La Vérité sur ce qui est réellement arrivé à l’Eglise Catholique après Vatican II

Cet article contient le contenu utilisé des auteurs: Frère Peter Dimond et Frère Michael Dimond de Monastère de la Sainte Famille / www.la-foi.fr

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"L'Église sera éclipsée." Notre Dame de la Salette, 1846.

  • 1. La Grande Apostasie et une église de contrefaçon prévues dans le Nouveau Testament et dans la Prophétie catholique.
  • 2. La prière du Pape Léon XIII à St. Michel - une prophétie sur l'avenir de l'apostasie à Rome.
  • 3. Le Message de Fatima : un signe céleste qui marque le début de la fin des temps et une prévision de l'apostasie de l'Église.
  • 4. Une liste complète des antipapes dans l'histoire.
  • 5. Le Grand Schisme d'Occident (1378-1417) et ce que cela nous enseigne sur l'apostasie post-Vatican 2.
  • 6. L'Eglise catholique enseigne qu'un hérétique cesse d'être pape, et qu'un hérétique ne peut pas être élu validement pape.
  • 7. Les ennemis de l'Eglise, les communistes et les francs-maçons, font un effort organisé de s'infiltrer dans l'Eglise catholique.
  • 8. La Révolution Vatican 2 (1962-1965) - Hérésies par les documents :
    • 1. Unitatis redintegratio - Décret sur l'œcuménisme.
    • 2. Orientarium Ecclesiarum - Décret sur les Eglises orientales catholiques.
    • 3. Lumen Gentium - Constitution "dogmatique" sur l'Eglise.
    • 4. Dignitatis Humanae - Déclaration sur la liberté religieuse.
    • 5. Nostra Aetate - Décret sur les religions non-chrétiennes.
    • 6. Gaudium et Spes - Constitution sur l'Eglise dans le monde moderne.
    • 7. Sacrosanctum Concilium - Constitution sur la sainte Liturgie.
  • 9. La révolution liturgique - La nouvelle messe.
  • 10. Le nouveau rite d'ordination
  • 11. Le nouveau rite de consécration des évêques
  • 12. Nouveaux sacrements : les modifications apportées aux autres sacrements
  • 13. Les scandales et hérésies de Jean XXIII
  • 14. Les hérésies de Paul VI (1963-1978), l'homme qui a donné au monde la nouvelle messe et les enseignements de Vatican II
  • 15. Les scandales et les hérésies de Jean-Paul I
  • 16. Les hérésies de Jean-Paul II, l'homme ayant le plus voyagé dans l'histoire et peut-être le plus hérétique
  • 17. La Révolution Protestante de la Secte Vatican II : La Déclaration Commune de 1999 avec les luthériens sur la Doctrine de la Justification
  • 18. La secte Vatican II contre l'Église catholique concernant la participation au culte non-catholique
  • 19. La secte Vatican II contre l'Église catholique sur les non-catholiques recevant la Sainte Communion
  • 20. Les hérésies de Benoît XVI
  • 20b. Les hérésies de Antipape François (Jorge Mario Bergoglio)
  • 21. Réfutations aux Objections les plus Courantes Contre le Sédévacantisme
  • 22. Le scandale sexuel massif parmi les "prêtres" Vatican II Novus Ordo
  • 23. Les séminaires de la secte Vatican II sont des cloaques innommables d'homosexualité et d'hérésie
  • 24. L'idolâtrie de la secte Vatican II, et la formation de «prêtres» pour son idolâtrie dans les séminaires de Vatican II, est connectée avec son homosexualité endémique
  • 25. La secte Vatican II encourage l'idolâtrie par le culte de l'homme en général, par son culte particulier de l'homme dans la nouvelle messe, et par son acceptation des religions idolâtres
  • 26. L'état déplorable des paroisses et lycées «catholiques»
  • 27. L'état déplorable des Collèges et Universités «catholiques»
  • 28. Le Fiasco de l'annulation du mariage De Facto de la secte Vatican II et l'acceptation du divorce et du remariage
  • 29. Les chiffres concernant le déclin post-Vatican II
  • 30. On peut être pro-avortement et faire partie de la secte Vatican II en même temps
  • 31. La Secte Vatican II renvoie littéralement les convertis à la porte
  • 32. Les ordres religieux du Concile Vatican II : Totalement Apostats
  • 33. Informations choquantes résumant l’Apostasie des diocèses, des fidèles, du clergé, des ordres religieux, etc., de la Secte Vatican II
  • 34. L'apostasie de la hiérarchie et des membres éminents de la secte Vatican II - est-ce votre hiérarchie ?
  • 35. EWTN : le Réseau "catholique" global et le Mouvement Charismatique
  • 36. Les fausses apparitions à Bayside, New York
  • 37. Qu'est-ce que dit Medjugorje ? Son message prouve que c'est aussi une fausse apparition
  • 38. Vatican II était infaillible ? Si vous croyez que Paul VI était un vrai pape, oui
  • 39. Paul VI met fin à un faux mythe traditionaliste très populaire et important en déclarant que le Concile Vatican II et la nouvelle messe sont obligatoires
  • 40. Le dossier sur les positions de la Fraternité Saint-Pie X (FSSPX)
  • 42a. La planification familiale naturelle est un péché de contrôle des naissances
  • 42b. Plaisir sexuel et luxure - Acte sexuel dans le mariage
  • 43. Toute la vérité sur la consécration et la conversion de la Russie et de l'imposteur Sœur Lucie
  • 44. La secte Vatican II est-elle la prostituée de Babylone prophétisée dans l'Apocalypse ?


1. La Grande Apostasie et une église de contrefaçon prévues dans le Nouveau Testament et dans la Prophétie catholique

Luc 18:8 : "Et pourtant le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?"

Dans l'Evangile, Notre Seigneur Jésus-Christ nous apprend que dans les derniers jours, la vraie foi ne se trouvera serait sur la terre. Il nous dit que «dans le lieu saint» lui-même, il y aura «l'abomination de la désolation» (Mt 24:15), et une déception si profonde que, s'il était possible, même les élus seraient séduits (Mt 24 : 24).

Matthieu 24:15 : " Quand donc vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie dans le lieu saint : que celui qui lit fasse attention ! "

Matthieu 24:24-25 :«Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes, et ils feront de grands prodiges et des miracles, autant que de tromper (si possible), même les élus. Voici, je l'ai dit à vous, à l'avance. "

2 Thess. 2, 3-5 : "Que personne ne vous séduise d'aucune manière, à moins que ne vienne une révolte [apostasie] d'abord, et l'homme du péché, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élèvera au-dessus de tout ce qui qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, de sorte qu'il est assis dans le temple de Dieu, se proclamant comme s'il était Dieu. Ne vous souvenez-vous pas que, quand j'étais encore avec vous, je vous ai dit ces choses ? "

En 1903, le pape saint Pie X a pensé qu'il pourrait voir le début des maux qui arriveront entièrement dans les derniers jours.

Le pape saint Pie X, E Supremi (n° 5), 4 octobre 1903 : «... il y a de bonnes raisons de craindre que cette grande perversité peut être en quelque sorte un avant-goût, et peut-être le début de ces maux qui sont réservés aux derniers jours, et qu'il y a peut-être déjà dans le monde le «Fils de la Perdition » dont parle l'Apôtre (2 Thess 2, 3) ". 1

Le Nouveau Testament nous dit que cette tromperie va se passer au cœur des structures physiques de l'Eglise, dans le «Temple de Dieu» (2 Thess. 2, 4) et «dans le lieu saint» (Matthieu 24, 15). Cela arrivera parce que les gens n'ont pas reçu l'amour de la vérité (2 Thessaloniciens 2, 10).

Dans 2 Thessaloniciens 2, saint Paul parle des derniers jours caractérisés par une grande apostasie qui sera la pire jamais vue - encore pire que ce qui était connu dans la crise arienne du 4ème siècle, dans laquelle un prêtre authentiquement catholique pouvait à peine être trouvé.

Père William Jurgens : «À un moment donné dans l'histoire de l'Église, quelques années seulement avant qu'il [Nazianz] présente la prédication de Grégoire (380), peut-être que le nombre d'évêques catholiques en possésion de sièges, par opposition aux évêques ariens en possession de Sièges, n'a été pas plus de quelque chose entre 1% et 3% du total. La doctrine avait été déterminée par la popularité, aujourd'hui, nous devrions tous être ariens du Christ et les adversaires de l'Esprit ». 2

Père William Jurgens : « A l'époque de l'empereur Valens (4 e siècle), Basile était pratiquement le seul évêque orthodoxe dans tout l'Orient qui a réussi à conserver sa charge que l'on a vu ... Si cela n'a pas d'autre importance pour l'homme moderne, la connaissance de l'histoire de l'arianisme doit démontrer au moins que l'Eglise catholique ne tient pas compte de la popularité et du nombre dans l'élaboration et le maintien de la doctrine : du reste, nous devrions depuis longtemps avoir abandonner Basile et Hilary et Athanase et Liberius et Ossius et nous appeler d'après Arius. » 3

Saint Grégoire Nazianze (380), contre les ariens : «Où sont ceux qui nous insultent pour notre pauvreté et s'enorgueillissent de leurs richesses? Ceux qui définissent l'Eglise par le nombre et méprisent le petit troupeau ? " 4

Si la crise arienne - juste un prélude à la grande apostasie - était si étendue, l'ampleur de la grande apostasie prédite par Notre Seigneur et Saint-Paul sera-elle plus grande ?

Prophétie de Saint Nicolas de Flüe (1417-1487) : «L'Église sera punie parce que la majorité de ses membres, haut et bas, va devenir tellement pervertie. L'Eglise va sombrer plus profondément jusqu'à ce qu'elle enfin semblera enfin être éteinte, et la succession de Pierre et des autres Apôtres avoir expiré. Mais, après cela, elle sera victorieusement élevé aux yeux de tous ceux qui doutent. " 5

Saint Paul dit en outre que cette apostasie se traduira par un homme assis dans le temple de Dieu et «se proclamant comme s'il était Dieu.» Plus tard dans ce livre, nous prouverons que c'est exactement ce qui est arrivé par un homme assis à la basilique St Pierre déclarant que lui et tout le monde est Dieu.

Le père Herman Kramer était un prêtre catholique qui a passé 30 ans à étudier et écrire un livre sur l'Apocalypse. Dans son livre, il écrit ce qui suit au sujet de la prophétie de saint Paul concernant l'Antéchrist assis dans le Temple de Dieu.

"Saint Paul dit que l'Antichrist va «s'asseoir dans le temple de Dieu" ... Ce n'est pas l'ancien temple de Jérusalem, ni un temple construit par l'Antéchrist, comme certains l'ont pensé, car alors ce serait son propre temple ... ce temple est montré être une Eglise catholique, peut-être l'une des églises de Jérusalem ou Saint- Pierre de Rome, qui est la plus grande église du monde et elle est dans le plein sens «Le Temple de Dieu . " 6

Notez que Kramer dit que «le Temple de Dieu» se réfère probablement à la basilique Saint-Pierre de Rome.

Le pape Pie XI, Quinguagesimo ante (n° 30), 23 décembre 1929 : «... un si grand nombre d'entre eux est venu à la Basilique de Saint-Pierre pour le jubilé de l'indulgence que nous n'avons probablement jamais vu ce grand temple si bondé. » 7

L'Encyclopédie catholique dans l'article sur "Antichrist" indique que saint Bernard croit que l'Antéchrist serait un antipape :

"... St. Bernard parle dans le passage de l'antipape [comme la Bête de l'Apocalypse] ». 8

Bl. Joachim (d. 1202) : «Vers la fin du monde, l'Antichrist va renverser le pape et usurper son Siège." 9

Mais si l'on croit que l'Antéchrist sera un antipape, il a certainement été prophétisé que les forces de l'Antéchrist dépasseront Rome dans les derniers jours. Le 19 septembre 1846, Notre-Dame de La Salette a prophétisé que Rome perdrait la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist dans les jours de l'apostasie finale de la seule vraie foi catholique.

Notre-Dame de La Salette, 19 septembre 1846 : «Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Anti-Christ ... l'Eglise sera éclipsée."

Cette prophétie étonnante coïncide avec les prophéties de l'Ecriture Sainte (Apocalypse 17 et 18), qui nous informent que la ville aux sept collines (Rome) sera devenue une prostituée (une épouse de contrefaçon du Christ), qui commettra la fornication spirituelle (l'idolâtrie) et foulera le sang des saints (faux œcuménisme). La grande prostituée prophétisée dans la Bible n'est pas l'Église catholique, c'est une église catholique de contrefaçon, une apostate, une épouse bidon qui se pose dans les derniers jours pour tromper les catholiques et éclipser la véritable Église qui a été réduite à un vestige. Dans ce livre, nous présenterons la preuve indéniable, irréfutable, écrasante des motifs doctrinaux et des faits irréfutables que "l'Eglise" qui a surgi avec le Concile Vatican II (1962 -) n'est pas l'Église catholique, mais plutôt une massive et frauduleuse Contre - Eglise qui nie les enseignements fondamentaux de l'Eglise catholique.

Nous allons montrer que les hommes qui ont imposé cette nouvelle religion Vatican II et la nouvelle messe n'étaient pas catholiques du tout, mais des hérétiques manifestes qui prêchent une nouvelle religion.

En effet, les doutes sur l'authenticité du message de Notre-Dame de La Salette seront effacés par un examen attentif de la preuve dans ce livre. Entre autres choses, ce livre permettra de documenter que le Vatican enseigne maintenant que les Juifs sont parfaitement libres de ne pas croire en Jésus-Christ.

Cela peut en effrayer certains, mais c'est un fait. Sans même considérer toutes les autres apostasies dont nous parlerons dans ce livre, ce fait prouve que les paroles de Notre-Dame sont devenues réalité : Rome (pas l'Eglise catholique) a perdu la Foi (a cédé la place à une secte non-catholique de contrefaçon) et deviendra le siège de l'Antéchrist.

À la fin de 2001, la Commission biblique pontificale a publié un livre intitulé Le peuple juif et les Saintes Écritures dans la Bible chrétienne. L'ouvrage soutient que la poursuite de l'attente pour les Juifs du Messie est validée et justifiée par l'Ancien Testament . "L'espérance du Messie était justifiée dans l'Ancien Testament," a expliqué le porte-parole du pape Joaquin Navarro-Valls, «et si l'Ancien Testament conserve sa valeur, il se maintient comme une valeur aussi. Il dit que vous ne pouvez pas dire que les Juifs ont tort et que nous avons raison. "Interrogé par des journalistes si ses déclarations pourraient donner à penser que le Messie ne peut en effet être venu, Navarro-Valls a répondu :« Cela signifie qu'il serait erroné pour un catholique d'attendre le Messie, mais pas pour un Juif ". Cela signifie que le Vatican tient désormais que les Juifs sont parfaitement libres de rejeter le Christ, ce qui est l'enseignement des papes de Vatican II ".

Rome a perdu la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist.

1 Jean 2, 22 : «Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Il est l'antichrist, qui nie le Père et le Fils ».

Mais comment est-ce arrivé et qu'ont les catholiques à faire à ce sujet ? Ce livre s'efforce de répondre à ces deux questions dans le détail.

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Notes :

1 Les encycliques papales , par Claudia Carlen, Raleigh: la presse Pierian, 1990, Vol. 3 (1903-1939), p. 6.

2 William Jurgens, La Foi des Pères, Collegeville, MN: La Presse liturgique, Vol. 2, p.39.

3 William Jurgens, La Foi des Pères, Vol. 2, p. 3.

4 William Jurgens, La Foi des Pères , Vol. 2, p. 33.

5 Yves Dupont, catholique Prophecy par Yves Dupont, Rockford, IL: Livres Tan, 1973, p. 30.

6 Fr. Herman Kramer, The Book of Destiny , Tan Books, 1975, p. 321.

7 Les encycliques papales , Vol. 3 (1903-1939), p. 351.

8 L'Encyclopédie Catholique , Volume 1, "Antichrist", Robert Appleton Co. 1907, p.561.

9 Rev Culleton, Le règne de l'Antéchrist , Tan Books, 1974, p. 130.


2. La prière du Pape Léon XIII à St Michel - une prophétie sur l'avenir de l'apostasie à Rome

Le pape Léon XIII

La prière à saint Michel Archange du pape Léon XIII est prophétique. Composée il y a plus de 100 ans, puis supprimée, l'original de la Prière à Saint-Michel du pape Léon XIII est une prière très intéressante et controversée relative à la situation actuelle dans laquelle la véritable Eglise catholique se trouve. Le 25 Septembre 1888 (les sources modernistes parlent du 13 octobre 1884), après sa messe du matin, le pape Léon XIII fut traumatisé au point qu'il s'est effondré. Les personnes présentes pensaient qu'il était mort. Après être revenu à la conscience, le pape a décrit une conversation effroyable qu'il avait entendu en provenance du tabernacle. La conversation se composait de deux voix - deux voix que le pape Léon XIII a clairement compris pour être la voix de Jésus-Christ et celle du diable. Le diable s'est vanté qu'il pourrait détruire l'Église, s'il lui était accordé 75 années pour mener à bien son plan (ou 100 ans selon certains témoignages). Le diable a également demandé l'autorisation d' «une plus grande influence sur ceux qui vont se donner à mon service» ; aux demandes du diable, Notre Seigneur aurait répondu : "vous aurez le temps et la puissance."

Secoué profondément par ce qu'il avait entendu, le pape Léon XIII composa comme suit la Prière à Saint-Michel (qui est aussi une prophétie) et a ordonné de la réciter après toutes les messes comme une protection pour l'Eglise contre les attaques de l'enfer. Ce qui suit est la prière (à noter en particulier les parties en gras), suivie par certains de nos commentaires. La prière a été prise à partir de la Raccolta 1930, Benziger Bros, pp 314-315. La Raccolta est une collection imprimaturée du fonctionnaire et prières indulgenciées de l'Église catholique.

Prière à Saint Michel :

«Très glorieux prince de la milice céleste, saint Michel Archange, défendez-nous dans la lutte et le combat que nous devons affronter contre les principes et les puissances qui ourdissent dans ce monde de ténèbres, contre tous les esprits pervers "qui errent dans l'atmosphère " (Eph. VI, 12). Venez en aide aux hommes que Dieu avait créés vierges de toute errance, "forgés à l'image de sa propre nature" (Sag. II, 23), et rachetés "à si grand prix"(I Cor. VI, 20) de la tyrannie exercée par le démon.

Maintenant encore, vous-même saint Michel et toute l'armée des Anges bienheureux, combattez le combat du Seigneur, tout comme antan, vous avez lutté contre Lucifer, le choryphée de la superbe, et contre ses anges apostats. "Et voici, ils ne purent vaincre, et leur lieu même ne se trouva plus dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, l'antique serpent, celui qui est appelé le diable ou Satan, le séducteur du monde entier, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui" (Apoc. XII, 8-9)

Or, voici que cet antique ennemi, "homicide dès le principe" (Jn. VIII, 44), s'est dressé avec véhémence, "déguisé en ange de lumière" (II Cor. XI, 14), ayant pour escorte la horde des esprits pervers, c'est en tout sens qu'il parcourt la terre, et partout s'y insère : en vue d'y abolir le nom de Dieu et de Son Christ, en vue de dérober, de faire périr et de perdre dans la damnation sans fin, les âmes que devait couronner la gloire éternelle. Le dragon maléfique transfuse, dans les hommes mentalement dépravés et corrompus par le cœur, un flot d'abjection : le virus de sa malice, l'esprit de mensonge, d'impiété et de blasphème, le souffle mortel du vice, de la luxure et de l'iniquité universalisée.

L'Eglise, épouse de l'Agneau Immaculé, la voici saturée d'amertume et abreuvée de poison, par des ennemis très rusés ; ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu'elle désire de plus sacré. Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l'impiété ; en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé. O saint Michel, chef invincible, rendez-vous donc présent au peuple de Dieu qui est aux prises avec l'esprit d'iniquité, donnez-lui la victoire et faites le triompher.

La Sainte Eglise vous vénère comme étant son Gardien et son Protecteur ; elle vous rend gloire comme étant son Défenseur contre toutes les puissances nuisibles, sur terre et dans les enfers ; à vous le Seigneur a confié de conduire les âmes des rachetés dans le lieu de la suprême félicité. Priez le Dieu de la Paix qu'Il écrase Satan sous nos pieds, afin qu'il ne puisse plus, ni retenir les hommes captifs, ni nuire à l'Eglise. Offrez nos prières en présence du Très-Haut, afin que "surviennent en nous au plus vite les miséricordes du Seigneur" (Ps. LXXVIII, 8), et que vous saisissiez le dragon, l'antique serpent qui est le diable ou Satan, et que, lié dans l'abîme, il ne séduise plus les nations" (Apoc. XX, 3)

Ainsi nous fiant à votre protection et à votre patronage, de par l'autorité sacrée de notre mère la Sainte Eglise, c'est en toute confiance que nous entreprenons de refouler, au nom de Jésus-Christ, notre Dieu et Seigneur, les infestations de l'astuce diabolique.

V. Voici la Croix du Seigneur, fuyez, puissances ennemies.

R. Il a vaincu le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David.

V. Que votre miséricorde, Seigneur, soit sur nous.

R. Selon la mesure même où nous espérons en Vous.

V. Seigneur, exaucez ma prière.

R. Et que mon cri monte jusqu'à Vous.

Oraison.

Dieu et Père de Notre Seigneur Jésus Christ, nous invoquons Votre Saint Nom ; et, suppliants, nous réclamons très instamment Votre clémence, par l'intercession de la Vierge immaculée, Mère de Dieu, de saint Michel Archange, de saint Joseph, époux de Marie, des saints Apôtres Pierre et Paul et de tous les Saints, daignez nous octroyer secours contre Satan et tous les autres esprits impurs, qui parcourent le monde en vue de nuire au genre humain et de perdre les âmes. Amen. »

Comme celui qui lit la prière (surtout la partie en gras) peut le voir, le pape Léon XIII semblait prévoir et prédire la grande apostasie, et il semblait cerner que cette apostasie serait dirigée à partir de Rome - Rome qui seul est « le lieu saint lui-même, a été mis en place le Siège de saint Pierre et la chaire de la Vérité pour la lumière du monde. " Le pape Léon XIII prévoyait que cet endroit (la Cité du Vatican à Rome), où avait été mis en place le Siège de Pierre par le premier pape, saint Pierre lui-même, deviendrait le trône de l'impiété abominable de Satan, avec la « conception inique que lorsque le pasteur (le vrai pape) a été frappé, les brebis (les fidèles catholiques) peuvent être dispersés. » Il s'agit des paroles du Pape Léon XIII.

