Préliminaires, masturbation, stimulation orale et anale intrinsèquement mauvais et contre la loi naturelle

Les préliminaires sont intrinsèquement malfaisants

L’Église catholique enseigne que les préliminaires entre les conjoints sont intrinsèquement malfaisants. Par conséquent, toute activité sexuelle qui ne peut pas procréer alors que la procréation était possible est intrinsèquement malfaisante et donc un péché mortel.

Tobie 8:9 “Et maintenant, Seigneur, vous savez que ce n'est point pour satisfaire ma passion que je prends ma sœur pour épouse, mais dans le seul désir de laisser des enfants qui bénissent votre nom dans tous les siècles.”

Par conséquent, toute activité sexuelle entre conjoints en dehors du coït est intrinsèquement mauvaise parce que aucune de ces activités sexuelles ne peuvent procréer, même si la femme est fertile, et donc le principal motif de la procréation ne peut être présent.

Notre-Seigneur Jésus-Christ parle à Sainte Brigitte, disant: Ils [les conjoints lubriques] cherchent l'amour qui périra soudain, et aiment la chair que les vers rongeront bientôt. … Or, quand les mariés entrent dans la chambre nuptiale, soudain mon Esprit se retire d'eux, et l'esprit d'impureté s'en approche, attendu qu'ils ne s'unissent que pas un mouvement de luxure, et il n'y a que luxure entre eux.  … Un tel mariage ne verra jamais ma face, si les mariés ne font pénitence. (Jésus-Christ parlant à Sainte Brigitte – Extrait des Révélations de Sainte Brigitte, Livre 1, Chapitre 26)

Saint Augustin d’Hippone, dans son traité moral “Le bien du Mariage”, écrit au sujet des rapports sexuels dans le mariage.

St. Augustin, Le Bien du Mariage, Section 11, A.D. 401: “…et qu'elles ne dégénèrent pas en abus contre les lois de la nature. C'est cet abus que l'Apôtre stigmatisait quand il parlait de l'affreuse corruption des hommes impudiques et impies... soit en changeant l'ordre de la nature, ce qui devient un crime horrible pour des époux.

L’expression “cet usage qui est contre nature” se réfère à des actes sexuels contre nature, tels que le sexe oral, anal, ou manuel (masturbation). Saint Augustin condamne de tels actes sans équivoque. Il affirme même que ces actes sexuels contre nature sont plus condamnables (c.-à-d. des péchés mortels encore plus graves) lorsque ceux-ci ont lieu au sein du mariage. La raison en est que Dieu est encore plus offensé par un péché mortel sexuel qui se déroule dans le Sacrement du Mariage, puisque cette infraction n’est pas seulement contre la nature, mais aussi contre un Saint Sacrement. “Car à celui à qui on a donné beaucoup, on demandera beaucoup; et de celui à qui on a confié beaucoup, on exigera davantage.” (Luc 12:48)

Gratien, Canon sur le Mariage du Décret de Gratien: “En outre, Jérôme, [sur Éphésiens 5:25]: C. 14. La procréation des enfants dans le mariage est louable, mais la sensualité d’une prostituée est condamnable chez une épouse. Donc, comme nous l’avons dit, l’acte est reconnu dans le mariage pour le bien des enfants. Mais la sensualité trouvée dans les embrassements d’une prostituée est condamnable chez une épouse.”

Saint Augustin, Le Bien du Mariage, Section 12, A.D. 401: “Quand l'usage du mariage se fait dans l'ordre naturel, mais en dehors de la procréation, il n'est que péché véniel pour l'épouse, mais il est péché mortel pour la concubine. Au contraire, l'usage contre nature, tout exécrable qu'il est dans une concubine, le devient bien plus encore pour l'épouse... Mais si l'homme veut changer à l'égard de son épouse l'ordre de la nature, cette épouse est beaucoup plus coupable de permettre ce désordre sur elle, que si elle le permettait sur une autre femme.”

Dans ce passage, Saint Augustin compare d’abord les relations sexuelles naturelles et normales au sein du mariage exemptes de désirs impurs aux mêmes actes sexuels naturels en dehors du mariage. Il enseigne que d’avoir des relations sexuelles naturelles et normales au sein du mariage, après l’avoir fait pour satisfaire un désir quelque peu impur, est pardonnable, c’est-à-dire, un péché véniel, mais que les relations sexuelles naturelles en dehors du mariage sont condamnables, ce qui signifie un péché mortel. Puis Saint Augustin se penche ensuite sur “l'usage contre nature”, c'est-à-dire, les actes sexuels contre nature comme le sexe oral et anal, les préliminaires, les baisers et touchers pour le plaisir sensuel, et la masturbation de soi ou du conjoint. Il condamne ces actes sexuels contre nature comme “exécrables” (tout à fait détestables, abominables, odieux). Par conséquent, ces actes sont parmi les pires des péchés mortels sexuels. Il enseigne également que les actes sexuels contre nature au sein du mariage, loin d’être autorisés parce qu’ils ont lieu au sein du mariage, sont encore pires, “bien plus encore que les mêmes actes sexuels contre nature en dehors du mariage. Encore une fois, c’est parce que le péché n’est pas seulement contre la nature, mais contre un Saint Sacrement institué par le Christ Lui-même pour notre salut.

Par conséquent, ils ne deviennent pas autorisés lorsqu’ils ont lieu au sein du mariage. Au lieu de cela, les actes sexuels contre nature sont encore plus coupables quand ils ont lieu au sein du mariage parce qu’ils contreviennent à la fois à la nature et à un Saint Sacrement.

