Du danger de la joie des mondains.
Chapitre 86

La Sainte Vierge Marie parle : La joie est tempérée lorsqu’on sait pour certain que les pleurs s’ensuivront. Les ris des mondains en seront de même, que les douleurs s’ensuivant en tous les membres, et que le cœur, venant à crever, convertira la joie en tristesse : c’est un grand danger de ne se réconcilier point au juge, avant que le glaive sépare la tête du corps. Un tel danger pend sur la tête de l’homme, quand il ne tâche de se réconcilier à Dieu justement courroucé, avant que l’âme soit séparée du corps.