Le pape Léon XIII n'a pas prédit la défection de l'Église catholique (ce qui est impossible, car les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre l'Eglise [Mt. 16]), ni la défection de la Chaire de Pierre (qui est aussi impossible), mais il prédisait la mise en œuvre d'un apostat, une religion catholique de contrefaçon de Rome, où «le pasteur» (le vrai pape) est remplacé par un antipape usurpateur (comme cela s'est produit à des moments de l'histoire de l'Église), avec la conception inique que "les brebis se dispersent."

La prière du pape Léon XIII prévoyait également que les impurs apostats de Satan poseront les mains impies " sur les biens les plus sacrés de l'Église ". Quels sont les biens les plus sacrés de l'Église ? Les biens les plus sacrés de l'Église sont ces choses que le Christ lui a confié : à savoir, le dépôt de la foi (avec l'ensemble de ses dogmes) et les sept sacrements institués par Notre-Seigneur Jésus-Christ Lui-même. Par conséquent, la prière du Pape Léon prédit la tentative de destruction du dépôt de la foi avec Vatican II et les nouveaux rites sacramentaux de l'Eglise Vatican II. Les deux d'entre eux seront couverts en détail dans ce livre. Nous allons voir que Paul VI est l'imposition des mains impies sur les sept rites sacramentaux de l'Eglise à compter d'Avril 1969, qui a produit une nouvelle messe invalide, un nouveau rite invalide de l'ordination, et les rites gravement douteux de confirmation et d'extrême-onction, et a rempli la prédiction du pape Léon à la lettre.

En 1934, l'impression de la prière du pape Léon (ci-dessus) a été changée sans explication. L'expression clé se référant à l'apostasie à Rome (le lieu saint, où le Siège de Pierre qui a été mis en place pour la lumière du monde) a été supprimé. Vers la même époque, l'utilisation de la Prière à Saint-Michel du pape Léon XIII après chaque Messe basse a été remplacé par une prière courte, la désormais célèbre prière à saint Michel abrégée. Cette prière se déroule comme suit :

"Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre protection contre la méchanceté et les embûches du démon; Que Dieu lui commande, nous vous en supplions, et vous, ô prince de la milice céleste, par la puissance de Dieu, plongez dans l'enfer Satan et les autres esprits mauvais qui errent à travers le monde pour la perte des âmes. Amen. "

(Cette prière continua à être récitée jusqu'au 29 septembre 1964, quand l'instruction Inter oecumenici (n° 48, § j.) décréta «...Les prières Léoniennes sont supprimées...».

Il n'y a rien de mal avec cette prière à saint Michel, en fait, elle est très bonne et efficace. Cependant, le fait est que ce n'est plus la prière à saint Michel que le pape Léon XIII avait composé. La prière courte était, de l'avis de beaucoup, promue comme un substitut, afin que les fidèles ne soient pas au courant du contenu incroyable de la plus longue prière, décrite ci-dessus. Si la plus grande Prière à Saint-Michel avait été récitée à la fin de chaque messe basse et pas supprimée en 1934, combien de millions auraient eu une résistance quand ils ont rencontré la nouvelle religion post-Vatican II, tentative que nous couvrirons dans ce livre? Combien auraient vu à le démantèlement systématique de la foi catholique traditionnelle après le Concile Vatican II ?

La prière à saint Michel plus longue du pape Léon XIII s'intègre aussi parfaitement avec l'apparence et la prédiction célèbre de Notre-Dame de La Salette en 1846 :

« Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist ... l'Eglise sera éclipsée».

Les mots du Pape Léon suggèrent que l'Antéchrist lui-même, ou au moins les forces de l'Antéchrist, vont mettre en place leur siège à Rome :

"Dans le lieu saint lui-même, où a été mis en place le siège de saint Pierre ... ils ont soulevé le trône de leur impiété abominable ... "

Une autre photo de Jean-Paul II à son service de prière interreligieuse à Assise 1986, Italie - chose totalement condamnée par l'Eglise catholique

Dans la vision du Pape Léon XIII, le diable a dit qu'il avait besoin de 75 à 100 ans. 75 ans à partir de 1888 c'est 1963 ; 100 ans, c'est 1988. Quelle coïncidence : le 25 Janvier 1959, l'antipape Jean 23 convoqua publiquement le Concile Vatican 2, qui commença le 11 octobre 1962 (sous l'antipape Jean 23) et se termina le 8 décembre 1965 sous l'antipape Paul 6.

Après la vision, le Pape Léon XIII a immédiatement écrit la Prière à saint Michel pour nous aider à surmonter le plan du diable. Il a demandé qu'elle soit dite après chaque messe basse. Un des premiers changements depuis Vatican 2 fut la suppression des prières du pape Léon XIII qui comprenaient la prière à saint Michel. Ces prières ont été éliminées en 1964, le 76ème anniversaire des 75-100 années nécessaires au démon pour détruire l'Église catholique. C'est justement le temps où il faut dire particulièrement la prière, non pas la supprimer. En 1968, à Pâques, l'antipape Paul 6 détruisait la Messe et l'ordre 1969 avec le Novus ordo. En 1974, il rendait la nouvelle "messe" obligatoire qui interdisait la Messe traditionnelle. En 1985, la 97ème année, sous Jean-Paul 2, Joseph Ratzinger, futur antipape Benoit 16, a interdit de dire l'exorcisme donné pour les fidèles sur ordre du Pape Léon XIII. En 1986, la 98ème année après 1888, l'antipape Jean-Paul 2 réalisa l'apostasie d'Assise. La 100ème année est 1988 quand l'antipape Jean-Paul 2 a laissé le diable développer une église qui se dit catholique, mais qui ne l'est pas. Le diable a tordu et déformé les enseignements de l'Église tant et si bien qu'il y a vraiment une église flambant neuf, un nouvel ordre (Novus Ordo) et la véritable Église est réduite à une simple poignée de ce qu'elle était autrefois, mais elle survivra :

"...tu es Pierre, et sur ​​cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle". Matt. 16, 18.

"Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la consommation du monde." Matt. 28, 20.


3. Le Message de Fatima : un signe céleste qui marque le début de la fin des temps et une prévision de l'apostasie de l'Église

Lucie, François et Jacinthe de Fatima

Fr. Mario Luigi Ciappi, théologien du pape au pape Pie XII : " Dans le Troisième Secret [de Fatima] il est prédit, entre autres choses, que la grande apostasie dans l'Eglise commencera au sommet» 1

Le message et le miracle de Notre-Dame de Fatima, en 1917, est l'un des plus grands événements de l'histoire de l'Eglise catholique. Depuis le miracle de Fatima, qui a eu lieu le 13 octobre 1917, qui s'est déroulé et accompli en présence de près de 100.000 personnes, c'est probablement le plus grand miracle dans l'histoire catholique en dehors de la Résurrection. Le miracle de Fatima et son message ont également une énorme importance pour notre sujet : la vérité sur ce qui s'est passé dans l'Eglise catholique avec et après le Concile Vatican II. Depuis le 13 mai 1917, la Mère de Dieu est apparue six fois à Jacinta (7 ans), Francisco ( 9 ans) et Lucie (10 ans) à Fatima, au Portugal. La Sainte Vierge a dit aux enfants de prier le chapelet tous les jours, elle leur a montré une vision de l'enfer, et elle a fait des prophéties sur la Seconde Guerre mondiale et l'expansion du communisme («les erreurs de la Russie»), entre autres.

La vision de l'enfer montrée par Notre Dame de Fatima aux enfants : «Comme la Dame avait dit ces derniers mots, elle ouvrit les mains une fois de plus, comme elle l'avait fait les deux mois précédents. Les rayons [de lumière] paraissaient pénétrer la terre, et nous avons vu, pour ainsi dire, une vaste mer de feu. Plongés dans ce feu, nous avons vu les démons et les âmes [des damnés]. Elles étaient comme des braises transparentes, noires ou bruni bronze, ayant formes humaines. Elles flottaient sur et dans cette conflagration, soulevées en l'air par les flammes qui sortaient d'elles-mêmes, avec des nuages de fumée. Elles sautaient de tous côtés comme des étincelles dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, avec des cris et gémissements de douleur et de désespoir qui nous ont horrifié et nous faisaient trembler de frayeur (ça doit ce spectacle qui m'a fait crier, comme les gens disent qu'ils m'ont entendu). Les démons se distinguaient [des âmes des damnés] par leurs formes horribles et répugnantes d'animaux effrayants et inconnus, noirs et transparentd comme des charbons ardents. Cette vision n'a duré qu'un moment, grâce à notre bonne Mère céleste, qui lors de la première apparition avait promis de nous emmener au Ciel. Sans cela, je crois que nous serions morts de terreur et de peur ». 2

" Vous voyez l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé, dit Notre Dame ".

Les enfants de Fatima peu après la vision de l'enfer ... on peut voir sur leurs visages terrifiés la vérité de leurs paroles : ils seraient morts de peur à la vision de l'enfer s'ils ne leur avait pas été promis le ciel.

Le 13 Juillet 1917, Notre-Dame a également dit aux enfants que le 13 octobre 1917, elle ferait un miracle que tous auraient à croire :

"Lucia dit :« Je tiens à vous demander de nous dire qui vous êtes, et de faire un miracle pour que tout le monde croit que vous êtes apparue pour nous !

«Continuez à venir ici chaque mois, répondit la dame. " En Octobre, je vais vous dire qui je suis et ce que je veux, et je vais faire un miracle que tout le monde devra croire ». 3 (Notre-Dame de Fatima, Juillet 13, 1917)

Étant donné que les enfants avaient annoncé des mois à l'avance du 13 octobre, que la dame ferait un miracle, 70.000 à 100.000 personnes se sont rassemblées à Fatima le 13 octobre pour voir le miracle prévu. Il y avait aussi beaucoup de non-croyants qui venaient se moquer que le miracle prédit n'a pas eu lieu. Cependant, même la presse laïque a confirmé que le Miracle du Soleil - comme il est maintenant connu - ne se produit pas, tout comme il a été prédit par les enfants et par Notre Dame de Fatima. Il abasourdit la foule recueillie,convertit les incroyants endurcis, y compris des athées et des francs-maçons, et des milliers se sont confirmés dans la foi catholique.

Ci-dessus : la foule stupéfaite à Fatima le 13 octobre 1917 témoins du miracle prédit par Notre-Dame de Fatima.

Quel était le Miracle du Soleil que a stupéfait et a converti le public ravi de plus de 70.000 à Fatima le 13 octobre 1917 ? Un bref examen du miracle et son importance fera un long chemin révélateur : La vérité sur ce qui s'est passé de l'Eglise catholique après le Concile Vatican II.

«Le soleil se tenant au zénith, clair comme un grand disque d'argent qui, plus lumineux que n'importe quel soleil qu'ils avaient jamais vu, ils pouvaient regarder en face sans sourciller, et avec une satisfaction unique et délicieuse. Cela ne dura qu'un moment. Alors qu'ils regardaient, l'énorme boule a commencé à «danser» - c'était le mot appliqué de tous les spectateurs. Maintenant, il tournait rapidement comme une roue de feu gigantesque. Après avoir fait cela pendant un certain temps, il s'est arrêté. Puis il a tourné à nouveau, avec le vertige, à une vitesse écoeurante. Enfin, il est apparu sur le rebord d'une frontière de pourpre, qui jeta dans le ciel, comme un tourbillon infernal de banderoles, rouge sang de flamme, qui se refletait sur la terre, les arbres et les arbustes, les visages levés et les vêtements de toutes sortes des couleurs brillantes successivement : vert, rouge, orange, bleu, violet, l'ensemble du spectre en fait. Tournoyant follement de cette manière trois fois, l'orbe de feu semblait trembler, frémir, puis plonger précipitamment, en zigzag puissant, vers la foule.

" Un cri terrible s'échappa de la bouche de milliers de personnes terrifiées car ils tombèrent à genoux, en pensant que la fin du monde était arrivée. Certains ont dit que l'air est devenu plus chaud à cet instant, ils n'auraient pas été surpris si tout autour d'eux avait pris feu, les enveloppant et les consommant » 4.

«Partout au Portugal, en fait, la presse anticléricale a été contrainte de témoigner de la même sorte. Il y a eu accord général sur l'essentiel. Comme le Dr Domingos Pinto Coelho a écrit dans O Ordem, «Le soleil, parfois entouré de flammes écarlates, à d'autres moments auréolé de jaune et de rouge, d'autres fois encore semblait tourner avec un mouvement très rapide de rotation, toujours avec à nouveau l'air de se détacher lui-même du ciel, pour approcher la terre ... » 5

Pendant le miracle, le soleil a été vu en accélération vers la terre et les gens pensaient que la fin du monde était arrivée. L'importance devrait être évidente : Fatima est un signe apocalyptique, c'était un signe que la fin était proche, que les événements qui précéderont le point culminant du monde et la seconde venue de Jésus-Christ devaient commencer. Les hommes doivent modifier leur vie avant que la fin du monde soit vraiment venue.

Sur la base de certaines de ces considérations, beaucoup ont conclu que Notre Dame de Fatima est la femme revêtue du soleil décrit dans le chapitre 12, 1 de l'Apocalypse :

"Et un grand signe apparut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles. "(Apocalypse 12, 1)

Le voyants Fatima ont également signalé que Notre-Dame a été d'autant de lumière - elle était plus brillante que le soleil. La preuve est très forte que Notre Dame de Fatima était la femme revêtue du soleil prophétisée dans l'Apocalypse, chapitre 12. En fait, il y a une confirmation étonnante que l'apparition de Notre-Dame de Fatima était l'accomplissement de la prophétie de l'Apocalypse de la femme revêtue du soleil.

Le quotidien maçonnique, O Seculo , confirme étonnamment, sans même le savoir, que Notre-Dame était la femme revêtue du soleil de l'Apocalypse 12, 1

Le Miracle du Soleil fait par Notre Dame de Fatima a été rapporté par les journaux anti-catholiques à travers le Portugal. Le quotidien progressiste, maçonnique et anti-clérical de Lisbonne, O Seculo, avait son rédacteur en chef, Avelino de Almeida, sur place pour rendre compte de l'événement. À son crédit, il a honnêtement rapporté le prodige solaire. Ce sur quoi nous voulons attirer votre attention est le titre de son article qui a été publié dans O Seculo le 15 octobre 1917. Compte-rendu de l'événement extraordinaire à Fatima le 13 octobre, son article paru dans O Seculo du 15 Octobre fut intitulé :

"Comment le soleil a dansé en plein jour à Fatima. Les apparitions de la Vierge. - Le signe du ciel. - Des milliers de déclarent un miracle. - Guerre et paix''. 6

Notez que le quotidien maçonnique anti-clérical de Lisbonne décrit le cas de Fatima et le Miracle du Soleil comme « Le signe du Ciel». Lui est-ce familier ?

Apocalypse 12, 1 : "et un grand signe apparut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles ».

Devons-nous croire que le journal maçonnique de Lisbonne avait Apocalypse 12, 1 à l'esprit lors de la publication de cet article peu de temps après le prodige solaire en 1917 ? Les anti-cléricaux envisageaient la possibilité que l'apparition de Notre-Dame constituait la femme revêtue du soleil et le «signe du ciel» décrit dans la Bible ? Bien sûr que non, même les catholiques à l'époque n'avaient relié Fatima avec la femme revêtue du soleil, et encore moins les anticléricaux qui ne croient même pas dans l'Ecriture Sainte ou ne savent probablement même pas la prophétie dans Apocalypse12,1 ! Ce titre, donc, est une confirmation inconsciente, par une source publique et anti-catholique, que Notre-Dame de Fatima et son miracle du 13 octobre était en effet le signe prophétisé dans Apocalypse 12, 1 !

C'est presque comme si l'on demandait à Dieu : Seigneur, comment saurons-nous que le grand «signe du ciel», que vous prédisez dans Apocalypse 12,1, va se produire ? Et le Seigneur répondrait : il suffit de lire le titre dans le journal maçonnique, car lorsque ce signe se produira, il sera signalé même en lui.

Ce fait étonnant sert non seulement à confirmer que Notre Dame de Fatima est la femme revêtue du soleil de l'Apocalypse 12,1, mais aussi cela confirme en outre l'authenticité de la foi catholique et la Sainte Écriture.

Par conséquent, pour completer finalement notre point sur Fatima et sa pertinence pour ce qui s'est passé dans l'Eglise catholique après le Concile Vatican II, nous pouvons dire : Fatima était le signe prophétisé dans Apocalypse 12,1, cela signifie que nous sommes dans l'ère apocalyptique, les derniers jours du monde.

Fatima, le signe de l'Apocalypse 12, 1, et le grand dragon rouge (le communisme), le signe de l'Apocalypse 12, 3, entrent tous les deux en scène en 1917

Pour appui à l'idée que Fatima était le "signe" de de l'Apocalypse 12, 1, l'Apocalypse parle du «grand dragon rouge» seulement deux versets plus loin. L'Écriture semble indiquer que les deux vont entrer en scène en même temps.

Apocalypse 12, 3 : " Et il y eu un autre signe dans le ciel : et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes : Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la Terre ... "

De nombreux commentateurs estiment que le «grand dragon rouge» est le communisme, car le communisme est indéniablement associé avec le rouge, et a été responsable de l'assassinat de plus de 20 millions de personnes dans la seule Russie. Par la "vertu" de Vladimir Lénine, les bolcheviks prirent le dessus sur la Russie par le communisme pour remporter la victoire importante qui rendrait le communisme une puissance mondiale, le 7 novembre 1917, immédiatement après les apparitions de Notre-Dame de Fatima, qui avait mis en garde contre la propagation des « erreurs de la Russie » 7. Même aujourd'hui, nous parlons de la Chine communiste comme « la Chine rouge ». La révolution communiste en Chine a été lancé en mode de célébration par des hommes avec des " bannières énormes rouges, des dizaines de milliers de drapeaux rouges, et des masses de ballons rouges volaient sur eux " 8. La preuve que le « grand dragon rouge », décrit l'empire communiste est très forte.

Il est également très intéressant de constater que le grand dragon rouge entraînait le tiers des étoiles du ciel :

Apocalypse 12, 3 : " Et il y eu un autre signe dans le ciel : et voici, c'était un grand dragon rouge ... Et sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre ... "

Est-ce juste une coïncidence que le communisme, à son apogée, a tenu un tiers du monde à sa portée ?

Warren H. Carroll, Grandeur et décadence de la révolution communiste, p. 418 : « Quand Joseph Staline entra dans la vallée de l'ombre de la mort, le mouvement communiste international qui il a dirigé tenait plus d'un tiers du monde à sa portée ». 9

Sœur Lucie de Fatima a dit au père Fuentes en 1957 que nous sommes dans les derniers temps

Un des trois voyants de Fatima, sœur Lucie, dit au père Fuentes en 1957 :

« Père, la Très Sainte Vierge ne m'a pas dit que nous sommes dans les derniers temps du monde, mais elle me l'a fait comprendre ce pour trois raisons. La première raison est parce qu'elle m'a dit que le diable est prêt à s'engager dans une bataille décisive contre la Vierge. Et une bataille décisive est la bataille finale où un côté sera victorieux et l'autre subira la défaite. C'est pourquoi à partir de maintenant, nous devons choisir chacun son camp. Soit nous sommes pour Dieu ou nous sommes pour le diable, il n'y a pas d'autre possibilité.

« La deuxième raison est parce qu'elle a dit à mes cousins ainsi que pour moi-même que Dieu donne deux derniers remèdes au monde. Ce sont le Saint Rosaire et la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. Ce sont les deux derniers remèdes, ce qui signifie qu'il n'y aura pas d'autres.

« La troisième raison est que dans les plans de la Divine Providence, Dieu toujours, avant qu'il ne soit sur le point de châtier le monde, épuise tous les autres recours. Maintenant, quand il voit que le monde n'y porte aucune attention alors, comme nous le disons dans notre manière imparfaite de parler, il nous offre, avec une certaine appréhension, le dernier moyen de salut, Sa Très Sainte Mère. C'est avec une certaine appréhension, parce que si nous méprisons et repoussons ce moyen ultime, nous n'aurons pas plus de pardon du ciel parce que nous aurons commis un péché que l'Evangile appelle le péché contre le Saint-Esprit. Ce péché consiste à rejeter ouvertement avec la pleine connaissance et le consentement, le salut qu'Il offre. Rappelons-nous que Jésus-Christ est un très bon fils et qu'il ne permet pas que nous commettions et méprisions Sa Très Sainte Mère. Nous avons vu, à travers plusieurs siècles d'histoire de l'Église, le témoignage évident qui démontre, par les châtiments terribles qui ont frappé ceux qui ont attaqué l'honneur de Sa Très Sainte Mère, comment Notre Seigneur Jésus-Christ a toujours défendu l'honneur de sa mère ».10

Comme nous l'avons déjà dit, la principale caractéristique de la fin des temps est une apostasie de la foi catholique. Dans «le lieu saint» lui-même (Rome), il y aura «l'abomination de la désolation» (Mt 24, 15) et une déception si profonde que, s'il était possible, même les élus seraient séduits (Mt. 24, 24). Le Nouveau Testament nous dit que cette tromperie va se passer au cœur des structures physiques de l'Eglise, dans le «Temple de Dieu» (2 Thess. 2, 4). Elle arrivera parce que les gens n'ont pas reçu l'amour de la vérité (2 Thessaloniciens 2, 10). C'est précisément pourquoi les dernières paroles que Notre Dame de Fatima nous donne dans le grand secret du 13 Juillet 1917 sont les suivants :

" Au Portugal, le dogme de la Foi sera toujours préservé, etc... "

Ce sont les derniers mots donnés avant le troisième secret de Fatima non divulgué. A partir de cela, des savants de Fatima ont conclu que le troisième secret traite sans aucun doute d'une crise spirituelle massive et l'apostasie de la foi catholique parmi ceux qui prétendent détenir des positions d'autorité dans l'Eglise.

Puisque nous n'avons pas la phrase complète des dernières paroles de Notre-Dame du message de juillet, nous ne pouvons pas dire avec certitude ce qu'ils veulent dire, mais la sentence pourrait être : «Au Portugal, le dogme de la Foi sera toujours préservé dans un reste fidèle ... » ; Ou encore :« Au Portugal, le dogme de la Foi sera toujours préservé jusqu'à ce que la Grande Apostasie ... » ; Ou encore : «Au Portugal, le dogme de la Foi sera toujours préservé parmi ceux qui écoutent mes avertissements ... ". Le troisième secret traite sans aucun doute de la présente apostasie de la secte Vatican II. Nous allons documenter cette apostasie en détail dans ce livre.

