondé sur un acte qui est souvent violent et bestial dans la nature. Beaucoup de gens, par exemple, ont souvent des relations sexuelles, mais ils ne s'aiment pas vraiment les uns les autres à cause de cela, comme on pourrait penser qu'ils doivent le faire si le sexe était vraiment une expression de l'amour, comme la majorité des couples sont aujourd'hui en instance de divorce, qui commettent l'adultère ou la fornication ou entrent dans des deuxièmes unions pécheresses qui ne sont pas des mariages. Ils ne s'aiment pas vraiment l'un l'autre, mais plutôt aiment seulement l'autre personne dans la mesure où il ou elle peut s'acquitter de leurs plaisirs dans la vie. "Les hommes sont égoïstes ... et les amateurs de plaisirs plus que de Dieu." (2 Timothée 3, 4)

Au contraire, d'autres pourraient avoir des relations sexuelles très rarement ou jamais et pourtant montrer le vrai amour les uns aux autres par d'autres moyens, tels que par l'appréciation et l'affection et en faisant des choses ensembles ou en étant intimes et bienveillants et par d'autres moyens. Cela est le vrai amour car cet amour n'est pas centré sur l'amour de soi ou l'auto-satisfaction que les époux mondains et impurs cherchent. Ce véritable amour n'est malheureusement jamais trouvé parmi les gens du monde qui assimilent l'amour vrai avec l'auto-satisfaction. C'est pourquoi ils peuvent partir et abandonner leurs bébés comme s'ils étaient des ordures depuis que les enfants ne correspondent pas à leur mode de vie pécheresse, et c'est pourquoi ils commettront plus d'adultère et d'infidélité ou d'abus et de malhonnêteté, etc, car leur amour n'est pas centré sur un véritable amour qui cherche à plaire à l'autre, mais qu'il est égocentrique et égoïste par nature.

L'acte sexuel est indifférent dans son essence, ce qui signifie qu'il n'est ni bon ni mauvais du point de vue moral. Il devient ce qu'on en fait. C'est le but derrière l'acte, la volonté de ne pas vouloir vivre une vie sensuelle, la pensée de vouloir avoir des enfants pour la gloire et l'honneur de Dieu, qui produit de bons fruits chez les parents. Ce n'est pas simplement un acte naturel ou un procédé qui permet d'obtenir ce bon fruit, mais encore une fois, l'intention. Le véritable amour réside donc dans la volonté ou dans la pensée, et non d'abord dans un acte externe. Cela ne veut pas dire, cependant, que l'acte extérieur s'il est effectué avec une bonne intention, ne peut pas être un signe de l'amour vrai, car il peut (les exemples étant l'aumône ou d'autres bons et charitables actes), et en ce sens l'intimité peut-être appelle l'amour, mais seulement dans la mesure où il n'est pas égoïste ou égocentrique dans la nature.

Tout comme un acte externe peut être fait pour une bonne cause, il peut également être fait pour une maligne - même si elle apparaît à l'extérieur pour être bonne ou dévote. Par exemple, si quelqu'un venait à faire l'aumône afin de parvenir à la louange et à la gloire humaine des autres hommes et pas de Dieu, cet acte d'aumône serait sans valeur devant Dieu et ne serait en aucune manière profitable (méritoire) ou donnant le salut, mais en fait augmenterait son tourment en enfer, car ce serait un péché mortel de vanité et de vaine gloire. Par conséquent, un acte physique ne peut jamais être méritoire en soi, mais c'est l'intention derrière l'acte qui définit sa bonté ou sa méchanceté. Cette vérité est importante à préciser puisque tant de gens aujourd'hui semblent croire à tort que l'acte sexuel en lui-même est une source d'amour.

Matthieu 6, 1-4 : «Gardez-vous de pratiquer votre justice aux regards des hommes pour être vus d'eux; autrement, vous n'avez pas de récompense auprès de votre Père qui est dans les cieux. Quand donc tu fais l'aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d'être glorifiés par les hommes; en vérité, je vous le dis, ils ont reçu leur récompense. Pour toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta main droite, afin que ton aumône soit dans le secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra ».

Certains Pères de l'Église et des saints, sur l'objectif principal de mariage

Ce qui suit sont quelques citations des Pères, des saints de l'Église qui nous enseignent que la procréation est le but principal de l'acte conjugal et que l'acte conjugal ne peut jamais être effectué pour le bien de la luxure.

Lactance, Divine instituts, 6, 23, 18 : «Les parties génitales ["génération"] du corps, comme son nom l'enseigne, nous ont été données à aucune autre fin que la génération de descendants. "

Saint Clément d'Alexandrie, l'instructeur des enfants, 2, 10, 95, 3 : "Avoir un rapport sexuel autre que pour procréer des enfants est faire du mal à la nature. "

Saint Césaire d'Arles : «Aussi souvent qu'il sait sa femme sans désir d'enfant ... sans aucun doute, il commet le péché." (WA Jurgens, La foi des premiers Pères, Vol 3, 2233)

Saint-Jérôme, contre Jovinien, 1, 19, (393) : «Mais je me demande pourquoi il [l'hérétique Jovinianus] cite Judah et Tamar devant nous comme un exemple, à moins que par hasard les prostituées même lui donnent du plaisir, ou Onan, qui a été tué parce qu'il a envié la semence de son frère. Se peut-il imaginer que nous approuvons tout rapport sexuel, sauf pour la procréation des enfants ? "

Saint Clément d'Alexandrie, reconnaissances de Clément, chapitre XII, importance de la chasteté : «Mais ce genre de chasteté fait aussi remarquer que les rapports sexuels ne doivent pas avoir lieu dans l'insouciance et pour des raisons de simple plaisir, mais pour des raisons d'engendrer des enfants. Et puisque ce respect se retrouve même parmi certains des animaux inférieurs, ce serait une honte si elle n'était pas observée par les hommes raisonnables, et pour l'adoration de Dieu ".

Saint-Augustin, contre Faustus, 22, 30 : «Car ainsi la loi éternelle, c'est la volonté de Dieu créateur pour toutes les créatures, prendre conseil pour la conservation de l'ordre naturel, ne pas servir la convoitise, mais veiller à la préservation, permettre le plus grand plaisir de la chair mortelle d'être libéré du contrôle de la raison dans la copulation seulement pour propager la progéniture ".

Vénérable Louis de Grenade, Une doctrine spirituelle, contenant une règle de bien vivre, avec diverses prières et méditations, p. 362 : «Ceux qui se marient doivent examiner en particulier, si dans leur esprit la pensée d'autrui, ou l'intention de ne pas engendrer des enfants, mais seulement pour le plaisir charnel, ou avec des attouchements et des moyens extraordinaires, ils ont péché contre la fin et l'honnêteté du mariage ».

Saint Robert Bellarmin, L'art de bien mourir, chapitre XV, sur le mariage : «Il y a trois bénédictions découlant du mariage, si l'on fait un bon usage, à savoir : les enfants, la fidélité et la grâce du sacrement. La génération des enfants, ainsi que leur bonne éducation, il faut l'avoir en vue, si nous voulons faire un bon usage du mariage, mais au contraire, il commet un péché plus grave, celui qui ne cherche que le plaisir charnel en lui. Ainsi Onan, l'un des enfants du patriarche Juda, est le plus sévèrement blâmé dans les Écritures pour ne pas se souvenir de ce dont il ne devait abuser, en utilisant le saint Sacrement. Mais si parfois, il arrive que les personnes mariées doivent être oppressées par le nombre de leurs enfants, que par la pauvreté ils ne peuvent pas supporter facilement, il est un recours agréable à Dieu, par consentement mutuel de se séparer du lit conjugal, et de passer leurs journées dans la prière et le jeûne. Car s'il lui être agréable, pour les personnes mariées de vieillir dans la virginité, à l'exemple de la Sainte Vierge et de saint Joseph, (que l'empereur Henri et son épouse Chunecunda se sont efforcés d'imiter, ainsi que le roi Edward et Egdida , Eleazor un chevalier et sa dame Dalphina, et plusieurs autres), pourquoi devrait-il déplaire à Dieu ou aux hommes, que les gens qui se marient ne devraient pas vivre ensemble comme mari et femme, par consentement mutuel, pouvoir passer le reste de leur jours dans la prière et le jeûne ? "

Amour adultère

Selon les docteurs, les théologiens et les saints de l'Église, tout homme qui est un amant trop ardent de son épouse (qui est celui qui aime sa femme ou son mari trop pour le corps ou la convoitise ou le plaisir qu'il en reçoit et plus qu'il aime Dieu ou l'âme de son conjoint) est un adultère de son Dieu et de son épouse.

Saint Jérôme (342-420) : «Croyez-vous que nous approuvons tout rapport sexuel, sauf pour la procréation des enfants ? Celui qui est trop ardent amant de sa femme est adultère [de son Dieu et de sa femme]. "

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, deuxième partie de la deuxième partie, Q. 154, art. 8 : «Et puisque l'homme qui est trop ardent amant de sa femme agit à l'encontre du bien du mariage s'il utilise son indécence, bien qu'il ne soit pas infidèle, il peut en un sens être appelé un adultère, et même plus que celui qui est trop ardent amoureux d'une autre femme. "

Gratien, loi sur le mariage médiéval : «En outre, Jérôme, [dans contre Jovinien, I] : C. 5. Rien n'est plus sordide que de faire l'amour à votre femme comme vous le feriez pour une femme adultère. Les origines de l'amour sont respectables, mais sa perversion est une énormité. § 1. Il ne donne aucun motif respectable pour perdre le contrôle de soi-même. Par conséquent, les peines de Sixte disent, " Il est un adultère celui qui est aussi passionné qu'un amant de sa femme.'' Tout comme toute passion pour la femme d'autrui est sordide, l'est donc aussi la passion excessive pour sa propre. Le sage doit aimer sa femme raisonnablement, pas émotionnellement. La simple relance de la luxure ne doit pas le dominer, il ne devrait pas forcer d'avoir des relations sexuelles. Rien n'est plus sordide que de faire l'amour à votre femme comme vous le feriez pour une femme adultère ".

Gratien, loi sur le mariage médiéval : «Tu ne commettras point d'adultère. [Ex.20, 14] C'est que vous ne pouvez pas aller à une autre femme que votre femme. Qu'attendez-vous de votre épouse tout en refusant de la rendre pareille comme votre femme ? Vous devez exceller sur votre épouse en vertu (la chasteté est en effet une vertu). Êtes-vous captifs des impulsions de la luxure ? Pensez-vous que votre femme soit victorieuse dans celle-ci tandis que vous êtes vaincus ? A la tête de votre femme, vous la conduisez à Dieu. Seriez-vous prêt à suivre une tête comme vous-même ? Le mari est le chef de la femme [Eph. 5, 23]. Alors, là où la femme se comporte mieux que le mari, la maison est à l'envers sur sa tête. Si le mari est la tête, le mari doit se comporter mieux, et ainsi mener son épouse dans toutes les bonnes actions ".

Les gens qui sont dans un mariage doivent se poser ces questions : «A qui dois-je l'amour pendant l'acte de mariage ? Dieu et mon conjoint en toute honnêteté et vertu, ou le corps de mon conjoint et la convoitise qui en découle» et «Y a t-il dans mon couple la pensée que Dieu est présent ou qu'il n'est même jamais entré dans mon esprit pendant les relations conjugales ?» «Cette absence de la présence de Dieu dans mon esprit m'a t-elle aussi conduit à commettre des péchés honteux en enflammant ma concupiscence de manière illégitime ?» En vérité, ceux qui ne se sont fermés à Dieu en le mettant hors d'eux-mêmes ou de leurs cœurs pendant les relations conjugales seront sans doute moins susceptibles de tomber dans d'autres péchés au cours de l'acte de mariage. Saint Alphonse, dans le grand livre appelé la véritable épouse de Jésus-Christ, explique cette vérité cruciale pour nous :

Saint Alphonse, véritable épouse de Jésus-Christ : « Les Saints ont eu la pensée que Dieu les regardait et ont bravement repoussé tous les assauts de leurs ennemis ... Cette pensée a également converti une méchante femme qui a osé tenter Saint-Ephrem, le saint lui a dit que si elle voulait pécher, elle devait le rencontrer au milieu de la ville. Mais, dit-elle, comment est-il possible de commettre le péché devant tant de personnes ? Et comment, répondit le Saint, est-il possible de pécher en présence de Dieu, qui nous voit en tout lieu ? À ces mots, elle fondit en larmes, et se prosternant sur le sol demanda pardon au saint, et le supplia de lui signaler la voie du salut ".

Et Gratien dit :

"Le désir effréné et l'emploi honteux du mariage sont le libertinage et l'impureté. Deuxièmement ... [Gal. 5, 19], les œuvres de la chair sont appelées ''impureté,'' et'' licence'', sa compagne est incluse avec elle. Dans l'ancienne loi, les Écritures citent généralement ceux-ci parmi ces crimes horribles commis en secret, qui sont censés être si sales qu'ils polluent la bouche qui parle d'eux, ou les oreilles qui entendent d'entre eux. Elles disent [Lev.15, 31], ''Tu enseigneras aux enfants d'Israël à tenir compte de l'impureté,'', sont compris dans ce passage tous les désirs débridés, même ceux des actes au sein du mariage qui ne sont pas exécutés comme si Dieu étaient présent, de honte et de pudeur, pour le bien des enfants. Tels sont appelés le libertinage et l'impureté . " (Gratien, loi sur le mariage médiéval)

Si c'est Dieu que nous aimons le plus, alors ce doit naturellement être Lui à qui nous devons chercher à plaire, et non nous-mêmes ou notre conjoint. Notre Dieu et Seigneur Jésus-Christ nous a enseigné cette vérité spécifique dans les saints Évangiles, en disant : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. " (Matthieu 10, 37)

Dans un sens, on peut vraiment dire que la personne qui met son cœur et sa volonté à aimer un plaisir physique - quelle qu'il soit - vénère et adore une sorte d'idole. C'est pourquoi nous, les humains devons toujours faire de notre mieux pour tenter d'échapper ou minimiser les plaisirs qui sont addictifs pour nous. Plus fort est un plaisir et il est plus agréable à nos sens, plus il a de risque de devenir un péché et de se développer pour une personne attachée à lui.

Hiérarchie des péchés sexuels

Thomas N. Tentler, auteur Du péché et de la confession, à la veille de la Réforme, et qui a étudié la question de la hiérarchie des péchés sexuels développés par l'Église catholique dans les manuels de confession qui ont inscrit le classement par ordre des péchés sexuels commis par des personnes mariés et célibataires. Maintenant, c'est ce qui est intéressant, car c'est ainsi que les prêtres catholiques - avant les premiers stades de la Grande Apostasie - auraient vu et jugé plusieurs des actes sexuels des personnes qui s'y engagent aujourd'hui sans aucune honte. Beaucoup de choses que les gens pensent aujourd'hui être acceptables, ne seront pas vues - et, en fait, sont totalement mortellement pécheresses. Cela nous donnera un aperçu sur ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas du tout des relations conjugales. Les péchés sont classés en 16 catégories et désignent aussi bien les personnes mariées que célibataires. Ils sont comme suit :

(1) baiser chaste, (2) toucher sensuel, (3) la fornication, (4) la débauche, (5) adultère simple (un seul partenaire est marié), (6) double adultère (les deux partenaires sont mariés), (7) sacrilège volontaire (un partenaire sous les vœux de religion), (8) le viol ou l'enlèvement d'une Vierge, (9) le viol ou l'enlèvement de l'épouse, (10) le viol ou l'enlèvement de nonne, (11) l'inceste, (12) masturbation, (13) mauvaise position sexuelle (même entre époux), (14) , l'orifice ou l'ouverture inadéquat (crime plus odieux entre époux), (15) la sodomie (homosexualité), (16) bestialité.

Autres péchés mortels communs couramment pratiqués aujourd'hui :

  • Striptease.

  • Habit sensuel (avant, pendant ou après les relations conjugales).

  • Jeux sexuels (ou jeu de rôle sexuel).

  • Sex toys (ou d'autres objets utilisés à cette fin).

  • Fautes de paroles sensuelles, impudiques ou sales (avant, pendant ou après les relations conjugales).

  • Gémissement incontrôlable ou débridé. C'est toujours un péché mortel si c'est fait intentionnellement ou avec l'intention d'enflammer sa propre convoitise ou celle de l'autre conjoint. La plupart des femmes peuvent se contrôler elles-mêmes, mais choisissent de ne pas le faire car elles vivent dans la promiscuité. Certaines femmes sont en effet très cruelles et veulent faire du mal à d'autres quand il s'agit de cela, et on peut seulement dire que ces femmes qui agissent de cette façon sont abominables et démoniaques, car elles sont à la recherche d'un plaisir fautif et ainsi elles blessent et tuent l'âme de leur mari.

  • Epilation génitale (peut être mortel, véniel, ou non-coupable selon le but pour lequelle elle est faite). Si c'est fait avec l'intention d'augmenter le plaisir sexuel et / ou pour en avoir plus de son conjoint, c'est toujours un péché mortel.

  • Position sexuelle inappropriée (souvent un signe de la passion et donc un péché mortel). Voir le chapitre suivant pour la position sexuelle appropriée, selon l'enseignement de l'Église.

  • Aphrodisiaques ou substances utilisées pour améliorer la luxure. Si l'intention des conjoints lors de l'utilisation des aphrodisiaques est l'amélioration de leur honteuse et maudite luxure, ils commettent absolument un péché mortel. La seule exception à ceci serait si un mari ne pouvait pas obtenir une érection et donc qu'il ait pris une substance qui l'a aidé à atteindre ce but. Dans ce cas, ce ne serait même pas un péché véniel car son intention de l'utiliser n'est pas pour augmenter son plaisir, mais plutôt pour concevoir des enfants et remplir le devoir conjugal. Toutefois, un mari ne doit jamais utiliser des pilules ou des composés qu'il connaît comme augmentant sa convoitise. Il existe beaucoup de pilules et d'herbes naturelles qui peuvent être utilisées pour obtenir une érection sans nécessairement augmenter le plaisir. L'érection d'abord et avant tout a à voir avec le flux sanguin, et donc c'est ce qui doit être recherché dans des herbes, des médicaments et des suppléments.

  • Pause, interruption ou prolongation de l'acte conjugal (peut être mortel, véniel, ou non-coupable en fonction de l'intention). C'est toujours un péché mortel si c'est effectué dans le but d'accroître la durée ou l'intensité du plaisir sexuel ou fabriqué par ou pour la femme ou hors de portée du mari en dehors de l'acte conjugal naturel, normal. Il n'est pas naturel d'interrompre l'acte sexuel pour des raisons de simple plaisir. Car, quand un mari ou une femme s'engage dans des actes pour prolonger naturellement ou interrompre l'acte sexuel conjugal, ils ne suivent pas plus l'objectif principal de l'acte (procréation), mais plutôt suivent le motif de satisfaction de leur honteuse et condamnable convoitise comme leur (nouveau) motif principal au cours de relations conjugales. C'est pourquoi c'est un péché mortel d'interrompre l'acte de mariage pour les raisons mentionnées ci-dessus. En outre, il faut considérer que l'Église catholique enseigne que même l'acte conjugal normal lorsqu'il est effectué dans le seul souci de plaisir est au moins un péché véniel. Mais les conjoints qui interrompent l'acte conjugal pour l'amour de la convoitise n'accomplissent nmême pas l'acte conjugal naturel et normal, mais le freinent ou l'interrompent. En conséquence, ils commettent une action qui est un péché en soi contre nature. L'interruption ou la pause, cependant, n'est pas un péché chaque fois que la situation l'exige. Par exemple, le rapport pourrait donner de la douleur à la femme ou être perçu comme dangereux pour l'enfant dans l'utérus ou être épuisant pour le mari qui, en toute sincérité, tente de finaliser l'acte mais ne peut pas le faire. Tous ces exemples et d'autres similaires ne sont pas coupables parce qu'ils ne sont pas effectués dans l'intérêt de la luxure. Par conséquent, c' est la mauvaise intention de renforcer le plaisir sexuel tout en refusant de consommer l'acte conjugal déraisonnablement en interrompant ou en le tenant déraisonnablement trop longtemps qui rend pécheur l'acte de prolonger les relations conjugales. Tout ce qui ne suit pas la raison dans l'acte conjugal, comme expliqué par saint Thomas d'Aquin au début de cet article, est un péché.

  • Masturbation de soi ou de son conjoint (avant, pendant ou après l'acte de mariage). La masturbation a toujours été considérée comme un péché mortel dans l'Église catholique et il ne cesse pas d'être un péché mortel simplement parce que les conjoints sont mariés. En dépit de cet ancien et constant enseignement moral infaillible dogmatique de l'Église catholique sur la perversité de la masturbation, non seulement les mauvais «catholiques» pervers de Vatican II et les protestants sataniques «le font faner», mais encore beaucoup de couples soi-disant «catholiques traditionnels» croient réellement que la masturbation est bonne à faire dans l'acte de mariage ! Bien qu'ils connaissent et admettent même que c'est un péché mortel de se masturber à l'extérieur de l'acte de mariage, ils croient néanmoins qu'il est juste de le faire au sein de la Loi sur le mariage et que c'est une exception. Mais quel enseignement de l'Eglise ou même des saints peuvent-ils citer à l'appui de cette hérésie ? Aucun ! Seuls les mauvais théologiens, pervers et hérétiques (ou d'autres opinions «catholiques» de laïcs privés hérétiques modernes) au cours des 100 dernières années ou plus peuvent-ils encore en citer à l'appui de cet enseignement. Ce fait est très révélateur, car il s'avère que cet enseignement est inspiré par le diable des fosses de l'enfer, car il était totalement inconnu avant les débuts de la grande apostasie et du monde moderne. Ceux qui enseignent qu'un tel mode de vie dégradé et débauché est bon ou moral sont des pervers complets et leurs opinions sont totalement inutiles. Tout toucher masturbatoire des organes génitaux de soi-même ou de son conjoint (comme manipulation des actes sexuels), est immoral et un péché mortel. N'importe quel type d'attouchement masturbatoire est immoral (indépendamment de savoir si ou quand l'apogée survient) parce que c'est un acte qui n'est pas naturel, procréateur ou nécessaire pour que la conception se produise et est, par conséquent, un acte déraisonnable.

  • Bisous, touche, étreintes, caresses, etc. (Peut être mortel, véniel, ou non coupable). Tous baisers, touches, étreintes, caresses réalisés pour le plaisir sensuel ou la satisfaction est mortellement pécheur et doit toujours être évité à tout prix par tous et à tout moment. Les touches naturelles, baisers, étreintes, caresses, étreintes et autres (telles que celles effectuées par les membres de la famille et par les amateurs en public) sont non-coupables tant qu'ils n'ont pas été effectués pour des raisons sensuelles ou lubriques. Les conjoints doivent être conscients que, pour même si ce n'est pas un péché d'embrasser l'autre par affection et amour au cours de l'acte conjugal, l'excès ou le caractère déraisonnable d'embrassement arrive facilement au feu de la concupiscence, et c'est certainement un péché. Plus les conjoints sont indulgents dans ces étreintes licites et n'en font pas attention à l'intérieur, plus cela deviendra un péché. Pour être sécuritaires et devenir parfaits, les conjoints ne doivent jamais toucher, embrasser ou même se voir les uns les autres (surtout nus) pendant les rapports sexuels. Embrasser et se toucher avant les rapports sexuels est également particulièrement problématique car cela conduit à des rapports qui ne sont pas régis par un désir de procréer. Les conjoints ne doivent également jamais se promener à la maison partiellement habillés ou déshabillés. Les femmes en particulier ne devraient jamais marcher dans leurs sous-vêtements ou nues en présence de leur mari, car ce comportement sans aucun doute va inciter sa convoitise. Ce problème spécifique que nous avons aujourd'hui concernant les gens qui se promènent nus ou habillés comme des prostituées en public ou à la maison était généralement inconnu avant, car la plupart des hommes et des femmes dans le passé étaient beaucoup plus habillés et modestement, même à la maison. À titre d'exemple illustrant ce fait, examinez à quoi les sous-vêtements des femmes ressemblaient il y a seulement 200 ans. Croyez-le ou non, mais ces sous-vêtements étaient en fait plus modestes que les vêtements que portent beaucoup de femmes comme la jupe ou la robe en public aujourd'hui !

  • Actes sexuels contre nature (toujours gravement péché). Un acte sexuel ou le toucher contre nature est tout type d'acte sexuel qui n'est pas naturel, raisonnable, ou procréateur. Voici quelques exemples d'actes sexuels contre nature comprennant les actes honteux avec la bouche, la sodomie, les actes effectués sur différentes parties du corps non destinées à cet effet, et des actes sexuels de manipulation (ie masturbation de soi ou de son conjoint). Tous les actes sexuels contre nature sont intrinsèquement mauvais et des façons gravement immorales parce que ces actes n'ont pas le sens naturel et procréateur et soumis à la droite raison, sens requis par Dieu pour que des actes sexuels soient moraux. Ces actes ne sont pas procréateurs parce qu'ils ne sont pas le type d'acte qui soit intrinsèquement orienté pour la procréation. Ce n'est pas le type d'union sexuelle voulue par Dieu pour la personne humaine. Les actes sexuels contre nature ne sont pas justifiés parce qu'ils se font au sein du mariage, ni par la circonstance selon laquelle ces actes se produisent dans le cadre ou dans le contexte des relations conjugales naturelles, parce que la loi morale nous impose que chaque acte sexuel non seulement soit raisonnable et civil, mais aussi naturel et procréateur. Tous les étreintes contre nature sont donc intrinsèquement mauvaises et toujours gravement immorales en raison de la privation de la fin procréatrice et de la bonne (droite) raison qui doit toujours être inhérente à l'acte conjugal.

Des exemples de choses qu'un couple pourrait faire pour attiser la convoitise accidentellement (et qui sont mauvais, car cela améliore la luxure !) mais qui ne sont peut-être pas des péchés dans chaque cas en fonction des intentions des époux pendant qu'ils le font, c'est d'avoir des relations matrimoniales à la lumière au lieu de l'obscurité, de se réunir nus ou partiellement nus au lieu de vêtus, ou de se toucher les uns les autres plus que ce qui est absolument nécessaire au cours de l'acte conjugal par des embrassades et autres. Toutes ces choses doivent être évitées par les époux autant que possible afin de cultiver un cercle vertueux du mariage, honorable et bon. L'enflammement de la concupiscence commence généralement comme un péché véniel et se poursuivant, finit toujours dans le péché mortel, parce que tout contrôle est perdu. " Ne suis pas tes désirs, mais détourne-toi de ta propre volonté." (Ecclésiastique 18, 30)

Position sexuelle appropriée

Les moralistes chrétiens, les canonistes et les théologiens de l'époque patristique ont communément affirmé qu'une position était appropriée et naturelle pour un rapport sexuel humain.

Saint Albertus Magnus le Grand, docteur de l'Eglise, (1206-1280) : « La nature enseigne que la bonne manière est que la femme soit sur son dos avec l'homme couché sur le ventre. "(Commentarii en IV sententiarum. Dist. XXIII-L)

L'écart par rapport à ce que a été sanctionné était nécessité en cas de maladie ou d'obésité physique ou quand il y avait danger d'étouffement du fœtus à un stade avancé de la grossesse.

Beaucoup de lecteurs se demanderont sans doute pourquoi la position du missionnaire était considérée comme la seule forme appropriée de rapports sexuels entre mari et femme. La réponse simple à cette question est en raison de la nature de la hiérarchie ainsi établie par Dieu, parce que dans le mariage le mari est le chef de la femme.

Ephésiens 5, 23 : «Car le mari est le chef de la femme, comme le Christ est le chef de l'Église. Il est le Sauveur de son corps ".

La position du missionnaire est simplement une manifestation physique de cette hiérarchie. S'il en était autrement, la femme serait plus comme un homme (ou plutôt la tête et le contrôle) et l'homme ressemblerait plus à une femme (plus docile et réceptif), ce qui est contraire à la nature.

Genèse 1, 27 : «Et Dieu créa l'homme à son image: l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa."

Saint Thomas d'Aquin enseigne le même concept dans sa Summa.

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, deuxième partie de la deuxième partie, Q. 154, art. 1 : «Ces espèces sont différenciées de la part de la femme plutôt que de l'homme, parce que dans l'acte vénérien la femme est passive et est par voie de demande, alors que l'homme est par le biais de l'agent [en manière d'agir] ... "

Ainsi, l'Église catholique enseigne que toute position sexuelle effectuée par les époux dont la femme est à titre d'agent (c'est-à-dire quand elle est plus en contrôle de l'acte sexuel avec ses mouvements) est contraire à la nature, la tradition et la hiérarchie naturelle établie donc par Dieu.

Mais il y a aussi d'autres raisons pour lesquelles l'Eglise a souvent recommandé seule la position du missionnaire. La raison la plus évidente est, bien sûr, parce que ces autres positions ou «expérimentations» sont généralement plus «excitantes» pour les personnes qui les pratiquent, car elles renforcent leur désir et leur donne des niveaux plus élevés de plaisir ou de jouissance qu'ils n'auraient autrement, en plus de rendre l'acte plus bestial. C'est pour cela que la tradition de l'Église tient comme contraire à la nature ces autres positions. L'Eglise a comme objectif principal, la préservation de la moralité et le salut des âmes, et non celle d'apaiser la nuque raide des couples en quête de luxure, qui sont à la recherche de nouvelles façons de se damner. Le Docteur angélique, saint Thomas d'Aquin, s'y réfère à merveille à cet effet dans ses écrits.

Saint Thomas d'Aquin, De Bonnes sententiarum, chapitre IV, article 31, 2, 3 : «Les relations conjugales sont contraires à la nature lorsque ni le droit réceptacle ou la bonne fonction requis par nature sont évités. Dans le premier cas, c'est toujours un péché mortel, car aucune progéniture ne peut être entraînée, de sorte que le but de la nature est complètement frustré. Mais dans le second cas [de positions sexuelles inappropriées] ce n'est pas toujours un péché mortel, comme certains le disent, même si elle peut être le signe d'une passion qui est mortelle ; parfois ce dernier [second cas] peut se faire sans péché, comme un état corporel qui ne permet pas une autre méthode. D'une manière générale, plus cette pratique s'écarte de la voie naturelle, plus elle est grave".

Les baisers et touchers effectués pour des motifs sensuels sont condamnés comme des péchés mortels par l’Église Catholique et Ses Saints pour les gens non mariés comme mariés

Pape Alexandre VII,  Erreurs diverses sur les questions morales #40, 24 Septembre, 1665 et 18 Mars 1666: “C'est une opinion probable que celle qui déclare qu'un baiser est seulement un péché véniel quand il est accompli pour la recherche du plaisir charnel et sensuel issue du baiser, si le danger du consentement d'aller plus loin et la pollution [ou éjaculation] en sont exclus.” - Déclaration condamnée par le Pape Alexandre VII. (Denz. 2060)

Jean Gerson, Œuvres Complètes:Plusieurs docteurs [de la Divinité] soutiennent que la promotion volontaire de pensées charnelles impies afin de se faire plaisir est un péché mortel, même sans faire l’acte. Soyez sûrs, cependant, que les baisers, les regards, et les caresses, principalement causés par ces pensées mauvaises et lubriques, sans rien de plus, sont un péché encore plus grand. … c’est encore pire si ces baisers ne respectent pas l’honnêteté qui est habituellement gardée en public.

“… Est-ce un péché d’embrasser? Je réponds que les baisers entre époux qui maintiennent la même modestie que le baiser de paix à l’église, ou qui les font ouvertement, sont sans péché. S’ils le font si impudiquement [et par convoitise] que je ne peux  être plus précis, il s’agit d’un péché mortel abominable. Si les baisers sont faits entre étrangers et publiquement, comme un signe de paix, d’amitié ou de parenté, sans mauvaise pensée, il ne sont pas un péché. Ils peuvent être dangereux entre les clercs ou les personnes du même sexe ou du lignage, ou dans un lieu secret, et d’une manière prolongée.

L’enseignement moral de l’Église condamnant les baisers “donné à cause de la délectation charnelle et sensible” pourrait être surprenant pour beaucoup de couples mariés qui pensaient que c’était permis de le faire au sein d’un mariage. Maintenant, certaines personnes vont en effet rapidement suggérer que cette déclaration ne s’applique qu’aux personnes non mariées. Mais la vérité de la question est qu’il n’y a pas une seule indication dans le décret qui suggère même cela de loin. Cette objection est également facilement réfutée en considérant la formulation et la raison derrière le décret, qui s’applique bien sûr tant aux mariés qu'aux célibataires. Notez que la “pollution” est un terme ancien utilisé pour décrire “l’éjaculation” ou “la décharge de sperme” autre que pendant les rapports sexuels.

The Free Dictionary, The Origin & History, pollution : c.1340, ''décharge de sperme autre que pendant les rapports sexuels'' plus tard, ''profanation, souillure'' (fin 14s.), du L.L. pollutionem (ass. pollutio) ''souillure'' du L. polluere ''salir, souiller, contaminé,''

Par conséquent, conformément à la condamnation de l’Église ci-dessus, même si les conjoints ou les personnes non mariées ne consentent pas à faire autre chose que l’acte d’embrasser lui-même et ne commettent pas d'autre péché sexuel, il serait toujours considéré comme un péché mortel pour eux de s'embrasser pour “la délectation charnelle et sensible”, même si “le danger d’un nouveau consentement et la pollution [ou éjaculation] est exclu.” Ceci, bien sûr, est vrai à la fois avant, pendant et après l’acte conjugal, et s’applique aussi bien aux personnes mariées que non mariées. Ainsi, les époux ne peuvent jamais s’embrasser l'un l'autre d’une manière sensuelle ou d'une manière à provoquer le désir sexuel ou la “pollution,” aussi bien en tant qu'acte complètement séparé de l'acte conjugal qu'en tant qu'acte commis en relation avec l'acte conjugal (comme les préliminaires), même si la pollution ou éjaculation est exclue.