Saint Thomas d’Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 154, art. 8 : “Et parce que celui qui est l'amant trop ardent de son épouse agit contre le bien du mariage, s'il use d'elle indécemment, quoique sans violer la fidélité, il peut d'une certaine façon être appelé adultère, et davantage même que celui qui est l'amant passionné de la femme d'un autre.”

Notez que dans la citation ci-dessus Saint Thomas affirme que les péchés sexuels dans le mariage sont pires que l’adultère, parce que l’acte se produit au sein du mariage. Il n’enseigne pas que tous les actes sexuels entre le mari et la femme sont d’ordre moral comme beaucoup de “Catholiques” pervertis le font de nos jours.

La phrase 's'il use d'elle indécemment' employée par Saint Thomas se réfère aux actes sexuels contre nature au sein du mariage. Ceci est clair parce que le bien du mariage sur lequel insiste Saint Thomas est la procréation des enfants (Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 154, Art. 2). Saint Thomas ne pouvait se référer aux relations conjugales naturelles quand il dit 's'il use d'elle indécemment' parce que les relations conjugales naturelles même faites avec un désir désordonné conservent toujours la fonction procréative. Mais les actes sexuels contre nature ou non-procréatifs n'ont pas cette signification, et sont donc contraires au bien du mariage. L'usage d'actes sexuels contre nature ou non-procréatifs au sein du mariage est par conséquent pire que l'adultère.

Saint Thomas condamne à nouveau ce même type d’acte plus tard dans la même question.

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 154, Art. 12: “Ensuite, c'est le péché de celui qui n'observe pas le mode qui convient pour l'union sexuelle. Et si l'on n'utilise pas le 'vas' [l'orifice de la femme] qui convient, le péché est plus grave que si le désordre concerne seulement le mode de l'union.”

Tout d’abord, le mot “vas” est le mot Latin pour récipient, faisant référence à l’utilisation d’autres orifices corporels pour des actes sexuels. Si un mari traite sa femme avec convoitise ou excessivement pendant les relations conjugales naturelles, (ou s’il voit sa femme comme un simple objet sexuel qui lui est confié pour satisfaire sa soif) il pèche. Mais il commet une infraction plus grave (un péché mortel), dit saint Thomas, s’il a péché en commettant des actes sexuels contre nature (c’est-à-dire en utilisant n’importe quelle partie du corps comme un “récipient” ou “moyen” pour la réalisation de l’excitation sexuelle). Saint Thomas ici, de manière explicite (mais dans un langage discret), condamne le péché des actes sexuels contre nature au sein du mariage.

Deuxièmement, il est clair (dans la citation de l’article 8 ci-dessus) que saint Thomas enseignait qu’un couple marié n’est pas justifié de commettre tout acte sexuel contre nature que ce soit dans le mariage. Sinon, il n’aurait pas enseigné qu’un homme qui est trop ardent amant de sa femme commet un péché qui est comme l’adultère et encore pire que l’adultère. Par conséquent, ceux qui prétendent qu’il n’existe pas de péchés entre un mari et une femme ayant des relations sexuelles l’un avec l’autre sont dans l’erreur.

Troisièmement, saint Thomas considère même l’argument absurde selon lequel un acte intrinsèquement mauvais et un acte gravement immoral par lui-même pourrait devenir bon et moral lorsqu’il est associé en quelque sorte avec les relations conjugales naturels ouvertes à la vie. Si tel était le cas, St Thomas n’aurait pas pu comparer un homme qui est trop ardent amant de sa femme à l’adultère. Car s’il avait pris la position de certains commentateurs hérétiques modernes, il aurait dû dire que l’amour ardent d’un mari serait tout à fait justifié, tant que “la semence n'est pas détourné”. Notez que Saint Thomas ne tient pas une telle position. Il ne résume pas l’acte conjugal à un simple bon cheminement de semence, comme tant de personnes l’enseignent aujourd’hui.

Pour qu’un acte sexuel soit moral, chaque acte doit être naturel, matrimonial, et procréatif. Lorsque l’on considère si oui ou non un acte est naturel, matrimonial, et procréatif, chaque acte sexuel doit être considéré en lui-même. On ne peut pas combiner ou enchaîner plusieurs actes sexuels, où seuls quelques-uns sont ouverts à la vie, et puis justifier un acte en le combinant avec un autre acte. On ne peut pas faire précéder, combiner, ou faire suivre un acte de relations conjugales naturelles avec un acte sexuel qui est non naturel ou non ouvert à la vie, et puis justifier l’un par l’autre. En effet, “Il n'y aurait pas d'adultères, de débauches, et de prostitution des femmes, s'il était su de tous, que tout ce qui est recherché au-delà du désir de procréation est condamné par Dieu.” (Lactance, Institutions Divines, Livre V, Chapitre VIII, A.D. 307)

Par conséquent, l’excuse selon laquelle certains conjoints doivent effectuer des activités sexuelles en dehors du rapport sexuel normal et naturel comme une préparation pour les rapports sexuels est condamnée par l’Église. C’est une excuse pécheresse qui permet aux conjoints de perpétuer leurs perversions sexuelles en abusant sexuellement des parties de leurs corps qui n’ont rien à voir avec la procréation. Si les gens pratiquent n'importe quelle sorte de préliminaire, ils seront sans aucun doute jetés en Enfer pour souffrir et brûler pour toute l’éternité.

Éphésiens 5:3-12 “Que la fornication ou toute impureté, ou l'avarice ne soit pas même nommée parmi vous, comme il convient à des saints. Point de turpitudes, de folles paroles, de bouffonneries, ce qui ne convient point; mais plutôt des actions de grâces. Car sachez comprendre qu'aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, ce qui est une idolâtrie, n'a d'héritage dans le royaume du Christ et de Dieu. Que personne ne vous abuse par de vains discours; car c’est à cause de ces vices que la colère de Dieu vient sur les fils de l’incrédulité. N’ayez donc aucune part avec eux. Autrefois vous étiez ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur, marchez comme des enfants de lumière. Car le fruit de la lumière consiste en tout ce qui est bon, juste et vrai. Examinez ce qui est agréable au Seigneur; et ne prenez aucune part aux œuvres stériles des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. Car, ce qu'ils font en secret, on a honte même de le dire.”