Le père cité au début de cet article, Mario Luigi Ciappi, le théologien du pape du pape Pie XII, a déclaré :

« Dans le Troisième Secret il est prédit, entre autres choses, que la grande apostasie dans l'Eglise commencera au sommet ». 11

Un autre "cardinal" de l'"église Vatican II" a incroyablement admis que le troisième secret traite de l'apostasie post-Vatican II.

"Cardinal" Silvio Oddi : «... le troisième secret [de Fatima] ... n'est pas une conversion supposée de la Russie .... mais concerne la «révolution» dans l'Église catholique ». 12

Témoignages que le Ciel a demandé que le troisième secret de Fatima soit révélé, en 1960, au plus tard

  • Canon Galamba : «Quand l'évêque a refusé d'ouvrir la lettre, Lucie lui fit promettre qu'il pourrait certainement être ouvert et lu dans le monde, soit à sa mort ou en 1960, selon ce qui viendrait en premier. " ( La Verdad sobre el Secreto de Fatima , Fr. Joaquin Alonso, Espagnol édition, p 46-47)

  • John Haffert : "Dans la maison de l'évêque (à Leiria), je me suis assis à table à sa droite, avec les quatre canons. Au cours de ce premier dîner, Canon Jose Galamba de Oliveira se tourna vers moi quand l'évêque avait quitté la pièce momentanément et a demandé : «Pourquoi ne pas demander à l'évêque d'ouvrir le Secret ». Essayant de ne pas montrer mon ignorance au sujet de Fatima, dont le temps était presque complet, je l'ai simplement regardé sans expression. Il a poursuivi : «L'évêque peut ouvrir le secret, il n'a pas à attendre jusqu'en 1960. "( Cher Monseigneur! John Haffert, AMI 1981, pp 3-4)

  • Cardinal Cerejeira : En Février 1960, le Patriarche de Lisbonne a rapporté les directions de l'évêque de Leiria " répercutées sur lui" au sujet du Troisième Secret : "Mgr da Silva a fermé (l'enveloppe cachetée par Lucie) dans une autre enveloppe sur laquelle il a indiqué que la lettre devait être ouverte en 1960 par lui-même, Mgr José Correia da Silva, s'il était encore en vie, ou à défaut, par le Cardinal Patriarche de Lisbonne. "( Novidades , 24 Février 1960, cité par La Documentation catholique , le 19 Juin 1960, col. 751)

  • Canon Barthas : Au cours de ses conversations avec Sœur Lucie du 17-18 Octobre 1946, il a eu l'occasion de lui poser des questions sur le Troisième Secret. Il écrit : «Quand le troisième élément du secret nous sera révélé à ? ». Déjà en 1946, à cette question, Lucie et l'évêque de Leiria m'ont répondu de manière uniforme, sans hésitation et sans commentaire : " En 1960, " Et quand je poussais mon audace jusqu'à demander pourquoi il aura fallu attendre jusque-là, la seule réponse que j'ai reçue de l'un était : " Parce que les Vierge bénie le veut ainsi. " (Barthas, Fatima, merveille du XXe siecle , p 83.. Fatima-éditions, 1952)

  • Les Armstrongs : Le 14 mai 1953, Lucie a reçu la visite des Armstrongs, qui ont pu lui poser des questions sur le troisième secret. Dans leur compte rendu publié en 1955, ils ont confirmé que le troisième Secret " doit être ouvert et divulgué en 1960." (AO Armstrong, Fatima, le pèlerinage à la paix, le travail dans le monde, Kingswood, Surrey, 1955)

  • Cardinal Ottaviani : Le 17 mai 1955, le cardinal Ottaviani, Pro-Préfet du Saint-Office, est venu au Carmel de Sainte Thérèse à Coimbra. Il a interrogé Lucie sur le troisième secret, et dans sa conférence de 1967 a rappelé : «Le message ne devait pas être ouvert avant 1960. J'ai demandé à Sœur Lucie, «Pourquoi cette date ? Elle répondit: «Parce qu'alors, il semblera plus clair (claro). » ( La Documentation catholique , le 19 Mars 1967, col. 542)

  • Père Joaquin Alonso, archiviste officiel de Fatima : «D'autres évêques ont aussi parlé et avec autorité sur l'année 1960 comme la date indiquée pour l'ouverture de la fameuse lettre. Ainsi, lorsque l'évêque titulaire de Tiava, et évêque auxiliaire de Lisbonne a demandé à Lucie quand le secret devait être ouvert, il a toujours reçu la même réponse : en 1960 ». ( La Verdad sobre el Secreto de Fatima, le Père Joaquin Alonso. Édition espagnole, p. 46)

  • Père Joaquin Alonso : «Quand Don José, le premier évêque de Leiria, et Sœur Lucie ont convenu que la lettre devait être ouverte en 1960, ils signifiaientt évidemment que son contenu devrait être rendu publique pour le bien de l'Eglise et du monde." (ibid., p. 54)

  • Père Fuentes : Le Père Fuentes a interviewé Sœur Lucie le 26 Décembre 1957, qui lui a dit : «Père, la Très Sainte Vierge est très triste parce que personne n'a prêté attention à son message, ni le bien ni le mal. Les bons poursuivent leur chemin, mais sans donner aucune importance à son message ... Je ne suis pas encore en mesure de donner d'autres détails parce que c'est encore un secret. Selon la volonté de la Très Sainte Vierge, que le Saint-Père et l'évêque de Fatima sont autorisés à connaître le secret, mais ils ont choisi de ne pas le connaître, afin qu'ils ne soient pas influencés. Ceci est la troisième partie [Troisième Secret ] du Message de Notre-Dame qui restera secret jusqu'en 1960. "( La Verdad sobre el Secreto de Fatima, Fr. Joaquin Alonso, Espagnol édition, p. 103-104)

  • F. Stein : "Les témoignages qui ont annoncé la révélation du secret pour l'année 1960 sont d'une telle importance et si nombreux qu'à notre opinion, même si les autorités ecclésiastiques de Fatima [en 1959, les experts eux-mêmes ignoraient encore que Rome avait pris le secret de l'évêque de Leiria plus de deux ans auparavant] n'avaient pas encore décidé de publier le Secret en 1960, ils devraient désormais se voir forcés de le faire par les circonstances. " (Mensagem de Fatima, Juillet-Août 1959)

  • Père Dias Coelho: «... nous pouvons utiliser, comme un fait incontestable, cette affirmation du Dr Galamba de Oliveira (en 1953) à Fatima, Autel do Mundo : «La troisième partie du secret a été scellé entre les mains de Sa Grâce l'évêque de Leiria, et sera ouvert soit après la mort du prophète ou au plus tard en 1960. "(L'Homme Nouveau, n° 269, le 22 Novembre, 1959)

Tous les témoignages et les déclarations indiquent clairement que le ciel voulait que le troisième secret de Fatima soit révélé au monde entier pas plus tard qu'en 1960, car il serait alors plus clair.

Pourquoi le troisième secret de Fatima serait plus clair en 1960 ?

C'était le 25 janvier 1959, que Jean 23 a annoncé qu'il avait une inspiration spéciale d'appeler tout à coup un nouveau concile œcuménique. (Le 25 janvier, en passant, était le même jour où la lumière inconnue qui a illuminé le monde avant la Seconde Guerre mondiale a illuminé le ciel de l'Europe. Cette lumière inconnue qui est apparue le 25 janvier 1938 a été prédite par Notre-Dame de Fatima comme un avertissement que Dieu va punir le monde avec les choses qui ont été révélées dans la deuxième partie du secret. Était-ce le fait que Jean 23 a appelé Vatican II un 25 janvier qui était un avertissement sur le châtiment à venir décrit dans le troisième secret ?)

Ce concile convoqué par Jean 23 en 1959 serait s'avérer être Vatican II, avec les résultats désastreux qui font l'objet de ce livre. Est-ce la vocation de ce concile en 1959 pour laquelle Notre Sainte Mère a demandé que le troisième secret de Fatima soit révélé en 1960 ? Est-ce qu'elle nous avertit directement de l'apostasie qui résulterait de ce concile, qui a véritablement donné naissance à une nouvelle fausse Eglise, le compteur catholique, comme nous le verrons dans ce livre ? En vérité, le seul signe majeur qui avait eu lieu en 1960, en ce qui concerne l'énorme apostasie que nous sommes en train de vivre qui rende les choses «plus claires», c'est que Jean 23 avait annoncé son intention de convoquer un nouveau concile en 1959. À notre avis, il est bien évident que le troisième secret de Fatima traite de l'apostasie résultant d'un faux concile, sinon le troisième secret ne serait pas plus judicieux, en 1960, selon ce que que notre Sainte Mère nous dit qu'il serait (ce ne serait clair qu'après 1959).

Voir : Toute la vérité sur la consécration et la conversion de la Russie et de l'imposteur Sœur Lucie

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Notes :

1 Communication personnelle de Ciappi à un professeur Baumgartner à Salzbourg, cité dans Bataille The Devil final , rédigé par Paul Kramer, de bonnes publications des avocats, 2002; également cité par le Père Gérard Mura, «Le Troisième Secret de Fatima: at-elle été complètement révélé ? ", la revue catholique (publié par les Rédemptoristes transalpins, les îles Orkney, en Ecosse, Grande-Bretagne), Mars 2002.

2 William Thomas Walsh, Notre-Dame de Fatima , Doubleday Reprint, 1990, p. 81.

3 William Thomas Walsh, Notre-Dame de Fatima , p. 80.

4 William Thomas Walsh, Notre-Dame de Fatima , pp 145-146.

5 William Thomas Walsh, Notre-Dame de Fatima , p. 148.

6 journal portugais, O Seculo , 15 oct. 1917.

7 Warren H. Carroll, The Rise and Fall de la révolution communiste , Front Royal, en Virginie: la chrétienté Press, p. 93.

8 Warren H. Carroll, The Rise and Fall de la révolution communiste , p. 538.

9 Warren H. Carroll, The Rise and Fall de la révolution communiste , p. 418.

10 Entretien de Sœur Lucie avec le Père. Fuentes, cité dans The Whole Truth About Fatima par Frère Michel de la Sainte Trinité, Buffalo, NY: Cœur Immaculé Publications, Vol. 3, p. 503 et suiv.

11 Communication personnelle de Ciappi à un professeur Baumgartner à Salzbourg, précité.

12 Silvio Oddi, Le doux chien de garde de Dieu , Rom. Progetto Museali Editore , 1995, pp 217-218.


4. Une liste complète des antipapes dans l'histoire

Pour comprendre ce que Dieu pourrait permettre de supporter dans les derniers jours, nous devons comprendre l'enseignement catholique sur la papauté et regarder quelques exemples dans l'histoire de l'Église sur les choses que Dieu a permis de se produire à l'égard de la papauté. C'est un fait de l'histoire, l'Écriture et la tradition que Notre Seigneur Jésus-Christ a fondé son Eglise universelle (l'Eglise catholique) sur Saint-Pierre.

Matthieu 16, 17-18 : «Et je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux et ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux ».

Notre Seigneur a fait de Saint-Pierre le premier pape, lui a confié tout son troupeau et lui a donné l'autorité suprême de l'Eglise universelle du Christ.

Jean 21, 15-17 : « Jésus dit à Simon Pierre : Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? Il lui dit : Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. Il lui dit : Pais mes agneaux. Il lui dit une seconde fois : Simon, fils de Jean, m'aimes-tu? Il lui dit : Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. Il lui dit: Pais mes agneaux. Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? Pierre fut attristé, parce qu'il lui avait dit pour la troisième fois : M'aimes-tu ? Et il lui dit : Seigneur, tu sais toutes choses. Tu sais que je t'aime. Il lui dit : Pais mes brebis. "

Mais en 2000 années d'histoire de l'Église catholique, il ya eu plus de 40 antipapes. Un antipape est un évêque qui prétend être le pape, mais n'a pas été canoniquement élu comme évêque de Rome (c.-à-dire souverain pontife). Voici une liste des 42 antipapes que l'Eglise a connu avant le Concile Vatican II :

1. Saint-Hippolyte (réconcilié avec le pape saint Pontien et mort en martyr de l'église), 217-235.

2. Novatien, 251-258.

3. Felix II (confondu avec un martyr du même nom et donc considéré comme un pape authentique jusqu'à récemment), 355-365.

4. Ursicinus (Ursinus), 366-367.

5. Eulalius, 418-419.

6. Laurentius, 498-499, 501-506.

7. Dioscore (légitime peut-être par opposition à Boniface II mais il est mort 22 jours après l'élection), 530.

8. Theodore (II) (contrairement à l'antipape Pascal), 687.

9. Paschal (I) (contrairement à l'antipape Théodore), 687.

10. Theofylact, 757.

11. Constantin II, 767-768.

12. Philippe (a remplacé l'antipape Constantin II brièvement; a régné pendant une journée, puis retourna à son monastère), 768.

13. Jean VIII, 844.

14. Anastase III Bibliothecarius, 855.

15. Christopher, 903-904.

16. Boniface VII, 974, 984-985.

17. John Filagatto (Jean XVI), 997-9.

18. Grégoire VI, 1012.

19. Sylvestre III, 1045.

20. John Mincius (Benoît X), 1058-1059.

21. Pietro Cadalus (Honorius II), 1061-1064.

22. Guibert de Ravenne (Clément III), 1080 et 1084-1100.

23. Théodoric, 1100-1101.

24. Adalbert, 1101.

25. Maginulf (Sylvestre IV), 1105-1111.

26. Maurice Burdanus (Grégoire VIII), 1118-1121.

27. Thebaldus Buccapecuc (Célestin II) (légitime, mais soumis à s'opposer au pape Honorius II, et par la suite considéré comme un antipape), 1124.

28. Pietro Pierleoni (Anaclet II), 1130-1138.

29. Gregorio Conti (Victor IV), 1138.

30. Ottavio di Montecelio (Victor IV), 1159-1164.

31. Guido di Crema (Pascal III), 1164-1168.

32. Giovanni de Struma (Calixte III), 1168-1178.

33. Lanzo de Sezza (Innocent III), 1179-1180.

34. Pietro Rainalducci (Nicolas V), antipape à Rome, 1328-1330.

35. Robert de Genève (Clément VII), antipape de la ligne d'Avignon, du 20 Septembre 1378 au 16 Septembre 1394.

36. Pedro de Luna (Benoît XIII), antipape de la ligne d'Avignon, 1394-1423.

37. Pietro Philarghi, Alexandre V, antipape de la ligne de Pise, 1409-1410.

38. Baldassare Cossa (Jean XXIII), antipape de la ligne de Pise, 1410-1415.

39. Gil Sánchez Muñoz (Clément VIII), antipape de la ligne d'Avignon, 1423-1429.

40. Bernard Garnier (premier Benoît XIV), antipape de la ligne d'Avignon, 1425-1429.

41. Jean Carrier (second Benoît XIV), antipape de la ligne d'Avignon, 1430-1437.

42. Duc Amédée VIII de Savoie (Félix V), du 5 Novembre 1439 au 7 Avril 1449 (Wikipedia)

Un des cas les plus notoires dans l'histoire de l'Eglise est celui de l'antipape Anaclet II, qui régna à Rome de 1130 à 1138. Anaclet avait été implanté dans une élection non canonique après qu'Innocent II, le vrai pape, avait déjà été choisi. Malgré son élection nulle et non canonique, l'antipape Anaclet II prit le contrôle de Rome et le soutien de la majorité du collège des cardinaux. Anaclet eu le soutien de presque toute la population de Rome, jusqu'à ce que le vrai pape reprenne le contrôle de la ville en 1138 (L'Encyclopédie catholique, «Anaclet," Vol. 1, 1907, p. 447).

Nous devons maintenant aussi jeter un oeil sur le Grand Schisme d'Occident pour voir ce que Dieu a permis dans l'histoire de l'Église et donc ce qu'il pourrait permettre de la grande apostasie.


5. Le Grand Schisme d'Occident (1378-1417) et ce que cela nous enseigne sur l'apostasie post-Vatican 2

Confusion massive, plusieurs antipapes, des antipapes à Rome, un antipape reconnu par tous les cardinaux, le Grand Schisme d'Occident prouve qu'une ligne d'antipapes au cœur de la crise post-Vatican II est tout à fait possible.

La répartition du Grand Schisme d'Occident

Papes Ligne d'Avignon (antipapes) Ligne de Pise (antipapes)

Urbain VI (1378-1389)

Boniface IX (1389-1404)

Innocent VII (1404-1406)

Grégoire XII (1406-1415)

Le pape le moins soutenu dans l'histoire, le moins reconnu des trois lignées, rejeté par la quasi-totalité de la chrétienté

Clément VII (1378 -

1394) reconnue par tous les cardinaux vivants qui avaient élu Urbain VI

Benoît XIII (1394 -

1417) reconnu par saint Vincent Ferrier pour un temps

* La ligne favorisée par la plupart des théologiens de l'époque, élue par les cardinaux des deux camps *

Alexandre V (élu par les cardinaux à Pise) 1409 -

1410

Jean XXIII (1410-1415) régna à Rome, a reçu un soutien plus large des trois lignées

Résolu avec l'élection du pape Martin V 1417 au Concile de Constance

Comment tout cela est arrivé

Le conclave au Vatican (1378), après la mort du pape Grégoire XI a été le premier à se réunir à Rome depuis 1303. Les papes avaient résidé à Avignon pour environ 70 ans en raison de l'agitation politique. Le conclave a eu lieu au milieu de scènes de tumulte sans précédent. 1 Depuis la France était devenue la maison des papes pendant les 70 dernières années, la foule romaine entourant le conclave était assez indisciplinée et réclamait les cardinaux pour élire un Romain, ou au moins un Italien. À un moment donné, quand on croyait que le Français avait été élu à la place d'un Italien, la foule a pris d'assaut le palais :

" Dans une fureur la foule a commencé à jeter des pierres sur les fenêtres du palais et à attaquer les portes avec des pioches et des haches. Il n'y avait aucune force de défense efficace, la foule a pris d'assaut. " 2

Finalement, un italien, le pape Urbain VI, a été élu par 16 cardinaux. Le nouveau pape a demandé aux cardinaux s'ils l'avaient élu librement et canoniquement, ils ont dit qu'ils l'avaient fait. Peu de temps après l'élection, les 16 qui avaient élu Urbain VI ont écrit aux six cardinaux qui étaient restés obstinément à Avignon :

"Nous avons donné nos voix pour Bartolomeo, l'archevêque de Bari [Urbain VI], qui est remarquable pour ses grands mérites et dont les multiples vertus font de lui un brillant exemple, nous devons en plein accord l'élever au sommet de l'excellence apostolique et l'annoncer notre choix à la multitude des chrétiens. " 3

LES CARDINAUX REJETENT le pape Urbain VI, sous prétexte que la foule ROMAINE est INDISCIPLINÉE

Peu de temps après son élection, cependant, le pape Urbain VI a commencé à aliéner les cardinaux.

" Les cardinaux français, qui formaient la majorité dans le Sacré Collège, étaient insatisfaits de la ville et ont souhaité revenir à Avignon, où il n'y avait pas de basiliques délabrées et des palais en ruines, pas de foules romaines tumultueuses et de fièvres mortelles romaines, où la vie était, en un mot, plus à aisée. Urbain VI a refusé de quitter Rome, et sa détermination sévère, leur a laissé entendre sans mâcher aucun ses mots, de réformer la cour pontificale et de briser le luxe de sa vie, a profondément fait infraction aux cardinaux. " 4

Un par un, les cardinaux sont allés à Anagni en France pour les vacances. "Le nouveau pape, ne se doutant de rien, leur avait donné la permission d'y aller pour l'été. À la mi-juillet ... ils ont convenu entre eux que l'élection d'avril avait été invalide en raison de la contrainte par la foule environnante et, en utilisant cela comme une raison, ils retirèrent la reconnaissance d'Urbain. " 5

Après que les nouvelles de la décision des cardinaux de répudier Urbain VI avait été distribué, le canoniste Baldus, considéré comme le plus célèbre juriste de la journée, a publié un traité en désaccord avec leur décision. En cela, il a déclaré :

"... Il n'y avait pas de raisons pour lesquelles les cardinaux pourraient désavouer un pape une fois qu'ils l'avaient élu, et aucun sur lequel l'Eglise dans son ensemble pourrait le déposer, sauf hérésie ouverte persistante. " 6

Malgré l'imprécision de cette déclaration par Baldus - un vrai pape ne peut jamais être déchu, un hérétique se dépose - nous pouvons clairement voir dans ses paroles la vérité communément admise que le candidat à la papauté qui est ouvertement et de façon persistante hérétique peut être rejeté comme un non-pape, car il est en dehors de l'Eglise.

TOUS LES CARDINAUX REJETENT Urbain VI et reconnaissent un antipape

Le 20 Juillet 1378, 15 des 16 cardinaux qui avaient élu pape Urbain VI se sont retiré de son obéissance au motif que la foule romaine indisciplinée avait fait le choix non canonique.

Un cardinal qui ne renia pas le pape Urbain VI était le cardinal Tebaldeschi, mais il est mort peu de temps après, le 7 septembre - en laissant une situation dans laquelle aucun des cardinaux de l'Église catholique n'a reconnu le vrai pape, Urbain VI. Toutes les cardinaux vivants ont considéré maintenant son élection comme invalide. 7

Après avoir répudié Urbain VI, le 20 septembre 1378, les cardinaux ont procédé à l'élection de Clément VII comme "pape", qui a mis en place sa "papauté" rivale à Avignon. Le Grand Schisme d'Occident avait commencé.