Encore une fois, la proposition condamnée a spécifiquement mentionné que les baisers “donné à cause de la délectation charnelle et sensible” est mortellement coupable même “sans péril de consentement ultérieur et de pollution [ou éjaculation]” afin que personne,  marié ou non, ne puisse avoir l’idée qu'il serait autorisé à embrasser une autre personne pour le plaisir sensuel tant qu’ils ne vont pas plus loin que cela.

Ce point est important à mentionner puisque de nombreux couples lubriques font toutes sortes d’actes inutiles avant, pendant et après les relations sexuelles. Ils essaient d’excuser ces actes honteux en prétendant qu’ils ne peuvent pas accomplir l’acte sexuel sans eux. Cependant, leur excuse peccamineuse est condamnée par ce seul décret.

Ainsi, la raison principale pour laquelle l’acte d’embrasser pour le bien du plaisir vénérien est un péché mortel selon les enseignements de l’Église Catholique, les Saints et les Docteurs de l’Église, est parce que c’est de la luxure et que cela ne suit aucun but raisonnable autre que de susciter méchamment le désir sexuel égoïste des époux tout en n’étant pas en mesure d’effectuer la conception d’un enfant. Ce fait nous montre alors que le baiser sensuel est un acte totalement égoïste et inutile sans autre but que d’attiser la convoitise honteuse d’une personne, ce qui est contraire à la vertu et au bien du mariage. Encore une fois, à moins que le mari ou l’épouse ne soient totalement dégénérés, la simple idée d’avoir des rapports sexuels avec leur conjoint devrait être suffisante pour enflammer leur concupiscence et les préparer—au moins de la part du mari. Et si cela est vrai avec de simples pensées, combien plus avec des baisers et des touchers?

Il ne peut y avoir aucun doute sur le fait que beaucoup d’hommes qui sont ignorants sur le sexe et les femmes seraient en danger de “pollution” par la simple pensée, ou acte de, baisers ou touchers sensuels. Cela arrive même aujourd’hui chez certains hommes, surtout chez les jeunes hommes qui sont ignorants de la manière dont la concupiscence s’exerce—si on peut appeler cela comme ça. C’est pourquoi la proposition condamnée qui a essayée d’excuser ce péché mortel a même mentionné “sans péril de pollution”, comme si elle avait voulu faire valoir que seuls l’éjaculation ou l’orgasme (ou pollution) avaient été le péché mortel et non pas aussi la mauvaise intention de rechercher le plaisir. Cependant, comme nous avons pu le voir ci-dessus, que la pollution se produise réellement ou non, les baisers sensuels ont toujours été condamnés comme un péché mortel selon la Sainte Loi de Dieu.

Le fait que beaucoup d’hommes aujourd’hui n’aient pas de risque de pollution par des baisers ou des touchers sensuels ne les rend ni licites ni justes. Car il est évident que l'acte n’est pas rendu légal simplement parce que certains hommes ont endurci leurs cœurs et sont devenus pervers. Simplement dit, tout les baisers et touchers effectués pour le plaisir sensuel ou charnel sont condamnés comme un péché mortel par l’Église Catholique.

Il y a trois principales raisons pour lesquelles tous les baisers “ donné à cause de la délectation charnelle et sensible que procure le baiser” sont des péchés mortels et un péché contre la Loi Naturelle. La première raison est qu'ils sont un genre de drogue puisqu'ils sont égoïstes, intoxicants et inutiles tout comme l'est la drogue, et cette intoxication est aussi la raison pour laquelle la Loi Naturelle et l’Église enseignent que même les baisers sensuels accomplis “à cause de la délectation charnelle et sensible que procure le baiser” sont condamnés comme un péché mortel tant pour les mariés que les célibataires (Pape Alexandre VII, Denz. 2060) et aussi pour laquelle même l'usage normal, naturel et procréatif “du mariage est toujours une faute et un péché, si les époux n'ont pas l'intention d'avoir des enfants.” (Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, Supplément, Art. 5) même lorsque l'acte est accompli par deux conjoints mariés; la deuxième est qu'il sont honteux puisque les personnes qui commettent ces actes inutiles ont hontes de les commettre en face d'autres personnes; et la troisième est qu'ils sont non-procréatifs même si la loi de Dieu enseigne que “l'acte conjugal est destiné par sa nature même à la génération des enfants” (Pape Pie XI, Casti Connubii, #54). C'est du fait de ces trois raisons que l’Église enseigne que même l'acte conjugal normal, naturel et procréatif “effectué pour le plaisir seul” est condamné comme étant un péché tant pour les personnes mariées que célibataires (Bienheureux Pape Innocent XI; Denz. 2109) et que cette vérité concernant la moralité sexuelle dans le mariage était déjà enseignée dans l'Ancien Testament par Dieu bien avant même que le Nouveau Testament ne nous soit révélé par Notre-Seigneur Jésus-Christ.

La Sainte Bible, Tobie 6:16-17, 22; 8:9 “Alors l'ange Raphaël lui dit [à Tobie]: Écoute-moi, et je te montrerai qui sont ceux sur qui le démon a du pouvoir. Or ceux qui embrassent le mariage de manière qu'ils bannissent Dieu de leur cœur et de leur esprit, et qu'ils s'abandonnent à leur passion, de même que le cheval et le mulet, qui n'ont pas d'intelligence, le démon a pouvoir sur eux. … Or, la troisième nuit passée, tu recevras cette vierge avec la crainte du Seigneur et par le désir d'avoir des enfants, plutôt que poussé par la passion, afin que dans la race d'Abraham tu obtiennes une bénédiction en enfantant … [Tobie dit] Et maintenant, Seigneur, vous savez, vous, que ce n'est point pour cause de passion que je prends ma sœur pour épouse, mais par le seul désir d'une postérité dans laquelle soit béni votre nom dans les siècles des siècles.”

Une des trois grandes raisons pour laquelle toutes formes d'actes sexuels non-procréatifs et inutiles sont des péchés mortels est que tous les actes sexuels (même conjugaux, naturels, légaux et procréatifs) sont intoxicants et affectent la personne d'une manière similaire à l'effet d'une drogue. En fait, le plaisir sexuel est bien plus intoxiquant que ne le sont de nombreuses drogues dont l'usage est illégal. Mais quand les gens accomplissent des formes contre nature et non-procréatives d'actes sexuels, ils abusent de l'acte conjugal d'une manière similaire à celle d'un drogué qui se drogue, ou d'un gourmand qui abuse de la nourriture. C'est un acte intrinsèquement égoïste qui n'est pas basé sur la raison, mais seulement sur leur recherche illégale et honteuse de plaisir charnel, semblable à une personne qui se drogue pour s'intoxiquer ou planer. Ceci prouve absolument que toutes les formes d'actes sexuels non-procréatifs et inutiles, comme les baisers et touchers sensuels, sont des péchés et qu'il est contraire à la raison d'en user de la même manière que les drogues sont des péchés et contraire à la raison.

C'est aussi pourquoi l’Église enseigne que même l'acte conjugal normal, naturel et procréatif “effectué pour le plaisir seul” est condamné comme étant un péché tant pour les personnes mariées que célibataires (Bienheureux Pape Innocent XI; Erreurs diverses sur les questions morales (#8), 4 Mars 1679). Puisque l’Église et la Loi Naturelle condamnent même l'acte conjugal normal, naturel et procréatif “effectué pour le plaisir seul, même si cet acte est  procréatif en soi, il est évident que toutes les formes d'actes sexuels non-procréatifs et inutiles (comme les baisers et touchers sensuels) sont condamnés comme des péchés bien pires (c'est-à-dire, des péchés mortels), puisqu'ils sont complètement contre nature, contraire à la raison, honteux et égoïstes.

Ce fait évident est aussi pourquoi il est clairement absurde et illogique pour quiconque est d'accord avec la condamnation par l’Église de l'acte conjugal normal, naturel et procréatif  “effectué pour le plaisir seulmême si cet acte est directement procréatif en soi, de changer d'avis et dire que l’Église et les Saints autorisent les conjoints à pratiquer des actes sexuels contre nature ou non-procréatifs, comme les préliminaires, et les baisers et touchers sensuels! En réalité, c'est une merveille de voir comment quelqu'un qui accepte une proposition si contradictoire, illogique et absurde comme décrite ci-dessus est même capable de justifier une position aussi stupide dans sa propre conscience, mais le libre-arbitre étant ce qu'il est, nous pouvons seulement prier que ceux qui sont tombés dans cette position fausse et contraire à la raison voient leur erreur, et se convertissent. Une fois de plus, puisque l’Église et Ses Saints enseignent que même l'acte sexuel normal, naturel et procréatif est un péché pour les mariés à moins d'être excusé par le motif de procréation, combien plus doit-il être évident de réaliser pour quelqu'un que tous les actes sexuels non-procréatifs ou inutiles, tels que les baisers et touchers réalisés pour le plaisir vénérien, sont bien plus pécheurs pour les mariés?

Une personne malade est autorisée par la permission de Dieu à prendre des médicaments dans le but de diminuer sa douleur. Mais quand cette personne malade utilise plus de médicaments que ce dont elle a besoin dans le but de se droguer, ou continue à utiliser les médicaments après s'être rétablie, elle commet un péché d'usage de drogues. C'est un exemple parfait de ceux qui accomplissent des formes d'actes sexuels (comme les baisers et touchers sensuels) non-procréatives soit par eux-même soit dans les rapports conjugaux. Ils sont gourmands et se complaisent dans l'acte conjugal, péchant ainsi contre leur raison et la Loi Naturelle. Car “le péché de luxure consiste à chercher un plaisir vénal qui n'est pas en conformité avec la juste raison...” et “la luxure signifie ici n'importe quel genre d'excès.” (Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 154, Art. 1)

Le “n'importe quel genre d'excès” que Saint Thomas et l’Église condamnent comme étant un péché sont tous les actes sexuels, à l'exception de ce qui est inhérent à l'acte conjugale normal, naturel et procréatif. Tous les autres actes sexuels sont par leur propre nature inexcusables et un péché contre la Loi Naturelle, ce qui signifie que même si une personne ne s'est jamais vue dire ou apprendre que ce sont des péchés, elle est quand même entrain de commettre un péché mortel, tout comme une personne n'a pas besoin de se faire dire ou enseigner que le meurtre, l'avortement, le vol, se droguer ou se rendre saoul est un péché contre la Loi Naturelle pour qu'elle soit capable de commettre un péché mortel. Comme l'expliquent correctement la Bible Haydock et le Commentaire à propos de la Loi Naturelle et Romains 2:14-16: “ils sont à eux-mêmes la loi: Montrant ainsi l’œuvre de la loi écrite en leurs cœurs, leur conscience leur rendant témoignage, et leurs pensées s'accusant et se défendant l'une l'autre, Au jour où Dieu jugera par Jésus-Christ, selon mon Évangile, ce qu'il y a de caché dans les hommes.”

Il est absolument évident que “n'importe quel genre d'excès” dans l'acte sexuel, comme par les actes de baisers impudiques et les étreintes entre époux mariés est un péché contre la Loi Naturelle et pas seulement quelques actes, comme la masturbation et celle du conjoint, comme certains pervers le prétendent de nos jours. Encore une fois, notez qu'il mentionne explicitement que le péché de luxure concerne “n'importe quel genre d'excès” au lieu de seulement quelques excès, et bien sûr cela exclu totalement tout actes sexuels inutiles et non-procréatifs comme les baisers sensuels et les touchers. En vérité, “Ou encore on peut dire que l'impudicité se rapporte à certains actes qui entourent l'acte charnel, comme les baisers, les attouchements, etc.” (Somme Théologique, IIa-IIae, Q.154, Art. 1). Notez que Saint Thomas rejette même comme impudiques et illégaux les “actes qui entourent l'acte charnel, comme les baisers, les attouchements, etc.” et donc il est clair que Saint Thomas enseigne que tous les actes sexuels non-procréatifs et inutiles sont peccamineux et contre nature. C'est aussi pourquoi la Loi Naturelle et l’Église enseignent que même les baisers sensuels accomplis pour “ la délectation charnelle et sensible que procure le baiser” (Pape Alexandre VII, Erreurs Diverses en Matière Morales #40, 24 Septembre 1665; Denz. 2060) sont condamnés comme étant un péché mortel tant pour les mariés que les célibataires. Ainsi, cela ne pouvait être plus clair de la part de l'enseignement de l’Église et des Saints que “n'importe quel genre d'excès” dans l'acte conjugal sexuel entre deux conjoints mariés, comme par des actes de baisers et touchers sensuels, sont des péchés mortels contre la Loi Naturelle.

Saint Augustin confirma aussi le fait qu'il est complètement honteux de même penser que l'on pourrait faire des “baisers et attouchements” pour le plaisir vénérien: “...et vous [l'hérétique Pélagien Julien] ne rougissez pas de dire que vous pensez que: “Il doit être le plus glorifié parce que les autres parties du corps le servent [le membre reproducteur], afin qu'il puisse être plus ardemment excité; que ce soient les yeux pour convoiter, ou les autres membres, dans les baisers et étreintes.'” (Saint Augustin, Contre Julien, Livre V, Chapitre 5, Section 23) En effet, les gens du monde moderne, honteusement, ne rougissent pas de proclamer que les baisers et touchers pour le plaisir vénérien sont légaux et même bons, tout comme les hérétiques de l’Église primitive le faisaient! Puisque de nombreux hérétiques de notre époque, comme Julien, sont des Pélagiens de doctrine et rejettent l'enseignement de l’Église concernant le Péché Originel, ils échouent aussi à voir la malfaisance intrinsèque des actes sexuels contre nature ou non-procréatif, (comme les baisers et touchers sensuels) puisqu'ils ont choisi d'appeler la concupiscence ou désir sexuel un “bien” ou un “don de Dieu” plutôt qu'un défaut qui provient du Péché Originel d'Adam et d'Eve. En plus de toute cette preuve, cette citation nous montre aussi que même les mariés n'ont pas le droit d'accomplir des actes sexuels contre nature ou non-procréatifs comme les baisers et touchers sensuels. L'hérétique Pélagien Julien que Saint Augustin cite dans cette citation, n'enseigna pas que les actes sexuels (comme les baisers et touchers sensuels) pouvaient être accomplis par les personnes non mariées, mais que seuls les mariés étaient autorisés à les accomplir, ce qui nous montre qu'il est honteux de même oser suggérer que les mariés peuvent accomplir de tels actes. Ce fait, alors, réfute directement ceux qui prétendent que l’Église et Ses Saints condamnent seulement les baisers et touchers faits pour le plaisir vénérien pour ceux qui ne sont pas mariés.

C'est aussi pourquoi Saint Augustin enseigne que tous les actes sexuels non-procréatifs ou inutiles sont des péchés même pour les mariés.

St. Augustin, Le Bien du Mariage: “Le rapport sexuel nécessaire pour l'engendrement [des enfants] est libre de blâme, et lui seul est digne du mariage. Mais ce qui va au-delà de cette nécessité [d'engendrer des enfants, comme les baisers sensuels et les touchers] ne suit plus la raison mais la luxure.” (Section 11, A.D. 401)

Ainsi, Saint Augustin enseigna que les seuls actes sexuels légaux étaient les actes sexuels procréatifs en soi. Ceci exclu évidemment tous les autres actes sexuels qui ne font pas partie du rapport sexuel normal et naturel “pour l'engendrement des enfants”. Notez que Saint Augustin parle aussi de personnes mariées dans cette citation, puisque il dit que “le rapport sexuel nécessaire pour l'engendrement [des enfants] est libre de blâme, et lui seul est digne du mariage”, nous montrant ainsi qu'il parle des mariés dans cette citation, et pas seulement des célibataires.

Le fait qu'il parle des mariés et du rapport sexuel normal, réfute bien sûr totalement tous ceux qui disent que seuls les célibataires mais pas les mariés sont interdits par les Saints et l’Église d'accomplir des actes sexuels contre nature, non-procréatifs ou inutiles—comme les baisers et touchers sensuels. Ainsi, “en ce qui concerne n'importe laquelle des parties du corps [comme la bouche] qui n'est pas destinée à des buts générateurs [procréatifs], si un homme use ainsi de sa femme, c'est contre nature et scélérat [c'est-à-dire, atrocement impie; vicieux; outrageant].” (Saint Augustin, Du Mariage et de la Concupiscence, Livre 2, Chapitre 35).

Une fois de plus, pour ceux qui prétendraient que seuls quelques actes sexuels non-procréatifs ou inutiles, tels que la masturbation de soi ou du conjoint, le sexe oral et anal, ou les préliminaires, sont condamnés par l’Église et Ses Saints, mais pas les baisers et touchers sensuels, Saint Augustin répond que “en ce qui concerne n'importe laquelle des parties du corps [comme la bouche] qui n'est pas destinée à des buts générateurs [procréatifs], si un homme use ainsi de sa femme, c'est contre nature et scélérat” afin de nous montrer qu'aucun acte sexuel, sans exception, qui est non-procréatif ne peut être accompli par des conjoints mariés sans péché, et que tous les actes sexuels inutiles sont “contre nature” et condamnés et totalement détestés par Dieu.

En effet, nous savons que Saint Augustin enseigne même que les conjoints qui accomplissent l'acte sexuel normal, naturel et procréatif en soit mais sans l'excuser par le motif explicite de la procréation, commettent un péché; et puisqu'il en est ainsi même si cet acte est directement procréatif en soi, combien plus ces actes qui sont non-procréatifs doivent-ils être condamnés par lui?

Saint Augustin, Du Mariage et de la Concupiscence: “Il est, cependant, une chose pour les personnes mariés d'avoir des rapports sexuels uniquement pour le souhait d'engendrer des enfants, et en cela il n' y a aucun péché; c'est une autre chose pour elles de désirer le plaisir charnel en vie commune, mais seulement avec le conjoint, ce qui est un péché véniel. Dans ce dernier cas bien que la génération des enfants ne soit pas le motif premier du rapport sexuel, il n'y aucune tentative de prévenir une telle génération, ni par un désir mauvais, ni par une action coupable.” (Livre 1, Chapitre 17, A.D. 419)

Par conséquent, il est totalement absurde et illogique de prétendre que Saint Augustin enseigne que l'acte sexuel normal, naturel et procréatif en soi, mais sans l'excuser par le motif explicite de la procréation, est pécheur à accomplir pour les mariés, puis de changer d'avis et prétendre qu'il autorise les époux à accomplir des actes sexuels non-procréatifs ou inutiles, tels que les baisers et touchers sensuels.

Le fait est que la moindre parcelle de preuve des écrits du Grand Saint Augustin détruit complètement l'hérésie contre la Loi Naturelle qui enseigne que les baisers et touchers sensuels sont autorisés ou licites pour les mariés: “Mais il est des hommes, laissant les rênes à leur concupiscence, qui s'abandonnent à des commerces infâmes; des hommes qui, même avec une seule femme, ne se contentent pas de franchir les bornes nécessaire à la procréation des enfants, mais encore, esclaves avilis d'une honteuse liberté, ou plutôt d'une licence sans pudeur, se souillent sans cesse des excès les plus monstrueux...” (Saint Augustin, La Doctrine Chrétienne, Livre III, Chapitre 19:28)

Saint Augustin montre parfaitement que tous les actes sexuels qui “franchissent les bornes nécessaire à la procréation des enfants” sont des actes “d'excès les plus monstrueux”. Les baisers et touchers sensuels sont-ils “nécessaire pour la procréation des enfants”? Bien sûr que non! Seul une personne des plus malhonnêtes oserait jamais prétendre une telle chose. Ainsi, c'est un fait que Saint Augustin, Docteur de l’Église, condamne ceux qui “même avec une seule femme, ne se contentent pas de franchir les bornes nécessaire à la procréation des enfants, mais encore, esclaves avilis d'une honteuse liberté, ou plutôt d'une licence sans pudeur, se souillent sans cesse des excès les plus monstrueux...” et quiconque nie cela, en bref, n'est pas honnête, triste à dire!

De plus, le Pape Pie XI proclama clairement l'enseignement définitif du Magistère dans son encyclique Casti Connubii, qui est aussi trouvé dans la Sainte Écriture, la Tradition Sacrée et la Loi Naturelle, que tous et chacun des actes conjugaux sexuels doivent inclure la fonction procréative de même que “la nature intrinsèque de l'acte” qui doit être “préservée” afin que les époux puissent envisager les fins secondaires du mariage. Cet enseignement prohibe nécessairement aux couples mariés de s'engager dans n'importe quel genre d'acte sexuel contre nature, non-procréatif ou inutile (avec ou sans orgasme), parce que tous ces actes n'ont pas fonction procréative. Le Pape Pie XI enseigne que les époux ont le droit d'avoir en vue les fins secondaires du mariage “ POURVU QU'ELLES SOIENT SUBORDONNEES A LA FIN PREMIERE [C'EST A DIRE, LA PROCREATION DES ENFANTS] et que la nature intrinsèque de l'acte est préservée.”

Pape Pie XI, Casti Connubii (#50), 31 décembre 1930,“Il y à, en effet, tant dans le mariage lui-même que dans l'usage du droit conjugal, des fins secondaires — comme le sont l'aide mutuelle, l'amour réciproque à entretenir, et l'apaisement de la concupiscence — qu'il n'est pas du tout interdit aux époux d'avoir en vue, POURVU QU'ELLES SOIENT SUBORDONNEES A LA FIN PREMIERE [C'EST A DIRE, LA PROCREATION DES ENFANTS] et que la nature intrinsèque de l'acte est préservée.”

Notez la manière claire et sans ambiguïté dont le Pape Pie XI enseigne que les personnes mariées ne sont pas même autorisées à “avoir en vue” les fins secondaires du mariage à moins qu'elles soient subordonnées au but premier du mariage (la procréation) et à moins que “la nature intrinsèque de l'acte est préservée” ce qui signifie que l'on ne peut accomplir rien d'autre que l'acte conjugal en soi normal, naturel et procréatif puisque tous les autres actes sexuels ne sont pas en conformité avec la procréation et “la nature intrinsèque de l'acte [conjugal]”. Par l'emploi des mots “la nature intrinsèque de l'acte conjugal”, le Pape Pie XI exprime de manière évidente que tout ce qui concerne les mécaniques ou l'opération de l'acte conjugal doit être directement procréatif en soi, car il dit qu'il y a deux nécessités directes pour être seulement autorisé à “avoir en vue” les fins secondaires du mariage, c'est-à-dire, la procréation, et s'en tenir seulement à l'accomplissement de l'acte conjugal normal, naturel et procréatif ou “la nature intrinsèque de l'acte [conjugal]”. Il est à présent clair qu'il est totalement “interdit” et que c'est un péché mortel d'avoir en vue les fins ou buts secondaires, encore moins pour accomplir l'acte sexuel, à moins “que la nature intrinsèque de l'acte est préservée”, ce qui  exclu donc totalement toutes les formes d'actes sexuels non-procréatifs.

Puisque l'Église condamne même le fait “d'avoir en vue” dans ses pensées les fins secondaires du mariage à moins que ces buts soient “SUBORDONNES A LA FIN PREMIERE et tant que la nature intrinsèque de l'acte est préservée”, et que ce fait est valable même si une personne n'a pas encore accompli l'acte sexuel mais a seulement consenti à une pensée en son esprit, alors seul un menteur peut prétendre que l'on peut légalement accomplir des actes sexuels par nature non-procréatifs , comme les préliminaires, le sexe oral, ou les baisers sensuels et les touchers, ou que de tels actes ne seraient que des péchés véniels.

Les fin secondaires “comme le sont l'aide mutuelle, l'amour réciproque à entretenir, et l'apaisement de la concupiscence” peuvent suivre la fin ou le but premier de l'engendrement des enfants si les époux le choisisse, mais les fins ou buts secondaires ne sont pas absolument nécessaires à l'accomplissement légal de l'acte conjugal dans le même sens que l'est le but premier de l'engendrement des enfants, pas plus que le but secondaire d'apaiser la concupiscence n'est méritoire même s'il est autorisé.

En réalité, le Pape Pie XI définit à juste titre que tous les actes sexuels inutiles et non-procréatifs sont “intrinsèquement contre nature” et il dit que ceux qui accomplissent des actes aussi vils pèchent contre la nature et font une chose honteuse et intrinsèquement vicieuse ce qui nous montre que de tels actes ne sont pas seulement des péchés véniels ou légers, mais des péchés mortels, sombres et graves, contre la nature et des chose honteuse et intrinsèquement vicieuse et sont ainsi condamnés et rejetés avec une haine et une horreur particulière par l'Église et Ses Saints du fait de leur malveillance.

Le Catéchisme du Concile de Trente: “Voici donc sur ce sujet la double recommandation à faire aux Fidèles. D’abord, ils ne doivent point user de leurs droits pour leur seule satisfaction; mais suivant les fins que Dieu Lui-même a prescrites, ainsi que nous l’avons dit plus haut. Ils ne doivent pas non plus oublier cette exhortation de Saint Paul: «Que ceux qui ont des épouses, soient comme n’en ayant point.» (1 Cor. 7:29) et de Saint Jérôme qui dit que «L’homme sage, aimera son épouse par raison, et non par passion; il maîtrisera les entraînements de la nature, et ne se laissera point emporter par un aveuglement coupable; car il n’y a rien de plus honteux que d’aimer son épouse d’un amour adultère.»”

Les époux justes et vertueux se rappellent toujours que Dieu est présent avec eux, et c'est aussi pourquoi ils ne s'abaissent pas aux péchés sexuels malfaisants et contre nature qui sont un vrai fléau de l'humanité aujourd'hui. “Les activités du mariage en soi, si elles sont immodestes et ne se placent pas sous les yeux de Dieu comme elles le devraient, pour que l'unique intention soit les enfants, sont obscènes et concupiscentes.” (Saint Jérôme, Commentaire sur l’Épître aux Galates, Livre III, Chapitre 5:21, A.D. 387)

En vérité, “souillure” est le mot le plus approprié qui résume la valeur de tous les actes conjugaux qui n'ont pas de but procréatif. Donc, “… quand il est [l'acte sexuel] issu de la concupiscence ou de la recherche de plaisir, alors le coït est un péché mortel et l'homme pèche mortellement. … Et ces déclarations supposent que l'homme et sa femme aient des rapports sexuels dans l'ordre de la nature, car quiconque va contre la nature pèche toujours mortellement et ce encore plus quand c'est avec sa femme qu'avec qui que ce soit d'autre et il devrait être puni encore plus sérieusement… Notez la différence entre les deux cas de rapports conjugaux entre un époux et sa femme, pour l'incontinence et pour le plaisir et la concupiscence… Dans le second cas, il cherche à procurer du plaisir avec les mains ou la pensée ou des pratiques passionnées et des incitations [comme les baisers sensuels] pour ainsi faire plus que d'avoir de simples rapports sexuels avec sa femme… [donc il pèche mortellement] parce qu'il agit comme un adultère quand il brûle de désir comme un adultère même avec sa propre femme.” (Gratien, Décret de Gratien, Dictum Post C. 32. 2. 2)

Note de bas de page 359 du Pasteur d'Hermas: “‘Pour le pure, toutes choses sont pures;’ mais ceux qui présument de cette grande vérité pour se livrer aux embrassades et à de semblables familiarités tentent une dangereuse chute.”

St. Cyprien de Carthage, A Pomponius (c. A.D. 249): “Assurément le simple repos à deux, le simple embrassement, les bavardages à deux, et l'acte d'embrasser, et le sommeil disgracieux et infâme de deux personnes étendues ensemble, combien de déshonneur et de crime cela confesse!” (Les Épîtres de Cyprien, Épître LXI)

St. Clément d'Alexandrie, Stromates, Livre II, Chapitre XX (c. 199 A.D.): “Socrate dit en conséquence ‘les gens se prémunissent contre les tentations de manger quand ils n'ont pas faim, et de boire quand ils n'ont pas soif, et les regards et les baisers de foire, comme adaptés pour injecter un poison plus mortel que celui des scorpions et des araignées.’” (Ante-Nicene Fathers, Vol 2, p. 613)

L'Église enseigne que tous les actes sexuels inutiles et non-procréatifs sont peccamineux avant, pendant ou après l'acte conjugal, et que ces actes ne peuvent être pratiqués par personne, en aucune circonstance ni pour quelque raison que ce soit. Tout comme il est coupable et peccamineux d'avoir des relations sexuelles seulement pour le plaisir sensuel tant pour les mariés que les célibataires, ce qui est aussi vrai pour les autres plaisirs, comme “manger et boire même rassasié pour le plaisir seul”, et embrasser “pour la recherche du plaisir charnel et sensuel issue du baiser”. Cela a toujours été l'enseignement de l'Église Catholique et de Ses Saints.

Bienheureux Pape Innocent XI, Erreurs diverses sur les questions morales #8, 4 Mars 1679: “Manger et boire même rassasié pour le plaisir seul, n'est pas un péché, à condition que cela ne s'oppose pas à la santé, dans la mesure où tout appétit naturel peut licitement apprécier ses propres actions.” - Déclaration condamnée par le Bienheureux Pape Innocent XI.

Pape Alexandre VII,  Erreurs diverses sur les questions morales #40, 24 Septembre, 1665 et 18 Mars 1666: “C'est une opinion probable que celle qui déclare qu'un baiser est seulement un péché véniel quand il est accompli pour la recherche du plaisir charnel et sensuel issue du baiser, si le danger du consentement d'aller plus loin et la pollution en sont exclus.” - Déclaration condamnée par le Pape Alexandre VII. (Denz. 2060)

Saint Alphonse de Liguori, un des docteurs de l'Église les plus connu, explique cet enseignement du Bienheureux Pape Innocent XI dans son chef d’œuvre “La Vraie Épouse de Jésus-Christ”, nous montrant la malfaisance inhérente au fait d'agir en accord avec nos désirs sensuels: “Le Pape Innocent XI Odescalchi a condamné la proposition qui affirme que ce n'est pas un péché de manger ou boire dans le seul but de satisfaire son palais. Cependant, ce n'est pas une faute d'éprouver du plaisir quand on mange: car il est, en règle général, impossible de manger sans ressentir la joie que la nourriture produit naturellement. Mais c'est un défaut de manger, comme une bête, dans le seul but de satisfaire sa sensualité, et sans avoir de but raisonnable. Ainsi, les viandes les plus délicieuses peuvent être mangées sans pécher, si le but est droit et louable et vient d'une créature rationnelle; et, en prenant la nourriture la plus grossière il peut y avoir une faute  à travers l'attachement au plaisir.” (La Vraie Épouse de Jésus-Christ)

Cette condamnation de “manger et boire même rassasié pour le plaisir seul” et du baiser “accompli pour la recherche du plaisir charnel et sensuel” n'est pas seulement raisonnable, mais fait partie de la Loi Naturelle, bien que cela puisse être surprenant pour beaucoup, mais c'est uniquement parce que beaucoup de personnes commettent des péchés de cette nature.

Posez-vous cette question: Entre “manger et boire même rassasié pour le plaisir seul” et “accompli pour la recherche du plaisir charnel et sensuel”, qu'est-ce qui est le plus agréable? Une personne honnête ne peut que répondre que le baiser “accompli pour la recherche du plaisir charnel et sensuel” est un plaisir bien plus agréable à expérimenter. Puisqu'il est évident que le fait de “manger et boire même rassasié pour le plaisir seul” est une action bien moins plaisante que celle du baiser “accompli pour la recherche du plaisir charnel et sensuel” dans la mesure où ceux qui mangent ou boivent “même rassasié pour le plaisir seul” ne sont pas d'ordinaire intoxiqué par cet acte intrinsèquement mauvais comme le sont ceux qui pratiquent des baisers sensuels, il est donc clair pour tous, à part les menteurs, que si Dieu condamne un acte contraire à la raison ou inutile qui est moins agréable, il condamne aussi l'autre acte plus agréable, dans la mesure où il est aussi contraire à la raison et inutile.

Puisque tant le fait de “manger et boire même rassasié pour le plaisir seul” que de faire des baisers “pour la recherche du plaisir charnel et sensuel” est contraire à la raison et inutile, nous pouvons donc savoir par l'instinct naturel et donc à travers la Loi Naturelle, que ces deux actions sont intrinsèquement mauvaise et peccamineuses, mais bien que les deux soient peccamineuses, nous pouvons aussi savoir que le fait d'embrasser “pour la recherche du plaisir charnel et sensuel” est un bien plus grand péché dans la mesure où ce n'est pas seulement contraire à la raison et inutiles, mais aussi honteux et intoxiquant.

En effet, l'argument selon lequel les baisers et touchers sensuels sont des péchés tant pour les mariés que les célibataires car ils sont intoxiquant tout comme l'est une drogue est simplement l'un des trois grands arguments eux, les deux autres étant qu'ils sont honteux et non-procréatifs. Si quelqu'un veut en lire plus au sujet de ces deux arguments et pourquoi ils réfutent tous ceux qui prétendent de manière perverse que l'on peut accomplir des baisers et des touchers pour raisons sensuelles (ou tout autre acte sexuel inutile ou non-procréatif), il peut en lire plus au début de la Partie 2 de ce Livre, qui est appelée “Plaisir Sexuel, Luxure, Et les Différents Actes Sexuels Dans le Mariage”.

Les baisers et les touchers lubriques entre conjoints sont certainement des péchés mortels

Maître Jean Charlier de Gerson (13 Décembre 1363 – 12 Juillet 1429), savant Français, éducateur, réformateur, et poète, Chancelier de l’Université de Paris, un phare du mouvement conciliaire et l’un des théologiens les plus éminents au Concile de Constance, qui “était le théologien le plus populaire et influent de sa génération”, avait les choses intéressantes suivantes à dire sur les baisers lubriques et les touchers dans le mariage entre deux conjoints mariés, la contraception et sur l’éveil sensuel:

Jean Gerson, Œuvres Complètes: “Plusieurs docteurs [de la Divinité] soutiennent que la promotion volontaire de pensées charnelles impies afin de se faire plaisir est un péché mortel, même sans faire l’acte. Soyez sûrs, cependant, que les baisers, les regards, et les caresses, principalement causés par ces pensées mauvaises et lubriques, sans rien de plus, sont un péché encore plus grand. … c’est encore pire si ces baisers ne respectent pas l’honnêteté qui est habituellement gardée en public.