Le sexe oral et anal est intrinsèquement malfaisant et contre la Loi Naturelle

Saint Barnabé, Épître de Barnabé, chapitre 10:8, A.D. 74 : “Moïse a également haï la belette [Lévitique 11:29] d'une sainte haine. ''Ne va pas ressembler, veut-il dire, à ces personnes qui, dit-on, commettent de leur bouche le péché d'impureté [sexe oral]; ne te lie pas avec ces personnes impudiques qui pèchent avec leur bouche.''” (Chapitre X. — Signification Spirituelle des Préceptes de Moïse Concernant les Différents Genres de Nourriture [Interdits])

Très simplement, la bouche et l’anus ont un but. La nature nous dit que Dieu a fait la bouche pour la prise de nourriture et de boisson, et l’anus pour l’excrétion des matières fécales. En outre, la nature nous dit que si nous commençons à utiliser la bouche et l’anus d’une manière impropre, alors infection, maladie et  mort peuvent en résulter.

St. Augustin, Le Bien du Mariage, Section 11-12, A.D. 401: “Le rapport sexuel nécessaire pour l'engendrement [des enfants] est libre de blâme, et lui seul est digne du mariage. Mais ce qui va au-delà de cette nécessité [d'engendrer des enfants, comme les baisers sensuels et les touchers] ne suit plus la raison mais la luxure. …pourvu qu'ils n'éloignent pas la miséricorde divine... Au contraire, l'usage contre nature, tout exécrable qu'il est dans une concubine, le devient bien plus encore pour les époux. Tel est l'ordre établi par le Créateur et imposé à la créature dans les choses dont l'usage est permis...  Mais si l'homme veut changer à l'égard de son épouse l'ordre de la nature, cette épouse est beaucoup plus coupable de permettre ce désordre sur elle, que si elle le permettait sur une autre femme.”

Saint Théodore de Tarse (A.D. 602-609), Archevêque de Canterbury, dans Le Pénitentiel de Théodore, qui est basé directement sur ses enseignements écrits par son élève, dit la chose suivante concernant ces péchés malicieux: “''Celui qui éjacule dans la bouche d'un autre devrait faire pénitence pendant sept ans; c'est la pire des malices.'' Ailleurs c'était son jugement que les deux participants à l'offense devraient faire pénitence jusqu'à la fin de leur vie; ou douze ans, ou au moins sept.” ( Le Pénitentiel de Théodore, Chapitre 2, Sur la Fornication)

Et, comme nous l'avons vu, Saint Thomas d'Aquin classe comme péché contre nature le comportement de l'homme et de la femme qui “ n'observe pas le mode qui convient pour l'union sexuelle”. Mais il ajoute que “si l'on n'utilise pas le récipient (vas) qui convient, le péché est plus grave que si le désordre concerne seulement le mode de l'union”. Le seul “récipient qui convient” est bien sûr le vagin de la femme. Tout autre chose est appelé “récipient qui ne convient pas” (vas indebitum). “Ensuite, c'est le péché de celui qui n'observe pas le mode qui convient pour l'union sexuelle. Et si l'on n'utilise pas le ''vas'' [l'orifice de la femme] qui convient, le péché est plus grave que si le désordre concerne seulement le mode de l'union.” (Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, IIa-IIae, Q. 154, Art. 12)

Parmi les autres condamnations primitives de la prévention des naissances et des actes sexuels contre nature on trouve au premier siècles l’Épître de Barnabé, le pieux Apôtre et Saint de Jésus-Christ né à Chypre et mort à Salamis autour de l'an 61, qui dénonçait la pratique impie de “ces personnes qui, dit-on, commettent de leur bouche le péché d'impureté [sexe oral]” (Barnabé X, 8) et qui ont des rapports sexuels en rendant la conception impossible. Un autre écrit important concernant ce sujet, du milieu du deuxième siècle, est l'Apologie de Saint Justin Martyr (c. 100-165 A.D.) qui décrit les problèmes conjugaux d'une jeune Chrétienne convertie.  Son époux impie essayer d'assouvir ses besoins sexuels en copulant avec elle “contre la loi de nature et contre ce qui est juste.” Sa famille la força à demeurer avec l'homme pendant un temps, mais au final elle ne put tolérer ses morales et le quitta. Justin loua sa conduite de refuser de participer à la “conduite impie” de cet homme (Apologie II, 1).

Dans les canons de Jean le Jeûneur, Patriarche de Constantinople, nous trouvons que:

“Si quelqu'un sodomise sa femme, il fera pénitence huit ans, mangeant des aliments secs après la neuvième heure, et faisant deux cents prostrations.” (Les Canons de Jean le Jeûneur, Canon 35, Interprétation, A.D. 580)

Une autre traduction se lit:

“Si quelqu'un arseneocotia sa femme, il fera pénitence huit ans, mangeant pendant ce temps xerophagy après la neuvième heure et fera deux cents métanies par jour.” (Ibid)

“Arseneocotia” est un terme utilisé assez souvent dans les anciens canons pour se référer au comportement homosexuel masculin (sexe oral et anal), mais ici il se réfère spécifiquement à de tels actes étant commis sur une épouse. Comparez cela à la pénitence prescrite par Jean pour la bestialité:

“Si un homme couche avec une bête de nombreuses fois, alors qu'il a une femme, il fera pénitence huit ans; mais s'il n'a pas de femme, et qu'il fit cela seulement une ou deux ou trois fois au maximum, il fera pénitence trois ans, avec xerophagy [ou, de manière plus explicite, avec seulement du pain et de l'eau] après la neuvième heure et faisant trois cent métanies.” (Ibid)

La pénitence prescrite pour avoir sodomisé sa femme est plus grande que celle pour un homme non-marié ayant commis la bestialité! Cela vous montre vraiment comment l’Église voit cet acte vil. Il est totalement dégradant pour la femme, faisant d'elle une bête, ou même un moins que rien.