" Les cardinaux rebelles ont ensuite écrit aux tribunaux européens expliquant leur action. Charles V de France et l'ensemble de la nation française a immédiatement reconnu Clément VII, comme l'a fait également la Flandre, l'Espagne et l'Ecosse. L'Empire et l'Angleterre, avec les pays du Nord et de l'Est et la plupart des républiques italiennes, ont adhéré à Urbain VI. " 8

Même si la validité de l'élection d'Urbain VI était vérifiable, on peut voir pourquoi beaucoup ont été pris par l'argument de la foule romaine qui avait illégalement influencé son élection, la rendant ainsi non canonique. En outre, on peut voir comment la position de l'antipape Clément VII a été considérablement renforcée et imposée dans les yeux de beaucoup par le fait que 15 des 16 cardinaux qui avaient élu Urbain VI en sont venu à répudier son élection comme invalide. La situation qui a abouti après l'acceptation de l'antipape Clément VII par les cardinaux fut un cauchemar, un cauchemar dès le début - un cauchemar qui nous montre à quel point déroutant, Dieu peut parfois laisser se faire les choses, sans violer les promesses essentielles qu'il a fait à son Église :

"Le schisme était maintenant un fait accompli, et pendant quarante ans la chrétienté a été traité avec le triste spectacle de deux et même trois papes rivaux revendiquant leur allégeance. C'est la crise la plus périlleuse à travers laquelle l'Eglise ne soit jamais passée, deux papes déclarés, une croisade l'un contre l'autre. Chacun des papes a revendiqué le droit de créer des cardinaux et de confirmer les archevêques, évêques, abbés et, donc il y avait deux collèges de cardinaux et dans de nombreux endroits deux prétendants aux postes élevés dans l'Eglise. Chaque pape a tenté de rassembler tous les revenus ecclésiastiques, et chaque pape a excommunié l'autre avec tous ses adhérents. " 9

Le spectacle a continué quand les papes et antipapes semblables sont morts, pour être remplacés par d'autres de plus. Le pape Urbain VI est mort en 1389, et a été remplacé par le pape Boniface IX, qui a régné de 1389 à 1404. Après l'élection de Boniface IX, il a rapidement été excommunié par l'antipape Clément VII, et il a répondu en l'excommuniant.

Pendant son règne, le pape Boniface IX " n'a pas pu agrandir sa sphère d'influence en Europe, la Sicile et Gênes en fait se sont éloignées de lui. Pour prévenir la propagation du soutien de Clément en Allemagne, il combla de faveurs le roi allemand Wenceslas ... " 10

Les CARDINAUX des deux camps prêtent serment d'action pour mettre fin au schisme avant de participer à de nouvelles élections qui démontrent à quel point en était la situation

Pendant ce temps, à Avignon, l'antipape Clément VII meurt en 1394. Avant d'élire le successeur de l'antipape Clément VII, les 21 cardinaux ont " juré de travailler pour l'élimination de la scission, et chacun, s'il est élu, d'abdiquer si et quand la majorité l'a jugé bon." 11 Gardez cela à l'esprit, car cela deviendra pertinent lorsque nous verrons pourquoi un troisième prétendant à la papauté est entré en scène.

Les cardinaux d'Avignon ont procédé à l'élection de Pedro de Luna (antipape) Benoît XIII, pour succéder à l'antipape Clément VII. Benoît XIII a régné en tant que candidat d'Avignon pour le reste du schisme. Après quelques temps, Benoît XIII avait pour autre soutien de sa personne de la République dominicaine, le thaumaturge St. Vincent Ferrier. Saint-Vincent lui a réellement servi de confesseur pendant un certain temps,12 croyant la ligne d'Avignon être la ligne valide (jusqu'à un certain temps plus tard dans le schisme). Saint-Vincent avait été évidemment persuadé que l'élection du pape Urbain VI était invalide en raison de la foule romaine indisciplinée, en plus de l'acceptation formidable de la ligne d'Avignon par 15 des 16 cardinaux qui avaient pris part à l'élection d'Urbain VI.

En tant que cardinal, l'antipape Benoît XIII avait initialement pris part lui-même à l'élection du pape Urbain VI, puis avait abandonné urbain au milieu et avait aidé Clément élu (bien sûr convaincu que l'élection d'Urbain était invalide). En tant que cardinal sous l'antipape Clément VII, Benoît XIII " est allé sur la péninsule ibérique pendant onze ans comme son légat, et par sa diplomatie a balancé sous son obéissance [de l'antipape Clément VII] Aragon, la Castille, Navarre, et le Portugal. " 13

Après avoir juré de poursuivre sur la voie d'abdication afin de mettre fin au schisme si la majorité de ses cardinaux l'avait convenu, l'antipape Benoît XIII a aliéné beaucoup de ses cardinaux, quand il est revenu sur sa promesse et s'est montré peu disposé à considérer l'abdication, même si la majorité de ses cardinaux voulaient lui faire faire. Son rival, le pape Boniface IX, était également réticent.

En 1404, le Pape Boniface IX (le successeur d'Urbain VI) est mort, et le pape Innocent VII a été élu comme son successeur par les huit cardinaux disponibles. Le pape Innocent VII n'a pas vécu longtemps, cependant, il est mort deux ans plus tard, en 1406. Pendant son court règne, Innocent VII est resté opposé à une rencontre avec le candidat d'Avignon, Benoît XIII, malgré avoir prêté serment avant son élection à faire tout en son pouvoir pour mettre fin au schisme, y compris l'abdication si nécessaire.

Comme le schisme persistait, les membres des deux camps sont devenus de plus en plus frustrés par le manque de volonté des deux prétendants à prendre des mesures efficaces pour mettre fin au schisme.

" On entendait des voix de tous les côtés pour exiger que l'union soit rétablie. L'Université de Paris, ou plutôt, ses deux plus éminents professeurs, John Gerson et Pierre d'Ailly, ont proposé qu'un Conseil général devrait être convoqué pour départager les prétendants. " 14

Conformément au sentiment répandu de prendre des mesures efficaces pour mettre fin au schisme, un autre serment fut prêté avant l'élection du successeur du pape Innocent VII.

"... chacun des quatorze cardinaux au conclave suivant [le pape] la mort d'Innocent VII jura que, s'il était élu, il ferait abdiquer l'antipape Benoît XIII ou doive mourir; et aussi qu'il ne créerait pas de nouveaux cardinaux, sauf pour maintenir la parité de chiffres avec les cardinaux d'Avignon, et que, dans les trois mois, il entamerait des négociations avec son rival sur un lieu de rencontre. " 15

Le fait même que les cardinaux se préparant à élire un vrai pape ont prêté serment comme cela - qui comprenait des négociations avec un antipape - montre l'horreur de la situation durant le schisme, et combien l'antipape l'antipape eu de soutien de la chrétienté.

Le conclave a élu le pape Grégoire XII le 30 novembre 1406. L'espoir que la fin du schisme viendrait a été renouvelé par les négociations du pape Grégoire XII avec l'antipape Benoît XIII. Les deux se sont mis d'accord sur un lieu de rencontre, mais le pape Grégoire XII a hésité, il avait craint (à juste titre) la sincérité des intentions de l'antipape Benoît XIII. Le pape Grégoire XII a aussi été influencé contre un chemin de démission par certains de ses proches, qui ont peint une image négative de ce qui pourrait arriver s'il démissionnait.

LES CARDINAUX des deux camps en ont marre, ils vont à Pise et élisent un nouveau «pape» lors d'une cérémonie impressionnante avec LES CARDINAUX DES DEUX CAMPS

" Alors que les négociations [entre le pape Grégoire XII et l'antipape Benoît XIII] traînaient, les cardinaux de Grégoire sont devenus de plus en plus agités. Une rupture ouverte devint inévitable lorsque Grégoire, suspecta leur loyauté, et rompit sa promesse pré-électorale, et le 4 mai, il annoncait la création de quatre nouveaux cardinaux ... Tous sauf trois de son collège d'origine maintenant l'aavaient quitté et ont fuis vers Pise ... " 16

Les 14 cardinaux qui ont quitté l'obéissance du pape Grégoire XII et se sont enfuis à Pise ont été rejoints par 10 cardinaux qui ont quitté l'obéissance de l'antipape Benoît XIII. Les cardinaux des deux camps avaient organisé un concile, et ont décidé de mettre fin au schisme au moyen d'un choix conjoint à Pise.

"Aux yeux du monde, le concile de Pise était en effet un ensemble étincelant, en présence de 24 cardinaux (quatorze anciennement adhérants au pape Grégoire XII, dix à de Luna [Benoît XIII] ... quatre patriarches, 80 évêques, 89 abbés, 41 prieurs, les chefs des quatre ordres religieux et des représentants de pratiquement toutes les universités, un chef couronné, et une grande maison noble dans l'Europe catholique. " 17

Le cardinal archevêque de Milan a prononcé le discours d'ouverture à Pise. Il a condamné les deux prétendants, Grégoire XII et Benoît XIII (antipape), et les a formellement cité à comparaître au concile. Ils ont été déclarés contumace.

Il faut souligner que, à ce point du schisme (1409), les gens étaient si exaspérés par la désunion durable et les promesses non tenues des deux prétendants que l'assemblée de Pise a été largement accueillie et soutenue. Elle a été rendue d'autant plus impressionnante et attrayante par le fait que ses 24 cardinaux étaient constitués d'un grand nombre de cardinaux qui avaient fait partie des deux camps [Grégoire XII et l'antipape Benoît XIII]. Cela lui a donné l'apparence d'une action unie des cardinaux de l'Eglise. Le 29 Juin 1409, les 24 cardinaux ont élu à l'unanimité Alexandre V. Il y avait trois prétendants à la papauté en même temps.

Fr. John Laux, Histoire de l'Église, p. 405 : «Il y avait maintenant trois papes, et trois collèges de cardinaux, dans certains diocèses trois évêques rivaux et, dans certains ordres religieux trois supérieurs rivaux. " 18

LE TROISIÈME requérant, l'antipape pisan, est soutenu par la majorité des théologiens, parce qu'il avait l'air d'être LE CHOIX D'UNITÉ des cardinaux des deux camps

L'antipape Pisan nouvellement élu, Alexandre V, a eu le soutien le plus large de la chrétienté parmi les trois prétendants. et le vrai pape Grégoire XII a eu le moins large.

Dès le début, Alexandre V " a eu l'appui de l'Angleterre, en plus de la France, des Pays-Bas, la Pologne, Bohême ... et son propre Milan, Venise et Florence. De Luna [l'antipape Benoît XIII] a conservé le soutien de son propre Aragon, de Castille, des régions du sud de la France, et l'Ecosse ... Grégoire XII était le plus faible des trois, avec seulement la fidélité de Naples, l'ouest de l'Allemagne, certaines villes du nord de l'Italie, et Carlo Malatesta de Rimini ... Le Grand Schisme d'Occident était devenu un triangle de loyautés déformées, avec le vrai pape le plus faible des trois ... L'Eglise catholique semblait souffrir le sort qui serait rattrapé plus tard par le protestantisme : répétition de subdivision irrépressible. .. Le pire de tout, est qu'aucun sauvetage de cette catastrophe ne semblait possible . " 19

La plupart des savants théologiens et canonistes de l'époque favorisait la ligne Pisanne d'antipapes.

«Après la chute de1408 et l'hiver1409, le débat continuait à faire rage parmi les théologiens et canonistes. La plupart d'entre eux, à des degrés divers de désespoir, étaient désormais favorables au concile indépendamment de qui pouvait être le vrai pape ou comment il devait être autorisé. " 20

Aucun vrai pape dans l'histoire n'a eu si peu d'assistance que le seul pape Grégoire XII près de la fin du schisme.

En 1411, le nouvel empereur romain germanique élu, Sigismond, a suivi le sentiment général et a abandonné le vrai pape Grégoire XII.

«Sigismond voulait l'approbation électorale unanime, et en vue de l'abandon généralisé de Grégoire XII par beaucoup de ceux qui avaient déjà obéi (notamment en Italie et en Angleterre), la propre confiance de Sigismond dans la légitimité de Grégoire peut avoir été sincèrement ébranlée. Aucun vrai pape dans l' l'histoire de l'Église n'avait eu si peu de soutien que Grégoire XII après le concile de Pise. " 21

L'antipape Pisan nouvellement élu, Alexandre V, n'a pas vécu longtemps. Il est décédé moins d'un an après son élection, en mai 1410. Pour lui succéder, le 17 mai 1410, les cardinaux Pisan ont élu à l'unanimité Baldassare Cossa comme Jean XXIII. Comme son prédécesseur l'antipape Alexandre V, Jean XXIII a également reçu le plus large soutien parmi les trois prétendants.

" Alors qu'il y avait encore trois prétendants à la papauté, Jean [XXIII] occupait le soutien le plus large avec la France, l'Angleterre et plusieurs Etats italiens et allemands le reconnaîssant. Avec l'aide de Louis d'Anjou ... il a réussi à s'imposer à Rome. " 22

Comme on le voit, l'antipape Jean XXIII a pu régner à Rome. Jean XXIII (1410-1415) était le dernier antipape à régner à Rome, jusqu'à ce que l'apostasie post-Vatican II, commencée avec un homme, Jean XXIII (Angelo Roncalli,1958-1963), qui lui-même a également été prétendant.

Au cours de la 4ème année de son règne d'antipape, Jean XXIII convoqua le concile de Constance en 1414, sur l'insistance de l'empereur Sigismond. Il est assez intéressant de noter que le récent Jean XXIII a également appelé Vatican II dans la 4ème année de son règne, en 1962. Et comme Vatican II, le concile de Constance a commencé comme un faux Conciie, après avoir été appelé par un antipape.

À ce stade de la scission, l'empereur Sigismond était déterminé à unir la chrétienté en travaillant à l'abdication des trois requérants. Lorsque l'antipape Jean XXIII a réalisé qu'il ne serait pas accepté comme le vrai pape au concile de Constance, il s'enfuit du concile. « Ce soir-là Cossa a fui Constance, à cheval sur un petit cheval noir (contrairement aux neuf chevaux blancs derrière lesquels il était entré dans la ville en Octobre), blotti dans un manteau gris grand et rond enveloppé autour de lui pour cacher plus son visage et corps ... " 23

L'antipape Jean XXIII a ensuite été formellement condamné par le concile et déposé. Une ordonnance de son arrestation a été envoyée par l'empereur, il a été arrêté et jeté en prison. En prison, l'antipape Jean XXIII " a abandonné son sceau papal et l'anneau du pêcheur, en larmes, aux représentants du concile." Il a accepté le verdict contre lui sans protester. 24

" Quand le concile de Constance (compté en tout ou en partie le seizième général, 1414-1417) ... avait déposé Jean, il est entré en négociations avec Grégoire, à qui il a transmis sa volonté d'abdication pour autant qu'il avait été officiellement autorisé à convoquer les prélats réunis et les dignitaires de nouveau comme un concile général ; en tant que pape, il ne pouvait pas reconnaître celui qui était appelé par Jean. Cette procédure a été acceptée et, à la 14 e séance solennelle, le 4 Juillet 1415, le cardinal Jean Dominici lut la convocation du concile, après quoi Carlo Malatesta [le pape Grégoire XII] a annoncé sa démission. Les deux collèges de cardinaux étaient unis, les actes de Grégoire dans son pontificat ont été ratifiés ... » 25

Ainsi, après que l'antipape Jean XXIII fut déposé, le pape Grégoire XII décida de convoquer le concile de Constance (afin de lui conférer une légitimité papale que l'antipape Jean XXIII ne pouvait pas lui donner), puis démissionna dans l'espoir de mettre fin au schisme.

Pendant ce temps, l'antipape Benoît XIII (prétendant d'Avignon) avait été approché par l'empereur Sigismond qui lui a demandé de démissionner. Il refusait obstinément, mais le sentiment général était tellement allé contre lui que son suivi a été grandement diminué.

«Sigismond, qui avait fait tout en son pouvoir pour inciter Benoît XIII, de la ligne Avignon, à abdiquer, a réussi à détacher les Espagnols de sa cause. Là-dessus, le Concile a déclaré sa déposition, le 16 juillet 1417. " 26

Les deux antipapes ayant été éliminés, et le vrai pape ayant démissionné, le Concile de Constance procéda à l'élection du pape Martin V, le 11 novembre 1417, mettant un terme officiel au Grand Schisme d'Occident. (La ligne des antipapes d'Avignon a continué après la mort de l'antipape Benoît XIII avec l'élection de l'antipape Clément VIII comme son successeur par ses quatre cardinaux restants. Ces cardinaux ont alors considéré l'élection de l'antipape Clément VIII invalide et ont élu l'antipape Benoît XIV; mais au moment du dépôt de l'antipape Benoît XIII par le concile de Constance la ligne Avignon avait perdu tellement de soutien que les deux derniers successeurs de l'antipape Benoît XIII étaient insignifiants pour mériter seulement une note).

CONCLUSION : Ce que le grand schisme d'Occident NOUS ENSEIGNE POUR NOTRE TEMPS

Dans cet article, nous avons examiné un des chapitres importants de l'histoire de l'Église. Dans ce processus, nous avons vu un certain nombre de choses très importantes - des choses tout à fait pertinentes pour notre situation actuelle.

• Nous avons vu que les antipapes peuvent exister.

• Nous avons vu que les antipapes peuvent régner à Rome.

• Nous avons constaté que tous les cardinaux, peu de temps après l'élection du pape Urbain VI, l'ont répudié (le vrai pape) et reconnu l'antipape Clément VII. Cela montre que ce n'est pas du tout incompatible avec l'indéfectibilité (les promesses du Christ d'être avec son Église et la papauté jusqu'à la fin des temps) pour tous les cardinaux de reconnaître un antipape.

• Nous avons constaté que la plupart des théologiens de l'époque favorisaient la troisième ligne, la ligne Pisane d'antipapes. Cette ligne d'antipapes dû être une option tentante pour beaucoup parce que les cardinaux des deux camps l'ont appuyé. Cela nous montre comment Dieu peut parfois laisser les choses arriver sans violer les promesses essentielles qu'il a fait à son Église. En outre, la majorité de l'appui des théologiens de la ligne Pisane démontre clairement que l'enseignement commun des théologiens sur une question particulière (par exemple, le salut), peu importe comment il est enseigné, n'est pas obligatoire, contrairement à ce que certains font valoir aujourd'hui.

• Nous avons également vu que le principe selon lequel un hérétique ouvert ne peut pas être considéré comme le pape est ancien et a été exprimé par le premier canoniste de l'époque, Baldus.

• Nous avons vu que les choses étaient si mauvaises et si désespérées au cours du Grand Schisme d'Occident que les gens ne voyaient aucun moyen de sortir de ce désastre - un désastre dans lequel les gens se sont vu offrir, à un moment donné, trois évêques rivaux, trois religieux supérieurs rivaux, et trois prétendants à la papauté excommuniant l'autre.

Apprendre cela peut nous aider à voir clairement que ce que nous avons prouvé des raisons doctrinales, à savoir qu'il y a eu une ligne d'antipapes depuis Vatican II qui a imposé sur le monde une nouvelle religion de contrefaçon, ce qui a réduit la véritable Église catholique à un reste (en accomplissement des prophéties bibliques et catholiques au sujet de la tromperie de la Grande Apostasie et les derniers jours), n'est pas une absurdité comme certains l'ont dit à tort.

Au contraire, si Dieu a permis la catastrophe du Grand Schisme d'Occident de se produire (qui aurait pu être, au pire, juste un prélude à la grande apostasie), avec plusieurs antipapes qui règnent à la fois et le vrai pape le plus faible des trois, pourrait-Il permettre ce genre de catastrophe et de tromperie avec antipapes (sans jamais violer les promesses essentielles qu'il a fait à son Église) au cours de la dernière tribulation spirituelle, qui sera la plus trompeuse de toutes ? C'est une absurdité et directement réfuté par l'enseignement catholique et les faits de l'histoire de l'Église, d'affirmer qu'une ligne d'antipapes qui a créé une secte de contrefaçon s'opposant à la véritable Église est une impossibilité. Par ailleurs, il est scandaleux à l'extrême d'affirmer qu'une telle situation est «absurde», après avoir examiné les faits indéniables que nous avons mis en avant pour la prouver vraie.

Nous terminerons cette revue du Grand Schisme d'Occident en citant Fr. Edmund James O'Reilly, SJ. Il avait des choses très intéressantes à dire sur le Grand Schisme d'Occident dans son livre sur les relations de l'Église à la société - Essais théologiques, écrit en 1882. Dans ce processus, il évoque la possibilité d'un interrègne papal (une période sans pape) couvrant toute la période du Grand Schisme d'Occident (presque 40 ans).

Nous commençons par une citation de la discussion du Père O'Reilly du Grand Schisme d'Occident.

«Nous pouvons nous arrêter ici pour nous demander ce qu'il faut dire de la position, à l'époque, des trois prétendants et de leurs droits à l'égard de la papauté. En premier lieu, il y a eu à la suite de la mort de Grégoire XI, en 1378, un pape - à l'exception, bien sûr, des intervalles entre les décès et les élections pour pourvoir les postes vacants ainsi créées. Il y avait, je dis à chaque fois un Pape de donné, vraiment investi de la dignité de Vicaire du Christ et chef de l'Eglise, quelles que soient les opinions qui peuvent exister parmi d'autres quand à son authenticité ; non pas qu'un interrègne couvrant toute la période n'ait pas été impossible ou incompatible avec les promesses du Christ, car ce n'est pas du tout évident, mais, en fait, il n'y avait pas un tel interrègne. " 27

Fr. O'Reilly dit qu'un interrègne (une période sans pape) couvrant toute la période du Grand Schisme d'Occident n'est en aucun cas incompatible avec les promesses du Christ pour Son Église. La période dont parle Fr. O'Reilly a commencé en 1378 avec la mort du pape Grégoire XI et s'est terminée essentiellement en 1417 avec l'élection du pape Martin V. Cela fait un interrègne de 39 années !

Écrit après le premier concile du Vatican, il est évident que le Père O'Reilly est du côté de ceux qui, rejetant les antipapes Jean XXIII, Paul VI, Jean Paul I, Jean-Paul II et Benoît XVI, maintiennent la possibilité d'une vacance à long terme du Saint-Siège. En effet, à la page 287 de son livre Fr. O'Reilly donne cet avertissement prophétique :

"Le grand schisme d'Occident me suggère une réflexion que je prends la liberté d'exprimer ici. Si ce schisme n'avait pas eu lieu, l'hypothèse qu'une telle chose se produise apparaîtrait à beaucoup chimérique (absurde). Ils disent que cela ne pourrait pas être, Dieu ne permettrait pas à l'Eglise d'entrer en si malheureuse situation. Des hérésies pourraient surgir et se propager sur une période douloureusement longue, par la faute et pour la perdition de leurs auteurs et complices, et la grande détresse de trop de fidèles, et augmenter la persécution réelle dans de nombreux endroits où les hérétiques seraient dominants. Mais la vraie Église qui doit rester entre trente et quarante ans sans un chef soigneusement établi, et le représentant du Christ sur terre, cela ne serait pas. Pourtant, cela a été, et nous n'avons aucune garantie que cela ne sera pas à nouveau, même si nous pouvons espérer ardemment le contraire. Ce que je déduis, c'est que nous ne devons pas être trop prêt à nous prononcer sur ce que Dieu peut permettre.