“… Vous avez commis le péché de luxure: Si vous avez caressé et vous êtes caressé sur votre membre honteux jusqu’à l’obtention de l'infâme plaisir charnel. Si vous avez initié ces péchés avec les autres, par des mots, des baisers, des caresses, ou d’autres signes, ou des peintures impudiques. … Si vous avez commis ce péché différemment de ce que la Nature a ordonnée, ou contre l’honnêteté qui appartient au mariage. … Si vous vouliez être désiré et convoité pour votre beauté, votre comportement, vos vêtements, le maquillage, la danse ou les regards dissolus.

“… Ce qu’un jeune garçon devrait dire en confession: Je me suis parfois caressé moi ou d’autres, poussé par le plaisir désordonné; Je me suis caressé, dans mon lit et ailleurs, quelque chose que je n’aurais pas osé faire si des gens avaient été là. Parfois, le prêtre ne peut pas absoudre des caresses. Si elles ne sont pas confessées et les détails donnés, quelle que soit la honte, on ne peut pas être absous, et la confession est sans valeur: on est destiné à être damné à jamais en Enfer. L’action et la façon dont cela a été fait doivent être dites.

“… Est-ce un péché d’embrasser? Je réponds que les baisers entre époux qui maintiennent la même modestie que le baiser de paix à l’église, ou qui les font ouvertement, sont sans péché. S’ils le font si impudiquement [et par convoitise] que je ne peux  être plus précis, il s’agit d’un péché mortel abominable. Si les baisers sont faits entre étrangers et publiquement, comme un signe de paix, d’amitié ou de parenté, sans mauvaise pensée, il ne sont pas un péché. Ils peuvent être dangereux entre les clercs ou les personnes du même sexe ou du lignage, ou dans un lieu secret, et d’une manière prolongée.

“… Est-ce un péché mortel de manger et de boire pour s’éveiller charnellement? Oui, si c’est en dehors du mariage, et même avec son conjoint, si c’est pour profiter d’un plaisir qui n’est pas nécessaire dans le mariage.

“… Le cinquième commandement est: tu ne tueras point. … Ils commettent ce péché ceux qui réussissent, de quelque manière, à empêcher le fruit qui doit venir d’une relation sexuelle entre l’homme et la femme [comme avec la PFN, la contraception ou l’avortement]. … Il est interdit pour des personnes, mariées ou non, de faire toute sorte de caresses lubriques sans respecter la manière et l'orifice que la Nature exige pour concevoir des enfants [c'est-à-dire, qu’on ne peut accomplir des actes sexuels «extras» qui ne sont pas en mesure de procréer en eux-mêmes ou qui ne sont pas destinés à la procréation]. C’est pire quand c’est en dehors de la voie naturelle [actes sexuels contre nature], soit si c’est en dehors du mariage, ou pire encore, en son sein [c'est-à-dire, tous les actes sexuels inutiles et non-procréatifs dans le mariage sont considérés comme des péchés plus graves que lorsqu’ils sont commis en dehors du mariage].

Est-il permis pour les conjoints de prévenir la conception d’un enfant ? Non: Je dis souvent que c’est un péché pire que d’assassiner [donc la contraception ou la PFN équivaut à un meurtre]. C’est un péché qui mérite les feux de l’Enfer. En bref, tout moyen de prévenir la conception pendant les rapports sexuels est malhonnête et répréhensible.”

Ici nous voyons la vérité très évidente de la Loi Naturelle que les conjoints commettent “un péché mortel abominable” lorsqu'ils s'embrassent pour le plaisir sensuel ou vénérien. “Est-ce un péché d’embrasser? Je réponds que les baisers entre époux qui maintiennent la même modestie que le baiser de paix à l’église, ou qui les font ouvertement, sont sans péché. S’ils le font si impudiquement [et par convoitise] que je ne peux  être plus précis, il s’agit d’un péché mortel abominable.” Ainsi, il est clair que quiconque qui accomplit aussi bien les actes d'embrasser ou de toucher pour le plaisir vénérien ou qui pensent que ces actes sont moraux pèche contre la nature, ce qui signifie qu'ils sont en état de damnation puisque les actes ou hérésies contre la nature ne peuvent jamais être justifiés puisque personne ne peut être un “hérétique matériel” ou dans “l'ignorance” en ce qui concerne de telles choses.

N'importe qui avec seulement une once de décence et de moralité dans son âme peut comprendre à partir de la Loi Naturelle que “ Il est interdit pour des personnes, mariées ou non, de faire toute sorte de caresses lubriques sans respecter la manière et l'orifice que la Nature exige pour concevoir des enfants...” et que “C’est pire quand c’est en dehors de la voie naturelle [actes sexuels contre nature], soit si c’est en dehors du mariage, ou pire encore, en son sein.” Cela nous montre que les actes sexuels non-procréatifs qui ont lieu dans le mariage sont des péchés bien pires devant Dieu que ceux commis en dehors du mariage, puisqu'ils n'offensent pas seulement la Loi Naturelle mais aussi le Saint Sacrement du Mariage.

Les baisers et touchers lubriques sont des péchés mortels contre la Loi Naturelle

Il ressort clairement de la preuve jusqu’à présent couverte que les baisers et les touchers sensuels ne sont pas seulement des péchés mortels, mais en fait aussi des péchés contre la Loi Naturelle. Cela signifie que toute personne qui pense avoir le droit de baiser ou toucher pour le bien du plaisir charnel ou la luxure est un hérétique contre la Loi Naturelle, et en tant que tel, est donc en dehors de l’Église de Dieu et donc exclue du salut. Tous ceux, sans exception, qui ont embrassé ou touché quelqu’un ou quelque chose pour le bien du plaisir sensuel ont prouvé par leur acte que leur but primaire ou secondaire pour faire cet acte intrinsèquement mauvais, égoïste et honteux n’était pas le motif légitime de procréer ou d’apaiser la concupiscence, mais plutôt la satisfaction du péché et l’excitation illégale de leur désir honteux comme des bêtes sans raison. Non, ce serait une insulte aux bêtes d’appeler ces conjoints ignobles des bêtes! Il serait plus juste de ne pas les appeler des bêtes, mais des démons, car les bêtes n’ont pas de raison, et sont donc irréprochables. En vérité, ces maris et ces femmes sont plus inférieurs dans leurs actions que les bêtes de la Terre!  “Les corps corrompus par la luxure sont les lieux d'habitation de démons.” (Saint Hilaire de Poitiers, Sur l’Évangile, Matt. 11:2-10)

Tous ceux sans exception qui embrassent et touchent “à cause de la délectation charnelle et sensible” que procurent ces actes, commettent un péché mortel contre la Loi Naturelle. Comment donc, pourriez-vous demander? Eh bien, je réponds que c’est facile à prouver.

Tout d’abord, les actes de convoitise pour le bien du plaisir et les baisers sensuels sont complètement égoïstes, honteux, intoxiquant et inutiles pour que la conception se produise. Seule une personne aveugle ne pourrait pas voir le fait que “le péché de luxure consiste à chercher un plaisir vénal qui n'est pas en conformité avec la juste raison...” et  que“la luxure signifie ici n'importe quel genre d'excès.” (Saint Thomas d'Aquin) et ce fait évident exclu tous les genres de baisers et touchers sensuels, puisque seul un menteur peut nier que les baisers sensuels appartiennent à la catégorie de “n'importe quel genre d'excès” dans l'acte conjugal sexuel.

Deuxièmement, considérez que les gens ne vont pas s’embrasser ou toucher leur conjoint d’une manière sexuelle ou pour le plaisir charnel devant d’autres personnes (sauf s’ils sont totalement dégénérés). Et considérez qu’ils seraient très honteux si leur parent, enfant ou ami les voyaient quand ils commettent cet acte honteux, égoïste et inutile avec leur conjoint. Il est donc clair que leur conscience leur dit que c’est un acte intrinsèquement mauvais, honteux et inutile; et encore, bien qu'ils savent cette vérité dans leur conscience, ils refusent néanmoins de sentir cette même honte quand ils commettent cet acte de luxure en présence de Dieu, de Marie, de tous les Saints et des Anges dans le Ciel.

C’est triste à dire, une vérité peu connue aujourd'hui enseignée par les Saints est que les plaisirs en tous genres et les actes et convoitises sexuelles aveuglent les gens de percevoir les vérités et faits spirituels (voir plus bas la Question n°9, Section 2 Le mal de la convoitise rend aveugle aux choses spirituelles “tandis que la gourmandise a pour effet la stupidité du sens”) et c’est pourquoi les gens peuvent pécher si hardiment contre leur conscience naturelle et contre Dieu, car ils ont permis à leur conscience d’être étouffée par leurs mauvaises convoitises.

Certaines personnes pourraient objecter qu'il y a beaucoup d'autres choses qui sont honteuses et qui ne sont pas intrinsèquement des péchés comme souiller son pantalon ou être forcé contre son gré de se montrer nu en public. Cette objection échoue cependant à remarquer la différence évidente entre 1) des personnes commettant des actes de luxure avec désir ou convoitise; et 2) des choses qui sont honteuses mais qui ne sont pas désirées ou convoitées par une personne de manière sensuelle.

Les actes de luxure sont des actes accomplis pour la recherche d'un plaisir et sont accomplis avec la volonté et le but de satisfaire un désir sensuel tandis que des actes comme le fait de souiller son pantalon ou d'être forcé de se montrer nu en public n'est pas un désir ou une convoitise recherchée de manière sensuel. Ainsi, ces personnes ne désirent pas que ces événements arrivent. Si ces personnes qui subissent le fait de souiller leurs vêtements ou d'être exhibés nus contre leur gré, désiraient ou convoitaient sensuellement que ces événements arrivent de la même manière qu'un homme ou qu'une femme convoite ou désire que des actes sexuels ou de luxure arrivent, ils seraient évidemment déclarés comme étant les pervers les plus dégoûtants. Qui, sinon un pervers complet et satanique désirerait ou convoiterait sensuellement de souiller son pantalon ou d'être exhibé nu?

Quand Notre-Seigneur allait être crucifié, Il fut forcé d'être sans aucune couverture pour Ses parties intimes pendant un temps avant que quelqu'un ne Lui tende quelque chose pour Se couvrir avec. Notre-Seigneur avait évidemment honte de devoir apparaître nu devant de nombreuses personnes, mais Il n'a pas désiré que cela arrive, et plus important, Il n'a pas convoité que cela arrive! Et donc, il n'y avait aucune faute en Lui. Si, cependant, une personne devait convoiter ou désirer (de manière sensuelle) qu'il ou elle doive paraître nu devant d'autres personnes (comme les modèles nues), il ou elle commettrait un péché mortel et serait un pervers.

Par conséquent, ce n'est pas juste l'acte honteux qui est un péché, mais l'acte honteux qui est accompli avec l'intention de satisfaire sa sensualité—qui est est un péché. Embrasser pour la recherche d'un plaisir vénérien est un acte complètement égoïste qui ne sert qu'à augmenter la concupiscence, et en tant que tel, il est contre la loi naturelle tout comme la gourmandise est contre la loi naturelle. C'est en effet très similaire au péché de gourmandise. On pourrait dire que ceux qui commettent ce péché sont des gourmands dans l'acte conjugal. Il est complètement évident que personne n'a jamais eu besoin de briser la loi de Dieu par l'embrassement ou l'attouchement de son conjoint d'une manière sexuelle afin d'accomplir l'acte conjugal. Personne n'a jamais eu besoin d'embrasser ou de toucher d'une manière sensuelle pour être capable de faire un enfant. C'est simplement une excuse égoïste, honteuse et condamnée utilisée par les personnes sexuellement perverties et moralement dépravées afin d'essayer d'augmenter ou d'enflammer leur plaisir sexuel. Les baisers et touchers ne doivent et ne peuvent être effectués pour satisfaire le plaisir sensuel comme il en ressort clairement de la condamnation de l’Église ci-dessus et des mots de Jean Gerson et de Saint Augustin (et comme nous allons le voir plus clairement, de Saint Thomas d'Aquin).

Les baisers, touchers, câlins, caresses etc. peuvent bien sûr être des péchés ou non coupables selon la manière par laquelle ils sont effectués. Tous les baisers, touchers, câlins, caresses réalisés pour le bien de la luxure ou le plaisir sensuel sont des péchés mortels et doivent toujours être évités à tout prix par toutes les personnes à tout moment. Les baisers, touchers, étreintes, câlins, caresses naturels, et autres (tels que ceux effectués par les membres de la famille et ceux en public) ne sont pas des péchés à condition qu’ils ne soient pas effectués pour des raisons sensuelles ou lubriques. Les conjoints doivent être conscients que, même si ce n’est pas un péché d’embrasser l’autre par affection, l’excès ou l'irraison dans en embrassant arrive facilement dans le feu de la concupiscence, et c’est certainement un péché. De plus, si les conjoints se serrent ou s'embrassent par affection et sentent que leur désir est excité par cet acte, ils doivent immédiatement en finir avec cet acte qui excite leur désir ou ils seront coupable du péché mortel d'enflammer illégalement leur concupiscence.

Saint Finien de Clonard, Le Pénitentiel de Finien, #46: “Nous recommandons et exhortons à la continence dans le mariage, puisque le mariage sans la continence n'est pas légal, mais péché, et [le mariage] est permis par l'autorité de Dieu non pour la luxure mais pour la recherche des enfants...”

Il est totalement clair que la raison pour laquelle tant de gens de notre époque considèrent les baisers et touchers pour le plaisir sensuel ou vénérien comme étant un acte moral dans le mariage et entre des conjoints est que les médias sataniques, depuis le début du 20ème siècle, les ont bombardés de films, séries et musiques qui promeuvent cette perversité contre nature et non-procréative qui étaient totalement rejetés par le monde Chrétien si nous revenons un peu dans le temps. En effet, tout comme toutes les autres lois morales qui ont été noyées à travers les médias à notre époque, comme les lois de modestie et de mariage, les baisers sensuels ont été promus de manière exponentielle dans les médias à travers les films, la musique et les séries, et ceux qui regardent les médias avec de tels genres de perversité, tombent justement dans l'erreur concernant la Loi Naturelle sur le fait que tous les actes sexuels non-procréatifs sont illégaux et contre nature, puisqu'ils choisissent de se mettre en occasion proche ou prochaine de péché, ce que l’Église condamne.

Un bon exemple de la façon dont les gens qui se marient aujourd’hui pèchent en s’embrassant est le baiser que le mari et la femme font après la cérémonie de mariage. Il est évident que ceux qui s’embrassent de manière lascive et honteuse suivent ce qu’ils ont appris du monde et des médias, en regardant des spectacles pervers et mauvais, des séries et films, et qu’en conséquence pour avoir regardé cette saleté, leur honte et leur conscience ont été complètement étouffées en raison de leur désir et de leur sensualité. Seules les personnes qui ont leur conscience marquée au fer rouge pourraient jamais oser embrasser un autre être humain d’une manière honteuse et lascive, ou pour le bien du plaisir vénérien, et c’est beaucoup plus vrai dans le cas de ceux qui font cet acte malfaisant en public et devant d’autres personnes, et qui par cet acte, tentent malicieusement d’autres personnes à des péchés d’impureté, des pensées et des désirs sensuels. Les gens qui se marient, ainsi que toute autre personne qui veut montrer de l’affection à quelqu’un de proche, doivent plutôt apprendre à les embrasser d’une manière pure comme des frères et sœurs s’embrassent, ou comme les personnes mariées modestes s'embrassent en public, car c’est le seul genre de baiser que Dieu permet.

Tertullien, Contre Marcion, Livre I, Chapitre 29, A.D. 207: “Car Il [Dieu] a aussi accordé sa bénédiction sur le mariage, comme sur un état honorable, pour l’augmentation de la race humaine; comme Il le fit en effet sur l’ensemble de Sa création, à des fins saines et bonnes. Les viandes et boissons ne sont pas sur ce compte à blâmer, car, lorsqu’elles sont servies avec trop d’exquise délicatesse, elles conduisent à la gourmandise; ni le vêtement à blâmer, parce que, quand trop coûteusement orné, il devient enflé de vanité et d’orgueil. Ainsi, sur le même principe, l'état matrimonial ne doit pas être blâmé, parce que, quand apprécié sans modération, il est attisé par une flamme voluptueuse. Il y a une grande différence entre une cause et une faute, entre un état et ses excès. Par conséquent, ce n’est pas l’institution de cette nature qui est à blâmée, mais l’utilisation extravagante de celle-ci; selon le jugement de son fondateur Lui-même, qui non seulement dit: «Soyez féconds, multipliez», [Genèse 1:28] mais aussi, «Tu ne commettras pas d’adultère», et, «Tu ne convoiteras point la femme de ton prochain;» et qui a menacé de mort l’abomination impudique, sacrilège, et monstrueuse à la fois de l’adultère et du péché contre nature avec l’homme et la bête.”

Saint Thomas d'Aquin condamne les baisers et touchers lubriques comme des péchés mortels aussi bien pour les mariés que pour les célibataires

A présent nous devrions nous pencher sur ce que Saint Thomas d'Aquin a à dire sur les baisers et les touchers.

St. Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 154, Art. 4:

Les attouchements et les baisers sont-ils des péchés mortels?

Objection 1: Il semble qu’il n’y ait pas de péché mortel dans les attouchements et les baisers. Car l’Apôtre dit (Éph. 5:3): ''Que la fornication et toute impureté, ou l'avarice ne soit pas même nommée parmi vous, comme il convient à des saints'', puis il ajoute: ''ni de turpitudes'' (selon la Glose les baisers et les embrassements), ''de folles paroles'' (comme des ''paroles oiseuses''), ''de bouffonneries'' (que ''les imbéciles appellent bonhomie – c’est-à-dire la plaisanterie''), et après, il continue (Éph. 5:5): ''Car sachez comprendre qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, ce qui est une idolâtrie, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu''. Or il ne parle plus ici ni des turpitudes, ni des folles paroles ni des bouffonneries. Par conséquent ce ne sont pas des péchés mortels.”

[St. Thomas d'Aquin] Réponse à l'Objection 1: Saint Paul ne nomme pas de nouveau la turpitude [c'est-à-dire les baisers et touchers] les folles paroles et les bouffonneries, parce que ces choses ne sont coupables que par leur liaison avec les vices précédents.

Comme nous l'avons vu, les personnes mariées peuvent bien sûr aussi être impudiques et avares selon l'enseignement de Saint Thomas concernant les actes sexuels des personnes mariées puisque “parce que celui qui est l'amant trop ardent de son épouse agit contre le bien du mariage, s'il use d'elle indécemment, quoique sans violer la fidélité, il peut d'une certaine façon être appelé adultère, et davantage même que celui qui est l'amant passionné de la femme d'un autre.” (St. Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 154, Art. 8) Ceci détruit bien sûr totalement la thèse de ceux qui prétendent que l’Église autorise les actes sexuels non-procréatifs dans le mariage. Notez dans cette citation que Saint Thomas soutient que les péchés sexuels au sein du mariage sont bien que l'adultère, parce que l'acte a lieu au sein du mariage. Par conséquent, les actes sexuels contre nature et non-procréatifs, comme les baisers et touchers sensuels, ne deviennent pas licites quand ils ont lieu au sein du mariage. Au contraire, les actes sexuels contre nature deviennent même encore plus pécheurs quand ils ont lieu au sein du mariage parce qu'ils offensent non seulement la nature et un Saint Sacrement, mais aussi Dieu et la Loi écrite dans nos cœurs.

La phrase 's'il use d'elle indécemment' employée par Saint Thomas se réfère aux actes sexuels contre nature et non-procréatifs – comme les baisers et touchers sensuels au sein du mariage. Ceci est clair parce que le bien du mariage sur lequel insiste Saint Thomas est la procréation des enfants (Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 154, Art. 2). Saint Thomas ne pouvait se référer aux relations conjugales naturelles quand il dit 's'il use d'elle indécemment' parce que les relations conjugales naturelles même faites avec un désir désordonné conservent toujours la fonction procréative. Mais les actes sexuels contre nature ou non-procréatifs n'ont pas cette signification, et sont donc contraires au bien du mariage. L'usage d'actes sexuels contre nature ou non-procréatifs au sein du mariage est par conséquent pire que l'adultère, selon Saint Thomas d'Aquin! puisque une personne qui commet ces actes “peut d'une certaine façon être appelé adultère, et davantage même que celui qui est l'amant passionné de la femme d'un autre.” Ceci détruit bien sûr totalement la thèse de ceux qui prétendent que l’Église autorise les actes sexuels non-procréatifs dans le mariage.

Saint Thomas d'Aquin continue à répondre à la question Les attouchements et les baisers sont-ils des péchés mortels?entre personnes mariées et non-mariées dans la IIa-IIae, Q. 154, Art. 4:

“Saint Cyprien écrit à Pomponius (Ad Pompon, de Virgin., Ep. lxii), "Combien sont honteux et criminels les entretiens, les baisers, les embrassements impurs, de ceux qui s'associent dans une couche qui ne connaît ni l'honneur ni la honte!" Si ces fautes peuvent être appelés des crimes, elles sont donc aussi des péchés mortels.”

“Une faute peut être mortelle de deux façons. D'abord de sa nature; et tels ne sont pas les baisers et les touchers, qui peuvent avoir lieu sans passion, et être légitimés par la coutume du pays, par quelque nécessité ou une cause raisonnable. Mais une faute peut devenir mortelle par sa cause; et c'est ainsi que celui qui fait l'aumône pour entraîner quelqu'un dans l'hérésie, pèche mortellement en raison de sa mauvaise intention. Or, nous avons dit précédemment [Ia-IIae, Q. 74, A. 8] que le consentement au plaisir d'une faute mortelle suffisait à constituer un péché mortel , sans qu'il y eût besoin de consentir à l'acte. La fornication, et plus encore les autres espèces de luxure [1], étant donc un péché mortel, c'est une faute grave de donner son consentement au plaisir de ces sortes de péchés [c'est-à-dire, péchés de luxure]. Et comme les baisers, les touchers n'ont lieu qu'à cause du plaisir impur [la luxure] qu'on y cherche, ils deviennent des péchés mortels en raison de la passion mauvaise [la luxure] qui les inspire.”

[1]. “et plus encore les autres espèces de luxure…” i.e., la luxure commise aussi bien en dehors qu'au sein du mariage. Et par ailleurs, Saint Thomas considère aussi les péchés sexuels commis au sein du mariage comme des péchés pires que ceux commis en dehors, comme nous l'avons vu et le verrons plus loin.

Et pour ceux qui objectent que Saint Thomas d'Aquin parle seulement des non mariés puisqu'il mentionne le mot “fornicateur” ou “fornication” dans certains cas (mais pas les autres), sachez que Saint Thomas enseigne aussi que les personnes mariées peuvent être des fornicateurs, en employant le mot “fornication” pour se référer à tous les actes sexuels illégaux, tant au sein qu'en dehors du mariage: “si la cause [du refus par le mari de payer la dette conjugale] est illégitime alors il [le mari] pèche, et le péché de son épouse lui serait même imputé sous quelque rapport, si elle tombait à cause de cela dans la FORNICATION [adultère, pensées impures ou masturbation].” (Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, Supplément, Q. 64, Art. 1)

Bien que le mot “fornication” ait pris dans la langue Française le sens d'actes sexuels illicites pour ceux qui ne sont pas mariés, le mot provenant du Latin que Saint Thomas utilise se réfère à tous les actes sexuels illicites, ce qui en fait un fait qui ne peut être contredit que Saint Thomas enseigne que les baisers sensuels sont des péchés même dans le mariage, puisque il est évident que les personnes mariées, selon Saint Thomas, peuvent aussi être “fornicateur, ou impudique”.

Ainsi, il est totalement clair à partir de ce que nous avons vu plus haut que lorsque Saint Thomas mentionnait le mot “fornication”, “impureté”, ou “impudique”, il l'employait pour se référer aux péchés des personnes aussi bien mariées que célibataires. Et nous savons que c'est le cas, car quand Saint Thomas condamna les baisers et touchers lubriques comme des péchés mortels – dans la IIa-IIae, Q. 154, Art. 1 & 4 – nous savons qu'il se référait aux deux, puisque, comme il l'a dit, tous les fornicateurs, tous les impudiques, tous les avares et tous les impures étaient inclus dans cette catégorie de pécheurs mortels (voir l'objection 1 et la réponse à l'objection 1 citée plus haut).

En effet, Notre-Seigneur et Dieu Jésus-Christ lui-même définit le péché sexuel pour ceux qui sont mariés comme de la fornication dans la Saint Bible: “Aussi je vous dis que quiconque renvoie sa femme, si ce n'est pour cause de fornication [traduit ''adultère'' dans la plupart des Bibles Françaises, en latin le terme est ''fornicationem'', donc fornication], et en épouse une autre commet un adultère. Ses disciples lui dirent: Si telle est la condition de l'homme à l'égard de sa femme, il n'est pas bon de se marier.” (Matthieu 19:9-10) Le Commentaire de la Bible Douay Rheims explique le verset 9: “Si ce n'est: En cas de fornication... la femme peut être renvoyée: mais même alors le mari ne peut en épouser une autre tant que la [première] femme est en vie.”

Le terme Grec “Porneia” dans la Bible qui est traduit par “adultère” en Français, se réfère à tous les actes sexuels illicites. Selon le Lexique Grec-Français, il signifie “impudicité”, “infidélité” ou encore “fornication”. Le Dictionnaire Grec-Français du Nouveau Testament déclare “PORNEIA: débauche; impudicité, fornication, prostitution; relations illégitimes, unions à des degrés interdits par la loi”. Puisque dans Romain 1:26 Saint Paul fait clairement allusion à l'homosexualité comme étant l'immoralité sexuelle, PORNEIA peut aussi se référer à l'homosexualité en tant qu'immoralité sexuelle.

Ainsi, nous voyons que Notre-Seigneur autorise les personnes mariées à se séparer de leurs épouses ou “renvoyer sa femme” (mais pas de divorcer et se remarier) si leur conjoint commet toute “débauche” ou “impudicité”, ce qui inclue des choses tels que les actes de masturbation de soi ou du conjoint, le sexe anal ou oral, les préliminaires, et les baisers et touchers sensuels, ou tenter les autres ou l'épouse à accomplir de tels actes ou de prendre part à de tels actes. La raison pour laquelle Notre-Seigneur autorise un bon et pure époux à se séparer de son épouse lubrique est parce qu'Il sait à quel point l'âme est blessée par les actes sexuels inutiles ou non-procréatifs, et que les personnes qui accomplissent de tels actes, sont toujours plus promptes à tenter les autres personnes avec leur désirs ignobles et leurs actes infâmes, raison pour laquelle Notre-Seigneur a autorisé les époux à se séparer de leurs concupiscentes et malfaisantes épouses. En vérité, demeurer avec un tel conjoint lubrique pourrait très bien être un péché mortel, puisque l'on se place en occasion de péché en refusant d'éviter les choses que l'ont sait être de sérieuse tentations pour nous-même.

Saint Thomas d'Aquin l'explique lui-même plus loin dans une autre partie de sa Somme, disant que les actes “comme les regards, les baisers impudiques et les touchers” concernent la vertu de pureté, tandis que la vertu de “chasteté concerne plutôt l'union sexuelle.”

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 151, Art. 4: “Or, la pureté concerne principalement les questions sexuelles et a spécialement pour objet de réprimer ces signes extérieurs, comme les regards, les baisers impudiques et les touchers. Et puisque ces derniers sont plus fréquemment pratiqués, la pureté concerne plutôt les signes extérieurs [i.e., regards, baisers, touchers], tandis que la chasteté concerne plutôt l'union sexuelle.”

Ici nous avons une autre grande preuve que l les baisers et touchers pour le plaisir charnel étaient très clairement identifiés comme étant des péchés, honteux et contraires à la pureté y compris les laïcs de l'époque de Saint Thomas. Saint Thomas nous dit que “la pureté a principalement pour objet de réprimer ces signes extérieurs, comme les regards, les baisers impudiques et les touchers.” Mais il ajoute que la vertu de pureté était “plus fréquemment pratiquée” par les gens de son époque par rapport à ces actes  de “regards”, “baisers” et “touchers” “impudiques”, confirmant ainsi le fait que les actes sexuels non-procréatifs ou inutiles, comme les baisers et touchers pour le plaisir sensuel, sont un concept complètement étranger à l'Église et Ses Saints qui a été imposé à l'homme et à la femme moderne à travers les médias diaboliques, comme un gage ou comme étant même de “l'amour”, de “l'affection”, ou une partie intégrante de l'acte conjugal, quand c'est en fait rien de plus que de la luxure crasseuse! Les activités du mariage en soi, si elles sont immodestes et ne se placent pas sous les yeux de Dieu comme elles le devraient, pour que l'unique intention soit les enfants, sont obscènes et concupiscentes.” (Saint Jérôme, Commentaire sur l’Épître aux Galates, Livre III, Chapitre 5:21, A.D. 387)

Ainsi, selon Saint Thomas, contrairement aux époux lubriques de notre époque, les gens des temps anciens étaient assez chanceux d'avoir cette bonne “pudeur” qui les gardait d'accomplir des actes sexuels inutiles et illégaux “comme les regards, les baisers impudiques et les touchers.” Aujourd'hui, on peut dire sans crainte que la majorité des gens ont totalement rejeté et abandonné la pratique de la majorité des gens de l'époque de Saint Thomas de s'abstenir des “regards, des baisers impudiques et des touchers”, car bien que les gens accomplissent certainement toujours l'acte sexuel normal, chaque acte est imprégné des baisers et touchers sensuels, en plus du fait que la plupart d'entre eux accomplissent aussi des actes individuels de baisers et de touchers sans accomplir du tout l'acte sexuel normal.

De plus, il est très important de souligner que Saint Thomas, dans le contexte de sa citation, se rapportait à l'acte conjugal sexuel, en utilisant les mots “l'acte conjugal” ainsi que “du mariage” ce qui réfute directement une des principales objections des opposants hérétiques à la condamnation des baisers et touchers sensuels par l'Église et Ses Saints (objection qui est que la citation ne s'applique pas au mariage ou à l'acte conjugal, mais seulement aux non-mariés):

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 151, Art. 4: Je répond que, la pureté, ''pudicitia'', tire son nom de la pudeur, ''pudor'', qui exprime en même temps la honte. La pureté doit donc particulièrement avoir pour objet les choses dont les hommes ont le plus honte. Or les hommes ont le plus honte des actes vénériens; à tel point, dit S. Augustin, que même l'acte conjugal, revêtu de l'honorabilité du mariage, n'est pas exempt de ce sentiment de honte. En effet le mouvement des organes générateurs n'est pas soumis au commandement de la raison, comme le sont les mouvement des autres membres externes. Or l'homme éprouve un sentiment de honte non seulement de cette union charnelle, mais aussi de tout ce qui en est le signe, dit Aristote. Or, la pureté concerne principalement les questions sexuelles et a spécialement pour objet de réprimer ces signes extérieurs, comme les regards, les baisers impudiques et les touchers. Et puisque ces derniers sont plus fréquemment pratiqués, la pureté concerne plutôt les signes extérieurs [i.e., regards, baisers, touchers], tandis que la chasteté concerne plutôt l'union sexuelle.” (Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 151, Art. 4)

Dans une autre partie de sa Somme, Saint Thomas parle de “la ''pudeur'' par laquelle on évite l'ignominie contraire à cette vertu”– qui manque cruellement aux époux lubriques déviants – et il montre que “les vices de l'intempérance” qui dérivent du désir sexuel, comme “les baisers, les touchers et les embrassements,” sont contraires à la vertu de “pureté.”

St. Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 143, Art. 1: “... La tempérance a deux parties de ce genre: la ''pudeur'' par laquelle on évite l'ignominie contraire à cette vertu; et ''l'honnêteté'' par laquelle on aime sa beauté. Car, comme on le voit d'après ce que nous avons dit (Q. 141, Art. 2 et 3), de toutes les vertus la tempérance est celle qui a le plus d'éclat et les vices de l’intempérance sont les plus honteux. On donne le nom de parties subjectives aux espèces diverses d'une même vertu. Or, il faut que les espèces des vertus changent selon la diversité de leur matière ou de leur objet. La tempérance a pour objet les délectations du tact qui se divisent en deux genres. Car les unes ont pour but la nourriture [la gourmandise], qui est l'objet de ''l'abstinence'', et le boire [l'ivresse] qui se rapporte à la ''sobriété''. Les autres regardent la génération [c'est-à-dire, les autres plaisirs excitent le désir sexuel]. A leur égard [les actes d'adultère, de fornication et les autres actes sexuels illicites] on distingue la ''chasteté'' qui règle la délectation principale de l'union des sexes, et la ''pureté'' qui comprend les délectations secondaires qui accompagnent cette union [tous les actes sexuels non-procréatifs] qui consistent dans les baisers, les touchers et les embrassements. … Ainsi il appartient à la tempérance de régler les délectations du tact qu'il est très difficile de modérer. Par conséquent toute vertu qui produit de la modération dans une matière quelconque, et qui met un frein à l'appétit relativement à ses tendances, peut être considérée comme une partie de la tempérance, c'est-à-dire comme une vertu qui lui est adjointe.”

Ici Saint Thomas d'Aquin parle de la tempérance comme d'une vertu opposée aux “vices de l'intempérance”, et il dit que l'espèce contraire à la matière ou objet des “baisers, touchers et embrassements” est la pureté. Cela signifie que “les baisers, les touchers et les embrassements” peuvent être des filles de l'impureté, et un vice d'intempérance, et cela nous montre que Saint Thomas, dans ce contexte (comme dans l'autre cité plus haut), s'y référait comme à l'impureté.