L'Interprétation (par Nicodème) des Canons de Jean le Jeûneur (580 A.D.) explique ce fait plus en détail: “Notez que dans les Canons du Jeûneur, à partir d'un codex manuscrit trouvé, la sodomie a les divisions suivantes: la sodomie est de deux sortes, commise sur les femmes, quand les hommes tombent avec elles dans ce qui est contre nature, ou commise sur les hommes. Une autre division est que, parmi les hommes, l'un commet l'acte, tandis que l'autre subit l'acte, tandis qu'un autre commet et subit à la fois l'acte. Le pire des péchés est pour celui qui à la fois subit et commet l'acte. Et pour celui qui fait l'acte sur une femme qui n'est pas son épouse c'est pire que de le faire avec des hommes. Mais pour celui qui fait l'acte sur sa propre femme c'est pire que de le faire sur une femme qui n'est pas la sienne. D'après ces choses donc, nous concluons que, le couple marié qui tombe dans ce qui est contre nature doit faire une plus grande pénitence qu'un sodomite qui la pratique sur un autre homme ou une femme qui n'est pas la sienne.

D'autres témoignages de la vérité que les actes sodomites sont condamnables et intrinsèquement pécheurs et même comparables au meurtre, est trouvé dans les Canons 7 et 87 de Saint Basile le Grand (c. 329-379 A.D.), et cela nous montre de quelle manière l’Église voit de tels actes sexuels pervers:

St. Basile le Grand, Évêque, Confesseur et Docteur de l’Église: “Les sodomites et bestiaux [zoophiles] et meurtriers et sorciers et adultères et idolâtres méritent la même condamnation... car ils se sont livrés à Satan...” (Les Canons de St. Basile le Grand, Canon 7)

St. Basile le Grand, Évêque, Confesseur et Docteur de l’Église: “Mais combien d'autres formes de passions impures le collège des démons a-t-il inventé, mais la Sainte Écriture ne s'y réfère même pas, répugnant à souiller son noble caractère en nommant les choses honteuses, mais y fait simplement allusion en termes généraux, comme le dit Saint Paul l'Apôtre: ''Que la fornication ou toute impureté, ou l'avarice ne soit pas même nommée parmi vous, comme il convient à des saints.'' (Éph. 5:3), sous-entendant sous le nom ''d'impureté'' les innommables actes de sodomie et ceux des femmes pareillement, afin que le silence n'octroie en aucun cas une permission aux amoureux des plaisirs. Pour moi, cependant, je dis que le Législateur ne demeura pas silencieux en ce qui concerne ces faits, mais en fait prohiba avec beaucoup de véhémence de telles choses.” (Les Canons de St. Basile le Grand, Canon 87)

L'interprétation du Canon 7 déclare: “Ainsi pour l'adultère, la sodomie [sexe oral et anal], et la bestialité, les Pères    condamnèrent dans leurs canons ces péchés deux fois plus que la fornication, ou, plus explicitement, chacun d'eux par dix-huit ans, parce que le péché qu'ils impliquent est aussi double. … Car pour la sodomie, d'autre part, et la bestialité (c'est-à-dire, rapport sexuel avec des bêtes), à côte du plaisir illicite qu'elles procurent, il y a une injustice réelle faite à ce qui est étrange ou contre nature, ou de manière plus explicite, elles violent les lois de nature, en ce qu'elles sont des péchés contre nature. Le nombre d'années pour chacun de ces actes pécheurs était fixé au moins autant que pour la fornication, mais le plus souvent doublement: c'est-à-dire, en d'autres mots, les adultères doivent demeurer six ans dans les larmes hors de l'église, et pour ceux qui sont coupables de sodomie et de bestialité; ils doivent écouter pendant six ans, et s'agenouiller six ans de plus, et alors ils peuvent communier.”

L'anus ou la bouche n'est clairement pas fait pour la procréation. De tels actes sont contre la nature de la sexualité elle-même – le sexe oral ou anal ne suit pas l'intention de la nature – ils ne peuvent mener à l'engendrement d'un enfant. Son seul but est un plaisir physique, crasseux, vil. De tels actes ne correspondent en aucun cas à la nature du Chrétien qui a reçu le bain de la régénération et s'est donné lui-même à la fin naturelle que Dieu avait à l'origine prévu pour nous – être glorifiés et unis avec Lui. De tels actes, comme le montrent les Canons, nous rendent semblables aux animaux et nous gardent embourbés dans de vulgaires plaisirs physiques.

La bouche et l’anus ne sont pas faits pour stimuler les organes génitaux. Rien ne pourrait être plus évident que cet état de fait. La Tradition Catholique et la Loi Naturelle nous enseignent clairement que la stimulation orale et anale sont des actes coupables, lubriques et un comportement sexuel déviant. Ceux qui encouragent de telles perversions ou ne les croient pas être un péché se sont rendus coupables du péché mortel d’hérésie pour avoir nié la Loi Naturelle et, à ce titre, sont hors de l’Église Catholique.