Nous savons avec certitude qu'il remplira ses promesses ... Nous pouvons également avoir confiance qu'il fera beaucoup plus que ce qu'il a lui-même tenu par ses promesses. Nous pouvons regarder l'avenir avec la probabilité d'exemption pour l'avenir de certains des problèmes et des malheurs qui ont frappé dans le passé. Mais nous, ou nos successeurs dans les futures générations de chrétiens, verrons peut-être des maux les plus étranges qui n'ont pas encore été expérimentés, avant même l'approche immédiate de cette grande liquidation de toutes choses sur terre qui précédera le jour du jugement. Je ne suis pas en train de me prendre pour un prophète, ni faire semblant de voir les merveilles ou malheurs, dont je n'ai pas du tout connaissance. Tout ce que je veux transmettre, c'est que les imprévus en ce qui concerne l'Eglise, ne sont pas exclus par les promesses divines, ne peuvent être considérés comme pratiquement impossibles, simplement parce qu'ils seraient terribles et douloureux à un très haut degré. " 28

Le père O'Reilly dit que si le Grand Schisme d'Occident ne s'était jamais produit, nous dirions qu'une telle situation est impossible et incompatible avec les promesses du Christ à son Eglise, et que nous ne pouvons pas écarter la possibilité de choses semblables et peut-être pire à l'avenir parce qu'elles seraient pénibles à un très haut degré.

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Notes :

1 JND Kelly, Oxford Dictionary of Popes , Oxford University Press, 1986, p. 227.

2 Warren H. Carroll, Une histoire de la chrétienté , Vol. 3 ( La Gloire de la chrétienté), Front Royal, Virginie: la chrétienté Press, p. 429.

3 Warren H. Carroll , Une histoire de la chrétienté , Vol. 3 ( La Gloire de la chrétienté), p. 431.

4 Fr. John Laux, Histoire de l'Église , Rockford, IL: Tan Books, 1989, p. 404.

5 Warren H. Carroll, Une histoire de la chrétienté, Vol. 3 ( La Gloire de la chrétienté ), pp 432-433.

6 Cité par Warren H. Carroll, Une histoire de la chrétienté , Vol. 3 ( La Gloire de la chrétienté ), p. 433.

7 Warren H. Carroll, Une histoire de la chrétienté , Vol. 3 ( La Gloire de la chrétienté), pp 432-434.

8 Fr. John Laux, Histoire de l'Église , p. 404.

9 Fr. John Laux, Histoire de l'Église , p. 405.

10 JND Kelly, Oxford Dictionary of Popes , p. 231.

11 JND Kelly, Oxford Dictionary of Popes , p. 232.

12 Fr. Andrew Pradel, Saint- Vincent Ferrer: L'Ange du Jugement , Tan Books, 2000, p. 39.

13 JND Kelly, Oxford Dictionary of Popes, p. 237.

14 Fr. John Laux, Histoire de l'Église, p. 405.

15 JND Kelly, Oxford Dictionary of Popes , p. 235.

16 JND Kelly, Oxford Dictionary of Popes , p. 235.

17 Warren H. Carroll, Une histoire de la chrétienté , Vol. 3 ( La Gloire de la chrétienté), p. 472.

18 Fr. John Laux, Histoire de l'Église , p. 405.

19 Warren H. Carroll, Une histoire de la chrétienté , Vol. 3 ( La Gloire de la chrétienté), pp 473-474.

20 Warren H. Carroll, Une histoire de la chrétienté , Vol. 3 ( La Gloire de la chrétienté), p. 471.

21 Warren H. Carroll, Une histoire de la chrétienté , Vol. 3 ( La Gloire de la chrétienté), p. 479.

22 JND Kelly, Oxford Dictionary of Popes , p. 238.

23 Warren H. Carroll, Une histoire de la chrétienté , Vol. 3 ( La Gloire de la chrétienté), p. 485.

24 Warren H. Carroll, Une histoire de la chrétienté , Vol. 3 ( La Gloire de la chrétienté), p. 487.

25 JND Kelly, Oxford Dictionary of Popes , p. 236.

26 Fr. John Laux, Histoire de l'Église , p. 408.

27 Fr. James Edmund O'Reilly, les relations de l'Église à la société - Essais théologiques .

28 Fr. James Edmund O'Reilly, p. 287.


6. L'Eglise catholique enseigne qu'un hérétique cesse d'être pape, et qu'un hérétique ne peut pas être élu validement pape

L'Encyclopédie catholique, «hérésie», 1914, Vol. 7, p. 261 : « Le pape lui-même, s'il était notoirement coupable d'hérésie, cesserait d'être pape parce qu'il cesserait d'être membre de l'Eglise. "1

L'hérésie est la négation le doute obstiné, par une personne baptisée, d'un article de foi divine et catholique. En d'autres termes, une personne baptisée qui refuse délibérément une autorité doctrinale de l'Eglise catholique est un hérétique.

Martin Luther, peut-être l'hérétique le plus célèbre dans l'histoire de l'Église, a enseigné l'hérésie de la justification par la foi seule, parmi beaucoup d'autres.

Outre les antipapes régnants à Rome en raison d'élections non canoniques, l'Eglise catholique enseigne que si un pape devenait un hérétique, il perdrait automatiquement sa fonction et cesserait d'être le pape. Tel est l'enseignement de tous les pères et docteurs de l'Eglise qui ont abordé la question :

Saint Robert Bellarmin, cardinal et docteur de l'Église, De Romano Pontifice, II, 30 : « Un pape qui est un hérétique manifeste cesse automatiquement (en soi) d'être pape et la tête, tout comme il cesse automatiquement d'être un chrétien et un membre de l'Eglise. C'est pourquoi, il peut être jugé et puni par l'Eglise. C'est l'enseignement de tous les anciens Pères qui enseignent que les hérétiques manifestes perdent immédiatement toute juridiction ».

Saint Robert Bellarmin, De Romano Pontifice, II, 30 : « Ce principe est le plus certain qu'un non-chrétien ne peut en aucune façon être pape, comme Cajetan l'admet lui-même (ib. c 26.). La raison de cela est qu'il.. ne peut pas être responsable de ce dont il n'est pas membre ; celui qui n'est pas chrétien n'est pas un membre de l'Église, et un hérétique manifeste n'est pas un chrétien, comme cela est clairement enseigné par saint Cyprien (lib. 4, Epist. .. 2), Saint Athanase (Scr. 2 contre les Ariens), saint Augustin (lib. De grand Christ Cap 20), Saint-Jérôme (contra Lucifer) et d'autres ;.... donc l'hérétique manifeste ne peut pas être pape ».

Saint François de Sales (17e siècle), Docteur de l'Eglise, La Controverse catholique, pp 305-306 : « Maintenant, quand il [le Pape] est explicitement un hérétique, il perd ipso facto sa dignité et est à l'extérieur de l'Eglise ... "

Saint-Antonin (1459) : « Dans le cas où le pape deviendrait un hérétique, il se trouverait, de ce seul fait et sans autre peine, séparé de l'Église. Une tête séparée du corps ne peut pas, aussi longtemps qu'elle reste séparée, être chef d'un même corps dont elle a été coupée. Un pape qui serait séparé de l'Eglise par l'hérésie, donc, cesserait par le fait même lui-même d'être chef de l'Eglise. Il ne peut pas être un hérétique et rester pape, parce que, depuis qu'il est à l'extérieur de l'Eglise, il ne peut pas posséder les clefs de l'Eglise. " (Somme Théologique, cité dans Actes de Vatican I. V. Fronde pub.)

Qu'un hérétique ne peut pas être un pape est enraciné dans le dogme selon lequel les hérétiques ne sont pas membres de l'Église catholique

Il convient de noter que l'enseignement des saints et des docteurs de l'Église cité ci-dessus - qu'un pape qui est devenu un hérétique cesse automatiquement d'être pape - est enraciné dans le dogme infaillible qu'un hérétique n'est pas membre de l' Église catholique.

Pape Eugène IV, Concile de Florence, «Cantate Domino», 1441, ex cathedra : «La sainte Église romaine croit fermement, professe et prêche que tous ceux qui sont en dehors de l'Église catholique, et non seulement les païens, mais aussi juifs ou hérétiques et schismatiques, ne peuvent pas partager dans la vie éternelle et iront dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges, sauf s'ils sont unis à l'Église avant la fin de leur vie ... "

Le pape Pie XII, Mystici Corporis Christi (n° 23), 29 juin 1943 : «Ce n'est pas tout péché, si grave soit-il, qui, comme de sa propre nature, amène un homme à rompre du corps de l'Eglise, comme le fait le schisme, l'hérésie ou l'apostasie ".

Nous pouvons voir que c'est l'enseignement de l'Eglise catholique que l'homme est séparé de l'Eglise par l'hérésie, le schisme ou l'apostasie.

Le pape Léon XIII, Satis Cognitum (n° 9), 29 juin 1896 : «La pratique de l'Eglise a toujours été la même, comme le montre l'enseignement unanime des Pères, qui avaient coutume de tenir le plus à l'extérieur de la communion catholique, et étranger à l'Église, celui qui voudra s'éloigner le moins du monde de n'importe quel point de la doctrine proposée par l'autorité de son Magistère. "

Le pape Léon XIII, Satis Cognitum (n° 9) : «Ce n'est pas celui qui ne croit pas seulement en toutes ces hérésies qui peut pour cette raison se considérer ou même être appelé catholique. Car il peut y avoir ou se poser d'autres hérésies, qui ne sont pas énoncées dans ce travail qui est le nôtre, et, le cas échéant si il s'en tient à une seule d'entre elles, il n'est pas catholique ".

Le pape Innocent III, eius exemplo, 18 décembre 1208 : «Par le cœur, nous croyons et nous confessons de bouche non pas une église des hérétiques, mais l'Église Sainte, romaine, catholique et apostolique en dehors de laquelle nous croyons qu'aucun n'est sauvé. "

Ainsi, ce n'est pas seulement l'opinion de certains saints et docteurs de l'Église qu'un hérétique cesserait d'être pape, c'est un fait inextricablement lié à un enseignement dogmatique. C'est la vérité inextricablement liée à un dogme qu'on appelle un fait dogmatique. C'est donc un fait dogmatique qu'un hérétique ne peut pas être le pape. Un hérétique ne peut pas être le pape, car celui qui est à l'extérieur ne peut pas diriger ce dont il n'est pas un membre.

Le pape Léon XIII, Satis Cognitum (n° 15), 29 juin 1896 : «Personne, donc, sauf en communion avec Pierre peut partager son autorité, car il est absurde d'imaginer que celui qui est à l'extérieur peut commander dans l'Église. "

Le pape Paul IV a émis une bulle papale déclarant solennellement que l'élection d'un hérétique en tant que pape est nulle et non avenue.

En 1559, le pape Paul IV a publié toute une bulle papale traitant du sujet et la possibilité d'un hérétique d'être élu pape.


Le pape Paul IV

Au moment où Paul IV a publié la Bulle (cité ci-dessous), il y avait des rumeurs selon lesquelles l'un des cardinaux était un protestant secret. Afin d'empêcher l'élection d'un tel hérétique à la papauté, le Pape Paul IV a solennellement déclaré que l'hérétique ne peut être validement élu pape. Voici les parties pertinentes de la Bulle Pour l'ensemble de la Bulle, consulter CUM EX APOSTOLATUS - Paul IV

Le pape Paul IV, Bulle Cum ex Apostolatus Officio, 15 février 1559 : «1 ... Et, puisque là où le danger s'étend, là aussi il devient plus profond, il faut y veiller avec plus de diligence de telle sorte que des pseudo-prophètes ou des hommes revêtus d'une juridiction séculière ne puissent prendre misérablement dans leurs actes les âmes des gens simples, entraîner avec eux à la perdition et à la damnation éternelle des peuples innombrables soumis à leur soin et à leur autorité, soit spirituelle, soit temporelle. Et, pour que nous puissions ne jamais voir dans le lieu-Saint l'abomination de la désolation prédite par le Prophète Daniel, nous voulons autant que nous le pourrons avec l'aide de Dieu et selon notre charge pastorale, capturer les renards occupés à saccager la vigne du Seigneur et écarter les loups des bergeries, afin de ne pas sembler être comme les chiens muets, impuissants à aboyer, pour ne pas nous perdre avec les mauvais serviteurs et ne pas être assimilé à un mercenaire ...

«6. De plus, [par Notre présente Constitution, qui doit rester valide à perpétuité Nous adoptons, déterminons par un décret et définissons que] si jamais un jour il apparaissait qu'un évêque, faisant même fonction d'archevêque, de patriarche ou de primat ; qu'un cardinal de l'Église Romaine, même légat ; qu'un SOUVERAIN PONTIFE LUI-MÊME, avant sa promotion et élévation au cardinalat ou au souverain pontificat, déviant de la foi catholique, est tombé en quelque hérésie, sa promotion ou élévation, même si elle a eu lieu dans la concorde et avec l'assentiment unanime de tous les cardinaux, est NULLE , SANS VALEUR, NON AVENUE. Son entrée en charge, consécration, gouvernement, administration, tout devra être tenu pour ILLEGITIME.

«S'il s'agit du souverain Pontife, on ne pourra prétendre que son intronisation, adoration (agenouillement devant lui), l'obéissance à lui jurée, le cours d'une durée quelle qu'elle soit (de son règne), que tout cela a convalidé ou peut convalidé son pontificat ; celui-ci ne peut être tenu pour légitime JAMAIS ET EN AUCUN DE SES ACTES.

«De tels hommes, promus évêques, archevêques, patriarches, primats, cardinaux ou SOUVERAIN PONTIFE, ne peuvent être censés avoir reçu ou pouvoir recevoir AUCUN DROIT d'administration, ni dans le domaine spirituel, ni dans le domaine temporel. Tous leurs dits, faits, et gestes, leur administration et tous ses effets, tout est dénué de valeur et ne confère, par conséquent, aucune autorité, aucun droit à personne. Ces hommes ainsi promus seront donc, sans besoin d'aucune déclaration ultérieure, privés de toute dignité, place, honneur, titre, autorité, fonction et pouvoir, même si tous et chacun de ces hommes n'a dévié de la foi catholique, tombant dans le schisme ou l'hérésie, qu'après son élection, soit en suscitant soit en embrassant ces erreurs.

«7. Quand aux personnes assujetties au Pontife, aussi bien clercs séculiers et réguliers que laïcs, cardinaux y compris, qui auraient participé à l'élection du Pontife Romain déjà hors de la foi catholique, par hérésie ou schisme, ou qui y consentiraient de quelque autre manière, qui lui auraient promis obéissance, qui se seraient agenouillées devant lui...etc. de même quiconque se lierait à de telles personnes par hommage, serment ou caution, au lieu de renoncer en tout temps à leur obéir, les servir impunément, de les éviter comme des MAGICIENS, des PAÏENS et des PUBLICAINS et HERESIARQUES , toutes ses personnes assujetties, si elles prétendent néanmoins rester attachées fidèles et obéissantes... toutes ces personnes seront soumises au châtiment des censures et des peines qui frappent les gens qui déchirent la tunique du Seigneur...

«Donné à Rome, près de Saint Pierre en l'an de l'Incarnation du Seigneur 1559, 15 Février dans la quatrième année de notre pontificat.

«+ Moi, Paul, évêque de l'Eglise catholique ..."

Avec la plénitude de son autorité pontificale, le pape Paul IV a déclaré que l'élection d'un hérétique n'est pas valide, même si elle a lieu avec le consentement unanime des cardinaux et est acceptée par tous.

Le pape Paul IV a également déclaré qu'il faisait cette déclaration dans le but de lutter contre l'arrivée de l'abomination de la désolation, dont a parlé Daniel, dans le lieu saint. C'est étonnant, et il semble indiquer que le Magistère lui-même se connecte avec l'éventuelle arrivée de l'abomination de la désolation dans le lieu saint (Matthieu 24:15) avec un hérétique se posant comme le pape - peut-être parce que l'hérétique se posant comme le pape nous donnera l'abomination de la désolation dans le lieu saint (la nouvelle messe), comme nous croyons que c'est le cas, ou parce que l'antipape hérétique va constituer l'abomination de la désolation dans le lieu saint.

L'Encyclopédie catholique répète cette vérité déclarée par le pape Paul IV en affirmant que l'élection d'un hérétique en tant que pape serait, bien entendu, complètement nulle et non avenue.

L'Encyclopédie catholique, "élections papales», 1914, Vol. 11, p. 456 : « Bien sûr, l'élection d'un hérétique, schismatique, ou femme [en tant que Pape] serait nulle et non avenue ».

Conformément à la vérité qu'un hérétique ne peut pas être le pape, l'Église enseigne que les hérétiques ne peuvent pas être priés par le canon de la messe

Un pape est prié par Te Igitur, prière du canon de la messe. Mais l'Église enseigne aussi que les hérétiques ne peuvent pas être priés par le canon de la messe. Si un hérétique pouvait être un vrai pape, il y aurait un dilemme insoluble. Mais ce n'est pas vraiment un dilemme, car un hérétique ne peut pas être un pape valide :

Libellus professionis fidei, 2 Avril, 517, profession de foi prescrite par le pape saint Hormisdas : «Et, par conséquent, j'espère que je mérite d'être dans une communion avec vous, que le Siège Apostolique proclame, dans laquelle il y a l'ensemble et le véritable fondement de la religion chrétienne, promettant qu'à l'avenir les noms de ceux qui sont séparés de la communion de l'Église catholique, c'est-à-dire ceux qui n'étaient pas d'accord avec le Siège Apostolique, ne doivent pas être lus pendant les mystères sacrés. Mais si je devait tenter d'aucune façon de dévier de ma profession, je dois avouer que je serais un complice à mon avis avec ceux que j'ai condamné. Cependant, j'ai de ma propre main signé cette profession de la mine, et j'ai réalisé qu'elle est à vous, HORMISDAS, le pape saint et vénérable de la ville de Rome ".

Le pape Benoît XIV, Ex Quo Primum (n° 23), 1er Mars 1756 : « En outre les hérétiques et les schismatiques sont soumis à la censure de l'excommunication majeure par la loi du Can. de Ligu. 23, quest. 5, et Can.Nulli, 5, dist. 19. Mais les saints canons de l'Eglise interdisent la prière publique pour les excommuniés comme on le voit dans le chap. A nobis, 2, et chap. Sacris sur la sentence d'excommunication. Bien que cela ne veut pas interdire la prière pour leur conversion, encore cette prière ne doit pas prendre la forme d'une proclamation de leurs noms dans la prière solennelle pendant le sacrifice de la messe. "

Le pape Pie IX, Quartus Supra (n° 9), 6 Janvier 1873 : "Pour cette raison, Jean, évêque de Constantinople, a déclaré solennellement - et l'ensemble du huitième Concile l'a fait plus tard - «que les noms de ceux qui ont été séparés de la communion avec l'Église catholique, qui sont de ceux qui n'étaient pas d'accord sur toutes les questions avec le Siège Apostolique, ne doivent pas être lus pendant les mystères sacrés ».

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Notes :

1 L'Encyclopédie catholique , «hérésie», New York: Robert Appleton Co. 1914, Vol. 7, p. 261.

2 Décrets des conciles œcuméniques , Sheed & Ward et Georgetown University Press, 1990, Vol. 1, p. 578; Denzinger, Les Sources du dogme catholique , B. Herder Book.Co., trentième édition, 1957, no. 714.

3 Les encycliques papales , par Claudia Carlen, Raleigh: la presse Pierian, 1990, Vol. 4 (1939-1958), p. 41.

4 Les encycliques papales , Vol. 2 (1878-1903), p. 393.

5 Les encycliques papales , Vol. 2 (1878-1903), p. 393.

6 Denzinger 423.

7 Les encycliques papales , Vol. 2 (1878-1903), p. 401.

8 L'Encyclopédie catholique , "élections papales», 1914, Vol. 11, p. 456.

9 Denzinger 172.

10 Les encycliques papales , Vol. 1 (1740-1878), p. 84.

11 Les encycliques papales , Vol. 1 (1740-1878), p. 415.


7. Les ennemis de l'Eglise, les communistes et les francs-maçons, font un effort organisé de s'infiltrer dans l'Eglise catholique

Le pape Léon XIII, dall'alto (n° 2), 15 octobre 1890 : « Il est inutile désormais de mettre en procès les sectes maçonniques. Elles sont déjà jugées, leurs extrémités, leurs moyens, leurs doctrines et leurs actions, sont tous connus avec certitude indiscutable. Possédées par l'esprit de Satan, dont elles sont l'instrument, elles brûlent comme lui d'une haine mortelle et implacable de Jésus-Christ et de son œuvre, et ils s'efforcent par tous les moyens de l'entraver et renverser ". 1

Le pape Léon XIII, en Ipso (n° 1), l3 Mars 1891 : "Néanmoins, il nous attriste de penser que les ennemis de l'Eglise, se sont joints au complot le plus méchant, le schéma d'affaiblir et même, si possible, complètement effacer cet édifice merveilleux que Dieu Lui-même a érigé comme un refuge pour la race humaine. " 2

C'est un fait bien connu que les communistes et les francs-maçons ont fait des efforts organisés pour infiltrer l'Église catholique. Ils ont envoyé un grand nombre de leurs propres hommes à la prêtrise dans l'espoir de l'affaiblir et de l'attaquer en déplaçant ces hommes à des postes élevés.

Mme Bella Dodd passé la plupart de sa vie dans le Parti communiste d'Amérique et a été procureur général désigné du parti qui a remporté la Maison Blanche. Après sa défection, elle a révélé que l'un de ses emplois comme un agent communiste était d'encourager les jeunes radicaux (pas toujours avec la carte communiste) d'entrer dans les séminaires catholiques. Elle dit, avant d'avoir quitté le Parti aux Etats-Unis, qu'elle avait encouragé près de 1000 jeunes radicaux d'infiltrer les séminaires et les ordres religieux.

Le frère Joseph Natale, était présent à une des conférences de Bella Dodd dans le début des années 1950. Il a déclaré :

«J'ai écouté cette femme pendant quatre heures et elle avait les cheveux dressés sur la tête. Tout ce qu'elle a dit a été respecté à la lettre. On pourrait penser qu'elle était le plus grand prophète du monde, mais elle n'était pas prophète. Elle avait simplement exposé le plan de bataille étape-par-étape de la subversion communiste de l'Eglise catholique. Elle a expliqué que de toutes les religions du monde, l'Eglise catholique était la seule redoutée par les communistes, car c'était son seul adversaire efficace. " 3

Bella Dodd s'est convertie au catholicisme à la fin de sa vie. Parlant comme une ex-communiste, elle a déclaré : « Dans les années 1930, nous avons mis onze cents hommes à la prêtrise afin de détruire l'Eglise de l'intérieur. "L'idée était que ces hommes soient ordonnés, puis gravissent les échelons de l'influence et l'autorité de Messeigneurs les évêques. À l'époque, elle a déclaré : «En ce moment ils sont dans les plus hauts lieux de l'Eglise. Ils travaillent pour apporter des changements afin que l'Eglise catholique ne soit pas efficace contre le communisme. "Elle a également déclaré que ces changements seraient si drastiques que " vous ne pourrez pas reconnaître l'Eglise catholique. " (C'était 10 à 12 ans avant Vatican II.)