De plus, nous voyons ici le fait dont nous avons déjà parlé que seuls les conjoints qui ont perdus leur “pudeur” dont parle Saint Thomas peuvent accomplir des actes aussi honteux que les baisers et touchers pour le plaisir vénérien. Triste à dire, mais c'est exactement leur manque de cette plus que bénéfique “'''pudeur'' par laquelle on évite l'ignominie contraire à cette vertu” ainsi que leur manque de honte et leur oubli de la présence de Dieu, et du fait que les yeux de Dieu les voient eux et tous leurs actes lubriques et inutiles, baisers et touchers accomplis en lien avec l'acte conjugal, ou en tant qu'actes individuels séparés – qui sont la raison pour laquelle ils osent accomplir ces actes illicites et honteux. “Saint Jean Damascène (De Fide Orth. ii, 15) et Saint Grégoire de Nysse [Némésius] (De Nat. Hom. xx) disent que la pudeur est la crainte qu'on éprouve en faisant une chose honteuse.” (Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 144, Art. 2) Et en Réponse à l'Objection 1 du même article, Saint Thomas déclare: “la pudeur a pour objet propre le déshonneur, selon qu'il est mérité par une faute qui est volontaire. C'est pourquoi Aristote dit (Rhet. Ii, 6) que l'homme rougit davantage de toutes les choses dont il est lui-même cause.

St. Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 144, Art. 1, Réponse à l'Objection 2:  “Comme nous l'avons dit, la pudeur est la crainte d'une honte ou d'un blâme. Or, nous avons dit (Q. 142, Art. 4) que le vice de l'intempérance est le plus honteux et le plus blâmable. C'est pourquoi la pudeur appartient plus principalement à la tempérance qu'à toute autre vertu, en raison du motif qui est honteux, mais non pas selon l'espèce de la passion qui est la crainte [d'être humilié*]. Cependant, selon que les vices opposés aux autres vertus sont honteux et blâmables, la pudeur peut aussi appartenir aux autres vertus.

* “Or, la pudeur répugne à la perfection; car c'est la crainte d'une chose honteuse, c'est-à-dire d'une chose qui est blâmable. … Par conséquent la pudeur, à proprement parler, c'est pas une vertu; car elle n'a pas ce qui fait la perfection de la vertu.” (St. Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 144, Art. 1)

St. Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 144, Art. 4: “Il faut répondre que, comme nous l'avons dit (Art. 1 et 2), la pudeur est la crainte que l'on a de quelque chose de honteux. Or, il peut se faire, pour une double raison, qu'on ne craigne pas ce qui est mal: 1) parce qu'on ne le considère pas comme mauvais, 2) parce qu'on ne le croit pas possible pour soi ou parce qu'on ne le regarde pas comme difficile à éviter. D'après cela on manque de pudeur de deux manières: 1) parce qu'on ne considère pas comme honteuses les choses qui doivent nous faire rougir, et c'est ainsi qu'en manquent ceux qui sont enfoncés dans le péché au point de n'avoir pas honte de leurs crimes, mais de s'en glorifier plutôt; 2) parce qu'on ne croit pas l'ignominie possible par rapport à soi et qu'on ne pense pas qu'elle soit difficile à éviter. C'est ainsi que les vieillards et les hommes vertueux n'éprouvent pas ce sentiment. Cependant ils doivent toujours être disposés de telle façon que s'il y avait en eux quelque chose de honteux ils en rougiraient. C'est ce qui fait dire à Aristote (Ethic. iv, 9) que l'homme honnête éprouve ce sentiment, s'il lui arrive de faire quelque chose de répréhensible.”

Bien qu'ils ne soient pas en soi des péchés mortels quand ils ne sont pas accomplis pour la recherche du plaisir vénérien, Saint Thomas d'Aquin reconnaît clairement que les baisers et touchers doivent être considérés comme tels “ex sua causa”, “par sa cause”; les baisers qui sont initiés pour exciter, éveiller le plaisir vénérien, sont proprement dit libidineux et sont condamnés comme des péchés mortels.

En fait, le Docteur Angélique, St. Thomas d'Aquin, définit la luxure de la manière suivante:

St. Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 153, Art. 3: “Il faut répondre que plus une chose est nécessaire et plus il faut observer à son égard l'ordre de la raison. Si on vient à transgresser cet ordre, on n'en est donc que plus coupable. Or, l’œuvre de la chair, comme nous l'avons dit (article précédent), est surtout nécessaire au bien commun qui est la conservation du genre humain. C'est pourquoi on doit principalement respecter l'ordre de la raison à cet égard, et par conséquent si on ne le fait pas et qu'on transgresse cet ordre, c'est un péché. La luxure ayant principalement pour but de se livrer sous ce rapport à des excès que la raison condamne, il s'ensuit qu'elle est certainement un péché.”

Tout cela prouve absolument que tous les actes sexuels inutiles comme les baisers et touchers sensuels sont des péchés! Car selon Saint Thomas, dès que les conjoints vont au-delà de “l'ordre de la raison” durant les relations conjugales, ils commettent le péché de luxure. Notez que Saint Thomas dit si “on transgresse cet ordre, c'est un péché”, et ce sans faire d'exception (comme de nombreux hérétiques de notre époque le prétendent), et que “la luxure a principalement pour but de se livrer sous ce rapport à des excès que la raison condamne”, c'est-à-dire, excède “est surtout nécessaire au bien commun qui est la conservation du genre humain.” Puisque l'acte vénérien “est surtout nécessaire au bien commun qui est la conservation du genre humain” c'est un péché directement contre nature d'accomplir des actes sexuels non naturels ou non-procréatifs. Ainsi, selon Saint Thomas, puisque “l’œuvre de la chair” est permise dans le but de la procréation, “on doit principalement respecter l'ordre de la raison à cet égard, et par conséquent si on ne le fait pas et qu'on transgresse cet ordre, c'est un péché. La luxure ayant principalement pour but de se livrer sous ce rapport à des excès que la raison condamne, il s'ensuit qu'elle est certainement un péché.” Ainsi, il est évident à partir de la Loi Naturelle elle-même que les baisers et touchers sensuels sont “des excès que la raison condamne” puisqu'ils sont inutiles et inaptes à procréer des enfants, ce qui est le motif de l'acte sexuel conjugal, selon l'enseignement de l’Église.

St. Thomas continue à s'étendre sur cet enseignement dans la question suivante:

St. Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 154, Art. 1: “Il faut répondre que comme dit précédemment (Question 153, Article 3), le péché de luxure consiste à chercher un plaisir vénal qui n'est pas en conformité avec la juste raison. ... Réponse à l'Objection 6. Selon la Glose sur ce passage [Galates 5:19] la ''luxure'' signifie ici n'importe quel genre d'excès.

Qu'est-ce qui, alors, est l'excès dans l'acte conjugal? Une fois de plus, demandons à Saint Thomas d'Aquin.

St. Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 154, Art. 1: “Réponse à l'Objection 5. La Glose dit en expliquant ce passage que ''l'impureté'' désigne la luxure contre nature… Réponse à l'Objection 6. Ou encore on peut dire que l'impudicité se rapporte à certains actes qui entourent l'acte charnel, comme les baisers, les attouchements, etc.

Notez que Saint Thomas rejette même comme lubriques et illicites “certains actes qui entourent l'acte charnel, comme les baisers, les attouchements, etc.” et donc, il est clair que Saint Thomas enseignait que tous les actes sexuels non-procréatifs et inutiles sont des péchés et sont contre nature. Et la parole infaillible de Dieu s'accorde bien sûr avec cette vérité de nature, nous enseignant que: “Or, on connaît aisément les œuvres de la chair, qui sont: la fornication, l'impureté, l'impudicité, la luxure... Je vous le dis, comme je l'ai déjà dit, ceux qui font de telles choses n'obtiendront point le royaume de Dieu.” (Galates 5:19, 21)

Commentant Éphésiens 5:3-5 tout juste mentionné par la Somme Théologique de Saint Thomas d'Aquin, le Commentaire de la Bible Haydock explique le péché d'avarice et d'impureté.

Ver. 3. Avarice. Le mot latin est généralement pris pour un désir immodéré de convoitise ou d’argent et de richesse. Saint-Jérôme et les autres observent que le mot grec à cet égard et dans divers autres endroits dans le Nouveau Testament peut signifier TOUT DESIR INSATIABLE, OU LES DESIRS DE PLAISIRS SENSUELS; et pour cette raison, Saint Jérôme pense qu’il est ici joint à la fornication et à l’impureté [ie, les péchés sexuels]. — Ver. 5. ou avare, ce qui est une idolâtrie. Il est assez clair par le grec que l'avare est appelé un idolâtre, dont l’idole est Mammon; bien que le terme puisse qualifier d’autres pécheurs, que les vices rendent dépendants à leurs idoles. (Witham)”

L'idée principale que nous pouvons tirer de cette explication de Saint Thomas qu'il nous a donnée avec tant d'éloquence est que les baisers et touchers sensuels faits pour le plaisir sensuel sont complètement inutiles pour la procréation des enfants et ne servent rien si ce n'est un désir condamné, pécheur, honteux et égoïste. Ils sont par conséquent des péchés mortels tant pour les mariés que pour les mariés et sont contraires à la raison et contre nature. “Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu condamnera les impudiques et les adultères.” (Hébreux 13:4)

Pape Alexandre VII,  Erreurs diverses sur les questions morales #40, 24 Septembre, 1665 et 18 Mars 1666: “C'est une opinion probable que celle qui déclare qu'un baiser est seulement un péché véniel quand il est accompli pour la recherche du plaisir charnel et sensuel issue du baiser, si le danger du consentement d'aller plus loin et la pollution [ou éjaculation] en sont exclus.” - Déclaration condamnée par le Pape Alexandre VII. (Denz. 2060)

Jean Gerson, Œuvres Complètes: “Plusieurs docteurs [de la Divinité] soutiennent que la promotion volontaire de pensées charnelles impies afin de se faire plaisir est un péché mortel, même sans faire l’acte. Soyez sûrs, cependant, que les baisers, les regards, et les caresses, principalement causés par ces pensées mauvaises et lubriques, sans rien de plus, sont un péché encore plus grand. … c’est encore pire si ces baisers ne respectent pas l’honnêteté qui est habituellement gardée en public.

“… Est-ce un péché d’embrasser? Je réponds que les baisers entre époux qui maintiennent la même modestie que le baiser de paix à l’église, ou qui les font ouvertement, sont sans péché. S’ils le font si impudiquement [et par convoitise] que je ne peux  être plus précis, il s’agit d’un péché mortel abominable. Si les baisers sont faits entre étrangers et publiquement, comme un signe de paix, d’amitié ou de parenté, sans mauvaise pensée, il ne sont pas un péché. Ils peuvent être dangereux entre les clercs ou les personnes du même sexe ou du lignage, ou dans un lieu secret, et d’une manière prolongée.

Athénagoras d'Athènes (c. 175 A.D.): “Au nom de ceux, donc, à qui nous appliquons les noms de frères et sœurs, et autres désignations de relations, nous exerçons le plus grand soin que leur corps demeurent pur et inviolés; car le Logos nous dit encore, “Si quelqu'un embrasse une seconde fois parce que cela lui donne du plaisir, [il pèche];” ajoutant, “Par conséquent le baiser, ou plutôt la salutation, devrait être donné avec le plus grand soin, puisque, s'il est mêlé avec la moindre souillure ou pensée, cela nous exclu de la vie éternelle.”” (Supplique au sujet des Chrétiens, Chapitre XXXII.--La Haute Moralité des Chrétiens)

St. Clément d'Alexandrie (c. 198 A.D.): “L'Amour et le Baiser de Charité. Et si nous sommes appelés au royaume de Dieu, rendons nous dignes du royaume, aimant Dieu et notre prochain. Mais l'amour n'est pas prouvé par un baiser, mais par des sentiments aimables. Mais il y a ceux, qui ne font rien si ce n'est résumer les assemblées à un baiser, n'ayant pas l'amour lui-même avec. Car cette même chose, l'usage honteux d'un baiser, qui devrait être mystique, occasionne d'infâmes suspicions et des dénonciations malveillantes. L'apôtre appelle saint le baiser. Quand le royaume est dignement éprouvé, nous dispensons l'affection de l'âme par une bouche chaste et fermée, par laquelle sont surtout exprimées des manières tendres. Mais il y a un autre baiser impie, plein de poison, contrefaisant la sainteté. Ne savez-vous pas que les araignées, principalement en touchant la bouche, affligent les hommes de souffrance? Et souvent les baisers injectent le poison de la licence. Il nous est alors très manifeste, qu'un baiser n'est pas l'amour. Car l'amour signifié est l'amour de Dieu. ''Car l'amour de Dieu,'' dit Jean, ''c'est que nous gardions Ses commandements;'' non que nous nous touchions avec la bouche. ''Et Ses commandements ne sont pas pénibles.'' Mais les salutations des biens aimés de cette manière, tout pleins qu'ils sont d'audace, sont caractéristiques de ceux qui souhaitent être vus des autres, et n'ont pas la moindre particule de grâce. Car si c'est approprié de prier Dieu mystiquement ''dans la chambre'', il s'en suivrait que nous devrions aussi saluer mystiquement notre prochain, dont il nous est commandé de l'aimer en second similairement à Dieu, à huit clos, ''rachetant le temps.'' ''Car nous sommes le sel de la terre.''” (Le Pédagogue ou L'Instructeur, Livre III, Chapitre XI)

Des pensées et fantasmes sexuels à l'intérieur et à l'extérieur de l'acte conjugal

Jean Gerson, Œuvres Complètes: “Plusieurs docteurs [de la Divinité] soutiennent que la promotion volontaire de pensées charnelles impies afin de se faire plaisir est un péché mortel, même sans faire l’acte. Soyez sûrs, cependant, que les baisers, les regards, et les caresses, principalement causés par ces pensées mauvaises et lubriques, sans rien de plus, sont un péché encore plus grand. … c’est encore pire si ces baisers ne respectent pas l’honnêteté qui est habituellement gardée en public.”

C’est la Loi Divine que personne ne peut jamais entretenir volontairement des pensées sexuelles dans son esprit, même de sa femme, en dehors de l’acte conjugal. Le seul acte sexuel que l’Église autorise est l'acte conjugal normal, naturel et procréatif. Tout le reste est contraire à la seule fin ou intention première de l'acte sexuel – la procréation des enfants. Si une personne entretient volontairement des pensées sexuelles en dehors de l’acte conjugal ou se met inutilement dans des tentations sexuelles quand cela n’est pas nécessaire, elle commet un péché mortel. Par conséquent, on ne peut même pas consentir à des pensées sexuelles sur sa propre femme ou mari en dehors de l’acte conjugal, mais on doit résister à ces pensées ou tentations comme on résisterait à la pensée d’adultère ou de fornication.

Athénagoras d'Athènes (c. 175 A.D.): “Mais nous [les Chrétiens] sommes si éloignés de de la pratique de la promiscuité sexuelle, qu'il n'est même pas licite parmi nous de céder à un regard lubrique. “Car,” dit-Il [le Christ], “quiconque aura regarder une femme pour la convoiter, a déjà commis l'adultère dans son cœur.” [Matthieu 5:28] Ceux, donc, qui ont l'interdiction de regarder plus que ce que pour quoi Dieu a formé les yeux, qui devaient être une lumière pour nous, et pour qui un regard coupable est l'adultère, les yeux étant faits pour d'autres buts, et qui se verront demander des comptes même pour leurs pensées, comment peut-on douter que de telles personnes ne pratiquent pas le contrôle de soi?” (Supplique au sujet des Chrétiens, Chapitre XXXII.--La Haute Moralité des Chrétiens)

Pour faire court, les femmes ou les hommes ne sont pas des jouets, des “bon coups”, des accessoires desquels on tire une stimulation sexuelle. Quand des femmes ou même une propre épouse est utilisée dans des fantasmes sexuels, elles sont abusées sexuellement, même si elles ne sont pas touchées. Beaucoup d'hommes violent de nombreuses femmes chaque jours et commettent l'adultère, la fornication et des actes sexuels illicites sans même les toucher. Les femmes violent aussi les hommes et commettent l'adultère, la fornication et des actes sexuels illicites de cette manière. Ces viols, fornications, actes sexuels illicites et adultères ne sont pas marqués par la violence physique mais par le combat psychologique. Parce les personnes ignorent souvent qu'elles sont utilisées et abusées, et parce que l'abuseur ne perçoit par l'étendue réelle de la sévérité de son crime, cela semble rendre ces viols/abus/crimes sexuels mentaux et visuels moins dévastateurs. Néanmoins, un péché grave avec tout ce qu'il a de dégradant et de mortel est commis.

Par exemple, il serait tout à fait mauvais pour un mari de ne pas résister à des pensées sexuelles sur sa femme ou d’entretenir constamment ces pensées au travail ou lors d’un voyage, car au travail ou lors d’un voyage il n’a aucune chance de légalement calmer sa concupiscence et d’accomplir l’acte conjugal à des fins de procréation. C’est pourquoi s’habituer à ces pensées ne ferait que le distraire spirituellement et temporellement et pourrait même le conduire à commettre d’autres péchés, comme la masturbation ou l’adultère (en pensée ainsi qu’en acte). Tous ceux qui ne souhaitent pas être damnés doivent donc résister aux pensées sexuelles et aux tentations en dehors de l’acte conjugal et ne peuvent les entretenir en aucun cas.

C’est bien sûr une chose d’être tenté d’avoir des relations sexuelles avec sa propre femme ou quelqu’un d’autre (ce qui n’est pas un péché) et une toute autre chose que de consentir à avoir des relations sexuelles en pensée ou en esprit de l’un ou l’autre (ce qui est un péché). Ainsi, le mari et la femme ne peuvent jamais consentir à des pensées sexuelles sur leur conjoint en dehors de l’acte conjugal normal et naturel. Toutefois, cela ne veut pas dire qu’il est licite de penser à des choses mauvaises ou illicites ou de leurs donner son consentement au cours de l’acte, comme tant de gens mauvais et soi-disant théologiens hérétiques conjugaux enseignent effectivement aujourd’hui, car ce n’est pas ce que cela signifie. Qu’est-ce que cela signifie? Simplement qu’une personne peut pleinement consentir et laisser la place à des pensées et désirs sexuels (au sujet de leur conjoint) au cours de l’acte sexuel sans commettre de péché, aussi longtemps que ces pensées appartiennent à ce qui est légitime, naturel, raisonnable et nécessaire pour que la réalisation de l’acte conjugal se produise.

Saint Thomas d’Aquin nous explique encore merveilleusement ce processus de pensée dans sa Somme:

“Ainsi celui qui pense à la fornication, peut se délecter de deux manières: d’abord, de la pensée elle-même [simplement en y pensant mais pas nécessairement en lui donnant son consentement ou au plaisir qui en découle], ensuite de l'acte même de fornication auquel il pense. La délectation [plaisir] qui a pour objet la pensée résulte de l’inclinaison de l’affection pour la pensée elle-même. Or cette pensée n’est pas par elle-même un péché mortel; quelquefois elle n’est que vénielle, par exemple, quand quelqu’un s’y arrête inutilement; d’autres fois elle est absolument sans péché, par exemple quand on s’y arrête utilement, comme quand on veut en faire l’objet d’une prédication ou d’une discussion. Par conséquent, l’affection ou la délectation qui se rapporte ainsi à la pensée de fornication n’est pas un péché mortel dans son genre; mais c’est quelquefois un péché véniel et quelquefois ce n’est pas un péché. Le consentement à cette espèce de délectation n’est donc pas un péché mortel [cela devient un péché mortel si l’on y consent et qu’on veut avoir le plaisir illicite dans la pensée], et sous ce rapport il y a du vrai dans le premier sentiment [première opinion]. Mais si quelqu’un en pensant à la fornication [ou d’autres actes sexuels déraisonnables ou pécheurs], se délecte de l’acte lui-même auquel il pense, ceci résulte de ce que son affection a du penchant pour cet acte. Ainsi, quand quelqu’un consent à cette délectation [plaisir], c’est absolument comme s’il consentait à ce que son affection eut du penchant pour la fornication [ou un d'autres actes sexuels pécheurs]: car un individu ne se délecte que dans ce qui est conforme à son appétit. Et comme c’est un péché mortel de consentir délibérément à ce que son affection soit conforme à des choses qui sont des péchés mortels en eux-mêmes, il s’ensuit que ce consentement à la délectation, qui a pour objet une faute mortelle, est un péché mortel, comme le soutiennent les auteurs du second sentiment [deuxième opinion].” (Saint Thomas d’Aquin, Somme Théologique, Ia-IIae, Q. 74, Art.8, conclusion)

Ainsi, si des même pensées sexuelles agréables de son propre conjoint légitime en dehors de l’acte conjugal sont un péché si elles ne sont pas combattues, combien plus les pensées sensuelles sur son prochain ne doivent-elles pas être entretenues? Si même les baisers entre conjoints mariés à des fins de plaisir charnel sont condamnés comme un péché mortel par l’Église Catholique, combien plus les perversions des actes conjugaux comme tant de conjoints les pratiquent aujourd’hui ne doivent-elles pas exister? “Car à nous Chrétiens cette règle de vie nous a été donnée, d'aimer le Seigneur Notre Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, et de tout notre esprit, et notre prochain comme nous-mêmes... Dieu seul, dont la possession constitue le bonheur souverain, doit être adoré dans la plus parfaite pureté et chasteté... par une chaste et fidèle obéissance, non pour satisfaire les passions, mais pour multiplier la race et former la société domestique.” (St. Augustin, Des Mœurs de l’Église Catholique, Chapitre 30, Section 62, A.D. 388)

St. Alphonse, Instruction sur les préceptes du décalogue, Chapitre VI, Du sixième précepte, Tu ne commettras pas de fornication:

“1. QUE DOIT-ON CONFESSER EN MATIERE D'IMPURETE?

Je me contenterai d'avertir généralement qu'on doit non seulement s'accuser des actes consommés, mais encore des attouchements sensuels, des regards impurs, des paroles obscènes, surtout si l'on s'est plu à les proférer, et s'il y a eu danger de scandale pour ceux qui les ont entendues. Il est, de plus, nécessaire de confesser toutes les pensées immodestes.

“On s'imagine à tort que seuls les actes d'impudicité consommés doivent être accusés; il faut de plus dévoiler au confesseur les mauvaises pensées auxquelles on a consenti. Les lois humaines n'interdisent que les actions extérieures, parce que les hommes ne voient que ce qui paraît; mais Dieu qui voit le fond des cœurs condamne de plus les mauvaises intentions: “l'homme voit ce qui paraît, le Seigneur regarde le cœur.” (1 Rois, xvi. 7.) Il en est de même de toutes les mauvaises pensées auxquelles on consent, de quelque péché qu'il s'agisse. Règle générale: Tout ce qui est mal à faire, est péché si on le désire.

“2. QUELLE DISTINCTION DOIT-ELLE ETRE FAITE EN CE QUI CONCERNE LES MAUVAISES PENSEES?

“J'ai dit: pensées consenties; il faut savoir distinguer quand les mauvaises pensées sont péché mortel , ou péché véniel, ou quand elles ne sont pas péché. Trois causes contribuent à former le péché par pensées: la suggestion, la délectation et le consentement.

“1. La suggestion est cette première idée de mal faire qui se présente à l'esprit: elle n'est pas un péché; au contraire, elle devient un mérite, si la volonté la rejette à l'instant: Aussi souvent, dit St. Antonin, que vous résistez, aussi souvent vous êtes couronnés. Les Saints eux-mêmes ont été tourmentés de mauvaises pensées. St. Benoît, pour dompter les tentations, se mit dans les épines; St. Pierre d'Alcantara, dans un étang gelé. … Ste. Catherine de Sienne fut fortement assailli de pensées impures pendant trois jours; au bout de ce temps le Seigneur lui apparut pour la consoler, et la Sainte s'écria: Où étiez-vous donc, mon Sauveur, ces trois derniers jours? Le Seigneur lui répondit: J'étais dans ton cœur, pour te donner la force de résister aux tentations; et il lui fit voir ensuite combien son cœur s'était purifié.

“2. Après la suggestion vient la délectation. Si l'on ne s'empresse pas de repousser la tentation, si on l'entretient, on commence à s'y complaire, et elle attire le consentement. Tant que la volonté ne consent pas parfaitement, le péché n'est au plus que véniel; mais si l'âme n'a pas recours à Dieu et ne s'efforce pas de résister à la délectation, le consentement ne tardera pas : A moins, dit Saint Anselme, qu'une personne ne repousse le plaisir, le plaisir passe au consentement, et tue l'âme. Une femme qui avait la réputation d'une sainte était tentée de pécher avec une l'un de ses serviteurs; elle négligea de bannis la pensée instantanément, et ainsi y consenti en son cœur, et tomba dans le péché, mais seulement en pensée. Elle tomba par la suite dans un péché plus grave, car elle omis dans la confession la complaisance qu'elle avait eu dans la mauvaise pensée, et mourut misérablement. Mais parce qu'on la croyait être une sainte, l'évêque l'enterra dans sa propre chapelle. Le lendemain matin de ses funérailles elle lui apparue enveloppée de flammes, et confessa, mais sans profit, qu'elle était damnée du fait de la mauvaise pensée à laquelle elle avait consentie.

“3. Par le consentement l'âme perd la grâce de Dieu, et est condamnée à l'enfer, aussitôt qu'elle consent au désir de commettre le péché, ou qu'elle se plaît à penser à un acte déshonnête comme si elle le commettait: c'est ce qu'on appelle délectation morose; elle diffère du péché de désir.

Chrétiens, mes frères, soyez attentifs à chasser les mauvaises pensées dès qu'elles se présentent, en recourant promptement à Jésus et à Marie. Celui qui s'habitue à consentir aux pensées impures, court de grands risques de mourir dans le péché, parce que ces sortes de péchés se commettent très aisément. En un quart d'heures milles mauvaises pensées peuvent vous assaillir, et pour chaque pensée suivie du consentement les peines seront augmentées en enfer. Au moment de la mort, le pécheur ne pouvant plus commettre de péché d'action, n'en est pas moins en état de pécher par pensées; et le démon attaque vivement les moribonds et les leurs inspire. On lit dans Surius, que saint Eléazar fut tellement assiégé de ces mauvaises pensées à ses derniers instants, qu'il s'écriait: Oh! Combien est grande la force des démons à l'heure de la mort! Le Saint triompha à cause de l'habitude qu'il avait prise de triompher des mauvaises pensées; mais malheur à ceux qui s'accoutument à s'y complaire! Le Père Signeri cite le trait d'un de ces pécheurs qui pendant sa vie se laissait souvent aller aux mauvaises pensée: sur le point de mourir, il se confessa avec un grand repentir, et on le croyait sauvé; après sa mort il parut et annonça qu'il était damné, qu'il avait fait une bonne confession, que Dieu lui avait remis ses péchés; mais qu'avant de mourir le démon lui avait suggéré que s'il guérissait, ce serait une cruelle ingratitude de sa part d'abandonner la femme dont il était passionnément aimé; il repoussa cette première tentation, et même une seconde, quoiqu'il s'y fût un peu arrêté; et enfin il y consentit la troisième fois, mourut ainsi dans le péché, et fut damné.” (Saint Alphonse, Instruction sur les préceptes du décalogue et sur les sacrements à l'usage de ceux qui sont chargés d'enseigner la doctrine chrétienne, pp. 143-147)

Les préliminaires sont intrinsèquement malfaisants

L’Église catholique enseigne que les préliminaires entre les conjoints sont intrinsèquement malfaisants. Par conséquent, toute activité sexuelle qui ne peut pas procréer alors que la procréation était possible est intrinsèquement malfaisante et donc un péché mortel.

Tobie 8:9 “Et maintenant, Seigneur, vous savez que ce n'est point pour satisfaire ma passion que je prends ma sœur pour épouse, mais dans le seul désir de laisser des enfants qui bénissent votre nom dans tous les siècles.”

Par conséquent, toute activité sexuelle entre conjoints en dehors du coït est intrinsèquement mauvaise parce que aucune de ces activités sexuelles ne peuvent procréer, même si la femme est fertile, et donc le principal motif de la procréation ne peut être présent.

Notre-Seigneur Jésus-Christ parle à Sainte Brigitte, disant: Ils [les conjoints lubriques] cherchent l'amour qui périra soudain, et aiment la chair que les vers rongeront bientôt. … Or, quand les mariés entrent dans la chambre nuptiale, soudain mon Esprit se retire d'eux, et l'esprit d'impureté s'en approche, attendu qu'ils ne s'unissent que pas un mouvement de luxure, et il n'y a que luxure entre eux.  … Un tel mariage ne verra jamais ma face, si les mariés ne font pénitence. (Jésus-Christ parlant à Sainte Brigitte – Extrait des Révélations de Sainte Brigitte, Livre 1, Chapitre 26)

Saint Augustin d’Hippone, dans son traité moral “Le bien du Mariage”, écrit au sujet des rapports sexuels dans le mariage.

St. Augustin, Le Bien du Mariage, Section 11, A.D. 401: “…et qu'elles ne dégénèrent pas en abus contre les lois de la nature. C'est cet abus que l'Apôtre stigmatisait quand il parlait de l'affreuse corruption des hommes impudiques et impies... soit en changeant l'ordre de la nature, ce qui devient un crime horrible pour des époux.

L’expression “cet usage qui est contre nature” se réfère à des actes sexuels contre nature, tels que le sexe oral, anal, ou manuel (masturbation). Saint Augustin condamne de tels actes sans équivoque. Il affirme même que ces actes sexuels contre nature sont plus condamnables (c.-à-d. des péchés mortels encore plus graves) lorsque ceux-ci ont lieu au sein du mariage. La raison en est que Dieu est encore plus offensé par un péché mortel sexuel qui se déroule dans le Sacrement du Mariage, puisque cette infraction n’est pas seulement contre la nature, mais aussi contre un Saint Sacrement. “Car à celui à qui on a donné beaucoup, on demandera beaucoup; et de celui à qui on a confié beaucoup, on exigera davantage.” (Luc 12:48)

Gratien, Canon sur le Mariage du Décret de Gratien: “En outre, Jérôme, [sur Éphésiens 5:25]: C. 14. La procréation des enfants dans le mariage est louable, mais la sensualité d’une prostituée est condamnable chez une épouse. Donc, comme nous l’avons dit, l’acte est reconnu dans le mariage pour le bien des enfants. Mais la sensualité trouvée dans les embrassements d’une prostituée est condamnable chez une épouse.”

Saint Augustin, Le Bien du Mariage, Section 12, A.D. 401: “Quand l'usage du mariage se fait dans l'ordre naturel, mais en dehors de la procréation, il n'est que péché véniel pour l'épouse, mais il est péché mortel pour la concubine. Au contraire, l'usage contre nature, tout exécrable qu'il est dans une concubine, le devient bien plus encore pour l'épouse... Mais si l'homme veut changer à l'égard de son épouse l'ordre de la nature, cette épouse est beaucoup plus coupable de permettre ce désordre sur elle, que si elle le permettait sur une autre femme.”

Dans ce passage, Saint Augustin compare d’abord les relations sexuelles naturelles et normales au sein du mariage exemptes de désirs impurs aux mêmes actes sexuels naturels en dehors du mariage. Il enseigne que d’avoir des relations sexuelles naturelles et normales au sein du mariage, après l’avoir fait pour satisfaire un désir quelque peu impur, est pardonnable, c’est-à-dire, un péché véniel, mais que les relations sexuelles naturelles en dehors du mariage sont condamnables, ce qui signifie un péché mortel. Puis Saint Augustin se penche ensuite sur “l'usage contre nature”, c'est-à-dire, les actes sexuels contre nature comme le sexe oral et anal, les préliminaires, les baisers et touchers pour le plaisir sensuel, et la masturbation de soi ou du conjoint. Il condamne ces actes sexuels contre nature comme “exécrables” (tout à fait détestables, abominables, odieux). Par conséquent, ces actes sont parmi les pires des péchés mortels sexuels. Il enseigne également que les actes sexuels contre nature au sein du mariage, loin d’être autorisés parce qu’ils ont lieu au sein du mariage, sont encore pires, “bien plus encore que les mêmes actes sexuels contre nature en dehors du mariage. Encore une fois, c’est parce que le péché n’est pas seulement contre la nature, mais contre un Saint Sacrement institué par le Christ Lui-même pour notre salut.

Par conséquent, ils ne deviennent pas autorisés lorsqu’ils ont lieu au sein du mariage. Au lieu de cela, les actes sexuels contre nature sont encore plus coupables quand ils ont lieu au sein du mariage parce qu’ils contreviennent à la fois à la nature et à un Saint Sacrement.

Saint Thomas d’Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 154, art. 8 : “Et parce que celui qui est l'amant trop ardent de son épouse agit contre le bien du mariage, s'il use d'elle indécemment, quoique sans violer la fidélité, il peut d'une certaine façon être appelé adultère, et davantage même que celui qui est l'amant passionné de la femme d'un autre.”

Notez que dans la citation ci-dessus Saint Thomas affirme que les péchés sexuels dans le mariage sont pires que l’adultère, parce que l’acte se produit au sein du mariage. Il n’enseigne pas que tous les actes sexuels entre le mari et la femme sont d’ordre moral comme beaucoup de “Catholiques” pervertis le font de nos jours.

La phrase 's'il use d'elle indécemment' employée par Saint Thomas se réfère aux actes sexuels contre nature au sein du mariage. Ceci est clair parce que le bien du mariage sur lequel insiste Saint Thomas est la procréation des enfants (Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 154, Art. 2). Saint Thomas ne pouvait se référer aux relations conjugales naturelles quand il dit 's'il use d'elle indécemment' parce que les relations conjugales naturelles même faites avec un désir désordonné conservent toujours la fonction procréative. Mais les actes sexuels contre nature ou non-procréatifs n'ont pas cette signification, et sont donc contraires au bien du mariage. L'usage d'actes sexuels contre nature ou non-procréatifs au sein du mariage est par conséquent pire que l'adultère.

Saint Thomas condamne à nouveau ce même type d’acte plus tard dans la même question.

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 154, Art. 12: “Ensuite, c'est le péché de celui qui n'observe pas le mode qui convient pour l'union sexuelle. Et si l'on n'utilise pas le 'vas' [l'orifice de la femme] qui convient, le péché est plus grave que si le désordre concerne seulement le mode de l'union.”

