Celui qui a l'or de la sapience divine est tenu de faire trois choses :
Le distribuer à tous ceux qui le veulent et à ceux qui ne le veulent pas ;
Il doit être patient et modéré ;
il doit être raisonnable et équitable en la distribution,
Car l'homme qui a ces excellentes vertus, a mon or, c'est-à-dire, ma sagesse.
Qu'y a-t-il en effet de plus précieux entre les métaux que l'or ? De même, en
mes écritures, il n'y a rien de si digne que la sagesse. Je remplis de cette
sagesse celui pour lequel vous me priez, et partant, il doit:
1. Prêcher sans rien craindre, comme mon soldat, ma sainte parole. Non-seulement
il doit annoncer ma grâce à ceux qui la veulent ouïr, mais encore à ceux qui ne
la veulent point ouïr.
2. Qu'il soit lui-même patient pour l'amour de mon nom, sachant qu'il a un
seigneur qui a souffert toute sorte d'opprobres.
3. Je dis qu'il soit juste et équitable en la distribution, tant au pauvre qu'au
riche ; qu'il ne pardonne à personne ! Qu'il ne craigne aucun, car je suis en
lui et lui est en moi.
Quel est celui qui lui nuira, puisque je suis tout-puissant en lui et hors de
lui ? Je lui donnerai un stipende fort riche pour son labeur, non certes
corporel ou terrestre, mais moi-même, en qui est tout bien, en qui est toute
sorte d'abondance.
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