Frère Joseph a ensuite raconté ce que Bella Dodd avait dit : « L'idée était de détruire, non pas l'institution de l'Église, mais plutôt la foi du peuple, et même d'utiliser l'institution de l'Église, si possible, pour détruire la foi à travers la promotion d'une pseudo-religion : quelque chose qui ressemblerait au catholicisme, mais qui n'était pas la vraie chose. Une fois que la foi aura été détruite, elle a expliqué qu'il y aurait un complexe de culpabilité introduit dans l'Eglise ... à l'étiquette de l'Eglise du passé « comme étant oppressive, autoritaire, pleine de predjudices, arrogante en prétendant être le seul détenteur de la vérité, et responsable des divisions des corps religieux à travers les siècles. Ce serait nécessaire pour couvrir de honte les dirigeants de l'Église dans une «ouverture au monde», et à une attitude plus souple envers toutes les religions et philosophies. Les communistes pourraient alors exploiter cette ouverture afin de saper l'Église. " 4

Les francs-maçons ont fait des tentatives similaires pour infiltrer l'Église catholique et élever leur propre aux plus hauts niveaux. La société luciférienne secrète, les Carbonari, connue sous le nom Alta Vendita, a écrit une série d'instructions permanentes, ou le code des règles, qui est paru en Italie en 1818. Il a déclaré :

"... Il est du devoir des sociétés secrètes de faire le premier pas dans l'Eglise, et pour le pape, dans le but de le conquérir à la fois. Le travail pour lequel nous nous ceingnons n'est pas le travail d'un jour, ni d'un mois, ni un an. Il peut durer de nombreuses années, peut-être un siècle ... Ce que nous devons demander, ce que nous devons chercher et attendre, comme les Juifs attendent le Messie, c'est un pape selon nos besoins. Nous avons besoin d'un pape pour nous-mêmes, si un tel pape était possible. Avec un tel homme, nous marcherons plus solidement à l'assaut de l'Église, que tous les petits livres de nos frères français et anglais. " 5

Le même document maçonnique a fait cette prédiction frappant :

"Dans environ cents ans ... les évêques et les prêtres vont penser qu'ils sont en marche derrière la bannière des clefs de Pierre, quand en fait ils suivront notre drapeau ... Les réformes devront être apportées au nom de l'obéissance. " 6

Ces organisations et les individus qui en font partie sont des agents que le diable utilise pour attaquer la véritable Eglise du Christ.

Ephésiens 6,12 : «Car notre lutte n'est pas contre la chair et le sang, mais contre les principautés et les puissances, contre les princes du monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes."

Le 3 Avril 1844, un chef de file de l'Alta Vendita nommé Nubius a écrit une lettre à un autre maçon haut placé. Cette lettre a encore parlé du plan pour infiltrer l'Église catholique, et la tentative d'insérer un "pape" maçonnique qui favoriserait la religion de la franc-maçonnerie. "Maintenant, afin d'assurer un pape dans les proportions requises, il faut tout d'abord préparer une génération digne de ce royaume dont on rêve ... Que le clergé avance sous votre bannière (la bannière maçonnique) croyant toujours qu'il avance sous la bannière des clefs apostoliques. Jetez le filet comme Simon Bar Jonas; étalez-le au fond des sacristies, des séminaires et couvents ... Vous aurez terminé une révolution habillée en triple couronne et cape du pape, portant la croix et le drapeau, une révolution qui n'aura besoin que d'une petite relance pour mettre le feu aux quatre coins de la terre. "7

Le franc-maçon Eliphas Levi a dit en 1862 : « Un jour viendra où le pape ... déclarera que toutes les excommunications sont levées et tous les anathèmes sont rétractés, lorsque tous les chrétiens seront unis dans l'Eglise, quand les juifs et les musulmans seront bénis et appelés de nouveau à elle. . . elle permettra à toutes les sectes son approche par degrés et adoptera tous les hommes dans la communion de son amour et de ses prières. Ensuite, les protestants n'existeront plus. Contre quoi seront-ils capables de protester ? Le souverain pontife sera alors vraiment le roi du monde religieux, et il fera ce qu'il veut avec toutes les nations de la terre. " 8

Un prêtre apostat et ancien chanoine-avocat, 9 nommé Roca (1830-1893), après avoir été excommunié a déclaré : «La papauté va tomber, elle mourra sous le couteau sacré que les Pères du dernier Concile forgeront ". 10 Roca a également dit : " Vous devez avoir un nouveau dogme, une nouvelle religion, un nouveau ministère, et de nouveaux rituels qui ressemblent de très près à ceux de l'Eglise abandonnée. Le culte divin réalisé par la liturgie, le cérémonial, le rituel et les règlements de l'Église catholique romaine devront prochainement subir une transformation lors d'un Concile œcuménique. " 11

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Notes :

1 Les encycliques papales , par Claudia Carlen, Raleigh: la presse Pierian, 1990, Vol. 2 (1878-1903), p. 226.

2 Les encycliques papales , Vol. 2 (1878-1903), p. 237.

3 Déclarations de Bro. Joseph Natale concernant ce que l'ancien communiste Bella Dodd dit.

4 Déclarations de Bro. Joseph Natale concernant ce que l'ancien communiste Bella Dodd dit.

5 La Formation Permanente de la Alta Vendita .

6 La Formation Permanente de la Alta Vendita .

7 NUBIUS, des instructions secrètes à la conquête de l'église, dans Emmanuel Barbier, Les infiltrations maconiques DANS i'Eglise, Paris / Bruxelles, Desclée de Brouwer, 1901, p.5) partie également de Piers Compton, La Croix brisée, Cranbrook, en Australie occidentale: Veritas Pub. Co. Ltd Ptd 1984, p. 15-16.

8 M. Rara Coomaraswamy, La Destruction de la tradition chrétienne , p. 133.

9 Piers Compton, La Croix brisée, Cranbrook, en Australie occidentale: Veritas Pub.Co. Ltd Ptd 1984, p. 42.

10 M. Rudolf Graber, Athanase et l'Eglise de notre temps.

11 Piers Compton, La Croix brisée, p. 42.


8. La Révolution Vatican 2 (1962-1965)

Yves Marsaudon, 33ème degré du Rite Ecossais franc-maçon, 1965 : «... l'idée courageuse de la liberté de pensée ... - on peut vraiment parler ici d'une révolution qui nous vient de nos loges maçonniques - a magnifiquement déployé ses ailes sur le dôme de Saint-Pierre »1.


Une session de Vatican 2

Vatican II était un concile qui a eu lieu de 1962 à 1965. Vatican II était un faux concile qui a constitué une révolution contre 2000 ans d'enseignement et de Tradition catholique. Vatican II contient de nombreuses hérésies qui ont été directement condamnées par les papes passés et les conciles infaillibles, comme nous allons le voir. Vatican II a tenté de donner aux catholiques une nouvelle religion. Dans la période qui a suivi Vatican II, des changements massifs dans tous les aspects de la foi catholique s'ensuivirent, y compris la mise en œuvre d'une nouvelle messe.


Avant Vatican II                                 Après Vatican II                          

Vatican II a également sorti avec de nouvelles pratiques et des vues vers les autres religions. L'Eglise catholique ne peut pas changer son enseignement sur les autres religions et comment elle considère les membres d'autres religions, puisque ce sont des vérités de la foi livrés par Jésus-Christ. Vatican II a essayé de changer ces vérités de l'Eglise catholique.

Vatican II a été appelé par Jean XXIII, et a été solennellement promulgué et confirmé par Paul VI le 8 décembre 1965. Vatican II n'était pas un vrai concile général ou œcuménique de l'Eglise catholique parce que, comme nous le verrons plus en détail, il a été appelé et confirmé par des hérétiques manifestes (Jean XXIII et Paul VI) qui n'étaient pas admissibles pour l'élection de pape (voir la Constitution apostolique de Paul IV ci-dessus). Les fruits de Vatican II sont clairs à voir. Tout catholique honnête qui vivait avant ce concile et le compare avec la religion dans les diocèses d'aujourd'hui peut témoigner du fait que Vatican II a inauguré une nouvelle religion.

Hérésies par le document

Les principales hérésies de Vatican II

Nous allons aborder maintenant les autres hérésies trouvées dans les documents suivants du Concile Vatican II :

1. Unitatis redintegratio - Décret sur l'œcuménisme

2. Orientarium Ecclesiarum - Décret sur les Eglises orientales catholiques

3. Lumen Gentium - Constitution "dogmatique" sur l'Eglise

4. Dignitatis Humanae - Déclaration sur la liberté religieuse

5. Nostra Aetate - Décret sur les religions non-chrétiennes

6. Gaudium et Spes - Constitution sur l'Eglise dans le monde moderne

7. Sacrosanctum Concilium - Constitution sur la sainte Liturgie

1. Unitatis redintegratio - le décret de Vatican II sur l'œcuménisme.

Unitatis redintegratio a affirmé que tous les baptisés se professent «chrétiens» et sont en communion avec l'Eglise et ont le droit d'avoir le nom chrétien, bien que ne mentionnant rien sur la nécessité pour eux de se convertir à la foi catholique pour le salut.

Vatican II, Unitatis redintegratio n° 3 : « Ceux qui croient au Christ et qui ont reçu validement le baptême sont en communion avec l'Église catholique, même si cette communion est imparfaite. Les différences de degrés qui existent entre eux et l'Eglise, que ce soit dans la doctrine et dans la discipline catholique parfois variable, ou sur la structure de l'Église, constituent nombre d'obstacles, parfois graves, à la pleine communion ecclésiale. Le mouvement œcuménique tend à surmonter ces obstacles. Mais même malgré eux, il reste vrai que tous ceux qui ont été justifiés par la foi dans le baptême sont incorporés au Christ, et ont le droit d'être appelé chrétien, et sont donc correctement reconnus comme des frères par les enfants de l'Eglise catholique. "7

Notez que Vatican II enseigne que les membres de la secte protestante et schismatique sont en communion avec l'Église catholique (même partielle), et les frères de la même église, avec un droit du nom chrétien. L'Eglise catholique, d'autre part, enseigne qu'ils sont en dehors de la communion de l'Eglise et étrangers à ses fidèles. Cela contredit directement l'enseignement du Concile Vatican II :

Le pape Léon XIII, Satis Cognitum (n° 9), 29 juin 1896 : «La pratique de l'Eglise a toujours été la même, comme le montre l'enseignement unanime des Pères, qui avaient coutume de tenir le plus à l'extérieur de la communion catholique, et étranger à l'Église, celui qui voudra s'éloigner le moins du monde de n'importe quel point de la doctrine proposée par l'autorité de son Magistère »8.

La citation qui suit est tiré d'un article paru dans une publication qui est largement lue et approuvée par la secte Vatican II, Saint- Anthony Messenger. Nous pouvons voir comment cette publication «approuvée» comprend l'enseignement de Vatican II le Décret sur l'œcuménisme.

Renee M. Lareau, «Vatican II pour la génération X," St. Anthony Messenger, Novembre 2005, p. 25 : « Unitatis redintegratio (Décret sur l'œcuménisme) et Nostra Aetate (Déclaration sur la relation de l'Eglise avec les religions non-chrétiennes) ont montré des changements marqués dans les attitudes de l'Église envers les autres religions. Venant d'une institution insulaire qui avait insisté maintes fois sur le fait qu'il n'y avait pas de salut hors de l'Eglise et que l'Eglise catholique était la seule véritable Eglise du Christ, l'ouverture d'esprit qui caractérise ces enseignements a été remarquable. Unitatis redintegratio a affirmé que l'Eglise comprend tous les chrétiens et n'est pas limité exclusivement à l'Église catholique, tandis que Nostra Aetate a reconnu que la vérité et la sainteté des religions non chrétiennes a été l'œuvre du même seul vrai Dieu »9.

Renee a mal compris Vatican II ? Non, nous avons juste montré que Unitatis redintegratio en effet enseigne cette chose même. Avec ce qui est expliqué, nous citerons le pape Clément VI et le Pape Léon XIII contredire cette terrible hérésie de Vatican II.

Le pape Clément VI, super quibusdam, le 20 septembre 1351 : «Nous demandons : En premier lieu, si vous et l'Eglise des Arméniens qui vous obéit, croyez que tous ceux qui par le baptême ont reçu la même foi catholique, après s'être retiré dans l'avenir de la communion de CETTE ÉGLISE ROMAINE même qui est la seule CATHOLIQUE, sont schismatiques et hérétiques, si ils restent obstinément séparés de la foi de l'Église romaine »12.

Vatican II a enseigné que les protestants et les schismatiques n'étaient pas en faute pour avoir quitté l'Eglise catholique, les deux parties n'étaient pas à blâmer. Daley a mal compris Vatican II ? Non, Vatican II enseigne en effet cette chose même par cette déclaration stupéfiante :

Vatican II, Unitatis redintegratio n° 3 : " Les enfants qui sont nés dans ces communautés et qui vivent de la foi dans le Christ ne peuvent pas être accusés de péché impliqué dans la séparation, et l'Eglise catholique les embrasse comme des frères, avec respect et affection. " (http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat- ii_decree_19641121_unitatis-redintegratio_en.html)

Il faut étudier attentivement cette déclaration pour comprendre le plein impact de sa malice. Sans aucune clarification ou une qualification donnée, Vatican II émet une déclaration générale et les excuses du péché de séparation (de l'hérésie et de schisme) tous ceux qui sont nés dans les communautés protestantes et schismatiques, grandissent dans leur "foi en Christ." C'est incroyablement hérétique. Cela voudrait dire que l'on ne poeut accuser tout protestante d'être un hérétique, peu importe comment il est anti-catholique, s'il est né dans une telle secte ! Cela contredit directement l'enseignement catholique, comme nous l'avons vu (Léon XIII). Tous ceux qui rejettent même un dogme de la foi catholique sont des hérétiques et sont coupables de se détacher de la véritable Église.

Ensuite, nous arrivons au n° 3 de Vatican II le Décret sur l'œcuménisme :

Document de Vatican II, Unitatis redintegratio n° 3 : " En outre, certains, voire la plupart, des éléments et des dotations importantes qui vont ensemble pour construire et donner vie à l'Eglise elle-même, peut exister en dehors des limites visibles de l'Eglise catholique : la Parole de Dieu écrite, la vie de la grâce, la foi, l'espérance et la charité, d'autres dons intérieurs du Saint-Esprit, et les éléments visibles "15.

Ici, nous découvrons de plus l'hérésie du n° 3 du Décret sur l'œcuménisme. Il affirme que «la vie de la grâce» (la grâce sanctifiante / justification) existe en dehors des limites visibles de l'Eglise catholique. Cela est directement contraire à l'enseignement solennel du pape Boniface VIII dans la Bulle Unam Sanctam.

Pape Boniface VIII, Unam Sanctam, 18 novembre 1302 : «Avec la foi qui nous pousse, nous sommes forcés de croire et de tenir une, sainte, catholique et apostolique, et nous croyons fermement et confessons simplement cette Eglise en dehors de laquelle il n'y a pas de salut ni rémission des péchés, l'épouse du Cantique qui proclame : «On est ma colombe, ma parfaite "16.

Vatican II contredit le dogme selon lequel il n'y a pas de rémission des péchés en dehors de l'Eglise catholique en affirmant que l'on peut posséder la vie de la grâce (qui comprend la rémission des péchés) hors de l'Eglise catholique. Et il y a en plus l'hérésie dans la même section du décret sur l'œcuménisme : Vatican II affirme sans ambages que ces communautés, qu'il décrivait, sont des moyens de salut.

Document de Vatican II, Unitatis redintegratio (n° 3) : «Il s'ensuit que ces Églises et communautés séparées en tant que tels, bien que nous croyons qu'elles soient déficientes à certains égards, ne sont nullement dépourvues de signification et de valeur dans le mystère du salut. Car l'Esprit du Christ ne refuse pas de se servir d'elles comme de moyens de salut dont l'efficacité vient de la plénitude de grâce et de vérité qui a été confiée à l'Eglise catholique. "17

C'est l'une des pires hérésies de Vatican II. Elle constitue un rejet du dogme Hors de l'Eglise catholique, point de salut.

Le pape saint Pie X, Editae Saepe (n° 29), 26 mai 1910 : "L'Église seule possède avec son magistère le pouvoir de gouverner et de sanctifier la société humaine. Grâce à ses ministres et serviteurs (chacun dans sa propre place et fonction), elle confère à l'humanité les moyens de salut appropriés et nécessaires »18.

Pape Eugène IV, Concile de Florence, «Cantate Domino», 1441, ex cathedra : «La sainte Église romaine croit fermement, professe et prêche que tous ceux qui sont en dehors de l'Église catholique, et non seulement les païens, mais aussi juifs ou hérétiques et schismatiques, ne peuvent pas participer à la vie éternelle et iront dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges, sauf s'ils sont unis à l'Église avant la fin de leur vie ... »19

Dans son décret sur l'œcuménisme Vatican II enseigne également que les non-catholiques témoignent du Christ en versant leur sang. Le paragraphe suivant implique qu'il y a des saints et des martyrs pour le Christ dans les églises non catholiques, ce qui est une hérésie.

Document de Vatican II, Unitatis redintegratio n° 4 : «D'autre part, les catholiques reconnaissent avec joie et apprécient les valeurs réellement chrétiennes qui découlent de notre patrimoine commun et qui se trouvent parmi nos frères et sœurs séparés. Il est juste et salutaire de reconnaître les richesses du Christ et les actes vertueux dans la vie des autres qui portent témoignage au Christ, même dans les moments jusqu'à l'effusion de leur sang . "20

En se fondant sur cet enseignement, Jean-Paul II a répété et étendu cette hérésie de nombreuses fois.

Jean-Paul II, Ut Unum Sint (n° 1), 25 mai 1995 : «Le témoignage courageux de tant de martyrs de notre siècle, y compris les membres des Eglises et des Communautés ecclésiales pas en pleine communion avec l'Église catholique, donne un nouvel élan à l'appel du Conciie et nous rappelle notre devoir d'écouter et mettre en pratique son exhortation »21.

Jean-Paul II, Ut Unum Sint (n° 84), le 25 mai 1995 : "Bien que de manière invisible, la communion entre nos communautés, même si elle est encore incomplète, est réellement et solidement ancrée dans la pleine communion des saints - ceux qui, à la fin d'une vie fidèle à la grâce, sont en communion avec le Christ dans la gloire. Ces saints viennent de toutes les Églises et Communautés ecclésiales qui ont leur entrée dans la communion du salut »22.

L'Eglise catholique enseigne dogmatiquement que hors de l'Eglise il n'y a pas martyrs chrétiens.

Le pape Pélage II, lettre (2) dilectionis vestrae, 585 : «Ceux qui n'étaient pas disposés à être à un accord dans l'Église de Dieu, ne peuvent pas rester avec Dieu, bien que consacrés aux flammes et aux feux, ils brûlent, ou jetés aux bêtes sauvages, ils donnent leur vie, il n'y aura pas pour eux la couronne de la foi, mais la punition de l'infidélité, pas un résultat glorieux (de la vertu religieuse), mais la ruine de désespoir. Une telle personne peut être tué, il ne peut être couronné "23.

Pape Eugène IV, Concile de Florence, Cantate Domino, Session 11, 4 février 1442 : «... personne, quel que soit l'aumône qu'il a pratiqué, même s'il a versé le sang pour le nom du Christ, ne peut être sauvé, à moins qu'il soit resté dans le sein et l'unité de l'Eglise catholique. "24

Dans son décret sur l'œcuménisme , Vatican II enseigne également que les hérétiques et les schismatiques Orientaux aident l'Eglise à grandir.

Document de Vatican II, Unitatis redintegratio (s # '13-15) : «Nous tournons maintenant notre attention sur les deux principaux types de division car elles affectent la tunique sans couture du Christ. La première division a eu lieu dans l'est, où les formules dogmatiques de les conciles d'Éphèse et de Chalcédoine ont été contestées, et plus tard, quand la communion ecclésiale entre les patriarcats orientaux et le Siège romain a été dissoute ... Tout le monde sait avec quel amour les chrétiens d'Orient célèbrent la sainte liturgie ... Ainsi, à travers la célébration de l'Eucharistie dans chacune de ces Églises, l'Église de Dieu s'édifie et grandit, et par la concélébration, leur communion avec l'autre se manifeste. "25

L'Eglise catholique enseigne que les hérétiques sont les portes de l'enfer.

Le pape Vigile, deuxième concile de Constantinople, 553 : «Ces questions ayant été traitées avec exactitude minutieuse à vivre, nous gardons à l'esprit ce qui a été promis sur la sainte Eglise et celui qui a dit les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle (par ceux-ci nous comprenons les langues mortifères des hérétiques) ... et nous comptons avec le diable, le père du mensonge, les langues incontrôlées des hérétiques et leurs écrits hérétiques, avec les hérétiques eux-mêmes qui ont persisté dans leur hérésie, même à la mort. " 26

Le pape saint Léon IX, in terra pax hominibus, 2 septembre 1053, pour le «père» de l'Eglise orthodoxe orientale, Michael Cerularius, Chap. 7 : «La sainte Eglise construite sur le roc, qui est le Christ, et sur Pierre ou Céphas, le fils de Jean qui le premier a été appelé, par les portes de l'enfer, qui sont les disputes des hérétiques qui conduisent en vain à la destruction, elle ne sera jamais vaincue. "27

Une autre hérésie qui occupe une place de premier plan dans de Vatican II le Décret sur l'œcuménisme est l'expression constante de respect pour les membres de religions non-catholiques.