St. Augustin, Du Mariage et de la Concupiscence, Livre I, Chapitre 20, A.D. 419: “Dieu interdit à l'homme qui possède la foi, lorsqu'il entend l'apôtre ordonner aux maris ''Aimez vos épouses'' [Col. 3:19], d'aimer la concupiscence charnelle dans sa femme puisqu'il ne doit même pas l'aimer en lui-même; c'est du reste ce que nous enseigne clairement un autre apôtre: ''N'aimez point le monde, ni ce qui est dans le monde; quiconque aime le monde, la charité du Père n'est pas en lui, car tout a ce qui est dans le monde est concupiscence de la chair, concupiscence des yeux et orgueil de la vie, or cela ne vient pas du Père, mais du monde. Or le monde passe, et sa concupiscence aussi; mais celui qui  fait la volonté de Dieu demeure éternellement'' [1 Jean 2:15-17]. . . . Telle est donc cette concupiscence, cette loi du péché habitant dans nos membres, et à laquelle il nous est défendu d'obéir par cette loi de justice ainsi formulée dans le langage de l'Apôtre: ''Que le péché ne règne point dans votre corps mortel, jusqu'à vous faire obéir à ses désirs déréglés, et n'abandonnez point au péché les membres de votre corps pour servir d'armes d'iniquité''. [Rom. 6:12-13]. . . . Elle agit en nous, et que produit-elle donc, sinon les désirs mauvais et honteux? Car s'ils étaient bons et légaux, l'apôtre n'interdirait pas de leur obéir, disant, "Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, de sorte que vous obéissiez à ses désirs." [Rom. 6:12] Il ne dit pas, de sorte que vous éprouviez ses désirs, mais que vous n'obéissiez pas à ses désirs; afin que (ces désirs ici sont plus ardents, là plus modérés, selon le degré de perfection de l'homme intérieur) nous puissions maintenir le combat de la sainteté et de la chasteté, dans le but de refuser l'obéissance à ces convoitises [malfaisantes et honteuses].”

Les théologiens malfaisants disent que la sodomie entre conjoints n'est pas un péché mortel

Le pire péché mortel à l’égard de l’activité sexuelle interdite entre conjoints est la sodomie (aussi connu comme le péché de Sodome), qui est l’un des quatre péchés qui crient vengeance à Dieu.

Penny Catechism (Un Catéchisme de la Doctrine Chrétienne), 16ème siècle: “Q. 327. Quels sont les quatre péchés qui crient vengeance au ciel ? R. Les quatre péchés criant vengeance au ciel sont les suivants: 1. L'Homicide volontaire (Gen. iv); 2. Le péché de Sodome (Gen. xviii) ; 3.Oppression des pauvres (Exode ii) ; 4. Le Refus du salaire aux ouvriers (Jacques v)”

Pourtant, en dépit de cet enseignement dogmatique sur la morale, le Père Heribert Jone, dans chaque édition de son livre Théologie Morale, à partir de 1929, enseigne qu’un mari peut sodomiser son épouse et que sa femme peut le lui permettre, et sans commettre de péché mortel, tant qu’il consomme son acte naturellement avec l’intention de procréer. Et le pervers Jone enseigne que cet acte n’est pas du tout la sodomie parce que le mari ne répand pas sa semence lorsque qu’il sodomise sa femme. Notez que le terme “sodomie imparfaite” utilisé par le père Jone signifie le péché mortel de sodomie entre deux personnes de sexe opposé, et “sodomie parfaite” le péché mortel de sodomie entre ceux du même sexe.

Théologie Morale, Père Heribert Jone, 1951: “I. La Sodomie Imparfaite, c’est-à-dire, le rapport anal, est un péché grave quand le liquide séminal est gaspillé: Hors intention sodomite, ce n’est ni sodomie, ni un grave péché si le rapport est commencé de manière rectale avec l’intention de consommer naturellement ou si une action sodomite est faite sans danger de pollution …” (“3. Les Péchés des Mariés,” Section 757.)

Ainsi le pervers Père Jone dit que le rapport rectal entre un mari et sa femme n’est pas un péché grave tant que le mari ne répand pas sa semence lorsqu’il sodomise sa femme. Et selon le pervers père Jone, ce n’est même pas la sodomie! On doit se demander, alors, “Qu’est-ce que c’est ?” Et “Quel est le but de cet acte sale et pervers?” C’est la sodomie, tout simplement! Et le but est de se moquer de Dieu et de dégrader et déshonorer sa femme. Non seulement cet acte sodomite des époux est contraire à la nature et crie vengeance devant Dieu, mais il est aussi physiquement destructeur pour la santé des deux conjoints.

Cependant, le père Jone contredit son enseignement ci-dessus dans son même livre. Dans la section 230, il donne la définition correcte de la sodomie comme suit.

Théologie Morale, Père Heribert Jone: “230. –  II. Sodomie. 1. Définition. La sodomie est une copulation charnelle contre nature, soit avec une personne du même sexe (sodomie parfaite) ou du sexe opposé; cette dernière sodomie hétérosexuelle consiste en un rapport sexuel rectal (sodomie imparfaite). Chaque genre de sodomie sera consommé ou non consommé selon que la semination a lieu ou non.”

Par conséquent, si la semence est versée ou non pendant la sodomie, c’est toujours la sodomie, mais c’est appelé sodomie consommée et l’autre est la sodomie non consommée. Ainsi, dans la Section 230, il enseigne correctement que le mari qui sodomise sa femme mais ne consomme pas la sodomie est toujours coupable de sodomie, qu’il classifie correctement comme sodomie non consommée. Son enseignement dans cette section contredit ce qu’il enseigne dans la Section 757, quand il dit que la sodomie non consommée du mari n’est pas du tout la sodomie. La nature elle-même indique même à un païen que toute forme de rapport anal pour une raison quelconque, ainsi que toute forme d’activité sexuelle en dehors ce qui est nécessaire pour la procréation est intrinsèquement mauvaise et égoïste.