Tout d’abord, le mot “vas” est le mot Latin pour récipient, faisant référence à l’utilisation d’autres orifices corporels pour des actes sexuels. Si un mari traite sa femme avec convoitise ou excessivement pendant les relations conjugales naturelles, (ou s’il voit sa femme comme un simple objet sexuel qui lui est confié pour satisfaire sa soif) il pèche. Mais il commet une infraction plus grave (un péché mortel), dit saint Thomas, s’il a péché en commettant des actes sexuels contre nature (c’est-à-dire en utilisant n’importe quelle partie du corps comme un “récipient” ou “moyen” pour la réalisation de l’excitation sexuelle). Saint Thomas ici, de manière explicite (mais dans un langage discret), condamne le péché des actes sexuels contre nature au sein du mariage.

Deuxièmement, il est clair (dans la citation de l’article 8 ci-dessus) que saint Thomas enseignait qu’un couple marié n’est pas justifié de commettre tout acte sexuel contre nature que ce soit dans le mariage. Sinon, il n’aurait pas enseigné qu’un homme qui est trop ardent amant de sa femme commet un péché qui est comme l’adultère et encore pire que l’adultère. Par conséquent, ceux qui prétendent qu’il n’existe pas de péchés entre un mari et une femme ayant des relations sexuelles l’un avec l’autre sont dans l’erreur.

Troisièmement, saint Thomas considère même l’argument absurde selon lequel un acte intrinsèquement mauvais et un acte gravement immoral par lui-même pourrait devenir bon et moral lorsqu’il est associé en quelque sorte avec les relations conjugales naturels ouvertes à la vie. Si tel était le cas, St Thomas n’aurait pas pu comparer un homme qui est trop ardent amant de sa femme à l’adultère. Car s’il avait pris la position de certains commentateurs hérétiques modernes, il aurait dû dire que l’amour ardent d’un mari serait tout à fait justifié, tant que “la semence n'est pas détourné”. Notez que Saint Thomas ne tient pas une telle position. Il ne résume pas l’acte conjugal à un simple bon cheminement de semence, comme tant de personnes l’enseignent aujourd’hui.

Pour qu’un acte sexuel soit moral, chaque acte doit être naturel, matrimonial, et procréatif. Lorsque l’on considère si oui ou non un acte est naturel, matrimonial, et procréatif, chaque acte sexuel doit être considéré en lui-même. On ne peut pas combiner ou enchaîner plusieurs actes sexuels, où seuls quelques-uns sont ouverts à la vie, et puis justifier un acte en le combinant avec un autre acte. On ne peut pas faire précéder, combiner, ou faire suivre un acte de relations conjugales naturelles avec un acte sexuel qui est non naturel ou non ouvert à la vie, et puis justifier l’un par l’autre. En effet, “Il n'y aurait pas d'adultères, de débauches, et de prostitution des femmes, s'il était su de tous, que tout ce qui est recherché au-delà du désir de procréation est condamné par Dieu.” (Lactance, Institutions Divines, Livre V, Chapitre VIII, A.D. 307)

Par conséquent, l’excuse selon laquelle certains conjoints doivent effectuer des activités sexuelles en dehors du rapport sexuel normal et naturel comme une préparation pour les rapports sexuels est condamnée par l’Église. C’est une excuse pécheresse qui permet aux conjoints de perpétuer leurs perversions sexuelles en abusant sexuellement des parties de leurs corps qui n’ont rien à voir avec la procréation. Si les gens pratiquent n'importe quelle sorte de préliminaire, ils seront sans aucun doute jetés en Enfer pour souffrir et brûler pour toute l’éternité.

Éphésiens 5:3-12 “Que la fornication ou toute impureté, ou l'avarice ne soit pas même nommée parmi vous, comme il convient à des saints. Point de turpitudes, de folles paroles, de bouffonneries, ce qui ne convient point; mais plutôt des actions de grâces. Car sachez comprendre qu'aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, ce qui est une idolâtrie, n'a d'héritage dans le royaume du Christ et de Dieu. Que personne ne vous abuse par de vains discours; car c’est à cause de ces vices que la colère de Dieu vient sur les fils de l’incrédulité. N’ayez donc aucune part avec eux. Autrefois vous étiez ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur, marchez comme des enfants de lumière. Car le fruit de la lumière consiste en tout ce qui est bon, juste et vrai. Examinez ce qui est agréable au Seigneur; et ne prenez aucune part aux œuvres stériles des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. Car, ce qu'ils font en secret, on a honte même de le dire.”

Le sexe oral et anal est intrinsèquement malfaisant et contre la Loi Naturelle

Saint Barnabé, Épître de Barnabé, chapitre 10:8, A.D. 74 : “Moïse a également haï la belette [Lévitique 11:29] d'une sainte haine. ''Ne va pas ressembler, veut-il dire, à ces personnes qui, dit-on, commettent de leur bouche le péché d'impureté [sexe oral]; ne te lie pas avec ces personnes impudiques qui pèchent avec leur bouche.''” (Chapitre X. — Signification Spirituelle des Préceptes de Moïse Concernant les Différents Genres de Nourriture [Interdits])

Très simplement, la bouche et l’anus ont un but. La nature nous dit que Dieu a fait la bouche pour la prise de nourriture et de boisson, et l’anus pour l’excrétion des matières fécales. En outre, la nature nous dit que si nous commençons à utiliser la bouche et l’anus d’une manière impropre, alors infection, maladie et  mort peuvent en résulter.

St. Augustin, Le Bien du Mariage, Section 11-12, A.D. 401: “Le rapport sexuel nécessaire pour l'engendrement [des enfants] est libre de blâme, et lui seul est digne du mariage. Mais ce qui va au-delà de cette nécessité [d'engendrer des enfants, comme les baisers sensuels et les touchers] ne suit plus la raison mais la luxure. …pourvu qu'ils n'éloignent pas la miséricorde divine... Au contraire, l'usage contre nature, tout exécrable qu'il est dans une concubine, le devient bien plus encore pour les époux. Tel est l'ordre établi par le Créateur et imposé à la créature dans les choses dont l'usage est permis...  Mais si l'homme veut changer à l'égard de son épouse l'ordre de la nature, cette épouse est beaucoup plus coupable de permettre ce désordre sur elle, que si elle le permettait sur une autre femme.”

Saint Théodore de Tarse (A.D. 602-609), Archevêque de Canterbury, dans Le Pénitentiel de Théodore, qui est basé directement sur ses enseignements écrits par son élève, dit la chose suivante concernant ces péchés malicieux: “''Celui qui éjacule dans la bouche d'un autre devrait faire pénitence pendant sept ans; c'est la pire des malices.'' Ailleurs c'était son jugement que les deux participants à l'offense devraient faire pénitence jusqu'à la fin de leur vie; ou douze ans, ou au moins sept.” ( Le Pénitentiel de Théodore, Chapitre 2, Sur la Fornication)

Et, comme nous l'avons vu, Saint Thomas d'Aquin classe comme péché contre nature le comportement de l'homme et de la femme qui “ n'observe pas le mode qui convient pour l'union sexuelle”. Mais il ajoute que “si l'on n'utilise pas le récipient (vas) qui convient, le péché est plus grave que si le désordre concerne seulement le mode de l'union”. Le seul “récipient qui convient” est bien sûr le vagin de la femme. Tout autre chose est appelé “récipient qui ne convient pas” (vas indebitum). “Ensuite, c'est le péché de celui qui n'observe pas le mode qui convient pour l'union sexuelle. Et si l'on n'utilise pas le ''vas'' [l'orifice de la femme] qui convient, le péché est plus grave que si le désordre concerne seulement le mode de l'union.” (Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 154, Art. 12)

Parmi les autres condamnations primitives de la prévention des naissances et des actes sexuels contre nature on trouve au premier siècles l’Épître de Barnabé, le pieux Apôtre et Saint de Jésus-Christ né à Chypre et mort à Salamis autour de l'an 61, qui dénonçait la pratique impie de “ces personnes qui, dit-on, commettent de leur bouche le péché d'impureté [sexe oral]” (Barnabé X, 8) et qui ont des rapports sexuels en rendant la conception impossible. Un autre écrit important concernant ce sujet, du milieu du deuxième siècle, est l'Apologie de Saint Justin Martyr (c. 100-165 A.D.) qui décrit les problèmes conjugaux d'une jeune Chrétienne convertie.  Son époux impie essayer d'assouvir ses besoins sexuels en copulant avec elle “contre la loi de nature et contre ce qui est juste.” Sa famille la força à demeurer avec l'homme pendant un temps, mais au final elle ne put tolérer ses morales et le quitta. Justin loua sa conduite de refuser de participer à la “conduite impie” de cet homme (Apologie II, 1).

Dans les canons de Jean le Jeûneur, Patriarche de Constantinople, nous trouvons que:

“Si quelqu'un sodomise sa femme, il fera pénitence huit ans, mangeant des aliments secs après la neuvième heure, et faisant deux cents prostrations.” (Les Canons de Jean le Jeûneur, Canon 35, Interprétation, A.D. 580)

Une autre traduction se lit:

“Si quelqu'un arseneocotia sa femme, il fera pénitence huit ans, mangeant pendant ce temps xerophagy après la neuvième heure et fera deux cents métanies par jour.” (Ibid)

“Arseneocotia” est un terme utilisé assez souvent dans les anciens canons pour se référer au comportement homosexuel masculin (sexe oral et anal), mais ici il se réfère spécifiquement à de tels actes étant commis sur une épouse. Comparez cela à la pénitence prescrite par Jean pour la bestialité:

“Si un homme couche avec une bête de nombreuses fois, alors qu'il a une femme, il fera pénitence huit ans; mais s'il n'a pas de femme, et qu'il fit cela seulement une ou deux ou trois fois au maximum, il fera pénitence trois ans, avec xerophagy [ou, de manière plus explicite, avec seulement du pain et de l'eau] après la neuvième heure et faisant trois cent métanies.” (Ibid)

La pénitence prescrite pour avoir sodomisé sa femme est plus grande que celle pour un homme non-marié ayant commis la bestialité! Cela vous montre vraiment comment l’Église voit cet acte vil. Il est totalement dégradant pour la femme, faisant d'elle une bête, ou même un moins que rien.

L'Interprétation (par Nicodème) des Canons de Jean le Jeûneur (580 A.D.) explique ce fait plus en détail: “Notez que dans les Canons du Jeûneur, à partir d'un codex manuscrit trouvé, la sodomie a les divisions suivantes: la sodomie est de deux sortes, commise sur les femmes, quand les hommes tombent avec elles dans ce qui est contre nature, ou commise sur les hommes. Une autre division est que, parmi les hommes, l'un commet l'acte, tandis que l'autre subit l'acte, tandis qu'un autre commet et subit à la fois l'acte. Le pire des péchés est pour celui qui à la fois subit et commet l'acte. Et pour celui qui fait l'acte sur une femme qui n'est pas son épouse c'est pire que de le faire avec des hommes. Mais pour celui qui fait l'acte sur sa propre femme c'est pire que de le faire sur une femme qui n'est pas la sienne. D'après ces choses donc, nous concluons que, le couple marié qui tombe dans ce qui est contre nature doit faire une plus grande pénitence qu'un sodomite qui la pratique sur un autre homme ou une femme qui n'est pas la sienne.

D'autres témoignages de la vérité que les actes sodomites sont condamnables et intrinsèquement pécheurs et même comparables au meurtre, est trouvé dans les Canons 7 et 87 de Saint Basile le Grand (c. 329-379 A.D.), et cela nous montre de quelle manière l’Église voit de tels actes sexuels pervers:

St. Basile le Grand, Évêque, Confesseur et Docteur de l’Église: “Les sodomites et bestiaux [zoophiles] et meurtriers et sorciers et adultères et idolâtres méritent la même condamnation... car ils se sont livrés à Satan...” (Les Canons de St. Basile le Grand, Canon 7)

St. Basile le Grand, Évêque, Confesseur et Docteur de l’Église: “Mais combien d'autres formes de passions impures le collège des démons a-t-il inventé, mais la Sainte Écriture ne s'y réfère même pas, répugnant à souiller son noble caractère en nommant les choses honteuses, mais y fait simplement allusion en termes généraux, comme le dit Saint Paul l'Apôtre: ''Que la fornication ou toute impureté, ou l'avarice ne soit pas même nommée parmi vous, comme il convient à des saints.'' (Éph. 5:3), sous-entendant sous le nom ''d'impureté'' les innommables actes de sodomie et ceux des femmes pareillement, afin que le silence n'octroie en aucun cas une permission aux amoureux des plaisirs. Pour moi, cependant, je dis que le Législateur ne demeura pas silencieux en ce qui concerne ces faits, mais en fait prohiba avec beaucoup de véhémence de telles choses.” (Les Canons de St. Basile le Grand, Canon 87)

L'interprétation du Canon 7 déclare: “Ainsi pour l'adultère, la sodomie [sexe oral et anal], et la bestialité, les Pères    condamnèrent dans leurs canons ces péchés deux fois plus que la fornication, ou, plus explicitement, chacun d'eux par dix-huit ans, parce que le péché qu'ils impliquent est aussi double. … Car pour la sodomie, d'autre part, et la bestialité (c'est-à-dire, rapport sexuel avec des bêtes), à côte du plaisir illicite qu'elles procurent, il y a une injustice réelle faite à ce qui est étrange ou contre nature, ou de manière plus explicite, elles violent les lois de nature, en ce qu'elles sont des péchés contre nature. Le nombre d'années pour chacun de ces actes pécheurs était fixé au moins autant que pour la fornication, mais le plus souvent doublement: c'est-à-dire, en d'autres mots, les adultères doivent demeurer six ans dans les larmes hors de l'église, et pour ceux qui sont coupables de sodomie et de bestialité; ils doivent écouter pendant six ans, et s'agenouiller six ans de plus, et alors ils peuvent communier.”

L'anus ou la bouche n'est clairement pas fait pour la procréation. De tels actes sont contre la nature de la sexualité elle-même – le sexe oral ou anal ne suit pas l'intention de la nature – ils ne peuvent mener à l'engendrement d'un enfant. Son seul but est un plaisir physique, crasseux, vil. De tels actes ne correspondent en aucun cas à la nature du Chrétien qui a reçu le bain de la régénération et s'est donné lui-même à la fin naturelle que Dieu avait à l'origine prévu pour nous – être glorifiés et unis avec Lui. De tels actes, comme le montrent les Canons, nous rendent semblables aux animaux et nous gardent embourbés dans de vulgaires plaisirs physiques.

La bouche et l’anus ne sont pas faits pour stimuler les organes génitaux. Rien ne pourrait être plus évident que cet état de fait. La Tradition Catholique et la Loi Naturelle nous enseignent clairement que la stimulation orale et anale sont des actes coupables, lubriques et un comportement sexuel déviant. Ceux qui encouragent de telles perversions ou ne les croient pas être un péché se sont rendus coupables du péché mortel d’hérésie pour avoir nié la Loi Naturelle et, à ce titre, sont hors de l’Église Catholique.

St. Augustin, Du Mariage et de la Concupiscence, Livre I, Chapitre 20, A.D. 419: “Dieu interdit à l'homme qui possède la foi, lorsqu'il entend l'apôtre ordonner aux maris ''Aimez vos épouses'' [Col. 3:19], d'aimer la concupiscence charnelle dans sa femme puisqu'il ne doit même pas l'aimer en lui-même; c'est du reste ce que nous enseigne clairement un autre apôtre: ''N'aimez point le monde, ni ce qui est dans le monde; quiconque aime le monde, la charité du Père n'est pas en lui, car tout a ce qui est dans le monde est concupiscence de la chair, concupiscence des yeux et orgueil de la vie, or cela ne vient pas du Père, mais du monde. Or le monde passe, et sa concupiscence aussi; mais celui qui  fait la volonté de Dieu demeure éternellement'' [1 Jean 2:15-17]. . . . Telle est donc cette concupiscence, cette loi du péché habitant dans nos membres, et à laquelle il nous est défendu d'obéir par cette loi de justice ainsi formulée dans le langage de l'Apôtre: ''Que le péché ne règne point dans votre corps mortel, jusqu'à vous faire obéir à ses désirs déréglés, et n'abandonnez point au péché les membres de votre corps pour servir d'armes d'iniquité''. [Rom. 6:12-13]. . . . Elle agit en nous, et que produit-elle donc, sinon les désirs mauvais et honteux? Car s'ils étaient bons et légaux, l'apôtre n'interdirait pas de leur obéir, disant, "Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, de sorte que vous obéissiez à ses désirs." [Rom. 6:12] Il ne dit pas, de sorte que vous éprouviez ses désirs, mais que vous n'obéissiez pas à ses désirs; afin que (ces désirs ici sont plus ardents, là plus modérés, selon le degré de perfection de l'homme intérieur) nous puissions maintenir le combat de la sainteté et de la chasteté, dans le but de refuser l'obéissance à ces convoitises [malfaisantes et honteuses].”

Les théologiens malfaisants disent que la sodomie entre conjoints n'est pas un péché mortel

Le pire péché mortel à l’égard de l’activité sexuelle interdite entre conjoints est la sodomie (aussi connu comme le péché de Sodome), qui est l’un des quatre péchés qui crient vengeance à Dieu.

Penny Catechism (Un Catéchisme de la Doctrine Chrétienne), 16ème siècle: “Q. 327. Quels sont les quatre péchés qui crient vengeance au ciel ? R. Les quatre péchés criant vengeance au ciel sont les suivants: 1. L'Homicide volontaire (Gen. iv); 2. Le péché de Sodome (Gen. xviii) ; 3.Oppression des pauvres (Exode ii) ; 4. Le Refus du salaire aux ouvriers (Jacques v)”

Pourtant, en dépit de cet enseignement dogmatique sur la morale, le Père Heribert Jone, dans chaque édition de son livre Théologie Morale, à partir de 1929, enseigne qu’un mari peut sodomiser son épouse et que sa femme peut le lui permettre, et sans commettre de péché mortel, tant qu’il consomme son acte naturellement avec l’intention de procréer. Et le pervers Jone enseigne que cet acte n’est pas du tout la sodomie parce que le mari ne répand pas sa semence lorsque qu’il sodomise sa femme. Notez que le terme “sodomie imparfaite” utilisé par le père Jone signifie le péché mortel de sodomie entre deux personnes de sexe opposé, et “sodomie parfaite” le péché mortel de sodomie entre ceux du même sexe.

Théologie Morale, Père Heribert Jone, 1951: “I. La Sodomie Imparfaite, c’est-à-dire, le rapport anal, est un péché grave quand le liquide séminal est gaspillé: Hors intention sodomite, ce n’est ni sodomie, ni un grave péché si le rapport est commencé de manière rectale avec l’intention de consommer naturellement ou si une action sodomite est faite sans danger de pollution …” (“3. Les Péchés des Mariés,” Section 757.)

Ainsi le pervers Père Jone dit que le rapport rectal entre un mari et sa femme n’est pas un péché grave tant que le mari ne répand pas sa semence lorsqu’il sodomise sa femme. Et selon le pervers père Jone, ce n’est même pas la sodomie! On doit se demander, alors, “Qu’est-ce que c’est ?” Et “Quel est le but de cet acte sale et pervers?” C’est la sodomie, tout simplement! Et le but est de se moquer de Dieu et de dégrader et déshonorer sa femme. Non seulement cet acte sodomite des époux est contraire à la nature et crie vengeance devant Dieu, mais il est aussi physiquement destructeur pour la santé des deux conjoints.

Cependant, le père Jone contredit son enseignement ci-dessus dans son même livre. Dans la section 230, il donne la définition correcte de la sodomie comme suit.

Théologie Morale, Père Heribert Jone: “230. –  II. Sodomie. 1. Définition. La sodomie est une copulation charnelle contre nature, soit avec une personne du même sexe (sodomie parfaite) ou du sexe opposé; cette dernière sodomie hétérosexuelle consiste en un rapport sexuel rectal (sodomie imparfaite). Chaque genre de sodomie sera consommé ou non consommé selon que la semination a lieu ou non.”

Par conséquent, si la semence est versée ou non pendant la sodomie, c’est toujours la sodomie, mais c’est appelé sodomie consommée et l’autre est la sodomie non consommée. Ainsi, dans la Section 230, il enseigne correctement que le mari qui sodomise sa femme mais ne consomme pas la sodomie est toujours coupable de sodomie, qu’il classifie correctement comme sodomie non consommée. Son enseignement dans cette section contredit ce qu’il enseigne dans la Section 757, quand il dit que la sodomie non consommée du mari n’est pas du tout la sodomie. La nature elle-même indique même à un païen que toute forme de rapport anal pour une raison quelconque, ainsi que toute forme d’activité sexuelle en dehors ce qui est nécessaire pour la procréation est intrinsèquement mauvaise et égoïste.

Depuis que les gens sont de nos jours si dégradés et consommés par les péchés d'impureté, la plupart d'entre eux ne savent pas que le mot “Sodomie” se réfère en fait à tous les actes non-procréatifs. La page Anglaise de Wikipédia explique que “La sodomie désigne généralement l'activité sexuelle anale ou orale entre des personnes ou une activité sexuelle entre une personne et un animal (bestialité), mais peut aussi inclure toute activité sexuelles non-procréative. … Les lois anti-sodomie ont dans de nombreux pays criminalisé non seulement ces comportements, mais aussi d'autres activités sexuelles dénigrées. Dans le monde Occidental, cependant, la plupart de ces lois ont été abrogées ou ne sont habituellement plus appliquées.” En effet, depuis que le monde occidental est devenu si dégradé en matière de morale ces 50 dernières années, l'enseignement millénaire de la Loi Naturelle que les actes sexuels non-procréatifs sont des péchés et à bannir a été effacé – afin de satisfaire les pervers.

Contrairement à de nombreux “Catholiques” pervers qui prétendent que seul le sexe anal est la sodomie et que c'est seulement cet acte qui est banni par l’Église (ou que cet acte est interdit seulement s'il est consommé de cette manière), tandis que les autres actes sodomites, tels que le sexe oral, sont licites à accomplir – cette définition de la sodomie prouve aussi que même le monde occidental ne considérait pas seulement le sexe anal comme malfaisant et sodomite, mais aussi les autres actes sexuels qui n'étaient pas à même de procréer en soi. C'est seulement dans cette Apostasie de la Fin des Temps que Dieu permet aux anciens Chrétiens de tomber dans un tel état d'esprit diabolique qu'ils osent même prétendre que les actes sexuels non-procréatifs sont en fait autorisés par Dieu et Son Église!

Le Merriam Webster’s Dictionary confirme aussi que la Sodomie est “Une copulation charnelle non-coïtale [c'est-à-dire, tous les actes sexuels excepté l'acte conjugal normal, naturel et procréatif]. La sodomie est un crime dans certaines juridictions. … D'autres lois anti-sodomie prohibent une variété d'autres formes de contact sexuel et s'appliquent même aux couples mariés. Aucune régulation de cette sorte n'est trouvée dans les codes juridiques du Danemark, de la France, Italie, Suède, Pays-Bas, ou Suisse, parmi d'autres pays. Le comité Wolfenden en Grande-Bretagne et l'Institut de Loi Américain recommandaient l'abolition des peines judiciaires pour la sodomie, sauf dans les cas impliquant la violence, les enfants, ou une sollicitation publique. Cette position fut adoptée en Angleterre en 1967 et a aussi été adoptée dans de nombreux états Américains.” [En France la sodomie est légale depuis 1791 suite à la Révolution Maçonnique]

C'est une chose triste que le monde et les soi-disant Catholiques soient tombés dans un tel état de dépravation que l'on est même forcé de faire remarquer des vérités si évidentes de la Loi Naturelle que toutes les personnes connaissent. Dans le mariage le mari et la femme font face à une tentation constante de pécher en recherchant le plaisir sexuel avec l'autre. Cependant, comme nous l'avons vu, l’Église Catholique a toujours condamnée la perversité malfaisante de tous les actes sexuels contre nature au sein ou en dehors du mariage. Parce que les membres de l’Église avaient compris la malveillance de tels actes dans les temps anciens, il était plus courant de voir de saintes images montrant le fait que ces personnes impies qui commettent “les péchés de luxure au sein du saint état du Mariage” étaient particulièrement coupables de la flagellation et crucifixion brutale de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Un bon exemple le démontrant étaient les images d'un soldat Romain fouettant Jésus avec une légende disant: “Le Christ expia les péchés de la chair en endurant une flagellation sans merci au prétoire.” Et que: “Les péchés de luxure au sein du saint état du Mariage tiennent un cruel rôle dans les souffrances de notre Divin Sauveur.” En vérité, les personnes mariées sont particulièrement coupables de la torture et crucifixion de Notre-Seigneur Jésus-Christ puisque leur péché n'est pas seulement contre la Loi Naturelle, mais aussi contre le Saint Sacrement du Mariage institué par Notre-Seigneur.

Et ce n’est donc pas une surprise pour ceux qui écoutent les paroles de la Sainte et Toujours Vierge Marie qui a dit que l’immoralité massive prévalait parmi ses prêtres en 1846 et que leur comportement “mettra peu à peu un terme à la foi”, ce que nous sommes entrain de voir maintenant accompli sous nos yeux.

Notre-Dame de La Salette en 1846, dans une Révélation approuvée par l'Eglise parle, disant: “Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par l’irrévérence et leur impiété à célébrer les saints mystères, par leur amour de l’argent, leur amour des honneurs et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d’impureté… Les chefs, les chefs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leur intelligence. Ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr… En l’année 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de l’enfer, ils mettront peu à peu un terme à la foi, même chez les personnes consacrées à Dieu. Ils vont les aveugler d’une telle manière, que, à moins qu’elles ne soient favorisées d'une grâce particulière, ces personnes prendront l’esprit de ces anges de l’enfer; plusieurs institutions religieuses perdront toute foi et perdront beaucoup d’âmes… Les mauvais livres abonderont sur la Terre et les esprits des ténèbres répandront partout un relâchement universel pour tout ce qui concerne le service de Dieu… Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’AntéchristL’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation…”

Pour ceux qui ont lu attentivement le Livre des Lamentations, il ne faut donc pas s’étonner que le peuple élu de Dieu soit retourné encore une fois dans son propre vomi du paganisme et des péchés de Sodome: “Et l’iniquité de la fille de mon peuple a été plus grande que le péché de Sodome, qui fut renversée en un instant.” (Lamentations 4:6) Triste à dire, “Mais il est des hommes dont la convoitise effrénée s'abandonne à des commerces infâmes; des hommes qui, même avec une seule femme, ne se contentent pas seulement de franchir les bornes où se renferme le désir de donner au monde des enfants, mais encore, esclaves avilis d'une déplorable liberté, ou plutôt d'une licence sans pudeur, se souillent sans cesse des excès les plus monstrueux. Ces hommes ne comprennent pas que les justes de l'antiquité aient pu conserver avec plusieurs femmes les règles de la tempérance, et n'aient cherché, dans cet usage, qu'à satisfaire au devoir où chacun était alors de multiplier sa race; et enchaînés par la passion, ils ne croient absolument pas qu'avec plusieurs femmes on puisse se renfermer dans les limites où ils ne sa tiennent pas avec une seule.” (Saint Augustin, De la Doctrine Chrétienne, Livre III, Chapitre 19:28)

La masturbation n’est pas rendue morale ou légale par le mariage ou l’acte de mariage

La masturbation, en fait, a toujours été considérée comme un péché mortel dans l’Église catholique (et même par la plupart des soi-disant “églises” protestantes jusqu’à très récemment) et elle ne cesse pas d’être un péché mortel juste parce que les époux sont mariés. Pourtant, de nombreux mariés “Catholiques” et d’autres couples dits “Chrétiens” croient vraiment que c’est un droit de la pratiquer dans le mariage et l’acte de mariage, et bien que la plupart d’entre eux sachent ou même admettent que c’est un mal ou un péché mortel de se masturber hors du mariage ou de l’acte de mariage, ils croient néanmoins qu’il est juste de le faire dans un mariage et que c’est une exception. Mais quels enseignement de l’Église, quel passage de la Bible ou quel Saint peuvent-ils citer pour appuyer cet enseignement démoniaque? Aucun ! Ils ne peuvent citer à l’appui de cet enseignement que les théologiens modernes malfaisants, pervers, ignorants et hérétiques (ou d’autres opinions privées hérétiques et modernes de “Catholiques” laïcs) de ces 100 dernières années! Ce fait, alors, est tout à fait révélateur, car cela prouve que cet enseignement était totalement inconnu dans le monde chrétien avant les débuts de la Grande Apostasie et du monde moderne. Leurs opinions hérétiques et modernistes sont absolument sans valeur! Tous les touchers masturbatoire des organes génitaux de soi-même ou de son conjoint, de manière identique ou similaire à ce qui serait fait dans la masturbation (i.e. actes sexuels manuels), est immoral et un péché mortel. N’importe quel type de toucher masturbatoire est immoral (peu importe quand ou si l’orgasme survient) parce que c’est un acte qui est non-procréatif, contre nature et honteux.

L'apaisement légal de la concupiscence vs l'excitation peccamineuse de la concupiscence

Selon l'enseignement Catholique, un mari et une femme sont autorisés à apaiser leur concupiscence comme fin secondaire après l'intention première de la procréation. C'est l'enseignement magistériel proclamé par le Pape Pie XI dans son encyclique Casti Connubii. Cela signifie que les époux sont autorisés à éteindre les flammes de la concupiscence et non pas à l'enflammer de manière à pécher. Le but est d'emmener les époux aux Cieux, de glorifier Dieu, de se sanctifier, et non pas de se faire plaisir.

Pape Pie XI, Casti Connubii (# 21), 31 Décembre 1930: “LA FIN PREMIERE DU MARIAGE, C'EST LA PROCREATION DES ENFANTS ET LEUR EDUCATION… Il y à, en effet, tant dans le mariage lui-même que dans l'usage du droit conjugal, des fins secondaires — comme le sont l'aide mutuelle, l'amour réciproque à entretenir, et l'apaisement de la concupiscencequ'il n'est pas du tout interdit aux époux d'avoir en vue, POURVU QU'ELLES SOIENT SUBORDONNEES A LA FIN PREMIERE [C'EST A DIRE, LA PROCREATION DES ENFANTS] et que la nature intrinsèque de l'acte est préservée [nature intrinsèque, seul l'acte conjugal normal, naturel et procréatif est autorisé à être accompli sans qu'il n'y ait de péché par l'Église].”

La gravité du péché lorsque la concupiscence est enflammée dépend des pensées et des intentions auxquelles un couple consent avant, pendant ou après l'acte sexuel. Néanmoins, bien que des conjoints soient autorisés à calmer leur concupiscence comme une fin secondaire qui doit suivre et être subordonnée à la fin première de la procréation des enfants, il ne sont jamais autorisés à empêcher la conception d'un enfant de quelque manière que ce soit, tant par la contraception, que par le retrait [de l'organe génital], ou par l'utilisation du PFN, dans la mesure où cela est contraire à la fin première du mariage et de l'acte conjugal – la procréation des enfants. C'est l'enseignement infaillible et obligatoire de l'Église Catholique (voir La planification familiale naturelle est un péché de contrôle des naissances).

Maintenant, dans la mesure où de nombreux couples mariés, et spécialement ceux qui s'autoproclament Catholiques et qui devraient vivre comme des anges, enflamment leur concupiscence au maximum tant avant, pendant, qu'après l'acte procréatif tout comme le leur ont appris le monde, l'Église Vatican II et de nombreuses autres sectes “traditionalistes” malfaisantes et perverties, les théologiens malfaisants et sataniques ainsi que les laïcs hérétiques, nous devons condamner cette idée de manière plus détaillée.

Notez les mots du Pape Pie XI ci-dessus, qui disait que “l'apaisement de la concupiscence” est autorisé. Cela signifie éteindre la flamme de la concupiscence et pas l'enflammer de manière illégale ou peccamineuse. Ceux qui commettent donc des actes non nécessaire à l'apaisement de la concupiscence ou à l'achèvement de l'acte conjugal et de la procréation des enfants commettent absolument un péché, dans la mesure où ils enflamment leur chair de manière totalement peccamineuse.

L'excitation de la concupiscence ou le désir sexuel est condamné comme un péché parce que cela subordonne les fins première ou secondaires du mariage et de l'acte conjugal (la procréation et l'éducation des enfants, et l'apaisement de la concupiscence) aux autres fins, en essayant délibérément d'éviter l'acte sexuel procréatif normal comme leur premier ou seul acte conjugal en ayant des relations sexuelles. L'excitation de la concupiscence inverse par conséquent l'ordre établi par Dieu Lui-même. C'est faire exactement ce que le Pape Pie XI avait solennellement enseigné comme étant illégal. Et ce point écrase tous les arguments élaborés par ceux qui défendent les formes contre nature, illégales et non-procréatives de préliminaires (ou même après l'acte sexuel) en-dehors des rapports conjugaux normaux, parce que tous les arguments élaborés par ceux qui défendent l'excitation de la chair se focalisent sur la concupiscence et le désir au sein du mariage lui-même, et pas sur les fins première ou secondaire des rapports conjugaux légaux (la procréation et l'éducation des enfants, et l'apaisement de la concupiscence).

Pape Pie XI, Casti Connubii (# 47), 31 Décembre, 1930: “Puisque l'acte du mariage est, par sa nature même, destiné à la génération des enfants, ceux qui, en l'accomplissant, s'appliquent délibérément à lui enlever sa force et son efficacité, pèchent contre la nature et font une chose honteuse et intrinsèquement vicieuse.”

Par conséquent, tous les actes sexuels contre nature, inutiles et non-procréatifs sont intrinsèquement malfaisant et contre nature parce que l'acte conjugal est par sa nature même destiné à la génération et à la procréation des enfants. Ces personnes (mariées ou non) qui choisissent délibérément de faire des actes sexuels privés de leur force naturelle et de l'intention procréatrice “pèchent contre la nature” et commettent un acte honteux et intrinsèquement mauvais.