Document de Vatican II, Unitatis redintegratio n° 3 : "Mais dans les siècles ultérieurs, beaucoup de plus vastes dissensions ont fait leur apparition et les grandes collectivités en sont venues à être séparées de la pleine communion de l'Église catholique - pour qui, assez souvent, les deux parties étaient à blâmer. Les enfants qui sont nés dans ces communautés et qui grandissent croyant dans le Christ ne peuvent pas être accusés de péché impliqué dans la séparation, et l'Eglise catholique les embrasse comme des frères, d'égard et d'affection. "28

L'Eglise catholique ne regarde pas les membres de religions non-catholiques avec respect. L'Eglise travaille et espère pour leur conversion, mais dénonce et anathématise les membres de sectes comme hérétiques ceux qui rejettent l'enseignement catholique:

Le pape Innocent III, Concile de Latran IV, 1215, Constitution 3, aux hérétiques : « Nous excommunions et jetons l'anathème sur toute hérésie s'élevant contre cette sainte foi, orthodoxe et catholique que nous avons exposé ci-dessus, nous condamnons tous les hérétiques, quels que soient les noms qu'ils peuvent porter. Ils ont des visages différents, certes, mais leurs queues sont liés entre eux dans la mesure où ils se ressemblent dans leur orgueil. "29

Le pape Pélage II, épître (1) Quod annonce dilectionem, 585 : «Si quelqu'un, cependant, que ce soit suggère ou croit ou prétend enseigner contraire à cette foi, qu'il sache qu'il est condamné et également frappé d'anathème selon l'opinion des mêmes Pères. "30

Premier Concile de Constantinople, 381, Can. 1 : « Chaque hérésie est anathème et en particulier celle d'eunomiens ou Anomoeans, celle de des ariens ou Eudoxians, celle des semi-ariens ou Pneumatomachi, celle des Sabelliens, celle des Marcellians, celle des Photinians et des Apollinarians »31.

2. Orientarium Ecclesiarum - le décret de Vatican II sur les Eglises orientales catholiques

Le Décret Orientalium Ecclesiarum de Vatican II traite des Églises orientales catholiques. Il traite aussi des sectes schismatiques de l'Est, les soi-disant églises non catholiques "orthodoxes". En traitant avec les orthodoxes dans le n° 27 de ce décret, le Concile Vatican II nous offre une de ses hérésies les plus importantes.

Document de Vatican II, Orientalium Ecclesiarum n° 27 : «Compte tenu des principes énoncés ci-dessus, les sacrements de la Pénitence, de l'Eucharistie et de l'onction des malades peut être conférée aux chrétiens orientaux qui, de bonne foi séparés de l'Église catholique, s'ils font la demande de leur propre gré et sont bien disposés. " 34

Depuis 20 siècles, l'Eglise catholique a toujours enseigné que les hérétiques ne peuvent pas recevoir les sacrements. Cet enseignement est enraciné dans le dogme selon lequel hors de l'Eglise catholique, il n'y a pas de rémission des péchés, défini par le pape Boniface VIII. Il est également ancré dans le dogme selon lequel les sacrements profitent seulement au salut pour ceux à l'intérieur de l'Église catholique, tel que défini par le pape Eugène IV.

Pape Boniface VIII, Unam Sanctam, 18 novembre 1302 : «Avec la foi qui nous pousse, nous sommes forcés de croire et de tenir une, sainte, catholique et apostolique, et nous croyons fermement et confessons simplement cette Eglise en dehors de laquelle il n'y a pas de salut ni rémission des péchés, l'épouse du Cantique qui proclame : «On est ma colombe, ma parfaite. "35

Pape Eugène IV, Concile de Florence, «Cantate Domino», 1441, ex cathedra : « Elle croit fermement, professe et prêche qu'" aucun de ceux qui se trouvent en dehors de l'Eglise catholique, non seulement païens mais encore juifs ou hérétiques et schismatiques ne peuvent devenir participants à la vie éternelle, mais iront " dans le feu éternel qui est préparé par le diable et ses anges" Mt 25, 41 à moins qu'avant la fin de leur vie ils ne lui aient été agrégés ; elle professe aussi que l'unité du corps de l'Eglise a un tel pouvoir que les sacrements de l'Eglise n'ont d'utilité en vue du salut que pour ceux qui demeurent en elle, pour eux seuls jeûnes, aumônes et tous les autres devoirs de la piété et exercices de la milice chrétienne enfantent les récompenses éternelles, et que " personne ne peut être sauvé, si grandes que soient ses aumônes, même s'il verse son sang pour le nom du Christ, s'il n'est pas demeuré dans le sein et dans l'unité de l'Eglise catholique."»36.

C'est seulement pour ceux qui demeurent dans l'Eglise catholique que les sacrements de l'Église contribuent au salut. C'est un dogme ! Mais ce dogme est répudié par l'enseignement scandaleux de Vatican II qu'il est licite de donner la Sainte Communion à ceux qui ne restent pas dans l'Église catholique. Les papes à travers les âges ont proclamé que les non-catholiques qui reçoivent la Sainte Eucharistie en dehors de l'Église catholique reçoivent leur propre damnation.

Le pape Pie VIII, Cuisin Humilitati (n° 4), 24 mai 1829 : « Jérôme disait ainsi : celui qui mange l'agneau en dehors de cette maison périra comme ceux lors de l'inondation qui n'étaient pas avec Noé dans l'arche. »37

Le pape Grégoire XVI, commissum divinitus (n° 11), 17 mai 1835 : "... quiconque ose s'écarter de l'unité de Pierre pourrait comprendre qu'il ne partage plus le mystère divin ... " Celui qui mange l'agneau à l'extérieur de cette maison est impie. »38

Le pape Pie IX, Amantissimus (n° 3), 8 Avril, 1862 : "... celui qui mange de l'agneau et n'est pas membre de l'Église, a profané »39.

Jean-Paul II et Benoît XVI ont répété et étendu cette hérésie de Vatican II à plusieurs reprises. Dans le cas de Jean-Paul II, il l'a enseigné clairement dans son nouveau Code de Droit Canon (Canon 844,3-4), dans son Directoire pour l'application des principes et des normes de l'œcuménisme (s # '122-125) et dans son nouveau catéchisme (# 1401). Il a également fait de nombreuses références à cette hérésie dans ses discours.

Jean-Paul II, Audience générale, 9 août 1995 : "Concernant les aspects de l'intercommunion, le récent Directoire œcuménique confirme et indique avec précision tout ce que le Concile a déclaré : qui est, qu'une certaine intercommunion est possible, puisque les Églises d'Orient possèdent de vrais sacrements, surtout le sacerdoce et l'Eucharistie.
" Sur ce point sensible, des instructions précises ont été émises, en indiquant que, chaque fois qu'il est impossible pour un catholique d'avoir recours à un prêtre catholique, il peut recevoir les sacrements de la Pénitence, de l'Eucharistie et de l'Onction des Malades du ministre de l' Eglise d'Orient (Directoire, n. 123). Réciproquement, les ministres catholiques peuvent licitement administrer les sacrements de la Pénitence, de l'Eucharistie et de l'Onction des Malades aux chrétiens d'Orient qui leur demandent. "

Jean-Paul II, Ut Unum Sint (n° 48), 25 mai 1995 : "L'expérience pastorale montre que par rapport à nos frères de l'Est il devrait être et peut être pris en considération les différentes situations qui affectent les individus, dans lesquelles l'unité de l'Église n'est pas compromise et ne sont pas intolérables les risques impliqués, mais dans lesquelles le salut lui-même et le profit spirituel des âmes constituent un besoin urgent. Par conséquent, compte tenu des circonstances particulières de temps, de lieu et de personne, l'Eglise catholique a souvent adopté et adopte une politique plus douce, offrant à tous les moyens de salut et un exemple de charité entre chrétiens par la participation aux sacrements et dans d'autres fonctions et objets sacrés ... Il ne faut jamais perdre de vue la dimension ecclésiologique de la participation aux sacrements, surtout l'Eucharistie. "40

Trois choses sont frappantes dans ce paragraphe : 1) Jean-Paul II appelle à la participation aux sacrements, surtout l'Eucharistie, 2) il tente de le justifier en invoquant «le bien spirituel des âmes», ce qui signifie qu'il nie directement la définition d'Eugène IV sur la façon de recevoir des sacrements en dehors de l'Eglise qui ne font pas bénéficier d'un salut; 3) Jean-Paul II nous rappelle de ne jamais oublier la "dimension ecclésiologique" de la participation aux sacrements - qui implique que ces hérétiques et schismatiques avec lesquels ils partagent les sacrements sont également dans la même Église du Christ ! Est-ce que le lecteur voit ce que signifie cette hérésie ? Cela signifie que l'Église de Vatican II, maintenant dirigée par Benoît XVI, se considère de la même Église du Christ avec ceux à qui elle donne la Sainte Communion, les protestants et les schismatiques de l'Est !

Enfin, fonctionnant sur le principe que toutes les sectes hérétiques sont aussi bonnes que l'Église catholique, et que le Saint-Esprit approuve toutes les sectes hérétiques, Orientalium Ecclesiarum appelle les catholiques à partager leurs églises avec les hérétiques et les schismatiques.

Document de Vatican II, Orientalium Ecclesiarum n° 28 : « Avec les mêmes principes à l'esprit, le partage des fonctions sacrées, les choses et les lieux, est autorisé chez les catholiques et leurs frères et sœurs orientaux séparés ... »44

3. Lumen Gentium - la constitution de Vatican II sur l'Eglise Vatican II qui enseigne que les catholiques adorent le même Dieu que les musulmans

Peut-être que l'hérésie la plus frappante sur l'ensemble de Vatican II se trouve dans Lumen Gentium 16.

Document de Vatican II, Lumen Gentium n° 16 : "Mais le plan de salut englobe aussi ceux qui reconnaissent le Créateur, et parmi ceux-ci les MUSULMANS sont d'abord, ils professent avoir la foi d'Abraham et avec NOUS adorent le Dieu miséricordieux qui jugera l'humanité au dernier jour. " 49

C'est un blasphème incroyable ! Les catholiques sont des adorateurs de Jésus-Christ et de la Très Sainte Trinité, les musulmans ne le sont pas !


Les musulmans rejettent la divinité de Jésus Christ. Les chrétiens adorent Jésus comme Dieu.

Un enfant peut comprendre que nous n'avons pas le même Dieu.

Le pape Grégoire XVI, Summo Iugiter studio (n° 6), 27 mai 1832 : "Par conséquent, ils doivent les instruire dans le vrai culte de Dieu, qui est unique à la religion catholique »50.

Le pape saint Grégoire le Grand : «La sainte Eglise universelle enseigne qu'il n'est pas possible d'adorer Dieu selon la vérité, sauf en Elle ... "51

Certaines personnes tentent de défendre cette terrible hérésie de Vatican II, en affirmant que les musulmans reconnaissent et adorent un seul Dieu tout-puissant. Ils affirment ainsi : Il n'y a qu'un seul Dieu. Et puisque les musulmans adorent un Dieu tout-puissant - pas beaucoup de divinités, comme les polythéistes - ils adorent le même Dieu tout-puissant que nous, comme catholiques le font.

S'il était vrai que les musulmans adorent le même Dieu que les catholiques parce qu'ils adorent un Dieu tout-puissant, alors celui qui le professe adorer un seul Dieu tout-puissant adore le seul vrai Dieu avec les catholiques. Il n'y a pas moyen de contourner cela. Cela signifie que ceux qui adorent Lucifer comme le seul vrai Dieu tout-puissant adorent le même Dieu que les catholiques ! Mais c'est évidemment absurde. Cela devrait prouver à tout le monde que l'enseignement de Vatican II est hérétique. Ceux qui rejettent la Sainte Trinité n'adorent pas le même Dieu que ceux qui adorent la Sainte Trinité !

C'est clairement un déni de la Très Sainte Trinité d'affirmer que les musulmans adorent le vrai Dieu, sans culte de la Trinité. Deuxièmement, et c'est encore pire quand elle est examinée avec attention, c'est la déclaration étonnante selon laquelle les musulmans adorent le Dieu miséricordieux qui jugera l'humanité au dernier jour ! C'est une hérésie incroyable. Les musulmans n'adorent pas Jésus-Christ, qui est juge suprême de l'humanité au dernier jour. Par conséquent, ils n'adorent pas Dieu qui jugera les hommes au dernier jour ! Dire que les musulmans adorent Dieu qui jugera les hommes au dernier jour, comme Vatican II le fait dans Lumen Gentium 16, c'est nier que Jésus-Christ jugera les hommes au dernier jour.

Le pape saint Damase I, Concile de Rome, Can. 15 : «Si quelqu'un ne dit pas qu'Il (Jésus-Christ) ... viendra juger les vivants et les morts, il est un hérétique. "52

En plus de cette incroyable hérésie dans Lumen Gentium 16, nous trouvons une autre hérésie de premier plan.

Vatican II enseigne que l'Église est unie à ceux qui n'acceptent pas la foi ou la papauté

Dans Lumen Gentium 15, Vatican II enseigne l'hérésie sur la question de ceux qui sont unis à l'Eglise. Si l'on devait résumer les caractéristiques de l'unité de l'Eglise catholique, ce serait que l'Église est unie à ces personnes baptisées qui acceptent la foi catholique dans son ensemble et restent sous le facteur unificateur de la papauté. Pour le dire autrement : ces gens qui ne sont sûrement pas unis avec l'Église catholique sont ceux qui n'acceptent pas la foi catholique dans son intégralité ou la papauté. Mais Vatican II énumère ces deux critères pour l'unité et enseigne exactement le contraire !

Document de Vatican II, Lumen Gentium n° 15 : " Pour plusieurs raisons, l'Église reconnaît qu'y sont joints ceux qui, bien que baptisés et ainsi honoré avec le nom chrétien, ne professent pas la foi dans son intégralité ou ne conservent pas la communion sous le successeur de Saint-Pierre. " 56

Vatican II dit que l'Église est unie à ceux qui n'acceptent pas la foi et la papauté. Ceci est totalement hérétique. C'est le contraire de l'enseignement de l'Eglise. Comme on le voit ci-dessous, c'est un dogme que ceux qui rejettent la papauté, ou une partie de la Foi, ne sont pas reliés à l'Église catholique.

Le pape Pie IX, Amantissimus (n° 3), 8 Avril 1862 : " Il y a d'autres innombrables preuves tirées des témoins les plus fiables qui témoignent clairement et ouvertement avec une grande foi, l'exactitude, le respect et l'obéissance que tous ceux qui veulent appartenir à l'Eglise véritable et unique du Christ doivent honorer et obéir à ce Siège apostolique et au Pontife Romain »57.

Le pape Pie VI, Caritas (n° 32), 13 Avril 1791 : "Enfin, en un mot, rester près de nous. Car personne ne peut être dans l'Eglise du Christ sans être dans l'unité avec son chef visible et fondée sur le Siège de Pierre »58.

Le pape Léon XIII, Satis Cognitum (n° 9), 29 juin 1896 : «La pratique de l'Eglise a toujours été la même, comme le montre l'enseignement unanime des Pères, qui avaient coutume de tenir en DEHORS de la communion catholique, ET ETRANGER à l'église, CELUI QUI s'éloignerait le moins du monde de tout point de doctrine au gré de l'autorité de son Magistère. "59

Vatican II enseigne également que les hérétiques tiennent en honneur les Saintes Écritures avec un zèle religieux sincère.

Document de Vatican II, Lumen Gentium n° 15, en parlant des non-catholiques : « Car beaucoup de ceux qui tiennent l'écriture sacrée en honneur comme la norme pour croire et pour vivre, affichent un zèle religieux sincère ... Ils sont marqués par le baptême ... et en effet ils ont d'autres sacrements qu'ils reconnaissent et acceptent dans leurs propres Eglises ou communautés ecclésiales »60.

L'Eglise catholique enseigne que les hérétiques nient la Parole de Dieu traditionnelle.

Le pape Grégoire XVI, Inter Praecipuas (n° 2), 8 mai 1844 : "En effet, vous savez que dès les premiers âges des Chrétiens, tel a été l'artifice particulier des hérétiques qui, reniant la Parole de Dieu traditionnelle, et en rejetant l'autorité de l'Église catholique, soit falsifient les Écritures à la main, ou modifient l'explication du sens. "61

4. Dignitatis Humanae - Déclaration de Vatican II sur la liberté religieuse

La Déclaration sur la liberté religieuse de Vatican II était sans aucun doute le plus célèbre de tous les documents de Vatican II. Afin de comprendre pourquoi l'enseignement de Vatican II sur la liberté religieuse est hérétique, il faut comprendre l'enseignement infaillible de l'Église catholique sur la question.

C'est un dogme de l'Église catholique que les États ont le droit et même le devoir, d'empêcher les membres de fausses religions de se propager publiquement et de pratiquer leurs fausses croyances. Les États doivent tout faire pour protéger le bien commun - le bien des âmes - qui est lésé par la diffusion publique du mal. C'est pourquoi l'Église catholique a toujours enseigné que le catholicisme devrait être la seule religion de l'Etat, et que l'État devrait exclure et interdire la population à la profession et la propagation de toute autre.

Nous allons maintenant examiner trois propositions qui ont été condamnées d'autorité par le pape Pie IX dans son Syllabus des erreurs.

Le pape Pie IX, Syllabus, 8 décembre 1864, n° 77 : «En cette ère qui est la nôtre, il n'est plus opportun que la religion catholique doive être la seule religion de l'Etat, à l'exclusion de tous les autres cultes que ce soit. » - Condamné. 62

Remarquez, l'idée que la religion catholique ne devrait pas être la seule religion de l'Etat, à l'exclusion des autres religions, est condamné. Cela signifie que la religion catholique devrait être la seule religion de l'Etat et que les autres doivent être exclues du culte public, leur profession, leur pratique et leur propagation. L'Eglise catholique ne force pas les non-croyants à croire en la foi catholique, car la croyance (par définition) est un acte libre de la volonté.

Le pape Léon XIII, Immortale Dei (n° 36), 1er novembre 1885 : «Et, en effet, l'Eglise a coutume de prendre sérieusement garde que nul ne peut être contraint à embrasser la foi catholique contre sa volonté, car, comme St . Augustin nous le rappelle à bon escient, «L'homme ne peut pas penser autrement que de sa propre volonté." 63

Cependant, l'Église enseigne que les Etats doivent interdire la propagation et la profession publique de fausses religions qui mènent les âmes en enfer.

Le pape Pie IX, Syllabus, n° 78 : « Ainsi, dans certaines régions de nom catholique, il a été louable de sanctionner par la loi que les hommes ayant immigré peuvent être autorisés à avoir des exercices publics de toute forme de leur propre culte.. "- Condamné. 64

Le pape Pie IX, Syllabus, le 8 décembre 1864, n° 55 : «L'Église doit être séparée de l'État, et l'État de l'Église. "- Condamné. 65

Dans Quanta Cura, le pape Pie IX a également condamné l'idée que chaque homme devrait avoir le droit civil à la liberté religieuse.

Le pape Pie IX, Quanta Cura (n° 3), 8 décembre 1864 : «...l'idée totalement fausse d'un gouvernement social qu'ils ne craignent pas de favoriser telle l'opinion erronée, la plus fatale dans ses effets sur l'Eglise catholique et le salut des âmes, appelée par Notre prédécesseur, Grégoire XVI, une folie, à savoir que «la liberté de conscience et de culte est un droit personnel pour CHAQUE HOMME, qui devrait être LÉGALEMENT proclamé et affirmé dans toute société bien constituée ... "66

Mais Vatican II enseigne exactement le contraire :

Document de Vatican II, Dignitatis Humanae n° 2 : « Ce Concile du Vatican déclare que la personne humaine a droit à la liberté religieuse. Cette liberté consiste en ce que tous les hommes doivent être soustraits à toute contrainte par des individus ou par des groupes, ou par aucune puissance humaine, que nul ne devrait être forcé d'agir contre sa conscience en matière religieuse, ni empêché d'agir selon sa conscience, que ce soit en privé ou en public, dans de justes limites ... Ce droit de la personne humaine à la liberté religieuse devrait avoir une telle reconnaissance dans la régulation de la société pour devenir un droit civil »67.

Document de Vatican II, Dignitatis Humanae n° 2 : «C'est pourquoi ce droit à la non-ingérence persiste même chez ceux qui ne s'acquittent pas de leurs obligations de chercher la vérité et tenus par elle, et l'exercice de ce droit ne doit pas être réduit, à condition que l'ordre public soit préservé. "68

Vatican II enseigne que la liberté religieuse doit être un droit civil, ce qui est directement condamnée par le pape Pie IX. Vatican II affirme également que ce droit à la liberté religieuse s'applique à l'expression publique, ainsi que privée, et que nul ne doit être empêché de l'expression publique ou de la pratique de sa religion. L'enseignement de Vatican II est directement une hérésie contre l'enseignement infaillible du Pape Pie IX et une foule d'autres papes. L'enseignement de Vatican II sur la liberté religieuse pourrait littéralement ajouté aux erreurs du Syllabus des erreurs condamnées par le pape Pie IX.

Benoît XVI admet que l'enseignement de Vatican II sur la liberté religieuse est en contradiction avec l'enseignement du Syllabus de Pie IX !

Ce qui est étonnant, c'est que Benoît XVI admet ce que nous venons de prouver au-dessus !

Benoît XVI, Principes de la théologie catholique de 1982, p. 381 : « S'il est souhaitable de proposer un diagnostic du texte [du document Vatican II, Gaudium et Spes] dans son ensemble, on peut dire que (en conjonction avec les textes sur la liberté religieuse et les religions du monde), il s'agit d'une révision du Syllabus de Pie IX , une sorte de contre-programme ... En conséquence, l'unilatéralité de la position adoptée par l'Eglise sous Pie IX et Pie X en réponse à la situation créée par la nouvelle phase de l'histoire inaugurée par la Révolution Française, a été, dans une large mesure, corrigée ... "69

Benoît XVI admet ici que l'enseignement de Vatican II (auquel il adhère) est directement contraire à l'enseignement du Syllabus de Pie IX. En d'autres termes, il vient d'admettre que l'enseignement de Vatican II est contraire à l'enseignement du Magistère catholique. On ne peut guère demander plus de confirmation que l'enseignement de Vatican II est hérétique. Dans son livre, Benoît XVI répète encore et encore, en appelant l'enseignement de Vatican II "le contre-syllabus," et en disant qu'il ne peut y avoir de retour au Syllabus des Erreurs !

Benoît XVI, Principes de la théologie catholique de 1982, p. 385 : «Par une sorte de nécessité intérieure, par conséquent, l'optimisme du contre-syllabus a cédé la place à un nouveau cri qui était beaucoup plus intense et plus spectaculaire que le précédent. "70

Benoît XVI, Principes de la théologie catholique de 1982, p. 391 : «La tâche n'est pas, par conséquent, de supprimer le Concile, mais de découvrir le Concile réel et d'approfondir sa véritable intention, à la lumière de l'expérience actuelle. Cela signifie qu'il ne peut y avoir de retour au Syllabus, qui pourrait avoir marqué la première étape dans la confrontation avec le libéralisme et une nouvelle conception du marxisme, mais qui ne peut pas être la dernière étape. "71

L'hérésie de Vatican II est peut-être plus clairement exprimée dans la citation suivante :

Document de Vatican II, Dignitatis Humanae n° 3 : «Alors l'Etat, dont la fin propre est de pourvoir au bien commun temporel, doit certainement reconnaître et promouvoir la vie religieuse de ses citoyens. Avec la même certitude qu'elle dépasse les limites de son autorité, si elle prend sur elle de diriger ou d'empêcher toute activité religieuse »72.