Depuis que les gens sont de nos jours si dégradés et consommés par les péchés d'impureté, la plupart d'entre eux ne savent pas que le mot “Sodomie” se réfère en fait à tous les actes non-procréatifs. La page Anglaise de Wikipédia explique que “La sodomie désigne généralement l'activité sexuelle anale ou orale entre des personnes ou une activité sexuelle entre une personne et un animal (bestialité), mais peut aussi inclure toute activité sexuelles non-procréative. … Les lois anti-sodomie ont dans de nombreux pays criminalisé non seulement ces comportements, mais aussi d'autres activités sexuelles dénigrées. Dans le monde Occidental, cependant, la plupart de ces lois ont été abrogées ou ne sont habituellement plus appliquées.” En effet, depuis que le monde occidental est devenu si dégradé en matière de morale ces 50 dernières années, l'enseignement millénaire de la Loi Naturelle que les actes sexuels non-procréatifs sont des péchés et à bannir a été effacé – afin de satisfaire les pervers.

Contrairement à de nombreux “Catholiques” pervers qui prétendent que seul le sexe anal est la sodomie et que c'est seulement cet acte qui est banni par l’Église (ou que cet acte est interdit seulement s'il est consommé de cette manière), tandis que les autres actes sodomites, tels que le sexe oral, sont licites à accomplir – cette définition de la sodomie prouve aussi que même le monde occidental ne considérait pas seulement le sexe anal comme malfaisant et sodomite, mais aussi les autres actes sexuels qui n'étaient pas à même de procréer en soi. C'est seulement dans cette Apostasie de la Fin des Temps que Dieu permet aux anciens Chrétiens de tomber dans un tel état d'esprit diabolique qu'ils osent même prétendre que les actes sexuels non-procréatifs sont en fait autorisés par Dieu et Son Église!

Le Merriam Webster’s Dictionary confirme aussi que la Sodomie est “Une copulation charnelle non-coïtale [c'est-à-dire, tous les actes sexuels excepté l'acte conjugal normal, naturel et procréatif]. La sodomie est un crime dans certaines juridictions. … D'autres lois anti-sodomie prohibent une variété d'autres formes de contact sexuel et s'appliquent même aux couples mariés. Aucune régulation de cette sorte n'est trouvée dans les codes juridiques du Danemark, de la France, Italie, Suède, Pays-Bas, ou Suisse, parmi d'autres pays. Le comité Wolfenden en Grande-Bretagne et l'Institut de Loi Américain recommandaient l'abolition des peines judiciaires pour la sodomie, sauf dans les cas impliquant la violence, les enfants, ou une sollicitation publique. Cette position fut adoptée en Angleterre en 1967 et a aussi été adoptée dans de nombreux états Américains.” [En France la sodomie est légale depuis 1791 suite à la Révolution Maçonnique]

C'est une chose triste que le monde et les soi-disant Catholiques soient tombés dans un tel état de dépravation que l'on est même forcé de faire remarquer des vérités si évidentes de la Loi Naturelle que toutes les personnes connaissent. Dans le mariage le mari et la femme font face à une tentation constante de pécher en recherchant le plaisir sexuel avec l'autre. Cependant, comme nous l'avons vu, l’Église Catholique a toujours condamnée la perversité malfaisante de tous les actes sexuels contre nature au sein ou en dehors du mariage. Parce que les membres de l’Église avaient compris la malveillance de tels actes dans les temps anciens, il était plus courant de voir de saintes images montrant le fait que ces personnes impies qui commettent “les péchés de luxure au sein du saint état du Mariage” étaient particulièrement coupables de la flagellation et crucifixion brutale de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Un bon exemple le démontrant étaient les images d'un soldat Romain fouettant Jésus avec une légende disant: “Le Christ expia les péchés de la chair en endurant une flagellation sans merci au prétoire.” Et que: “Les péchés de luxure au sein du saint état du Mariage tiennent un cruel rôle dans les souffrances de notre Divin Sauveur.” En vérité, les personnes mariées sont particulièrement coupables de la torture et crucifixion de Notre-Seigneur Jésus-Christ puisque leur péché n'est pas seulement contre la Loi Naturelle, mais aussi contre le Saint Sacrement du Mariage institué par Notre-Seigneur.

Et ce n’est donc pas une surprise pour ceux qui écoutent les paroles de la Sainte et Toujours Vierge Marie qui a dit que l’immoralité massive prévalait parmi ses prêtres en 1846 et que leur comportement “mettra peu à peu un terme à la foi”, ce que nous sommes entrain de voir maintenant accompli sous nos yeux.

Notre-Dame de La Salette en 1846, dans une Révélation approuvée par l'Eglise parle, disant: “Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par l’irrévérence et leur impiété à célébrer les saints mystères, par leur amour de l’argent, leur amour des honneurs et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d’impureté… Les chefs, les chefs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leur intelligence. Ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr… En l’année 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de l’enfer, ils mettront peu à peu un terme à la foi, même chez les personnes consacrées à Dieu. Ils vont les aveugler d’une telle manière, que, à moins qu’elles ne soient favorisées d'une grâce particulière, ces personnes prendront l’esprit de ces anges de l’enfer; plusieurs institutions religieuses perdront toute foi et perdront beaucoup d’âmes… Les mauvais livres abonderont sur la Terre et les esprits des ténèbres répandront partout un relâchement universel pour tout ce qui concerne le service de Dieu… Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’AntéchristL’Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation…”