En réalité, ce que ces couples concupiscents font quand ils augmentent leur plaisir n'est pas l'unique apaisement de la concupiscence dont parle le Pape Pie XI, mais est en fait l'exact opposé, dans la mesure où ils excitent d'abord leur désir et leur concupiscence avant de les faire sortir. Ils sont alors par conséquent, sans aucun doute, entrain de commettre un péché mortel. Puisque si l'on considère au minimum comme étant un péché véniel pour des conjoints leur union uniquement pour des intentions concupiscentes normales tandis qu'ils accomplissent ce qui est intrinsèquement nécessaire pour arriver à la conception dans l'acte conjugal normal et naturel, que ne doivent pas être alors les actes sexuels dégénérés, contre nature, impies et inutiles que ces couples concupiscents réalisent dans le feu de leur passion honteuse? Ainsi il est absolument clair que tous les actes sexuels où le désir est excité à travers des actes sexuels oraux, anaux, ou manuels au lieu de l'éteindre de manière naturelle est contraire au bien du mariage – le Saint sacrement – et si c'est fait d'intention délibérée, c'est un péché mortel.

Saint Augustin, Contre Julien, Livre 3, Chapitre 14: “Même la pudeur conjugale a besoin de lutter contre des désirs immodérés dans un usage en soi légitime, contre de coupables convoitises, contre les excès qui blessent la nature, et vous [Julien, le Pélagien hérétique, qui louait le désir et la concupiscence] osez dire: «La concupiscence s'exerce honnêtement dans les époux». Cet appétit est donc toujours honnête dans les époux... ?

Il eût été bien plus sage de dire que c’est par la modération dont les époux font preuve que la concupiscence conjugale reste honnête. Peut-être avez-vous craint qu'on ne jugeât mauvais ce que les époux eux-mêmes doivent enchaîner [le désir] sous le frein de la modération?”

La vérité que les mariés “ne doivent point user de leurs droits pour leur seule satisfaction [plaisir, désir, sensualité] ; mais suivant les fins que Dieu Lui-même a prescrites, ainsi que nous l’avons dit plus haut.” (Le Catéchisme du Concile de Trente) est une chose que le monde occidental a aujourd'hui complètement rejetée. Cependant, comme nous l'avons vu, il ne pourrait être plus clair que la Sainte Écriture nous enseigne que “Dieu prohibe ou condamne l'excès de la concupiscence”.

“Vous traitez ensuite de la concupiscence dont l'excès vous paraît répréhensible; comme si, dans l'usage modéré qui peut en être fait, on ne devait pas louer le cocher plutôt que le coursier vicieux habilement dirigé par lui. Quelle importance attachez-vous donc à tous ces passages de la Sainte Écriture, dans lesquels nous voyons clairement que Dieu prohibe ou condamne l'excès de la concupiscence ? Nous avons horreur de toutes les turpitudes qui s'accomplissent par la chair ; sachez même que cette concupiscence, à moins qu'elle ne soit enchaînée sévèrement, soulève dans les corps les plus chastes, voire même pendant le sommeil, des mouvements qui nous arrachent des plaintes.” (Saint Augustin, Contre Julien, Livre 3, Chapitre 38)

Il est mauvais de toucher une femme pendant la grossesse

Dans la révélation d'Anne Catherine Emmerich, intitulée «La vie de la Bienheureuse Vierge Marie», nous lisons des points suivants intéressants sur les relations conjugales pendant la grossesse :

" Il m'a été expliqué ici que la Sainte Vierge a été engendrée par ses parents dans la sainte obéissance et la pureté de leur coeur, et que par la suite ils ont vécu ensemble dans la continence dans la plus grande piété et la crainte de Dieu. J'étais dans le même temps des instruite clairement comment incommensurablement la sainteté des enfants a été encouragée par la pureté, la chasteté et la continence de leurs parents et de leur résistance à toutes les tentations impures, et comment la continence après la conception préserve le fruit des entrailles de nombreuses impulsions pécheresses. D'une manière générale, on m'a donné une surabondance de connaissances sur les racines de la déformation et du péché. " (Anne Catherine Emmerich, Vie de la Vierge Marie)

Malgré cela, beaucoup de gens lubriques ne seront pas d'accord avec ce que dit ici Anne Catherine Emmerich, grâce à la révélation de Dieu, et certains peuvent même être offensés par elle. La raison en est que ces personnes et d'autres veulent se tromper en pensant qu'il n'y a rien de mal dans la convoitise ou la concupiscence. Oui, ils invoquent encore cette même raison s'ils savent et sont pleinement conscients que la convoitise conduit d'innombrables âmes en enfer et à la damnation éternelle. Toutefois, qu'ils veuillent être d'accord avec cela ou non, c'est juste un fait que les désirs et les tentations sexuelles qui poussent les gens à commettre des péchés de la chair est un produit mal de la chute et du péché originel. En d'autres termes, les hommes n'ont pas initialement été destinés à éprouver la concupiscence et les tentations de la chair selon le plan parfait de Dieu, mais cela a fini de cette façon à cause de la transgression d'Adam et Eve. Si une personne est honnête avec elle-même, elle comprendra que cela est vrai. Cependant, la plupart des gens veulent se tromper et donc choisissent d'ignorer ce fait.

En résumé, la définition ou la signification de la révélation d'Anne Catherine Emmerich, c'est que la luxure est mauvaise et que les relations conjugales d'un couple pendant la grossesse vont influencer l'enfant d'une manière négative, infligeant des impulsions pécheresses sur l'enfant. Anne Catherine Emmerich, à travers la révélation de Dieu, dit clairement que « la continence après la conception préserve le fruit des entrailles de nombreuses impulsions pécheresses». La sensualité et les impulsions pécheresses qui seront ainsi excitées par les relations sexuelles de nombreux conjoints pendant la grossesse est un grand mal qui affectera le mari et la femme et leur enfant à naître, dans un sens négatif. Pour cette raison, les parents doivent faire tout en leur pouvoir pour s'abstenir de relations conjugales au cours de toutes les grossesses.

Les relations conjugales pendant la grossesse peuvent aussi parfois être dangereuses pour l'enfant, et conduire à une naissance prématurée ou à un enfant mort-né. Par conséquent, la meilleure chose à faire pour un mari et une femme, c'est de pratiquer l'abstinence. Et si une personne affirme ne pas pouvoir faire cela, alors comment fera t-elle lorsque l'un des conjoints décèdera ?

L'infertilité naturelle n'est pas une récompense pour l'accomplissement du devoir conjugal

L'infertilité naturelle de la femme pendant la grossesse n'est pas une récompense pour les époux d'avoir eu «de la grandeur dans la sexualité» parce qu'ils ont été «bien» dans l'accomplissement du devoir conjugal (la procréation et l'éducation des enfants), comme beaucoup de gens aujourd'hui semblent réellement (et faussement) le croire. La seule raison probable pour laquelle les relations conjugales pendant la grossesse ne sont pas un péché en soi (même si c'est une action défectueuse) est la raison des faiblesses humaines et la concupiscence qui doivent être reconnues et guéries du mieux que possible. Il est raisonnable de conclure que, si les femmes n'étaient pas stériles pendant la grossesse, beaucoup de maris mettraient en danger la vie de leurs épouses en les exposant à de trop nombreux accouchements à intervalles de temps trop court. Par conséquent, si les femmes n'étaient pas stériles pendant la grossesse, beaucoup plus de péchés mortels seraient commis par des hommes qui ensuite seraient enclins à chercher un soulagement de leurs convoitises charnelles par d'autres moyens ou par d'autres femmes, afin de ne pas mettre en danger la vie de leur propre épouse ou maîtresse.

Pour Saint-Jérôme, l'acte conjugal n'était pas quelque chose de bon et digne de louange, car il agit seulement comme un soulagement, une soupape pour éviter un plus grand mal.

Saint-Jérôme : « Ainsi, il doit être mauvais de toucher une femme. Si des indulgences sont néanmoins accordées à l'acte conjugal, ce n'est que pour éviter quelque chose de pire. Mais quelle valeur peut être reconnue dans un bien qui est autorisé uniquement en vue d'empêcher quelque chose de pire ? »

Les relations conjugales pendant les périodes infertiles de la femme doivent être évitées

Comme indiqué dans les écrits de l'Ancien Testament et dans le but de propager encore plus la vertu et la grâce dans le peuple élu de Dieu, Dieu définit les lois les plus exquises quand et comment les relations conjugales sont à effectuer. Par exemple, Il a ordonné que la femme doit être considérée comme impure au moment de son cycle mensuel infertile et aussi les sept jours suivant, interdisant ainsi les relations conjugales au cours de la période mensuelle infertile. Le cycle menstruel d'une femme est d'environ 28 jours, et la phase de cycle menstruel est d'environ 5 jours. Un ajout de 7 jours après la phase menstruelle conformément à la parole de Dieu signifierait que la femme doit rester chaste pendant 12 jours sur 28 jours au cours de son cycle menstruel.

Lévitique 15 : " Quand une femme aura un flux, un flux de sang dans sa chair, elle sera sept jours dans son impureté. Quiconque la touchera sera impur jusqu'au soir. Tout meuble sur lequel elle se couchera pendant son impureté sera impur, et tout objet sur lequel elle s'assiéra sera impur. Quiconque touchera son lit lavera ses vêtements, se baignera dans l'eau et sera impur jusqu'au soir. Quiconque touchera un objet sur lequel elle se sera assise, lavera ses vêtements, se baignera dans l'eau et sera impur jusqu'au soir. S'il y a une chose sur le lit ou sur le siège sur lequel elle s'est assise, celui qui la touchera sera impur jusqu'au soir. Si un homme couche avec elle et que l'impureté de cette femme vienne sur lui, il sera impur pendant sept jours, et tout lit sur lequel il couchera sera impur. Quand une femme aura un flux de sang pendant plusieurs jours en dehors du temps accoutumé, ou si son flux se prolonge au delà du temps de son impureté, elle sera impure tout le temps de ce flux, comme au temps de son impureté menstruelle. Tout lit sur lequel elle couchera tout le temps de ce flux, sera pour elle comme le lit de son impureté menstruelle, et tout objet sur lequel elle s'assiéra, sera impur comme au temps de son impureté menstruelle. Quiconque les touchera sera impur; il lavera ses vêtements, se baignera dans l'eau et sera impur jusqu'au soir. Lorsqu'elle sera purifiée de son flux, elle comptera sept jours, après lesquels elle sera pure. "

Cela signifie que Dieu commanda à l'homme et sa femme d'avoir des relations conjugales seulement les jours les plus favorables pour engendrer des enfants. Cela a été pratiqué et suivi par les Juifs des milliers d'années avant la percée scientifique spécifique et les découvertes médicales portées à la connaissance par les scientifiques selon lesquelles la conception ne peut normalement pas se produire au cours de ces périodes, nous montrant ainsi, une fois de plus, que le Dieu chrétien est le seul vrai Dieu qui possède toutes les connaissances dans le ciel et sur la terre. Que la Sainte Trinité soit bénie pour toute l'éternité ! En commandant la loi merveilleuse qui inspire à la perfection vertueuse, Dieu a limité le temps pendant lequel un couple pourrait avoir des relations conjugales, ce qui diminue leurs tentations charnelles. Pour quelle raison quelqu'un pourrait demander plus ? La réponse est très simple, car il est bien évident qu'un homme ou une femme qui ont souvent du sexe seront tentés soit de commencer à aimer le plaisir sexuel ou de commettre divers péchés sexuels ou avoir des relations sexuelles avec d'autres personnes avec lesquelles ils ne sont pas mariés, tandis que les gens qui sont complètement chastes ou qui ont des rapports sexuels très rarement seront plus forts pour résister à des tentations impures. Le plaisir sexuel est plus facilement addictif que la plupart des médicaments, et ainsi, il est très important de se garder d'en être vaincu.

Si les époux souhaitent consolider la vertu, et s'il y a un consentement mutuel pour s'abstenir de relations conjugales, alors le mari et la femme peuvent se séparer l'un de l'autre tout le temps qu'ils décident de cultiver la vertu et la perfection évangélique. Par sainte inspiration de Dieu, nous prions et supplions que tous puissent envisager de le faire de temps en temps. St Paul explique très bien ce concept pour nous dans le Nouveau Testament.

1 Corinthiens 7, 1-10 : "Pour ce qui concerne la chose dont vous m'avez écrit : Il est bon pour un homme de ne pas toucher une femme. Mais par peur de l'impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. Que le mari rende la dette à sa femme, et que la femme aussi le fasse pareillement au mari. La femme n'a pas autorité sur son propre corps, mais le mari. Et de la même manière, le mari n'a pas non plus le pouvoir de son propre corps, mais c'est la femme. Ne vous refusez pas à l'autre, à l'exception, peut-être, par consentement, pour un temps, afin que vous puissiez vous donner à la prière, et revenir ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence. Mais je dis ceci par indulgence, non par commandement. Car je voudrais que tous les hommes fussent comme moi-même, mais chacun rempli son propre don de Dieu, un d'une manière, un autre d'une autre. Mais je dis aux célibataires et aux veuves : Il est bon pour eux de rester ainsi, comme moi. Mais s'ils ne se contiennent pas eux-mêmes, qu'ils se marient. Car il vaut mieux se marier que de brûler. Mais pour ceux qui sont mariés, non pas moi mais le Seigneur a ordonné : que la femme ne se sépare pas de son mari. "

Chemin de pureté et de perfection

Une personne honnête devrait maintenant être en mesure de voir clairement que «le diable a le pouvoir» sur tous ceux qui se réunissent dans l'acte conjugal pour l'amour de la concupiscence charnelle. L'Archange Saint-Raphaël, l'un des sept archanges qui se tiennent devant le trône de Dieu, révèle quelle est la volonté de Dieu pour les conjoints dans l'utilisation de l'acte conjugal :

«Alors l'ange Raphaël lui dit [Tobias] : Ecoute-moi, et je te montrerai qui ils sont, ceux sur lesquels le diable peut plus prévaloir. Ceux qui reçoivent le mariage de manière à exclure Dieu d'eux-mêmes et de leur esprit, et se donnent à leur convoitise, comme le cheval et le mulet, qui n'ont pas la compréhension, sur eux le diable a le pouvoir. ... Et quand la troisième nuit sera passée, tu prendras la vierge avec la crainte du Seigneur, ému par amour pour les enfants plutôt que pour la convoitise, afin que dans la semence d'Abraham, tu puisses obtenir une bénédiction des enfants ... [Tobias a dit] Et Maintenant, Seigneur, tu sais que ce n'était pas pour la luxure charnelle que je prends ma sœur pour épouse, mais seulement pour l'amour de la postérité, dans laquelle ton nom est béni pour les siècles des siècles». (Tobias 6, 16-17, 22 ; 8, 9)

Le seul but dans lequel les conjoints devraient s'engager dans l'acte conjugal est pour «l'amour de la postérité» (enfants), pas la luxure. En fait, contrairement à ce que la plupart des gens disent aujourd'hui, Saint-Raphaël a déclaré que les conjoints devraient se réunir " seulement pour l'amour de la postérité". En vérité, "le diable a le pouvoir" sur tous les conjoints qui se réunissent dans le but du plaisir charnel gratifiant.

Le but de tout vrai catholique est d'être un saint. Cela signifie qu'il doit s'efforcer d'être parfait et saint comme Dieu est saint et parfait. "Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait". (Matthieu 5, 48) «Il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint ». (1 Pierre 1, 16)

Dans ce chemin de la perfection, l'aspect lascif, l'amour du plaisir momentané de la chair doit être combattu, vaincu, et donc totalement méprisé. «Fuyez la corruption de cette concupiscence qui est dans le monde». (2 Pierre 1, 4) Dire que cela ne peut être réalisé, c'est nier le pouvoir de Dieu et Sa grâce. "Je suis persuadé de cela même : que celui qui a commencé une bonne œuvre en vous, vous perfectionne pour le jour de Jésus-Christ. " (Philippiens 1, 6) Les armes de la foi catholique : la grâce, la prière persévérante, le sacrifice, la mortification et la pénitence sont plus que suffisants pour vaincre le péché, l'inclination pécheresse, ou une faute et atteindre la perfection dans un court laps de temps.

Peu de gens, toutefois, cherchent la perfection ou même les premiers stades de la perfection, et c'est la triste raison pour laquelle le plus grand nombre de catholiques sera éternellement condamné. C'est triste à dire, mais la plupart des gens donnent à leur chair ce qu'elle veut, quand elle le désire, toute la journée. La nourriture, les médias, la musique, le plaisir sensuel ou d'autres, et ce ne sont que quelques-unes des nombreuses raisons pour lesquelles ils ne peuvent pas contrôler leur convoitise. S'ils voulaient commencer à prier le chapelet et faire pénitence comme des œuvres de jeûne et d'autres de d'abstinence et de piété et cesser avec tous les actes de péché et de vanité, leur convoitise charnelle serait dans de nombreux cas étouffée ou abaissée. Mais la pénitence et la mortification sont méprisées par l'homme naturel, et ainsi, sauf seulement quelques âmes élues, jamais ils ne pourront atteindre le point où ils peuvent découvrir que leurs convoitises et les désirs charnels sont diminués ou étouffés.

Tous les péchés, y compris les péchés sexuels que les hommes et les femmes commettent, sont contrôlables tant que l'on choisit de se couper de tout péché volontaire et occasions de péché, comme les médias, la nourriture ou des amis, etc. Mais puisque la plupart des gens n'ont pas évité totalement leur péché et leur activité mondaine et surtout les occasions directes de leur péché - qui sont la cause de leur chute dans le péché, ils ne ressentent pas un soulagement à leurs tentations. Beaucoup de gens qui vivent dans le péché sexuel ou charnel désirent en effet essayer en quelque sorte de mettre fin à leurs péchés, mais parce qu'ils n'ont pas coupé les occasions de leurs péchés complètement ils échouent tôt ou tard. La conséquence de leur échec en tentant d'arrêter de pécher pour laquelle ils ne subissent pas une baisse de leurs convoitises et de les désirs charnels, c'est que beaucoup de gens tombent dans le péché abominable d'accuser Dieu pour leurs péchés, affirmant de façon perverse qu'ils ne peuvent pas arrêter de pécher et s'extirper d'une vie de péché. Cependant, tout péché est un produit direct de la volonté perverse de l'homme, et au moment de la mort, ces blasphémateurs qui remettent en cause la bonté de Dieu seront toujours condamnés et bannis par la justice de Dieu dans la marmite bouillante qui est l'Enfer.

Jacques 1, 13-15 : « Que nul, quand il est tenté, ne dise qu'il est tenté par Dieu. Car Dieu n'est pas un tentateur de maux, et il ne tente personne. Mais chacun est tenté par sa propre concupiscence, étant attiré et séduit. Puis, quand la convoitise a conçu, elle enfante le péché. Mais le péché, quand il est à terme, engendre la mort. "

Quand et comment l'acte conjugal doit être effectué

Le chemin de la perfection en ce qui concerne l'acte conjugal est que les conjoints accomplissent seulement l'acte avec la seule intention et l'espoir de concevoir des enfants. Cela signifie que les conjoints doivent être chastes pendant la période mensuelle infertile de la femme et quand elle est enceinte. Nous lisons dans l'Ancien Testament que Dieu avait interdit l'acte de mariage au cours du cycle mensuel infertile de la femme. " La femme, qui, au retour du mois, a la perte de son sang, doit être séparée sept jours. " (Lévitique 15, 19) Le commentaire Haydock explique : " 7 jours, non seulement sur le camp, mais de la société des hommes. " Dès qu'une femme avait montré les signes de l'infertilité (menstruation), les rapports cessaient jusqu'à l'arrêt de l'écoulement du sang et qu'elle soit redevenue fertile. " Tu ne t'approcheras d'une femme ayant ses règles : tu ne découvriras point sa nudité. " (Lévitique 18, 19) Commentaire Haydock : « Saint Augustin estime que cette loi est toujours en vigueur. [Sur Lev. 20, 18] Cette intempérance était, par une loi positive déclarée, un affront mortel des juifs ".

S'abstenir de rapports sexuels pendant la période menstruelle d'une femme ou les restreindre les jours suivants la grossesse est pratiquement ignoré par la plupart des gens aujourd'hui. L'observation de la période de restriction de l'activité sexuelle non seulement diminue les péchés sexuels et les tentations, mais accorde également à une femme dans sa période fertile quand il est le plus bénéfique que la conception se produise. Cela contribue à répondre au commandement initial de Dieu «Soyez féconds et multipliez», un commandement qui n'est manifestement pas observé aujourd'hui par de nombreuses personnes.

Les bons maris et épouses n'ont pas de relations sexuelles lorsque leur convoitise débridée le désire, mais seulement à des moments prévus à cet effet et lorsque cela est nécessaire. Le guide des bons et pieux maris et épouses est donc leur conscience et leur raison au lieu de leur égoïsme et leur convoitise débridée. Le livre de l'Ecclésiaste explique avec éloquence ce concept pour nous.

Ecclésiaste 3, 1-5 : «Toutes choses ont leur saison, et en leur temps tout passe sous le ciel. Un temps pour naître et un temps pour mourir. Un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui est planté. Un temps pour tuer et un temps pour guérir. Un temps pour détruire, et un temps pour construire. Un temps pour pleurer, et un temps pour rire. Un temps pour pleurer, et un temps pour danser. Un temps pour lancer des pierres, et un temps pour se réunir. Un temps pour embrasser et un temps pour être éloigner des étreintes ".

L'expression «un temps pour embrasser et un temps pour être éloingner des étreintes» se réfère à l'acte conjugal. Commentaire Haydock : " Ver. 5. Étreintes. La continence a été parfois prescrite aux personnes mariées, Lévitique XX. 18, et 1 Corinthiens VII. (Saint-Jérôme) (Saint Augustin, Enchiridion 78.) (Calmet). " Cela montre que l'acte conjugal doit parfois être abstenu complètement et non engagé dans le monde de tous les jours comme le mal et l'immoralité enseigne. Comme déjà dit, l'une des raisons d'abstention de l'acte conjugal est dans le but de cultiver la vertu et de la chasteté. C'est important de le faire de temps en temps, pour les personnes qui ont souvent des rapports sexuels et qui sont plus susceptibles de devenir esclaves de ce plaisir et de tomber dans des péchés sexuels.

Les gens qui ne cherchent pas à contrôler leur soif et qui laissent leurs tentations errer librement pour se livrer à eulles quand il leur plaît, ont en effet permis à leur désir de devenir leur «solution». Les gens qui agissent de cette façon sont devenus des adorateurs du plaisir charnel éphémère et cultivent les fruits qui s'y rattachent. Ces gens doivent être très prudents sur eux-mêmes, car quand ils mourront et seront convoqués devant le trône de Notre Seigneur Jésus-Christ, leur destinée éternelle sera décidée en fonction de ce qu'ils aimaient le plus dans cette vie : Notre Seigneur et son amour, ou eux-mêmes et leur convoitise débridée, égoïste. Si ils s'aimaient eux-mêmes et leur désir plus qu'ils ont aimé le Seigneur, ils ne seront pas sauvés. C'est seulement en enfer que les nombreux conjoints regretteront n'avoir jamais pensé à contrôler leur désir ou n'avoir jamais eu de relations aux moments opportuns ou aux saisons appropriées.

Nous pouvons lire les points suivants intéressants sur les relations conjugales appropriées dans les Révélations de sainte Brigitte, Livre 5. Ce livre est justement intitulé «Livre des questions», car il procède par voie de questions auxquelles notre Seigneur Jésus-Christ donne de merveilleuses réponses.

Révélations de sainte Brigitte, Livre 5, Question 5 : «[Un moine et théologien de haut apprentissage a demandé à notre Seigneur Jésus-Christ dans une vision:] Quatrième question. Pourquoi avez-vous donné aux hommes et aux femmes la semence de rapports sexuels et le caractère sexuel, si la semence ne doit pas être déversée en fonction de l'appétit charnel ?

Réponse à la quatrième question. "Je [Jésus] leur ai donné la semence des rapports afin qu'elle puisse germer au bon endroit et dans le bon chemin et porter des fruits pour une cause juste et plus rationnelle. "

Si l'un des conjoints est incontinent et veut assouvir sa soif souvent et sans raison, alors c'est le conjoint qui est incontinent qui pèche tout en exigeant la dette.

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, Supplément, Q. 64, art. 9, réponse au 1 : «En ce qui le concerne, il ne consent pas, mais subvient à contrecœur et avec tristesse [la dette matrimoniale sur un jour saint] à ce qui est exigé de lui, et par conséquent, il ne pèche pas. Car il est ordonné par Dieu, à cause de la faiblesse de la chair, que la dette doit toujours être accordée à celui qui demande de peur qu'il ne soit donné une occasion de péché. "

Tant que l'intention de l'autre conjoint n'est pas de vivre une vie lascive, il ou elle devra être dispensé de tout péché possible d'incontinence et de luxure que le conjoint incontinent coupable fera lui-même. Cela ne veut pas dire, cependant, que le conjoint ne devrait pas essayer de dissuader l'autre partenaire du péché ou chercher à abuser du plaisir sexuel. Au contraire, notre Seigneur et son Église exige que les bons maris et épouses doivent faire tout leur possible pour dissuader leur partenaire respectif du péché.

Pape Pie XI, Casti Connubii : «La Sainte Eglise sait bien qu'il n'est pas rare l'une des parties est contre le péché plutôt que de pécher, lorsque, pour une cause grave, il ou elle permet à contrecœur la perversion de l'ordre. Dans un tel cas, il n'y a pas de péché, à condition que, conscient de la loi de charité, il ne néglige pas de chercher à dissuader et à prévenir le partenaire du péché. "

Un conjoint qui est obstiné dans ses péchés sexuels comme l'onanisme ou la masturbation, etc, doit bien sûr être empêché de commettre le péché autant qu'on est capable de l'empêcher. Le conjoint doit faire tout en son pouvoir pour empêcher que les péchés sexuels soient commis, et doit évidemment mettre fin aux relations conjugales jusqu'à ce que le conjoint coupable accepte de cesser de commettre ce péché. Si un conjoint continue d'accomplir l'acte conjugal avec une personne qui est obstiné à commettre le péché sexuel, cet acte fera sans aucun doute d'un tel conjoint un complice dans ce péché sexuel, et à ce titre, lui fera perdre son âme avec la personne qui commet réellement le péché, car, si le conjoint était vraiment contre ce péché, il ne permettrait pas que cela se produise ou ne lui donnerait pas une occasion de se produire, à moins que le conjoint auparavant se soit repenti et ait promis de ne pas commettre à nouveau ce péché. Il arrive aussi fréquemment que même si l'un des conjoints peut en effet s'opposer aux péchés sexuels qui sont commis par un mauvaisconjoint, il ou elle néanmoins ne résiste pas à ce péché correctement, voire pas du tout, et y trouve même du plaisir. On ne peut bien sûr être vraiment contre un péché que si on y résiste entièrement et qu'on se bat contre lui. Sinon, c'est un signe que l'on a une tendance pour ce péché.

Non seulement il est plus avantageux pour les couples de minimiser la quantité de rapports sexuels, mais les gens qui réservent le sexe pour le mariage profitent d'une plus grande stabilité et communication dans leurs relations. Une nouvelle étude scientifique publiée dans le Journal de l'American Psychological Association of Family Psychology a constaté que les couples qui ont attendu jusqu'au mariage ont évalué la stabilité de leur relation de 22 pour cent plus élevée que ceux qui ont commencé à avoir des relations sexuelles (fornication) au début de leur relation. La satisfaction de la relation était 20 pour cent plus élevée pour ceux qui ont attendu, et la communication a été de 12 pour cent de mieux. Ce témoignage nous montre, encore une fois, comment l'abstinence sexuelle permet d'être libre de l'influence des démons comme Asmodée qui ont reçu la permission par Dieu de provoquer des troubles pour ces hommes et ces femmes qui ne sont pas vertueux. Les couples qui se sont impliqués sexuellement plus tard dans leur relation - mais avant le mariage - ont rapporté que près de la moitié des relations étaient davantage aussi fortes que celles qui ont attendu le mariage.

«La plupart des recherches sur le sujet se concentre sur les expériences des individus et non le calendrier dans une relation », a déclaré le principal auteur de l'étude Dean Busby, professeur à l'École de la vie familiale de l'Université Brigham Young. «Il y a plus que le sexe à une relation, mais nous avons trouvé que ceux qui ont attendu plus longtemps étaient plus heureux ...» a ajouté Busby. «Je pense que c'est parce qu'ils ont appris à parler et avoir les compétences nécessaires pour travailler avec les problèmes qui surgissent».

Le sociologue Mark Regnerus de l'Université du Texas à Austin, qui n'était pas impliqué dans l'étude, a répondu à ses conclusions, affirmant que «les couples qui ont eu leur lune de miel trop tôt - c'est-à-dire en priorisant le sexe rapidement au début d'une relation - ont souvent trouvé leurs relations sous-développées quand il s'agit de qualités qui font des relations stables et les conjoints fiables et dignes de confiance». Parce que la croyance religieuse joue souvent un rôle pour les couples qui choisissent d'attendre, Busby et ses co-auteurs ont contrôlé l'influence de l'engagement religieux dans leur analyse. «Indépendamment de la religiosité, en attendant de l'aide sous la forme de meilleurs processus de communication de la relation, ceux-ci aident à améliorer la stabilité à long terme et la satisfaction de la relation», a déclaré Busby. Ceci, bien sûr, nous montre une fois de plus les bons effets et la bonté inhérente à un mode de vie pure, vertueux et chaste.

Les règles fondamentales de l'acte conjugal

Il existe quelques règles fondamentales que tous les conjoints doivent apprendre afin d'avoir un mariage heureux.

Tout d'abord, les conjoints devraient toujours prier le chapelet ensemble ou individuellement avant le moment où ils ont l'intention d'avoir des relations conjugales et prier Dieu à genoux de leur accorder des enfants pour l'honneur et la gloire de son saint nom, si c'est sa volonté.

Deuxièmement, ils doivent aussi prier Dieu pour les aider à ce qu'aucun d'entre eux ne pèche en pensée ou en acte au cours de l'acte conjugal.

Troisièmement, ils doivent toujours se rappeler que Dieu est présent avec eux au cours de l'acte conjugal et essayer de leur mieux de souligner la présence de Notre Seigneur au cours des relations conjugales par des pensées courtes de supplication mentale, lui demandant de les protéger de tomber dans le péché. Ces pensées empêcheront les conjoints de rechercher à attiser leur convoitise en des voies pécheresses.

Quatrièmement, afin de ne pas attiser la convoitise, ils devraient toujours laisser l'obscurité dans la chambre au lieu de lampe allumée.

Cinquièmement, ils devraient toujours exposer le moins de chair possible en ayant des relations conjugales.

Sixièmement, l'acte conjugal doit toujours être fait aussi vite que possible et doit toujours être effectué sans jeu avant ou après et sans aucun acte ou décision d'attiser leur convoitise au-delà de ce qui est permis. La convoitise naturelle de l'homme après la chute, dans la plupart des cas, suffit pour finaliser l'acte sans autre enflamement de la chair par les époux. Mais même si les conjoints ne sont pas enflammés naturellement pour cause de vieillesse, maladie ou toute autre cause, il pécheraient encore mortellement s'ils devaient enflammer leur propre désir ou leur conjoint de manière illicite.

Septièmement, ils ne doivent jamais prolonger l'acte conjugal pour l'amour de la convoitise. Beaucoup de maris, par exemple, essaient de prolonger l'acte conjugal autant qu'ils en sont capables en refusant de finaliser l'acte, même s'ils sont en mesure de le faire. La seule raison pour laquelle ils commettent ce péché est de tirer plus de plaisir ou de faire monter au point culminant à la portée de la femme. Cet acte de prolongation de l'acte conjugal pour l'amour d'enflammer ou augmenter le plaisir sensuel va à l'encontre du but primaire et secondaire du mariage et de l'acte conjugal (Pape Pie XI, Casti Connubi) et est toujours un péché puisque c'est un acte qui est complètement lubrique, inutile et déraisonnable. Il s'agit d'un acte contre nature qui agit à l'encontre des objectifs inhérents au mariage, qui sont la procréation et l'éducation des enfants, et l'extinction de la concupiscence. Ceux qui agissent de cette façon lascive sont absolument détestés et haïs par Dieu (Psaume 5, 5), car ils sont à la recherche d'une gratification physique honteuse, et ils brûleront en enfer pour l'éternité tout comme ils ont brûlé sur la terre dans leurs convoitises charnelles, à moins qu'ils n'apprennent à contrôler leurs désirs, et se repentent en faisant pénitence pour leurs péchés.

Huitièmement, les conjoints ne doivent jamais s'embrasser ou se toucher l'un l'autre pour renforcer la concupiscence ou le plaisir sensuel, que ce soit avant, pendant ou après l'acte conjugal. Les baisers et les touchers pour le bien du plaisir sont totalement condamnés par l'Eglise catholique et ses théologiens.

Pape Alexandre VII, erreurs diverses sur les questions morales # 40, 24 septembre 1665 et 18 mars 1666 : «C'est une opinion probable qui stipule qu'un baiser est seulement véniel lorsqu'il est effectué pour le bien de la joie charnelle et sensible qui découle de ce baiser, si le danger d'un nouveau consentement et de la pollution est exclu. " - CONDAMNÉ. (Denz. 1140)

Neuvièmement, les conjoints devraient toujours rester chastes pendant les périodes infertiles de la femme et ne réaliser que quelques actes conjugaux seulement possibles chaque mois afin de nourrir la vertu et la perfection. Le fruit vertueux et la gloire que ces époux donnent à Notre-Seigneur sont sans doute très bien, car ceux qui ont accès au plaisir et le mortifie encore peuvent dans un sens vraiment être appelés martyrs. Ces mortifications feront également que le pouvoir et l'influence du diable se développent avec moins de puissance et que le pouvoir et l'influence de Dieu deviennent plus fortes chez les personnes qui s'abstiennent de réaliser le mariage hors de l'amour de Dieu et de la vertu, et par conséquent, feront le foyer de ces conjoints plus affectueux et exempt de ces problèmes avec lesquels les couples du monde sont prisonniers. Le cycle menstruel d'une femme est d'environ 28 jours, et la phase menstruelle est d'environ 5 jours. L'ajout de 7 jours après la phase menstruelle, conformément à la Parole de Dieu dans la Bible, signifie que les hommes et les femmes devraient rester chastes pendant 12 jours sur les 28 jours de cycle menstruel naturel de la femme.