Pour ceux qui ont lu attentivement le Livre des Lamentations, il ne faut donc pas s’étonner que le peuple élu de Dieu soit retourné encore une fois dans son propre vomi du paganisme et des péchés de Sodome: “Et l’iniquité de la fille de mon peuple a été plus grande que le péché de Sodome, qui fut renversée en un instant.” (Lamentations 4:6) Triste à dire, “Mais il est des hommes dont la convoitise effrénée s'abandonne à des commerces infâmes; des hommes qui, même avec une seule femme, ne se contentent pas seulement de franchir les bornes où se renferme le désir de donner au monde des enfants, mais encore, esclaves avilis d'une déplorable liberté, ou plutôt d'une licence sans pudeur, se souillent sans cesse des excès les plus monstrueux. Ces hommes ne comprennent pas que les justes de l'antiquité aient pu conserver avec plusieurs femmes les règles de la tempérance, et n'aient cherché, dans cet usage, qu'à satisfaire au devoir où chacun était alors de multiplier sa race; et enchaînés par la passion, ils ne croient absolument pas qu'avec plusieurs femmes on puisse se renfermer dans les limites où ils ne sa tiennent pas avec une seule.” (Saint Augustin, De la Doctrine Chrétienne, Livre III, Chapitre 19:28)

La masturbation n’est pas rendue morale ou légale par le mariage ou l’acte de mariage

La masturbation, en fait, a toujours été considérée comme un péché mortel dans l’Église catholique (et même par la plupart des soi-disant “églises” protestantes jusqu’à très récemment) et elle ne cesse pas d’être un péché mortel juste parce que les époux sont mariés. Pourtant, de nombreux mariés “Catholiques” et d’autres couples dits “Chrétiens” croient vraiment que c’est un droit de la pratiquer dans le mariage et l’acte de mariage, et bien que la plupart d’entre eux sachent ou même admettent que c’est un mal ou un péché mortel de se masturber hors du mariage ou de l’acte de mariage, ils croient néanmoins qu’il est juste de le faire dans un mariage et que c’est une exception. Mais quels enseignement de l’Église, quel passage de la Bible ou quel Saint peuvent-ils citer pour appuyer cet enseignement démoniaque? Aucun ! Ils ne peuvent citer à l’appui de cet enseignement que les théologiens modernes malfaisants, pervers, ignorants et hérétiques (ou d’autres opinions privées hérétiques et modernes de “Catholiques” laïcs) de ces 100 dernières années! Ce fait, alors, est tout à fait révélateur, car cela prouve que cet enseignement était totalement inconnu dans le monde chrétien avant les débuts de la Grande Apostasie et du monde moderne. Leurs opinions hérétiques et modernistes sont absolument sans valeur! Tous les touchers masturbatoire des organes génitaux de soi-même ou de son conjoint, de manière identique ou similaire à ce qui serait fait dans la masturbation (i.e. actes sexuels manuels), est immoral et un péché mortel. N’importe quel type de toucher masturbatoire est immoral (peu importe quand ou si l’orgasme survient) parce que c’est un acte qui est non-procréatif, contre nature et honteux.

L'apaisement légal de la concupiscence vs l'excitation peccamineuse de la concupiscence

Selon l'enseignement Catholique, un mari et une femme sont autorisés à apaiser leur concupiscence comme fin secondaire après l'intention première de la procréation. C'est l'enseignement magistériel proclamé par le Pape Pie XI dans son encyclique Casti Connubii. Cela signifie que les époux sont autorisés à éteindre les flammes de la concupiscence et non pas à l'enflammer de manière à pécher. Le but est d'emmener les époux aux Cieux, de glorifier Dieu, de se sanctifier, et non pas de se faire plaisir.

Pape Pie XI, Casti Connubii (# 21), 31 Décembre 1930: “LA FIN PREMIERE DU MARIAGE, C'EST LA PROCREATION DES ENFANTS ET LEUR EDUCATION… Il y à, en effet, tant dans le mariage lui-même que dans l'usage du droit conjugal, des fins secondaires — comme le sont l'aide mutuelle, l'amour réciproque à entretenir, et l'apaisement de la concupiscencequ'il n'est pas du tout interdit aux époux d'avoir en vue, POURVU QU'ELLES SOIENT SUBORDONNEES A LA FIN PREMIERE [C'EST A DIRE, LA PROCREATION DES ENFANTS] et que la nature intrinsèque de l'acte est préservée [nature intrinsèque, seul l'acte conjugal normal, naturel et procréatif est autorisé à être accompli sans qu'il n'y ait de péché par l'Église].”

La gravité du péché lorsque la concupiscence est enflammée dépend des pensées et des intentions auxquelles un couple consent avant, pendant ou après l'acte sexuel. Néanmoins, bien que des conjoints soient autorisés à calmer leur concupiscence comme une fin secondaire qui doit suivre et être subordonnée à la fin première de la procréation des enfants, il ne sont jamais autorisés à empêcher la conception d'un enfant de quelque manière que ce soit, tant par la contraception, que par le retrait [de l'organe génital], ou par l'utilisation du PFN, dans la mesure où cela est contraire à la fin première du mariage et de l'acte conjugal – la procréation des enfants. C'est l'enseignement infaillible et obligatoire de l'Église Catholique (voir La planification familiale naturelle est un péché de contrôle des naissances).

Maintenant, dans la mesure où de nombreux couples mariés, et spécialement ceux qui s'autoproclament Catholiques et qui devraient vivre comme des anges, enflamment leur concupiscence au maximum tant avant, pendant, qu'après l'acte procréatif tout comme le leur ont appris le monde, l'Église Vatican II et de nombreuses autres sectes “traditionalistes” malfaisantes et perverties, les théologiens malfaisants et sataniques ainsi que les laïcs hérétiques, nous devons condamner cette idée de manière plus détaillée.

Notez les mots du Pape Pie XI ci-dessus, qui disait que “l'apaisement de la concupiscence” est autorisé. Cela signifie éteindre la flamme de la concupiscence et pas l'enflammer de manière illégale ou peccamineuse. Ceux qui commettent donc des actes non nécessaire à l'apaisement de la concupiscence ou à l'achèvement de l'acte conjugal et de la procréation des enfants commettent absolument un péché, dans la mesure où ils enflamment leur chair de manière totalement peccamineuse.

L'excitation de la concupiscence ou le désir sexuel est condamné comme un péché parce que cela subordonne les fins première ou secondaires du mariage et de l'acte conjugal (la procréation et l'éducation des enfants, et l'apaisement de la concupiscence) aux autres fins, en essayant délibérément d'éviter l'acte sexuel procréatif normal comme leur premier ou seul acte conjugal en ayant des relations sexuelles. L'excitation de la concupiscence inverse par conséquent l'ordre établi par Dieu Lui-même. C'est faire exactement ce que le Pape Pie XI avait solennellement enseigné comme étant illégal. Et ce point écrase tous les arguments élaborés par ceux qui défendent les formes contre nature, illégales et non-procréatives de préliminaires (ou même après l'acte sexuel) en-dehors des rapports conjugaux normaux, parce que tous les arguments élaborés par ceux qui défendent l'excitation de la chair se focalisent sur la concupiscence et le désir au sein du mariage lui-même, et pas sur les fins première ou secondaire des rapports conjugaux légaux (la procréation et l'éducation des enfants, et l'apaisement de la concupiscence).

Pape Pie XI, Casti Connubii (# 47), 31 Décembre, 1930: “Puisque l'acte du mariage est, par sa nature même, destiné à la génération des enfants, ceux qui, en l'accomplissant, s'appliquent délibérément à lui enlever sa force et son efficacité, pèchent contre la nature et font une chose honteuse et intrinsèquement vicieuse.”

Par conséquent, tous les actes sexuels contre nature, inutiles et non-procréatifs sont intrinsèquement malfaisant et contre nature parce que l'acte conjugal est par sa nature même destiné à la génération et à la procréation des enfants. Ces personnes (mariées ou non) qui choisissent délibérément de faire des actes sexuels privés de leur force naturelle et de l'intention procréatrice “pèchent contre la nature” et commettent un acte honteux et intrinsèquement mauvais.

En réalité, ce que ces couples concupiscents font quand ils augmentent leur plaisir n'est pas l'unique apaisement de la concupiscence dont parle le Pape Pie XI, mais est en fait l'exact opposé, dans la mesure où ils excitent d'abord leur désir et leur concupiscence avant de les faire sortir. Ils sont alors par conséquent, sans aucun doute, entrain de commettre un péché mortel. Puisque si l'on considère au minimum comme étant un péché véniel pour des conjoints leur union uniquement pour des intentions concupiscentes normales tandis qu'ils accomplissent ce qui est intrinsèquement nécessaire pour arriver à la conception dans l'acte conjugal normal et naturel, que ne doivent pas être alors les actes sexuels dégénérés, contre nature, impies et inutiles que ces couples concupiscents réalisent dans le feu de leur passion honteuse? Ainsi il est absolument clair que tous les actes sexuels où le désir est excité à travers des actes sexuels oraux, anaux, ou manuels au lieu de l'éteindre de manière naturelle est contraire au bien du mariage – le Saint sacrement – et si c'est fait d'intention délibérée, c'est un péché mortel.

Saint Augustin, Contre Julien, Livre 3, Chapitre 14: “Même la pudeur conjugale a besoin de lutter contre des désirs immodérés dans un usage en soi légitime, contre de coupables convoitises, contre les excès qui blessent la nature, et vous [Julien, le Pélagien hérétique, qui louait le désir et la concupiscence] osez dire: «La concupiscence s'exerce honnêtement dans les époux». Cet appétit est donc toujours honnête dans les époux... ?

Il eût été bien plus sage de dire que c’est par la modération dont les époux font preuve que la concupiscence conjugale reste honnête. Peut-être avez-vous craint qu'on ne jugeât mauvais ce que les époux eux-mêmes doivent enchaîner [le désir] sous le frein de la modération?”

La vérité que les mariés “ne doivent point user de leurs droits pour leur seule satisfaction [plaisir, désir, sensualité] ; mais suivant les fins que Dieu Lui-même a prescrites, ainsi que nous l’avons dit plus haut.” (Le Catéchisme du Concile de Trente) est une chose que le monde occidental a aujourd'hui complètement rejetée. Cependant, comme nous l'avons vu, il ne pourrait être plus clair que la Sainte Écriture nous enseigne que “Dieu prohibe ou condamne l'excès de la concupiscence”.

“Vous traitez ensuite de la concupiscence dont l'excès vous paraît répréhensible; comme si, dans l'usage modéré qui peut en être fait, on ne devait pas louer le cocher plutôt que le coursier vicieux habilement dirigé par lui. Quelle importance attachez-vous donc à tous ces passages de la Sainte Écriture, dans lesquels nous voyons clairement que Dieu prohibe ou condamne l'excès de la concupiscence ? Nous avons horreur de toutes les turpitudes qui s'accomplissent par la chair ; sachez même que cette concupiscence, à moins qu'elle ne soit enchaînée sévèrement, soulève dans les corps les plus chastes, voire même pendant le sommeil, des mouvements qui nous arrachent des plaintes.” (Saint Augustin, Contre Julien, Livre 3, Chapitre 38)

Voir aussi :

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