Demander à Dieu d'éliminer ou de réduire le plaisir sexuel

Même si un mari doit consommer l'acte conjugal pour que la conception se produise, cela ne veut pas dire qu'il doit avoir beaucoup de plaisir avec sa chair. Il peut prier Dieu d'enlever le plaisir et de le tourner en sensation étrange, en mépris, détestation ou au moins en une sensation neutre. Tenter de supprimer ou de réduire au minimum le plaisir sensuel dans l'acte conjugal est certainement une chose très pieuse et bonne à demander à Dieu si l'on souhaite devenir parfait. Si cet objectif était atteint, alors la concupiscence serait vaincue et l'acte conjugal pourrait se produire avec l'intention de procréation et sans autre motif, et l'acte lui-même ne produirait aucun plaisir particulier à la chair, mais seulement une sensation étrange et indésirable causée par le venin du péché originel dans la chair.

La Bienheureuse Vierge Marie a révélé à sainte Brigitte que ses parents vertueux, Saints Anne et Joachim, ont été réunis dans l'acte conjugal de cette façon, pour la production de l'humain le plus parfait qui ait jamais vécu après notre Seigneur: Notre Bienheureuse Dame.

Notre-Dame parle de ses parents : «Mon père et ma mère s'unirent dans un mariage si chaste qu'il ne pouvait être trouvé un mariage plus chaste à ce moment, qu'ils n'ont jamais voulu se réunir, sauf en conformité avec la loi, et alors seulement avec l'intention de mettre en avant un progéniture. Quand un ange leur a révélé qu'ils allaient donner naissance à la Vierge de qui viendrait le salut du monde, ils auraient préféré mourir plutôt que de se réunir dans l'amour charnel, la luxure était morte en eux. Je vous assure que quand ils vinrent ensemble, c'était à cause de l'amour divin et du message de l'ange, pas du désir charnel, mais contre leur volonté et d'un saint amour pour Dieu. De cette façon, ma chair a été faite par leur semence et par l'amour divin. " (Révélations de sainte Brigitte, Livre 1, Chapitre 9)

À un certain moment dans l'histoire de l'Église catholique, certains conjoints catholiques ont réellement essayé d'atteindre cet objectif de minimiser le plaisir pendant l'acte conjugal et se s'unir seulement pour un motif juste et raisonnable. L'évidence empirique démontre ce fait. Quand j'étais jeune, et dans mon adolescence, c'était une blague parmi les non-catholiques, comme les protestants, selon laquelle les catholiques sont prudes parce que les conjoints catholiques ne jouissent pas du sexe, qu'ils n'ont pas de relations à la lumière et que peu de chair a besoin d'être exposée pour consommer l'acte conjugal, qui a lieu aussi rapidement que possible afin d'être consommer. Les femmes catholiques étaient le plus ridiculisées pour n'avoir jamais eu ou recherché du tout le plaisir pendant l'acte conjugal. Le non-catholiques faisaient de leur mieux pour raconter que si les femmes catholiques remplissaient leur convoitise, elles apprécieraient le sexe ensuite à son maximum. Cela a commencé à se produire dans ma vie. Et maintenant, presque tous les hommes, comme les femmes, sont des prostituées remplis de convoitise ! Presque tous les catholiques disent maintenant que le plaisir pendant les rapports sexuels ressemble à une habitude, au lieu de quelque chose d'étrange et d'anormal causé par le péché originel. La majorité d'entre eux ont commis des péchés sexuels de toutes sortes.

Contrairement à ces mécréants, la parole infaillible de Dieu nous enseigne que les vrais époux doivent se considérer comme des frères et sœurs au lieu de morceaux de chair humaine qu'ils souhaitent acquérir pour satisfaire leurs imaginations sexuelles ou leurs perversions.

Tobias 8, 9 : « Et maintenant, Seigneur, tu sais, que ce n'est pas pour la luxure charnelle que je prends ma sœur pour épouse, mais seulement pour l'amour de la postérité, dans laquelle ton nom est béni pour les siècles des siècles. "

Les bons époux qui veulent sauver leurs âmes ne doivent pas être préoccupés par le plaisir momentané qu'ils éprouvent pendant l'acte conjugal ou travailler à l'amélioration de celui-ci de manière inhabituelle ou inutile, mais ils devraient plutôt être concentrer sur Dieu dans leur esprit et l'amour de lui plaire, en se sentant proche de lui. Par conséquent, si un couple veut être parfait, il lui faut prier Dieu pour l'empêcher de pécher pendant l'acte conjugal et de leur accorder une progéniture pour l'honneur et la gloire de son saint nom, et qu'il réduise la quantité de plaisir qu'il ressent, de sorte qu'il puisse Lui rester attacher. Dieu peut accorder cette prière à un couple, s'ils le désirent, mais s'ils ne sont pas accordés avec ce cadeau (la minimisation du plaisir ou la génération des enfants), ils devraient toujours porter leur plaisir et amour envers Dieu, et non sur eux-mêmes. Dieu exige de nous de ne pas L'oublier pendant l'acte procréateur. Les gens ont généralement tendance à oublier Dieu quand ils ont mis trop d'attention sur eux-mêmes, leur conjoint, ou le plaisir procuré par différents actes. Nous pouvons lire sur cette vérité dans le livre de Tobie :

Tobias 6, 17 : " Ceux qui reçoivent le mariage de manière à fermer leur esprit à Dieu, et se donner à leur convoitise, comme le cheval et le mulet, qui n'ont pas la compréhension, sur eux le diable a le pouvoir ".

Remarquez les mots «leur esprit». Toutes nos pensées et nos désirs existent dans l'esprit (ou le cœur), et Dieu voit le désir que nous avons là. La meilleure chose que Dieu exige de vous, c'est que vous pensiez à lui et l'aimiez à tout moment, même pendant l'acte procréateur, et les maris et les épouses ne devrait pas avoir honte de le faire. Dieu n'est-Il pas le meilleur ou le plus digne d'être désiré ou convoité plus qu'un mari ou une femme ne le sera jamais ? Plus une personne aime Dieu, plus elle aura également le désir d'être proche de Dieu, en tous temps.

Certains peuvent peut-être objecter que prier Dieu pendant l'acte conjugal est honteux et que l'on doit prier uniquement dans ces circonstances où on est calme, ce qui n'est pas normalement le cas pour une personne au cours de l'acte conjugal. Cette objection est cependant tout à fait fausse car il n'y a pas un seul exemple dans cette vie où nous ne pouvons pas prier Dieu pour qu'il nous aide. Même quand nous sommes en état de péché mortel de l'acte conjugal, ce qui est infiniment plus honteux, nous sommes autorisés et encouragés de prier, car tous les gens ont besoin que Dieu les aide pour être sauvés.

Saint Alphonse de Liguori, La voie du salut et de la perfection, les travaux ascétiques. Vol II : «Prions donc et demandons toujours la grâce, si nous voulons être sauvés. Que la prière soit notre profession la plus délicieuse, que la prière soit l'exercice de toute notre vie. Et quand nous demandons des grâces particulières, nous prions toujours pour la grâce de continuer à prier pour l'avenir, parce que si nous restons sans prier, nous serons perdus. Il n'y a rien de plus facile que la prière. Qu'est-ce que cela nous coûte de dire, Seigneur, soutiens-moi ! Seigneur, aide-moi ! Donne-moi ton amour ! et ainsi de suite ? Qu'est-ce qui peut être plus facile que cela ? Mais si nous ne le faisons pas, nous ne pouvons être sauvés. Prions donc et abritons-nous nous-mêmes toujours derrière l'intercession de Marie : «Demandons la grâce, et cherchons la par Marie», dit saint Bernard. Et lorsque nous nous recommandons à Marie, soyons sûrs qu'elle nous écoute et nous obtient ce qu'on veut. Elle ne peut pas manquer de pouvoir ou de volonté de nous aider, comme le même saint dit : «Elle ne peut ni nous manquer ni nous faire défaut». Et saint Augustin lui répond : «Souviens-toi, ô Vierge très pieuse, qu'il n'a jamais été entendu dire que celui qui s'est réfugié sous ta protection ait été abandonné». Rappelez-vous que le cas ne s'est jamais produit qu'une personne ayant recours à toi, ait été abandonnée. Ah, non, dit saint Bonaventure, celui qui invoque Marie, trouve son salut, et donc il nous rappelle donc, dans nos prières, de toujours invoquer Jésus et Marie "le salut de ceux qui les invoquent.", Et de ne jamais négliger de prier ...

« Mais avant de conclure, je ne peux pas m'empêcher de dire combien je me sens désolé quand je vois que, même si les Saintes Ecritures et des Pères recommandent souvent la pratique de la prière, pourtant si peu d'autres écrivains religieux, ou confesseurs ou prédicateurs, n'en parlent jamais ; ou s'ils en parlent, c'est juste pour l'effleurer d'une manière superficielle, et la laisser. Mais, voyant la nécessité de la prière, je dis, que la grande leçon que tous les livres spirituels doivent inculquer à leurs lecteurs, tous les prédicateurs à leurs auditeurs, et tous les confesseurs à leurs pénitents, est de prier toujours, donc ils devraient les avertir de prier, prier, et ne jamais abandonner la prière. Si vous priez, vous serez certainement sauvé, si vous ne priez pas, vous serez certainement maudits».

Tous les gens ont besoin de la grâce de Dieu pour être sauvés, et c'est une hérésie de dire le contraire. Il est en effet très vrai qu'une personne ne peut, par sa propre puissance ou sans l'aide de Dieu se sauver ou même éviter de commettre un léger péché véniel. Cela est vrai même avec les païens qui ne connaissent pas ou ne croient pas en Dieu. Dieu les aide même et leur donne la force de faire le bien. C'est pourquoi seules les personnes qui ont négligé la prière (qui est la même chose que de parler avec Dieu tous les jours comme avec une personne réelle, Le suppliant nous aider et Lui donner la gloire) ont été perdus.

La prière ne doit pas être une forme spécifique de prière, ou une longue prière, ou une sorte de prière que l'on effectue seulement en retraite ou à certaines heures. C'est cependant un très mauvais signe quand une personne ressent une aversion ou du mépris des saintes prières comme le Rosaire. Une personne doit faire tout son possible pour persévérer dans la prière du Rosaire et d'autres prières de l'Église, ainsi le diable tente souvent les gens de cesser leurs prières parce qu'il sait et sent combien elles diminuent son pouvoir sur l'âme d'une personne.

Saint Louis De Montfort (1710) : "Le bienheureux Alain de la Roche qui était si profondément attaché à la Sainte Vierge avait beaucoup de révélations d'elle et nous savons qu'il a confirmé la véracité de ces révélations par un serment solennel. Trois d'entre elles se démarquent avec une attention particulière : la premièreest, que si les gens ne parviennent pas à dire le «Je vous salue Marie» (la Salutation angélique qui a sauvé le monde - Luc 1, 28) par négligence, soit parce qu'ils sont tièdes, ou parce qu'ils détestent ça, c'est un signe qu'ils seront probablement et même bientôt condamnés au châtiment éternel ".

La plupart des gens, par exemple, ne se donnent pas souvent assez de temps pour accomplir leurs prières, et surtout de plus longues prières, et la conséquence de cela sera que la plupart d'entre eux vont prier très peu, ou rarement. Une bonne forme de prière qui est alors plus facilement réalisable par tout le monde (peu importe combien cela peut être gênant de ne jamais rien ressentir dans la prière ou d'imaginer que vous avez si peu de temps à perdre) est tout simplement de parler avec Dieu comme avec une personne réelle : dans votre voiture, dans les toilettes, dans votre travail, quand vous mangez ... oui, partout et en tout temps un homme peut parler avec Dieu, notre Créateur et notre Père, comme avec une personne réelle, tout comme les petits enfants envers leur propre Père, quand ils lui disent combien ils l'aiment, lui mentionnant toutes leurs angoisses et inquiétudes et qu'Il les aide et les protège ; suppliant son aide tout le temps. Nous devons donc apprendre de ces petits enfants et les imiter et se comporter comme ils le font envers notre propre Père et Mère du Ciel, en leur disant que nous les aimons, que nous voulons les aimer beaucoup et que nous avons besoin de leur aide, quelle qu'elle soit. Une personne qui prie avec confiance de cette façon quotidienne ne va certainement pas se perdre ou être négligente à son devoir de bien prier. Jésus-Christ lui-même nous enseigne ce concept dans la Bible.

Luc 18, 1 : «Et il [Jésus] leur disait une parabole sur la nécessité de toujours prier et de ne pas se lasser... "

Commentaire Haydock : « toujours prier. C'est-à-dire prier chaque jour, et souvent (Witham) et aussi de marcher toujours dans la présence de Dieu, dans un esprit de prière, d'amour et de tristesse pour le péché. "

Matthieu 19, 13-15 : "Ensuite, on lui présenta des petits enfants, il imposa les mains sur eux et pria. Et les disciples les repoussèrent. Mais Jésus leur dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des cieux est à ceux qui sont tels. Et quand il eut imposé les mains sur eux, il partit de là. "

Commentaire Haydock : « Jésus dit : Laissez les petits enfants, etc ... et declare que le royaume des cieux est la part de ceux qui ressemblent à ces petits, par l'innocence de leur vie et la simplicité de leur cœur. Il a, par ailleurs, montré que la confiance en notre propre force, dans notre propre «libre-arbitre», et nos mérites, est un obstacle invincible au salut.

Cependant, l'une des plus grandes erreurs que la plupart des hommes commettent sans doute aujourd'hui, est qu'ils cherchent à connaître et à être proche avec leurs proches et leur conjoint plutôt que Dieu, qui sait tout et voit tout, et qu'ils pensent plutôt plaire à leurs proches et leur conjoint plus que de plaire à Dieu, qui les a créés et les a rachetés, qui est même mort pour eux. C'est aussi la raison pour laquelle un si grand nombre d'entre eux commettent des péchés sexuels honteux de toutes sortes, car ils ne connaissent pas Dieu, ni ne se soucient de Lui plaire.

Tobias (Tobie) 8, 4-5 : «Alors Tobias exhorta la Vierge, et lui dit : Sara, lève-toi, et prions Dieu aujourd'hui et demain, et le lendemain : parce que pour ces trois nuits, nous sommes unis à Dieu, et lorsque la troisième nuit sera terminée, nous serons dans notre propre mariage. Car nous sommes les enfants des saints, et nous ne devons pas être réunis comme les païens qui ne connaissent pas Dieu. "

La nécessité de prier avant de se réunir dans l'acte conjugal

Jésus nous dit la nécessité de prier toujours (Lc 18, 1). Nous ne devons jamais cesser de prier (1 Th 5, 17). Ainsi, les couples mariés chrétiens devront toujours avoir des relations conjugales dans le contexte de la prière. La prière de Tobie avant les relations conjugales avec sa femme en est un exemple (Tobie 8, 4-8). Dans la prière, nous exprimons notre faiblesse et la puissance de Dieu (2 Corinthiens 12, 9) pour résoudre les problèmes dans les relations conjugales.

La parole de Dieu et l'Écriture sainte enseigne en outre qu'il ne faut pas consommer le mariage immédiatement après avoir été marié, mais que l'on doit attendre pendant trois jours en priant instamment Dieu de bénir le mariage : «parce que pour ces trois nuits, nous sommes unis à Dieu, et lorsque la troisième nuit sera terminée, nous serons dans notre propre mariage». (Tobie 8, 4) Le Saint Archange Raphaël, agissant en tant que messager de Dieu, ordonne aux époux de toujours attendre trois jours dans la prière avant de consommer le mariage : «Mais tu quand tu la prendras, va dans la chambre, et pendant trois jours garder toi-même continent envers elle, et ne te donne rien d'autre que des prières avec elle». (Tobie 6, 18) Ces paroles nous montrent que les conjoints doivent se rappeler leur lien avec le Seigneur en premier lieu et que la partie charnelle ou physique du mariage doit toujours venir à l'occasion. Par cet acte hautement vertueux d'abstention de relations conjugales pendant trois jours, le pouvoir du diable sur les couples mariés est sans doute contrarié et diminué. L'Ecriture Sainte conseille donc aux conjoints de se "joindre à Dieu" pendant trois jours dans la prière avant d'effectuer l'acte conjugal. Non seulement cela, mais les conjoints devraient toujours prier Dieu avec ferveur avant chaque acte conjugal et lui demander de les protéger de tomber dans le péché, et aussi après l'acte conjugal afin de demander à notre Seigneur de leur pardonner s'ils ont commis quelque péché pendant l'acte. Telle est la voie sûre de la crainte de Dieu que tout homme ou femme vertueux doivent suivre s'ils souhaitent entrer au ciel.

Tobias 6, 18, 20-22 : «[St. Raphaël dit à Tobie:] Mais tu quand tu la prendras, va dans la chambre, et pendant trois jours gardes toi continent envers elle, et ne te donne rien d'autre que des prières avec elle. ... Mais la deuxième nuit tu seras admis dans la société des saints patriarches. Et la troisième nuit tu obtiendras une bénédiction pour que les enfants puissent naître de vous. Et quand la troisième nuit sera passée, tu prendras la vierge avec la crainte du Seigneur, ému par amour pour les enfants plutôt que pour la convoitise, pour que dans la semence d'Abraham, tu puisses obtenir une bénédiction des enfants ».

Commentaire Haydock sur Tobie 6, 18 :

" Ver. 18. 3 jours. Aucune morale ne pourrait être plus pure. L'Église chrétienne a donné des conseils similaires [de l'abstinence avant la consommation du mariage], dans les capitulaires de France, et d'Erard, archevêque de Tours, et dans de nombreux rituels publiés au 16ème siècle. Le concile de Trente conseille aux gens de s'approcher des sacrements de la Pénitence et de l'Eucharistie, trois jours au moins avant le mariage. Les Grecs, dans leur troisième concile de Carthage, (canon 13) commande que la première nuit soit dispensée dans la continence. "

Remarquez comment Notre Seigneur et Dieu dans le livre biblique de Tobie promet que ceux qui prient et s'abstiennent pendant trois jours avant d'avoir des relations conjugales reçevront l'inestimable GRACE d'«enfants sains» la troisième nuit et seront admis «dans la société des saints Patriarches «la seconde». L'honneur d'être «admis dans la société des saints patriarches» est bien sûr trop grand pour même être décrit en termes humains. La bénédiction la troisième nuit de «son enfant» signifie évidemment que les couples qui sont vertueux et attendent pendant trois jours conformément à la promesse de la Sainte Ecriture et s'ils ne remplissent pas l'acte conjugal pour l'amour de la convoitise ou trop souvent, recevront un enfant sans malformations congénitales ou défauts. Cela peut être difficile à croire pour beaucoup, mais c'est bel et bien ce que l'Ecriture Sainte promet et dit. C'est triste à dire, cependant, mais personne aujourd'hui ne semble se soucier de ces promesses ou des actes vertueux qui promettent ces grâces remarquables et merveilleuses dont Notre Seigneur a dit qu'il bénirait un couple vertueux. On pourrait penser que même un couple mondain ou impie apprécierait la grâce de ne pas recevoir un enfant déformé et que, s'ils croyaient en Dieu ou connaissaient ces promesses, agiraient conformément aux paroles de l'Écriture sainte ; mais maintenant, ni les «catholiques» ou soi-disant chrétiens, ni les gens du monde n'ont soin de ces paroles de notre Seigneur qui promet cette inestimable grâce de recevoir un enfant saint tout à la fois corps et âme.

Tobie 8, 4-10 : "Alors Tobie exhorta la Vierge, et lui dit : Sara, lève-toi, et prions Dieu aujourd'hui et demain, et le lendemain : parce que pour ces trois nuits, nous sommes unis à Dieu, et lorsque la troisième nuit sera terminée, nous serons dans notre propre mariage. Car nous sommes les enfants de saints, et nous ne devons pas être réunis comme les païens qui ne connaissent pas Dieu. Donc, tous deux se levèrent, et ont prié instamment ensemble pour que la santé puisse leur être leur donnée et Tobie dit : Seigneur, Dieu de notre père, qui a fait les cieux et la terre, et la mer, et les sources et les rivières, et toutes tes créatures qui sont en eux, je te béni. Tu as fait Adam du limon de la terre, et Tu lui a donné Eve pour aide. Et maintenant, Seigneur, tu sais que ce n'est pas pour la convoitise charnelle que je prends ma sœur pour épouse, mais seulement pour l'amour de la postérité, dans laquelle ton nom soit béni pour les siècles des siècles. Sara également déclara : Aie pitié de nous, Seigneur, aie pitié de nous, et nous vieillirons tous les deux ensemble dans la santé. "

Prier le Rosaire avant, pendant et après les relations conjugales est fortement recommandé car c'est la plus puissante prière jamais donnée à l'humanité. Prier le Rosaire donnera sans doute un nombre incalculable de grâces qui diminueront les inclinations pécheresses, les pensées et les tentations qui assaillent constamment les gens. Certes, il pourrait être difficile de prier pendant ou juste avant l'acte conjugal, au moins d'une manière digne et convenable, mais les conjoints devraient faire de leur mieux pour au moins reconnaître en silence la présence de Dieu Tout-Puissant et Sa Mère, les aimer profondément pendant l'acte, exprimant cet aimour en mots envers Dieu et Sa Sainte Mère, et les suppliant de les aider à résister aux inclinations coupables. Et le mari et la femme ne doivent pas avoir honte d'avoir recours à Notre Seigneur et à la Vierge pendant les rapports sexuels. En revanche, quelle meilleure chose peut-il y avoir pour un couple que d'avoir toujours Dieu et la pensée de l'amour de Dieu dans leur esprit pendant tout le temps ?

Soeur Lucie de Fatima, en ce qui concerne le Saint Rosaire, a dit les mots suivants au Père. Augustin Fuentes le 26 Décembre 1957 :

" Voyez, Père, la Très Sainte Vierge, dans ces derniers temps dans lesquels nous vivons, a donné une nouvelle efficacité à la récitation du Rosaire. Elle a donné cette efficacité à tel point qu'il n'y a pas de problème, peu importe combien il est difficile, que ce soit temporel ou surtout spirituel, dans la vie personnelle de chacun de nous, de nos familles, des familles du monde ou des communautés religieuses, ou même de la vie des peuples et des nations, qui ne puisse être résolu par le Rosaire. Il n'y a pas de problème, je vous le dis, peu importe combien il est difficile, que nous ne puissions pas résoudre par la prière du Saint Rosaire ".

Aimer Dieu pendant les rapports sexuels et à tout moment

Dans les révélations merveilleuses de Sainte Brigitte de Suède, nous pouvons lire les points suivants intéressants sur l'importance d'aimer et de penser à Dieu pendant l'acte procréateur.

La Mère de Dieu parle à sainte Brigitte de ses parents Anne et Joachim : «Quand un ange leur a révélé qu'ils allaient donner naissance à la Vierge de qui le salut du monde viendrait, ils auraient préféré mourir plutôt que de se réunir dans l'amour charnel, la luxure était morte en eux. Je vous assure que quand ils s'unirent ensemble, c'était à cause de l'amour divin et du message de l'ange, pas pour le désir charnel, mais contre leur volonté et d'un saint amour pour Dieu. De cette façon, ma chair a été faite par leur semence et par l'amour divin. "(Révélations de sainte Brigitte, Livre 1, Chapitre 9)

Bien qu'un couple normal ne soit pas épargné de ressentir toute convoitise ou concupiscence comme c'est arrivé à Anne et Joachim à travers une grâce spéciale et divine, cela ne devrait nullement l'empêcher d'aimer et désirer Dieu pendant l'acte procréateur. L'amour pour Dieu doit donc être l'objectif principal de l'acte conjugal pour le couple, avec l'amour des enfants, plutôt que de désirer ou convoiter leur conjoint. La plupart des couples choisissent cependant de penser à eux-mêmes ou à leur conjoint de manière excessive et par conséquent à s'aimer eux-mêmes ou leur conjoint pendant l'acte procréateur. Anne et Joachim, cependant, ont clairement choisi la meilleure part, qui est, d'aimer, de penser et désirer plaire à Dieu. Si nous pensons à plaire à Dieu pendant l'acte, alors notre amour sera dirigé vers lui - ce qui est la meilleure part. L'amour de Dieu ne meurt jamais ! C'est donc clairement une grave erreur de chercher l'amour d'un objet charnel qui va pourrir et être mangé par les vers dans une fosse plutôt que de chercher Dieu, qui vit et règne dans les siècles des siècles ! Les maris et femmes doivent donc aimer leur propre âme, celle de leur conjoint et les âmes de leurs enfants, au lieu de leur propre corps et celui des personnes qui va pourrir et être mangé par les vers. Il s'agit d'un des conseils pour les couples qui souhaitent être parfaits, comme Anne et Joachim étaient parfaits.

L'amour est nécessaire pour le salut

Pour être sauvé, la Parole de Dieu enseigne que l'on doit aimer son Dieu avec « tout son cœur, de toute son âme, de toute sa force et de tout son esprit » (Luc 10, 27). Si une personne ne parviennent pas à le faire, que dire, si elle choisit d'aimer quelque chose plus qu'aimer Dieu, quelle qu'elle soit ou si petite soit-elle, elle ne sera pas sauvée. Par conséquent, il est de la plus haute importance que toutes les personnes qui recherchent leur salut doivent faire tout en leur pouvoir pour acquérir et favoriser l'amour de Dieu dans leur cœur, âme, esprit et corps, par l'aimer profondément et à tout moment, et en Le priant de les aider à L'aimer dignement. En effet, si une personne peut développer un amour profond pour son mari, sa femme ses enfants et a un désir ardent pour eux constamment, alors, de même, une personne ne devrait avoir aucun problème à faire croître un amour et un désir encore plus grand pour Dieu dans son propre coeur, si seulement elle le souhaite et le désire.

Les Révélations de sainte Brigitte nous donne une description parfaite de la façon dont les conjoints dans un bon mariage spirituel aiment et de désirent Dieu par-dessus tout.

Le Fils de Dieu parle à sainte Brigitte : «C'est pourquoi je me convertirai au mariage spirituel que Dieu fait avec un corps et une âme chastes, car en ce mariage se trouvent sept biens opposés aux maux susdits :

- car en lui, la beauté et l'éclat du corps n'y sont pas tant désirés, ni la vue de ce qui est désirable par le débordement de la sensualité, mais seulement l'amour et la vue de Dieu.
- En deuxième lieu, on n'y souhaite pas de grands moyens, mais seulement de quoi vivre et pour subvenir à la nécessité, et non pour le superflu.
- Troisièmement, ils y évitent les paroles oiseuses et les cajoleries.
- Quatrièmement, ils ne se soucient point d'y voir leurs amis et leurs parents, mais je suis leur amour et leur désir.
- Cinquièmement, ils désirent garder l'humilité intérieure en leurs consciences, et extérieure en leurs vêtements.
- Sixièmement, ils ne veulent jamais s'adonner à l'impureté.
- Septièmement, ils enfantent en Dieu leur fils et leurs filles par la sainte conversation, par le bon exemple et par la prédication de la parole de Dieu.

«Ceux-là assistent alors aux portes de mon Église, quand ils gardent une foi inviolable, quand ils obéissent à mes volontés et moi aux leurs, et ils s'approchent de mon autel, quand ils se plaisent à mon corps et à mon sang. Et en cette délectation, ils veulent être un même coeur, une même âme et une même volonté ; et moi, Dieu et homme puissant dans le ciel et sur la terre, je serai troisième avec eux, moi qui remplis leur coeur.

«Les mariés de ce temps commencent leur union par la luxure, comme les chevaux, et sont pires que les chevaux. Mais les mariés spirituellement commencent en la charité et la crainte divine ; ils veulent ne plaire qu'à moi seul. Le diable remplit et excite ceux-là à la délectation de la chair, dans laquelle il n'y a que puanteur, mais ceux-ci sont remplis de mon Esprit, et sont enflammés du feu de l'amour divin, qui ne s'éteint jamais en eux».
(Revelations de sainte Brigitte, Livre 1, chapitre 26)

En contraste avec les sept bons fruits d'un mariage saint décrit par Jésus-Christ ci-dessus, Notre Seigneur décrit les sept mauvais fruits d'un mariage mauvais et mondain :

«Mais les hommes de ce temps se marient pour sept raisons : 1° pour la beauté de la face ; 2° pour les richesses ; 3° pour le trop grand plaisir et l'excessif plaisir qu'ils y prennent ; 4° parce que là se font une assemblée de parents et d'amis et des banquets immodérés ; 5° parce qu'au mariage, il y a de l'orgueil dans les habits, les banquets, les cajoleries et autres vanités ; 6° pour engendrer des enfants, non pas pour les nourrir à Dieu ou pour les élever dans les bonnes moeurs, mais pour les faire parvenir aux richesses et aux honneurs ; 7° pour satisfaire comme des chevaux aux appétits de luxure. ... Ce couple ne verra jamais mon visage à moins qu'ils ne se repentent . Car il n'y a pas de péché si lourd ou si grave que la pénitence et le repentir ne lavent pas». (Révélations de sainte Brigitte, Livre 1, Chapitre 26)

En vérité, seul un couple impie ou idolâtre voudrait se rejoindre dans le mariage pour satisfaire les plaisirs charnels et les mauvais désirs ou travailler si égoïstement à ne plaire qu'à eux-mêmes plutôt que de plaire à Dieu, qui les a créés et qui est mort pour eux. Dieu doit toujours passer en premier ! et il est toujours présent dans l'Esprit dans chaque action, acte ou décision que nous faisons jamais. Sortons de ce concept d'économie imprimé sur nos esprits :

«Je suis un Dieu en trois personnes, et un en substance avec le Père et le Saint-Esprit ; car de même qu'il est impossible de séparer le Père du Fils, et le Saint-Esprit du Père et du Fils, et comme il est impossible de séparer la chaleur du feu, de même il est impossible de séparer de moi tels mariés spirituels, et de faire que je ne sois le troisième avec eux, car mon corps a été déchiré et mis à mort dans la passion, mais il ne sera jamais plus déchiré, il ne mourra jamais plus. De même ceux qui me sont incorporés par une foi droite et par une volonté parfaite, ne mourront jamais, car là où ils sont debout, assis ou marchant, je suis toujours le troisième avec eux». (Révélations de sainte Brigitte, Livre 1, Chapitre 26)

Jésus exige infailliblement encore et encore plus de nous pour que nous l'aimions encore plus que nous nous aimons nous-mêmes, notre femme ou même nos enfants.

Matthieu 10, 37-39 : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. Et celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi. Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie pour moi, la trouvera. "

Le Commentaire Haydock ajoute :

" Ver. 39. Mais s'il continue à être modérément heureux pour les affaires temporelles jusqu'à la mort, et place ses affections en elles, et qu'il a trouvé la vie ici, il la perdra dans l'autre monde. Mais celui qui, pour l'amour de Christ, se privera des plaisirs de cette vie, recevra la récompense au centuple dans l'autre. "

Et dans les Révélations de sainte Brigitte, Livre 1, Chapitre 26, Notre Seigneur a prononcé ces paroles, disant :

« mais j'étais seul tout leur bon plaisir, et parfait bonheur». (Sur la façon dont l'amour de Dieu était parfait pour Adam et Eve avant la chute.)

Le sens de ces paroles: «mais j'étais seul tout leur bon plaisir, et parfait bonheur», ne signifie pas qu'une personne ne peut pas ressentir du plaisir envers Dieu plus après la chute, mais plutôt qu'avant la chute, Dieu était la seule joie et le plaisir de l'homme jamais senti et voulu. Avant la chute, l'homme faisait tout en Dieu et pour Dieu, et il n'y avait pas d'amour égoïste existant comme maintenant. Après la chute, cependant, Dieu était en compétition pour l'amour de l'homme avec la concupiscence de l'homme et les convoitises charnelles. Dieu est un Dieu jaloux (Exode 20, 5), et Il veut que nous L'aimons et Le désirions au-dessus de tout le reste. Donc, aimer Dieu pendant tout moment, même pendant les rapports sexuels, est un conseil pour les couples qui souhaitent être parfaits, comme Adam et Eve étaient parfaits, et pour ceux qui désirent ardemment être unis à Dieu par l'amour.

Saints enfants

C'est un fait de l'histoire et de la tradition que les parents saints élèvent souvent des enfants pieux et saints. La raison derrière cela est que les enfants de parents saints et pieux imitent souvent les bons et justes actes de leurs parents. En revanche, selon de nombreux saints et les révélations spirituelles, des parents pécheurs et lascifs influencent en effet leurs enfants par leur mauvaise vie et exemple, infligeant des mauvaises pensées, des impulsions et des tentations à leurs enfants. Ainsi, tous les parents qui aiment leurs enfants et leurs futurs enfants devraient faire tout leur possible pour vivre dans la sainteté, sachant que chaque acte qu'ils feront jamais peut avoir un effet sur leurs enfants - pour le meilleur ou pour le pire. C'est seulement en enfer que les mauvais parents comprendront comment leurs actes ont influencés leurs enfants d'une manière négative, mais ce sera malheureusement trop tard pour eux. Les révélations de sainte Brigitte décrivent comment ces parents méchants seront damnés pour leur vie de péché.

Le Fils de Dieu parle : «Parfois, je laisse les parents maléfiques donner naissance à de bons enfants, mais le plus souvent, les enfants sont nés mauvais de parents mauvais, puisque ces enfants imitent les mauvaises et injustes actions de leurs parents autant qu'ils sont capables et les imiteraient encore plus si ma patience le leur avait permis. Un tel couple marié ne verra jamais mon visage à moins qu'ils ne se repentent. Car il n'y a pas de péché si lourd ou si grave que la pénitence et le repentir ne lavent pas». (Révélations de sainte Brigitte, Livre 1, Chapitre 26)

Dieu doit toujours venir en premier

Saint-Paul, le vase d'élection de Dieu, un ancien persécuteur du Christ digne de conversion, digne de louange du Seigneur et l'un des grands apôtres, nous apprend dans sa première lettre aux Corinthiens comment les époux doivent vivre dans le mariage.

1 Corinthiens 7, 29-35 : «Mais voici ce que je dis, frères: le temps s'est fait court; il faut donc que ceux qui ont des femmes soient comme n'en ayant pas, ceux qui pleurent comme ne pleurant pas, ceux qui se réjouissent comme ne se réjouissant pas, ceux qui achètent comme ne possédant pas, et ceux qui usent du monde comme n'en usant pas; car elle passe, la figure de ce monde. Or je voudrais que vous fussiez sans préoccupation. Celui qui n'est pas marié a souci des choses du Seigneur, il cherche à plaire au Seigneur; celui qui est marié a souci des choses du monde, il cherche à plaire à sa femme, et il est partagé. De même la femme, celle qui n'a pas de mari, et la vierge, ont souci des choses du Seigneur, afin d'être saintes de corps et d'esprit; mais celle qui est mariée a souci des choses du monde, elle cherche à plaire à son mari. Je dis cela dans votre intérêt, non pour jeter sur vous le filet, mais en vue de ce qui est bienséant et propre à vous attacher au Seigneur sans tiraillements».

Ce que saint Paul dit ici, c'est que même ceux qui sont mariés ne doivent pas placer l'amour de leur famille ou les plaisirs ou les affections qu'ils en tirent au-dessus de Dieu, mais considérer que ce sont toutes des poussières et que un, et un seul, est digne d'être aimé par-dessus tout, notre Seigneur Jésus-Christ.

Lorsque saint Paul dit « que ceux qui ont des femmes soient comme n'en ayant pas », il parle de la façon dont les conjoints ne doivent pas placer l'amour charnel qu'ils ont les uns des autres au-dessus de leur amour pour le Seigneur. Les paroles de saint Paul sont claires : les époux doivent agir comme s'ils n'étaient pas mariés (dans les limites dues bien sûr) car «celui qui est marié a souci des choses du monde, il cherche à plaire à sa femme, et il est partagé». Cette division de l'homme marié rend nécessaire que les personnes, même mariées doivent se considérer dans leurs propres esprits comme si elles étaient célibataires et chastes, bien que leurs devoirs conjugaux et externes physiques les empêchent de poursuivre cet effort au maximum. Comme le dit saint Paul : «que ceux qui ont des femmes soient comme n'en ayant pas».

Il faut évidemment aimer tous les hommes autant que l'on peut, mais il faut aussi se rappeler que la plupart des gens, cependant chers ou proches, rejettent souvent Dieu et entravent notre propre avancement spirituel. Le seul qui nous restera toujours fidèle et dont nous savons avec certitude qu'Il ne deviendra jamais mauvais est Dieu, avec Ses anges et les saints du ciel. Mais les humains, chers ou proches, sont souvent loin de la vérité et le rejet de Dieu par notre famille ou nos amis nous oblige à les exclure de notre communion. Notre Seigneur mentionne explicitement que de tels actes sont parfois nécessaires.

Luc 18, 29-30 : «Je vous le dis, en vérité, nul n'aura quitté maison, ou femme, ou frères, ou parents, ou enfants, à cause du royaume de Dieu, qui ne reçoive plusieurs fois autant en ce temps-ci, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle».

Luc 14 nous donne un exemple encore plus clair de l'Evangile qui nous montre que nous devons être capables de renoncer à toute association avec notre famille ou nos amis quand la nécessité l'exige.

Luc 14, 26 : «Si quelqu'un vient à moi, et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, oui, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. "

Commentaire (Douay Rheims) sur Luc 14, 26 : «ne déteste pas : La loi du Christ ne nous permet pas de haïr nos ennemis, et encore moins nos parents: mais le sens du texte, c'est que nous devons être dans cette disposition d'âme, être prêts à renoncer, pour chaque chose, quelque proche ou chère qu'elle puisse être pour nous, qui nous empêche de suivre le Christ».

Notre Seigneur ne nous enseigne pas seulement de suivre ce principe, mais il a aussi pratiqué ce qu'il enseignait lui-même. Sa profonde appartenance était auprès du Père, la Maison du Père, les préoccupations du Père. Cet engagement s'est répercuté parfois plus tard, en de sinistres ultimes séparations de lui venant de sa famille proche. En présence de ces derniers, il demandait : «Qui est ma mère et qui sont mes frères ? Et étendant sa main vers ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, est mon frère, et ma soeur, et ma mère». Ceci, dans sa propre vie, lui a donné l'autorité morale pour exiger la même chose de tous les autres, «Vous ne pouvez servir deux maîtres ...»

La plupart des conjoints dans ce monde commettent sans aucun doute un acte plus grave d'infidélité contre Notre Seigneur quand ils aiment leur conjoint ou l'amour charnel et qu'ils en retirent plus que de lui. Leur trésor est malheureusement un cadavre le plus vil qui va pourrir et être mangé par les vers. «Car là où est votre trésor, là aussi sera votre coeur». (Luc 12, 34)

Le serviteur chrétien est celui qui, «ressuscité avec Christ, cherche les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu» et celui qui «affectionne les choses d'en haut, et non pas les choses qui sont sur la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Lorsque le Christ paraîtra, qui est votre vie, alors vous aussi paraîtrez avec lui dans la gloire. Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, la fornication, l'impureté, la luxure, la mauvaise convoitise, et la cupidité, qui est une idolâtrie». (Colossiens 3, 1-5).

Luc 18 est un autre excellent exemple dans les évangiles de la façon dont Notre Seigneur veut que les gens pensent à leurs propres processus de pensée.

Luc 18, 15-17 : «Et on lui amena aussi les petits enfants, afin qu'il les touchât. Mais lorsque les disciples les virent, ils les repoussèrent. Mais Jésus, les appelant en même temps, déclara : Laissez les enfants venir à moi, et ne les en empêchez pas ; car à de tels est le royaume de Dieu. Amen, je vous le dis : quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un enfant, ne doit pas y entrer».

Notez que Notre Seigneur déclare que ceux qui ne recevront pas le royaume de Dieu comme un enfant, ne doivent pas être sauvés : «Amen, je vous le dis : quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un enfant, ne doit pas y entrer». Quelles sont les bonnes vertus ou les caractéristiques des enfants auxquels Notre Seigneur fait allusion dans ce verset que les hommes doivent avoir pour être sauvés ? Il y a évidemment beaucoup de vertus que les enfants ont, mais deux des plus notables sont évidemment la pureté et l'humilité, parmi beaucoup d'autres vertus comme la forte foi et la confiance. La première vertu dont les enfants soient naturellement doués est la pureté, et tout comme les enfants, les hommes doivent aussi être purs et chastes dans leurs propres processus de pensée et conformément aux paroles de Notre-Seigneur, même si certains doivent remplir leurs devoirs conjugaux. Tous les enfants sont aussi humbles, car ils savent qu'ils ne savent rien contre les adultes, et qu'ils ont besoin d'en savoir plus pour comprendre des choses différentes. Les hommes et les femmes devraient aussi penser de la même façon. Ils devraient humblement penser qu'ils ne savent rien, et qu'ils ont besoin pour en apprendre davantage, de comprendre des choses différentes.

Jusqu'au moment de la mort, tous les hommes peuvent en apprendre davantage au sujet de Dieu, de la bonté ou d'autres choses propices à la croissance spirituelle. Chaque jour est un nouveau jour avec une nouvelle occasion de pratiquer les vertus de différentes sortes comme la patience, la bonté, la pureté, l'amour du prochain et de Dieu, etc. Toutefois, celui qui stipule le contraire, celui qui sait déjà tout, est un menteur fier qui s'attribue la connaissance parfaite de Dieu. Tous les enfants aiment aussi leurs parents à bien des égards et désirent leur présence en tout temps. Les enfants ont aussi souvent tendance à exprimer leur amour pour leurs parents de différentes manières. Par exemple, il n'est pas rare que les enfants marchent tout simplement vers leurs parents sans aucun autre but que d'exprimer leur amour et pour leur dire qu'ils les aiment. Les enfants ont également une foi enfantine et une totale confiance en leurs parents, croyant fermement qu'ils savent ce qui est mieux pour eux.

C'est en effet par les enfants que Dieu veut nous enseigner comment nous devons agir envers lui, et l'aimer. Même si nous sommes cultivés et non comme des enfants, nous devrions toujours agir dans notre esprit envers Dieu comme le font les petits enfants sans défense, envers leurs propres parents, c'est-à-dire, nous devrions avoir le même désir, l'amour, et la confiance pour notre Dieu et Père dans le ciel comme le font les enfants pour leurs parents. Tout comme les enfants, nous devrions admettre notre propre dépendance totale de Lui, cherchant sa protection et son soin paternel, ayant une confiance enfantine en Lui, croyant fermement qu'il fera ce qui est mieux pour nous et pour notre salut, et tout comme les enfants, nous devrions ressentir un profond désir de Dieu comme le font les petits enfants pour leurs parents, qui ne peuvent tout simplement pas s'arrêter de pleurer jusqu'à ce qu'ils soient embrassés par eux, et finalement, tout comme les enfants, nous devrions par nos prières, méditations et réflexions, marcher avec confiance vers Dieu et lui dire simplement combien nous l'aimons.

Chacun a deux vies. La première vie (qui est la vie la plus importante) est la vie intérieure de l'âme, composée par la plupart des désirs, des pensées et des affections. La deuxième vie est la vie extérieure ou externe constituée par les actions quotidiennes de la vie visible.Toutefois, l'état pitoyable de l'humanité aujourd'hui est tel que la plupart des gens manquent totalement de vie intérieure et à cause de cela, ils perdent leurs âmes immortelles. Combien doivent sembler en effet triviaux ces petits riens et ces choses pour ces âmes perdues qui aimaient et voulaient des produits et des plaisirs terrestres et périssables plus qu'ils n'aimaient Dieu quand un milliard d'années dans l'enfer se sont écoulées dans la fumée qui étouffe et suffoque tout leur être, tandis que le feu douloureux et le tourment, qui ne sera jamais éteint quand bien même ils plaident avec Notre Seigneur pour soulager leurs souffrances, continue à les tourmenter sans pitié !

Romains 6, 3-6, 12-23 : «Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous aussi nous marchions dans une vie nouvelle. Si, en effet, nous avons été greffés sur lui, par la ressemblance de sa mort, nous le serons aussi par celle de sa résurrection: sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus les esclaves du péché ;

«Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, de sorte que vous obéissiez à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché pour être des instruments d'iniquité, mais offrez-vous vous-mêmes à Dieu comme étant vivants, de morts que vous étiez, et offrez-lui vos membres pour être des instruments de justice. Car le péché n'aura pas d'empire sur vous, parce que vous n'êtes pas sous la Loi, mais sous la grâce. Quoi donc! Pécherons-nous, parce que nous ne sommes pas sous la Loi mais sous la grâce? Loin de là !

«Ne savez-vous pas que, si vous vous livrez à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché pour la mort, soit de l'obéissance à Dieu pour la justice ? Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été les esclaves du péché, vous avez obéi de coeur à la règle de doctrine qui vous a été enseignée. Ainsi, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus les esclaves de la justice. - Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. - De même que vous avez livré vos membres comme esclaves à l'impureté et à l'injustice, pour arriver à l'injustice, de même livrez maintenant vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté. Car, lorsque vous étiez les esclaves du péché, vous étiez libres à l'égard de la justice. Quel fruit aviez-vous alors des choses dont vous rougissez aujourd'hui ? Car la fin de ces choses, c'est la mort. Mais maintenant, affranchis du péché et devenus les esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle. Car le salaire du péché, c'est la mort; mais le don de Dieu c'est la vie éternelle en Jésus-Christ Notre-Seigneur.»

QUESTIONS ET REPONSES

Question 1: Est-ce un péché d'avoir des relations conjugales pendant la grossesse ou les menstruations ?

Réponse : Non. Les relations conjugales pendant la grossesse ou la menstruation n'est pas un péché. Le pape Pie XI explique que le mari et la femme peuvent utiliser leurs droits conjugaux de la manière appropriée, même si en raison de causes naturelles, une nouvelle vie ne peut pas être mise en avant.

Pape Pie XI, Casti Connubii : " Ils ne pas sont considérés comme agissant contre nature ceux qui, dans l'état de mariage, utilisent leur droit de la bonne manière, même si en raison de causes naturelles, soit de temps ou de certains défauts, une nouvelle vie ne peut être intentée. Pour les liens du mariage, ainsi que dans l'utilisation des droits matrimoniaux il y a aussi des fins secondaires, telles que l'entraide, la culture de l'amour mutuel et l'apaisement de la concupiscence que le mari et la femme ne sont pas interdits d'envisager, tant qu'elles sont subordonnées à la fin primaire et tant que la nature intrinsèque de l'acte est préservée."

Cela étant dit, les relations conjugales pendant la grossesse ou la menstruation devraient toujours être évitées.

Par exemple, il était interdit et c'était une offense capitale pour les époux d'avoir des relations conjugales pendant le cycle mensuel infertile de la femme pendant l'ère de l'Ancienne Alliance.

Lévitique 20, 18 : «Si un homme couche avec une femme qui a son indisposition menstruelle, et découvre sa nudité, il a découvert son flux, et elle a découvert le flux de son sang; ils seront retranchés tous deux du milieu de leur peuple».

Nous lisons dans l'Ancien Testament que Dieu avait interdit l'acte conjugal en séparant la femme de son mari au cours du cycle menstruel mensuel infertile de la femme.

Lévitique 15, 19 : « La femme, qui, au retour du mois, a ses menstruations de sang, doit être séparée sept jours ».

Le commentaire Haydock explique encore : « 7 jours, non seulement sur le camp, mais de la société des hommes ». Dès qu'une femme montre les signes de l'infertilité, les rapports cessent. "Tu ne t'approcheras pas d'une femme ayant ses menstrues ; tu ne découvriras point sa nudité." (Lévitique 18, 19).

Commentaire Haydock : « Saint Augustin estime que cette loi est toujours en vigueur. [Lévitique 20, 18] Cette intempérance était par une loi positive déclarée une offense mortelle des Juifs ».

Cette loi merveilleuse de Dieu non seulement diminuait le temps pour un couple d'avoir des relations conjugales, mais elle interdisait aussi les femmes de la société des hommes, et cela inclut certainement son mari. Quelle était la raison pour Dieu de séparer la femme de son homme, pourriez-vous vous demander ? En vérité, Dieu qui en sait plus sur les faiblesses humaines et les péchés de toute l'humanité combinée a ordonné cela afin que la tentation de violer ses lois et d'avoir des relations conjugales pendant cette période ne se produise pas. La plupart des tentations fonctionnent comme ceci : tant que vous enlevez la source de la tentation, elle sera toujours plus facile à contrôler.

Une autre raison pour laquelle Dieu a fait cette loi merveilleuse était pour faire en sorte qu'un couple ait des relations conjugales moins souvent, ce qui les aiderait à devenir plus fort pour résister et vaincre les tentations sexuelles de toutes sortes. Car, comme nous l'avons déjà vu, ceux qui s'adonnent à l'acte conjugal trop souvent commettent un péché de gourmandise de toutes sortes dans l'acte conjugal et tomberont plus facilement dans d'autres péchés, car ils ne commandent pas leurs actions conformément à la raison, mais perversement choisissent de commander leurs actions conformément à leurs désirs immortifiés et sensuels comme des animaux ou des bêtes.

Bien que les relations conjugales pendant la grossesse ne soient pas un péché, c'est toujours déconseillé pour de nombreuses raisons. Certaines de ces raisons ont été révélés à Anne Catherine Emmerich dans une révélation où elle a été témoin de la vie de la Bienheureuse Vierge Marie.

Anne Catherine Emmerich, la vie de la Bienheureuse Vierge Marie : «Il m'a été expliqué ici que la Sainte Vierge a été engendrée par ses parents dans la sainte obéissance et la pureté de leur coeur, et que par la suite ils ont vécu ensemble dans la continence dans la plus grande piété et la crainte de Dieu. Je suis en même temps clairement demandé comment incommensurablement la sainteté des enfants a été encouragée par la pureté, la chasteté et la continence de leurs parents et de leur résistance à tous les tentations impures, et comment la continence après la conception préserve le fruit de l'utérus de nombreuses impulsions pécheresses. D'une manière générale, on m'a donné une surabondance de connaissances sur les racines de la déformation et du péché ".

Il est donc préférable de ne pas avoir de relations conjugales pendant la grossesse, et surtout si cela pourrait influencer ses enfants dans une mauvaise voie, infligeant des " nombreuses impulsions pécheresses " sur eux.

Il est également évident que les conjoints peuvent être plus enclins à commettre une certaine forme de péché sexuel au cours de cette période de temps, ou qu'ils pourraient mettre trop de cœur et d'affection dans l'acte sexuel en raison du fait que la conception ne peut pas se produire à nouveau, et ainsi ils pourraient s'y livrer un peu trop souvent ou de façon déraisonnable et aimer l'acte un peu trop et plus que ce qui est utile. "Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. " (Luc 12, 34) " Les hommes sont ... aimant du plaisir plus que de Dieu. " (2 Timothée 3, 1-5) " Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. " (Matthieu 10, 37)

Sainte Brigitte a également eu révélé cette vérité des dangers réels de relations conjugales pendant la grossesse dans une révélation spirituelle. Elle y vit un homme qui était tourmenté dans le purgatoire. Ste Brigitte a été autorisée à communiquer avec cette âme tourmentée. Elle a demandé à l'homme les raisons précises pour lesquelles il a échappé à l'enfer éternel. Il a répondu en disant : " La troisième [raison pour laquelle j'ai échappé à l'enfer], c'est que j'ai obéi à mon professeur qui m'a conseillé de m'abstenir du lit de ma femme quand j'avais compris qu'elle était enceinte." (Révélations de sainte Brigitte, Livre 9 ou annexe)

Ainsi, il est tout à fait clair que ceux qui ont des relations conjugales pendant la grossesse peuvent mettre en danger leur propre bien-être spirituel et leur enfant. Pendant la grossesse, la principale raison de la procréation, enseignée par l'Église, pour laquelle les conjoints doivent toujours effectuer l'acte conjugal n'est pas possible d'être remplie et donc c'est une action défectueuse d'avoir des relations conjugales pendant ce temps.

Les relations conjugales pendant la grossesse peuvent aussi parfois être dangereuses pour l'enfant, et conduire à une naissance prématurée. Donc, quel que soit la façon dont on la regarde, la meilleure option est de pratiquer l'abstinence. Et si une personne affirme ne pas pouvoir faire cela, alors comment y parvient-elle lorsque l'un des conjoints décède ?

La seule raison probable pour laquelle les relations conjugales pendant la grossesse ne sont pas un péché en soi est d'éviter de plus grands maux tels que la fornication, l'adultère (en acte ou pensée), la masturbation, ou le viol du conjoint. Ce n'est pas quelque chose autorisé parce c'est méritoire ou bon, mais plutôt quelque chose qui est permis en raison de la faiblesse humaine et de a concupiscence et parce que beaucoup de gens ne peuvent pas vivre chastement sans autrement tomber dans le péché mortel.

Le seul moment où les relations sexuelles seraient totalement interdites pendant la grossesse est quand il y a un risque élevé d'accouchement prématuré ou s'il y a un problème de santé ou pour toute autre raison valable. L'abstinence totale est nécessaire pendant cette période de temps, selon la recommandation du médecin. Et le mari n'a pas le droit de demander la dette au cours de cette période. La masturbation, la fellation ou d'autres actes coupables ne sont pas autorisés pendant cette période de temps non plus.

Les médecins recommandent habituellement une certaine abstinence après l'accouchement, généralement quatre à six semaines avant de reprendre les rapports sexuels. Ce délai permet à la femme de guérir après la naissance. L'abstinence totale, si nécessaire, est nécessaire au cours de cette période, selon la recommandation du médecin.

Il faut vraiment s'émerveiller sur la façon dont les membres de l'Église chrétienne, (qui devraient être plus vertueux que les gens de la religion de l'Ancien Testament juif) sont tombés dans cette coutume dégradée et sale d'avoir des relations conjugales pendant la grossesse d'une femme ou une période menstruelle. L'ancienne loi n'était qu'une coquille et un signe (un type) des choses à venir dans la nouvelle loi, et même l'ancienne loi interdisait les relations conjugales sur beaucoup plus d'occasions que ne le fait la nouvelle loi. La raison pour laquelle l'ancienne loi interdisait ces choses qui sont maintenant non coupables est parce que, dans la nouvelle loi, Notre Seigneur veut que nous fassions beaucoup de bonnes choses, non pas parce que nous sommes obligés de les faire, mais seulement parce que nous savons qu'elles sont bonnes en elles-mêmes, ce qui est un acte plus vertueux et méritoire. Les époux chrétiens doivent agir plus vertueusement que ceux qui vivaient dans l'ancienne loi puisque tous les chrétiens ont reçu plus de grâces et la connaissance de notre Seigneur que ceux de l'ancienne loi et c'est vraiment une tache sur la communauté chrétienne que ce ne soit pas le cas. Le nombre de grâces qui sera perdu en raison de ces actes immondes des conjoints lubriques, c'est triste à dire, est incommensurable et inestimable.

Question 2 : Un homme ou une femme peut-il moralement effectuer un examen médical impliquant tout le corps nu, des parties du corps, les organes génitaux ou les seins ?

Réponse: Oui. Tant qu'il s'agit d'un examen médical nécessaire, c'est permis. Saint Thomas d'Aquin se réfère à ce sujet.

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, Supplément, Q. 58, réponse au 5 : «... si [le mari] ne peut pas accomplir l'acte charnel avec une fille vierge, alors qu'il peut avec celle qui n'est pas vierge, la membrane de l'hymen peut être brisée par un instrument médical, et donc il peut avoir une connexion avec elle. Ni que ce serait contraire à la nature, car cela ne se ferait pas pour le plaisir mais pour un remède. "

Une femme, bien sûr, doit faire tout en son pouvoir pour ne pas permettre à un médecin de sexe masculin d'examiner son corps dévêtu ou partiellement dévêtu (sauf s'il s'agit d'un domaine qui n'est pas problématique), et elle ne doit pas laisser un médecin homme examiner ses seins ou la région de ses organes génitaux. Il est certainement très mauvais pour une femme de s'exposer à un homme de cette façon et ainsi se mettre en honte et de mettre le médecin en une éventuelle tentation.

Toutefois, cette règle ne serait pas convenable dans tous les cas, surtout dans les graves et urgents de besoins médicaux. Le danger grave où l'aide médicale est nécessaire rapidement peut excuser une personne de montrer les parties problématiques de son corps à un médecin qui n'est pas du même sexe, mais en général, les patients doivent faire tout en leur pouvoir pour essayer de trouver un médecin qui est du même sexe si des parties problématiques du corps doivent être examinées ou présentées.

Un homme doit toujours choisir un médecin de sexe masculin pour des examens physiques, surtout s'il implique les parties intimes. En outre, il n'est pas normal que les mains d'une femme doivent toucher et être physiquement près du corps d'un homme et donc l'exposer à des tentations possibles, et c'est encore plus vrai si la femme est jeune et belle.

Question 3 : Quels sont les aliments les plus dangereux, les substances ou les boissons enflammant la concupiscence dont on doit s'abstenir si l'on veut éteindre la concupiscence ?

Réponse : Avec le changement dans le monde au cours des dernières centaines d'années, les aliments et les substances auxquels les hommes participent ont également changé de manière drastique. Cependant, il existe des substances spécifiques qui ont fait leurs preuves pour augmenter la concupiscence ou le désir sexuel, et dont il est plus important de s'abstenir que d'autres choses. Ces substances évidemment ne fonctionnent pas sur toutes les personnes de la même manière, mais en règle générale, des études scientifiques ont vérifié que certaines substances sont en effet plus puissantes pour augmenter la concupiscence ou le désir sexuel que d'autres. Par conséquent, les personnes qui ont de la difficulté à contrôler leurs désirs sexuels devraient essayer d'étudier les aliments et substances auxquels ils participent, afin qu'ils puissent être en mesure d'exclure ces aliments qui peuvent être la cause de leurs tentations ou de péchés sexuels.

1) La caféine est une drogue stimulante courante dans la nature, dans le café, le thé, le cacao, et comme additif dans de nombreux produits de consommation, notamment les boissons énergisantes (comme Red Bull). Toutefois, la caféine est également ajoutée à de nombreux sodas comme Coca-Cola et Pepsi, et sur la liste des ingrédients, elle est désignée comme agent aromatisant.

Les chercheurs disent que la caféine est à la fois addictive et qu'elle renforce l'excitation sexuelle. Des études scientifiques ont conclu que la caféine, en stimulant les terminaisons nerveuses d'une personne, augmente le flux sanguin, et donc par la suite, augmente la concupiscence et le désir sexuel. L'érection sexuelle et la circulation sanguine est en fait la même chose, et donc, il n'est pas rare qu'une personne qui consomme de la caféine soit plus tentée sexuellement. Une étude récente a montré que les rats femelles ayant reçu une dose de caféine étaient plus motivées à rechercher le sexe que les animaux non-caféinés. Les chercheurs en ont conclu que la caféine augmente l'excitation sexuelle.

Comme si cela ne suffisait pas, la dépendance physique et psychologique peut également résulter de la consommation de caféine. Dans une interview, Roland Griffiths, professeur aux départements de psychiatrie et de neurosciences à l'Hopkins School of Medicine Johns, a déclaré que les études avaient démontré que les personnes qui prennent un minimum de cent milligrammes de caféine par jour (environ une demi-tasse de café) peuvent acquérir une dépendance physique qui déclenche les symptômes de sevrage incluant maux de tête, douleurs musculaires et courbatures, léthargie, nausées, vomissements, humeur dépressive, et irritabilité. D'après ces recherches, les symptômes se sont retirés dans les 12 à 24 heures après l'arrêt de la consommation de caféine, mais pourraient durer neuf jours et les consommateurs de caféine qui sont plus susceptibles de consommer recontrent les symptômes de sevrage au lieu de profiter du produit. Bien que son mécanisme d'action est quelque peu différent de celui de la cocaïne ou d'amphétamines, par exemple, elle crée néanmoins une tendance similaire de dépendance. Lorsque le médicament se dissipe, le cerveau libère des neurotransmetteurs au niveau inférieur habituel, de manière à compenser l'épuisement. En raison de cet effet, les utilisateurs de caféine seront souvent tentés de reprendre une dose afin d'éviter le "crash".

Avec une utilisation répétitive, la dépendance physique ou l'addiction sont susceptibles de se produire. En outre, les effets stimulants de la caféine sont sensiblement réduits au fil du temps, un phénomène connu sous le nom de tolérance. La tolérance à certains effets de la caféine (mais pas tous) se développe rapidement, en particulier les cafés lourds et les consommateurs de boissons énergisantes. Certains buveurs de café développent une tolérance à ses effets qui perturbent le sommeil, tandis que cela ne semble pas être le cas pour d'autres.

Les symptômes de sevrage - y compris les maux de tête, irritabilité, incapacité à se concentrer, la somnolence, l'insomnie et la douleur dans le ventre, le haut du corps et les articulations - peuvent apparaître dans les 12 à 24 heures après l'arrêt de la consommation de caféine, avec un pic à approximativement 48 heures et durent de 2 à 9 jours. En ce qui concerne les buveurs prolongés de caféine, des symptômes tels que la dépression et l'anxiété accrue, des nausées, des vomissements, des douleurs physiques et le désir intense pour les boissons contenant de la caféine sont également signalés.

Les aliments ou les substances les plus courantes que les gens utilisent pour consommer de la caféine sont : café, thé, boissons gazeuses comme Coca-Cola et les boissons énergisantes, etc, et du chocolat ou du cacao.

2) Le chocolat ou le cacao contient également de la caféine en tant que substance active, aussi que d'autres substances qui augmentent l'excitation sexuelle. Alors que le acao contient moins de caféine que le café ou le thé, la caféine consommée peut être encore plusieurs fois plus importante qu'avec le café ou le thé, puisque la dose de cacao que les gens utilisent normalement est plus grande. Les scientifiques italiens ont constaté que les femmes qui prenaient quotidiennement une gâterie chocolatée avaient un désir sexuel plus élevé que celles sans. Le chocolat contient de la phényléthylamine (PEA), qui déclenche la libération du bien-être de la dopamine dans le cerveau et qui est libéré naturellement lors de rapports sexuels. Le chocolat ou le cacao contient aussi un stimulant appelé théobromine. L'intoxication de théobromine peut résulter de la consommation chronique ou aiguë de grandes quantités, en particulier chez les personnes âgées.

Alors que la théobromine et la caféine sont similaires comme alcaloïdes connexes, la théobromine a un impact moindre sur le système nerveux central humain que la caféine. Cependant, la théobromine stimule le cœur à un degré supérieur. Alors que la théobromine n'est pas aussi addictive que la caféine, elle a été citée comme pouvant causer la dépendance au chocolat. La théobromine a également été identifiée comme l'un des composés contribuant à la réputation du rôle du chocolat comme un aphrodisiaque. Comme la caféine, la théobromine peut causer de l'insomnie, des tremblements, de l'agitation, de l'anxiété, ainsi que contribuer à augmenter la production d'urine, ce qui provoque la déshydratation. D'autres effets secondaires comprennent la perte d'appétit, des nausées, des vomissements et même des problèmes pendant la grossesse.

3) L'alcool ou le vin : Une étude récente dans le Journal of Sexual Medicine a révélée que les femmes qui buvaient 1 à 2 verres de vin rouge ont vu leur désir sexuel augmenter par rapport aux gens qui ne boivent pas du tout. Il n'y avait aucun avantage supplémentaire à boire plus de deux verres. Les composés dans le vin rouge, comme les flavonoïdes peuvent améliorer le fonctionnement sexuel en augmentant le flux sanguin dans les secteurs clés de l'organisme.

4) Le tabac ou la nicotine : Bien que le tabac n'augmente pas directement la concupiscence, la dépendance ou l'addiction de cette substance crée un état d'esprit de recherche du plaisir chez une personne, et cet état d'esprit est la cause pour laquelle les gens commencent à commettre des péchés sexuels. En très petites quantités de temps en temps ce n'est probablement pas un péché, mais le tabagisme habituel ou régulier est un péché, et il coupe définitivement la grâce hors de la vie des gens. Nous ne voyons pas comment ceux qui fument habituellement, par exemple tout au long de la journée, seraient différents de gens qui mangent des bonbons toute la journée et donc essaient de se satisfaire en permanence dans ce sens. La seule différence avec le tabagisme par rapport aux bonbons est que l'effet de la cigarette est beaucoup plus fort que la sucrerie, rendant ainsi très forte cette substance par rapport à des bonbons. Ce n'est même pas la peine d'entrer dans la question car nous savons maintenant que c'est horrible pour la santé et que cela conduit à la mort. Les gens qui fument donnent un terrible exemple à d'autres personnes, tentant de commencer de fumer des cigarettes qui sont très addictives et mortelles. Le tabagisme est tellement addictif que les scientifiques médicaux l'ont comparé à la dépendance à l'héroïne. La plupart des gens qui deviennent dépendants à la cigarette ne seront jamais en mesure d'arrêter et la vie de ces esclaves sera sous une longue, sale et mauvaise habitude sans la grâce de diminuer.

Saint François d'Assise était bien conscient de la vérité selon laquelle la recherche de plaisir corrompt l'âme. Saint François a même utilisé des cendres dans sa nourriture afin de la rendre de mauvais goût depuis qu'il avait compris que les cinq sens recherchent à satisfaire en fait l'âme plus faible. Quelqu'un pourrait demander : «Est-ce que cela veut dire que manger de bonnes choses est un péché ?» La réponse est bien sûr que manger de bonnes choses en soi n'est pas un péché. Cependant, il faut absolument essayer d'éviter toutes les choses qui sont savoureuses et addictives, comme les aliments superflus et savoureux , viandes, boissons, cigarettes, bonbons, chips, gâteaux, épices, sauces, vinaigrettes, etc. La raison pour laquelle l'homme doit faire son possible pour éviter des choses agréables est que les cinq sens de l'homme, après la chute, ont été corrompus par l'amour de soi et l'auto-satisfaction. C'est précisément la raison pour laquelle d'innombrables saints ont refusé de manger la nourriture de bon goût. Cependant, personne ne devrait avoir l'idée que c'est un péché de manger des aliments savoureux, mais comprendre que les gens qui veulent toujours manger ces aliments vont tomber dans le péché, carr la gourmandise et le manque de modération est certainement coupable.

L'enfer est trop long et la vie est trop courte pour flatter vos cinq sens, ça c'est sûr ! La lutte ou la bataille que nous, les humains avons à endurer dans cette vie est la suivante : soit nous choisissons de satisfaire nos sens dans cette vie, et d'endurer un tourment éternel en enfer, soit nous choisissons d'attendre dans la patience pour un bref instant, la fin de cette vie terrestre, puis d'entrer dans une béatitude éternelle et de joie dans le ciel.

En conclusion, il existe probablement de nombreux types d'aliments, de boissons ou substances qui augmentent la concupiscence et l'excitation sexuelle qui n'ont pas été mentionnés ici. Manger trop d'aliments ou d'aliments épicés et gras conduira également de nombreuses fois conduit à des tentations sexuelles, il est donc impératif de toujours réfléchir en mangeant et de résister à l'envie de trop manger. Ainsi, si une personne souffre de tentations ou qu'elle est tombée dans des péchés sexuels et qu'elle se rende compte que sa concupiscence est augmentée par la consommation de certains aliments ou boissons, elle devrait alors s'en abstenir. Elle devrait également étudier et faire des recherches sur les aliments qu'elle mange, si elle soupçonne que ceux-ci contribuent à ses chutes ou ses tentations. Cela pourrait se faire soit en essayant de s'abstenir de certaines des substances suspectes, ou soit par la lecture d'articles et de livres sur les aliments que l'on peut manger.

En règle générale, l'abstinence d'aliments qui ne sont pas nécessaires à notre survie ou le jeûne en mangeant des aliments simples comme le pain deux fois par jour, contribuera à atténuer les tentations d'une personne.

Suite : Chasteté : La vertu angélique

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