Vatican II affirme que l'État outrepasse ses pouvoirs si il ose prévenir l'activité religieuse. Ceci est totalement hérétique.

Le pape Léon XIII, Libertas (# 21-23), 20 juin 1888 : " la justice interdit donc, et la raison elle-même interdit, l'État d'être impie; ou d'adopter une ligne d'action qui mettrait fin à l'impiété - à savoir, de traiter les différentes religions (comme ils les appellent) semblables, et de conférer à leur promiscuité droits et privilèges égaux. Ensuite, la profession d'une religion est nécessaire dans l'État, la religion qui seule est vraie doit être professée, et peut être reconnue sans difficulté, en particulier dans les États catholiques, parce que les marques de la vérité sont, pour ainsi dire, gravées sur elle ... Les hommes ont le droit librement et prudemment de propager dans tout l'État tout ce qui est vrai et honorable, afin que le plus grand nombre possible puisse le posséder, mais la fausse opinion, à laquelle aucune peste mentale n'est plus grande, et les vices qui corrompent le cœur et la vie morale doivent être diligemment réprimées par l'autorité publique, de peur qu'ils travaillent insidieusement à la ruine de l'Etat »73.

Ici, nous voyons le pape Léon XIII (qui réitère simplement l'enseignement constant pape après pape) enseigner que l'Etat non seulement peut mais doit limiter et interdire les droits et privilèges des autres religions à accomplir des actes religieux - exactement le contraire de ce que Vatican II a déclaré. Ces actes publics, ces faux avis et faux enseignements doivent être réprimés par les pouvoirs publics (l'Etat), selon l'enseignement de l'Église catholique, de sorte que les âmes ne soient pas scandalisés ou attirés par eux.

L'hérésie de Vatican II sur cette question est très claire, mais il y a toujours des hérétiques qui tentent de défendre l'indéfendable.

Réfutation des tentatives de défense de l'enseignement de Vatican II sur la liberté religieuse

Certains défenseurs de l'enseignement de Vatican II sur la liberté religieuse affirment que Vatican II a simplement enseigné que nous ne devrions pas forcer les gens à croire.

Patrick Madrid, le pape Fiction, p. 277 : «Remarquez que la déclaration [sur la liberté religieuse] n'approuve pas une liberté générale de croire ce que vous voulez, mais plutôt une liberté d'être contraint à croire quelque chose. Autrement dit, nul ne peut être contraint de se soumettre à la foi catholique »74.

Comme nous l'avons déjà vu, c'est complètement faux. Vatican II n'a pas seulement enseigné que l'Eglise catholique ne doit pas forcer ou contraindre un non-croyant d'être catholique. Au contraire, Vatican II a enseigné que les Etats n'ont pas le droit de déposer l'expression publique et la propagation de la pratique des fausses religions (parce que le droit civil à la liberté religieuse devrait être universellement reconnu). Encore une fois, nous devons comprendre la distinction entre les deux questions différentes que les défenseurs malhonnêtes de Vatican II tentent parfois de confondre :

Première question : l'Eglise catholique ne doit pas forcer ou contraindre un non-croyant à croire, puisque la croyance est gratuite - vrai ;

Deuxième question qui rend Vatican II hérétique : l'Etat ne peut pas réprimer l'expression publique de ces fausses religions - c'est là que Vatican II contredit l'Église catholique sur la liberté religieuse. La deuxième question est la clé.

Pour mieux comprendre cela, nous allons donner un exemple : Si un État permettait, par exemple, avec les musulmans et les juifs, la tenue de leurs services religieux et célébrations dans un lieu public (même si elles ne troublent pas la paix ou n'empiètent pas sur une propriété privée ou ne perturbernt pas l'ordre public), l'État pourrait et devrait (selon l'enseignement catholique) réprimer ces services et célébrations et envoyer les juifs et les musulmans à la maison (ou ferait arrêter, si la loi était bien établie), car ils scandalisent les autres et pourraient entraîner d'autres à se joindre à ces fausses religions. L'État leur dirait leur obligation d'être catholique devant Dieu et essaierait de les convertir en les orientant vers les prêtres catholiques, mais ne les forcerait pas à le faire. Ceci est un exemple de la distinction entre 1) forcé d'être catholique, ce que l'Eglise condamne, car la croyance est gratuite et 2) le droit et devoir de l'État de réprimer l'activité de fausses religions, ce que l'Église enseigne.

Le pape Pie IX, Syllabus, n° 78 : «Ainsi, dans certaines régions de nom catholique, il a été louable de sanctionner par la loi que les hommes ayant immigré peuvent être autorisés à avoir des exercices publics de toute forme de leur propre culte. "- Condamné. 75

Mais Vatican II enseigne exactement le contraire. Le passage cité ci-dessous est la plus claire hérésie de Vatican II sur la liberté religieuse. Nous le citons à nouveau parce que ce passage est tout à fait indéfendable et traverse toutes les tentatives de distorsions, telles que la distorsion de Patrick Madrid ci-dessus.

Le document du Vatican, Dignitatis Humanae n° 3 : " Donc l'Etat, dont la fin propre est de pourvoir au bien commun temporel, doit certainement reconnaître et promouvoir la vie religieuse de ses citoyens. Avec la même certitude il dépasse les limites de son autorité si il prend sur lui de diriger ou d'empêcher toute activité religieuse. " 76

Voici que Vatican II affirme que l'État outrepasse ses pouvoirs si il ose diriger ou empêcher l'activité religieuse. Nous avons vu ci-dessus que le Syllabus des erreurs condamne l'idée que l'Etat ne peut pas empêcher l'activité des autres religions. Cela prouve que l'enseignement de Vatican II sur la liberté religieuse est clairement faux et hérétique, et que Vatican II n'a pas seulement enseigné qu'il ne faut pas être contraint de devenir catholique.

Le subterfuge "dans de justes limites"

Pour tenter de défendre l'enseignement hérétique de Vatican II sur la liberté religieuse par tous les moyens, les défenseurs du Concile Vatican II se livrent à d'énormes distorsions. Ils citent le passage ci-dessous de Vatican II et faussent son enseignement dans l'espoir que le passage puisse (étant ainsi déformé) d'une certaine manière être conforme à l'enseignement traditionnel contre la liberté religieuse. Ils affirment que Vatican II n'a pas permis la liberté inconditionnelle de culte public, mais ont mentionné certaines «limites».

Document de Vatican II, Dignitatis Humanae n° 2 : «Ce Concile du Vatican déclare que la personne humaine a droit à la liberté religieuse. Cette liberté consiste en ce que tous les hommes doivent être soustraits à toute contrainte par des individus ou par des groupes, ou par aucune puissance humaine, que nul ne devrait être forcé d'agir contre sa conscience en matière religieuse, ni empêché d'agir selon sa conscience, que ce soit en privé ou en public, dans de justes limites ... Ce droit de la personne humaine à la liberté religieuse devrait avoir une telle reconnaissance dans la régulation de la société pour devenir un droit civil »77.

« Voyez », disent-ils, « Vatican II a enseigné que les États pourraient imposer des limites à cette expression religieuse, et cela est en conformité avec l'enseignement traditionnel». C'est un argument malhonnête, une telle distorsion du texte, que les catholiques devraient en être outrés. Dans le passage ci-dessus, tout en enseignant qu'une personne (quelle que soit sa religion) ne peut être empêchée d'exprimer sa religion publiquement, Vatican II reste sur ses bases et fait en sorte que cela aille dans le sens de ne pas permettre l'anarchie dans l'État.

Vatican II a dû ajouter la clause «dans de justes limites» de sorte qu'il n'est pas allé dans le sens de soutenir, par exemple, un groupe religieux bloquant la circulation aux heures de pointe ou des services religieux qui se tiennentt au milieu de routes achalandées. Ainsi, il a enseigné que « nul ne doit être empêché ... d'agir selon sa conscience, en privé comme en public, dans de justes limites. "Vatican II n'a en aucun cas dit que l'Etat catholique pourrait restreindre le droit de la liberté religieuse des citoyens non-catholiques ; Vatican II enseigne toujours l'indéniable hérésie sur la liberté religieuse : que la liberté religieuse doit être un droit civil et que nul ne peut être empêché par l'État d'agir selon sa conscience en public, mais il a simplement indiqué que l'ordre public ne doi past être violé par ceux qui exercent ce droit.

Pour prouver que tel est le sens - ce qui, bien sûr, est évident pour tout évaluateur honnête sur cette question - nous pouvons simplement citer le même n° 2 dans cette déclaration :

Document de Vatican II, Dignitatis Humanae n° 2 : «C'est pourquoi ce droit à la non-ingérence persiste même chez ceux qui ne s'acquittent pas de leurs obligations de chercher la vérité et tenus par elle, et l'exercice de ce droit ne doit pas être réduit, à condition que l'ordre public soit préservé. "78

Nous pouvons voir que «dans de justes limites» signifie simplement « aussi longtemps que l'ordre public est préservé ». Ainsi, selon Vatican II, tout homme a droit à la liberté religieuse, y compris l'expression publique et la pratique de sa religion, que l'État ne peut restreindre, pour autant que l'ordre public soit préservé. Ceci est hérétique. Vatican II n'était pas conforme à l'enseignement traditionnel, peu importe comment les hérétiques durs tels que "Fr". Brian Harrison malhonnête, tentent d'utiliser cette clause pour faire valoir. Vatican II a enseigné que l'Etat ne peut pas empêcher l'expression publique des religions fausses, comme on le voit très clairement dans cette citation que nous avons déjà vu.

Le document du Vatican, Dignitatis Humanae n° 3 : " Donc l'Etat, dont la fin propre est de pourvoir au bien commun temporel, doit certainement reconnaître et promouvoir la vie religieuse de ses citoyens. Avec la même certitude qu'il dépasse les limites de son autorité si il prend sur lui de diriger ou d'empêcher toute activité religieuse »79.

Il n'est pas possible du tout de défendre l'enseignement hérétique inexcusable de Vatican II sur la liberté religieuse.

Objection : "L'enseignement sur la liberté religieuse n'est pas un dogme"

Compte tenu de la contradiction évidente entre l'enseignement de Vatican II sur la liberté religieuse et l'enseignement traditionnel, d'autres défenseurs de l'apostasie post-Vatican II ont insisté sur le fait que, malgré la contradiction, l'enseignement de Vatican II n'implique pas l'hérésie parce que l'enseignement traditionnel sur la liberté religieuse n'a pas été infailliblement enseigné comme un dogme.

Chris Ferrara, Catholic Family Nouvelles, "S'opposer à l'entreprise sédévacantiste, Partie II," octobre 2005, pp 24-25 : «Le [sédévacantiste] affirme qu'il y a une contradiction directe entre le document DH [Vatican II Dignitatis Humanae sur la liberté religieuse] et l'enseignement traditionnel : DH affirme un droit naturel [sic] de liberté religieuse dans les manifestations publiques de fausses religions par des membres de sectes non-catholiques, tandis que l'enseignement traditionnel condamne cette notion ... Mais supposons pour la commodité du raisonnement que la contradiction directe existe entre DH [ Dignitatis Humanae ] et l'enseignement de tradition, et que cette contradiction est manifeste, aucune explication n'est nécessaire pour démontrer que même ainsi, la contradiction ne serait pas hérésie manifeste comme telle, puisque l'enseignement traditionnel de l'Église sur le droit et le devoir de l'Etat de réprimer les violations extérieures de la religion catholique n'est pas un dogme défini de la foi catholique, ni l'enseignement qu'il n'y a pas de droit en tant que tel publiquement de manifester publiquement une fausse religion catholique dans les États »80.

Ceci est complètement faux et facilement réfuté. L'idée qu'a enseigné le Concile Vatican II, est que chaque homme devrait avoir le droit civil à la liberté religieuse, de sorte qu'il est garanti par la loi le droit pour pratiquer publiquement et diffuser sa fausse religion, était dogmatiquement, solennellement et infailliblement condamnée par le pape Pie IX dans Quanta Cura. Le language que Pie IX utilise satisfait plus qu'aux exigences d'une définition dogmatique. S'il vous plaît noter en particulier les parties en gras et soulignées.

Le pape Pie IX, Quanta Cura (s # 3-6), 8 décembre 1864, ex cathedra : «De même totalement fausse est l'idée qu'un gouvernement social ne craigne pas de favoriser cette opinion erronée, la plus fatale dans ses effets sur l'Église catholique et le salut des âmes, appelée par Notre prédécesseur, Grégoire XVI, une folie, à savoir que «la liberté de conscience et de culte est un droit personnel de CHAQUE HOMME, qui devrait être LÉGALEMENT proclamé et affirmé dans toute société bien constituée, et que ce droit réside pour les citoyens à une liberté absolue, qui ne doit être retenu par aucune autorité ecclésiastique ou civile, par lequel ils peuvent être en mesure ouvertement et publiquement de manifester et de déclarer QUOI QUE CE SOIT de leurs idées, de bouche à oreille, par la presse, OU DE TOUTE AUTRE MANIERE. Mais alors qu'ils affirment imprudemment, ils ne comprennent pas qu'ils prêchent la liberté de perdition ... Par conséquent, PAR NOTRE autorité apostolique, NOUS réprouvons, proscrivons, et nous condamnons toutes les opinions et DOCTRINES singulières et MAUVAISES spécialement mentionnées dans cette lettre et ET NOUS COMMANDONS qu'elles soient rigoureusement tenues par tous les fils de l'Église catholique, réprouvées, proscrites et condamnées. "81

Le pape Pie IX condamne solennellement, réprouvé et proscrit (interdit) cette opinion mauvaise par son autorité apostolique, et déclare solennellement que tous les fils de l'Église catholique doivent tenir cette opinion mauvaise comme condamnée. C'est un langage solennel et de l'ordre de l'enseignement infaillible. Il ne fait aucun doute que Quanta Cura constitue une condamnation dogmatique de l'idée selon laquelle la liberté religieuse doit être un droit civil donné à chaque homme. L'enseignement de Vatican II était donc directement une hérésie contre l'enseignement infaillible dogmatique sur la question.

L'enseignement de Vatican II sur la liberté religieuse rejette toute l'histoire de la chrétienté et détruit la Société catholique

Nous avons montré que l'enseignement de Vatican II sur la liberté religieuse est hérétique. Beaucoup d'autres exemples pourraient être donnés pour illustrer que l'enseignement de Vatican II sur la liberté religieuse est faux, mal et non catholique. Par exemple, le concile dogmatique de Vienne enjoint spécifiquement aux dirigeants des États catholiques qu'ils doivent contrôler publiquement (supprimer publiquement) la pratique publique du culte islamique. Le pape Clément V rappela à l'État son devoir d'interdire la profession publique de fausses religions.

Le pape Clément V, concile de Vienne, 1311-1312 : " C'est une insulte au saint nom et une honte pour la foi chrétienne que dans certaines régions du monde soumises à des princes chrétiens où les Sarrasins [les adeptes de l'islam, aussi appelés les musulmans] en direct, parfois en dehors, sont parfois mêlés à des chrétiens, les prêtres sarrasins, communément appelés Zabazala, dans leurs temples ou mosquées où les Sarrasins se réunissent pour adorer l'infidèle Mahomet, invoquent et exaltent son nom tous les jours à certaines heures d'un haut lieu ... Cela jette le discrédit sur notre foi et est un grand scandale pour les fidèles. Ces pratiques ne peuvent être tolérées sans déplaire à la majesté divine. Nous avons donc, avec l'approbation du concile sacré, défendu aussi strictement ces pratiques désormais dans les terres chrétiennes. Nous enjoignons les princes catholiques, tous et chacun ... Ils doivent interdire expressément l'invocation publique du nom sacrilège de Mahomet ... Ceux qui prétendent agir autrement doivent être ainsi châtiés par les princes pour leur irrévérence, pour que d'autres puissent être dissuadés d'une telle audace. "82

Selon Vatican II, cet enseignement du Concile de Vienne est erroné. Il a aussi eu tort, selon l'enseignement du Concile Vatican II, de dire que la religion chrétienne a été déclaré la religion de l'Empire romain par Théodose en 392 après J-C et tous les temples païens qui ont été fermés .83 Cela nous montre à nouveau que l'enseignement de Vatican II sur la liberté religieuse était mal et hérétique.

L'enseignement hérétique de Vatican II sur la liberté religieuse est précisément la raison pour laquelle, après Vatican II, un certain nombre de nations catholiques ont changé leurs constitutions catholiques en faveur des laïques ! Les constitutions catholiques d'Espagne et la de Colombie ont été effectivement supprimées à la demande expresse du Vatican, et les lois de ces pays ont été changées pour permettre la pratique publique des religions non-catholiques.

Les modifications apportées à la loi catholique espagnole à la suite de l'enseignement de Vatican II

Le "Fuero de los Españoles," la loi fondamentale de l'Etat espagnol a adopté le 17 Juillet 1945, a interdit toutes les activités de propagande de la part des fausses religions.

Article 6, 1 : «La profession et la pratique de la religion catholique, qui est celle de l'État espagnol, bénéficie d'une protection officielle."

Article 6, 2 : «... les seules cérémonies et autres manifestations ouvertes de religion permises seront catholiques. "

Nous pouvons voir que, en conformité avec la doctrine catholique traditionnelle, le droit espagnol a décrété que les seules cérémonies et manifestations publiques de la religion seraient catholiques. Après Vatican II, cependant, la "Ley Organica del Estado» (10 janvier 1967) a remplacé ce deuxième alinéa de l'article 6 par ce qui suit :

" L'Etat prendra en charge la protection de la liberté religieuse qui sera sous la protection de la magistrature chargée de protéger la moralité et l'ordre public. "

En outre, le préambule de la Constitution de l'Espagne, modifié par cette même "Ley Organica del Estado" après le Concile Vatican II, a explicitement déclaré :

"... Compte tenu de la modification introduite à l'article 6 de la Ley Organica "del Estado", ratifiée par référendum de la nation, afin d'adapter le texte de la Déclaration conciliaire sur la liberté religieuse promulguée le 7 décembre 1965 [par le Concile Vatican II ], qui exige la reconnaissance explicite de ce droit [la liberté religieuse], et se conforme par ailleurs au deuxième principe fondamental du Mouvement selon lequel l'enseignement de l'Église doit inspirer nos lois ... "

Nous pouvons voir que le deuxième alinéa de l'article 6 de la Constitution de 1945 a été remplacé par celui de 1967, précisément pour mettre les lois de l'Espagne en accord avec la déclaration de Vatican II ! Peut-être que cette révision des lois catholique dans un pays catholique, qui a été faite dans le but de se conformer à la nouvelle religion de Vatican II, illustre plus que tout autre les forces à l'œuvre ici. L'Espagne est passée d'une nation catholique à une athée, qui maintenant donne une protection juridique pour le divorce, la sodomie, la pornographie et la contraception, tout cela grâce à Vatican II.

Le pape saint Pie X, Vehementer, 11 février 1906 : «Nous avons, en accord avec l'autorité suprême que nous détenons de Dieu, désapprouvé et condamné la loi établie qui sépare l'Etat français de l'Église, pour les raisons que nous avons ont mises en avant : car elle inflige le plus grand tort à Dieu le rejettant solennellement, en déclarant au début que l'État est dénué de tout culte religieux ... "84

Le pape Grégoire XVI, Inter Praecipuas (n° 14), 8 mai 1844 : "L'expérience montre qu'il n'y a pas de moyen plus direct pour aliéner la population de la fidélité et de l'obéissance à ses dirigeants que par l'indifférence à la religion propagée par les membres de la secte dans le cadre du nom de liberté religieuse »85.

En accord avec son enseignement hérétique sur la liberté religieuse, le Concile Vatican II enseigne l'hérésie selon laquelle toutes les religions ont la liberté de parole et la liberté de la presse.

Document de Vatican II, Dignitatis Humanae n° 4 : « En outre, les communautés religieuses ont le droit d'enseigner et de témoigner publiquement de leur foi, par la parole et l'écriture sans entrave. "86

L'idée que tout le monde a le droit à la liberté d'expression et de la presse a été condamnée par de nombreux papes. Nous allons seulement citer le pape Grégoire XVI et le Pape Léon XIII. Notez que le pape Grégoire XVI a appelé cette idée (la chose enseignée par le Concile Vatican II) nuisible et «jamais suffisamment dénoncée."

Le pape Grégoire XVI, Mirari Vos (n° 15), 15 août 1832 : «Ici, nous devons comprendre que la liberté nuisible et jamais suffisamment dénoncée à publier des écrits quels qu'ils soient et de les diffuser à la population, que certains osent réclamer de promouvoir et avec tant grande clameur. Nous sommes horrifiés de voir ces monstrueuses doctrines et ces erreurs prodigieuses diffusées un peu partout dans d'innombrables livres, brochures et autres écrits qui, bien que petits en poids, sont très grands dans la méchanceté. "87

Le pape Léon XIII, Libertas (n° 42), 20 juin 1888 : "De ce qui a été dit il s'ensuit qu'il est tout à fait illégal d'exiger, de défendre ou d'accorder la liberté inconditionnelle de la pensée, de la parole ou de l'écriture, ou de l'adoration, comme si celles-ci étaient de si nombreux droits accordés par la nature à l'homme »88.

Le pape Léon XIII, Immortale Dei (n° 34), 1er novembre 1885 : « Ainsi, Grégoire XVI dans sa lettre encyclique Mirari Vos, en date du 15 Août 1832, a invectivé par des paroles lourdes contre les sophismes qui, même à son époque étaient publiquement inculqués - à savoir, qu'aucune préférence ne doit être indiquée pour une forme particulière d'adoration ; qu'il est bon pour les individus de former leurs propres jugements personnels sur la religion, que la conscience de chaque homme est son seul guide et suffit à tout, et qu'il est licite pour chaque homme de publier ses propres opinions, quelles qu'elles soient, et même de complot contre l'État »89.

Tout cela prouve que l'enseignement catholique contredit directement l'enseignement hérétique de Vatican II.

5. Nostra Aetate - le décret de Vatican II sur les religions non-chrétiennes

Document de Vatican II, Nostra Aetate n° 3 : «L'Église regarde aussi les musulmans avec respect. Ils adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes et aux décrets duquel, même s'ils sont cachés, ils s'efforcent de se soumettre sans réserve, tout comme Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers, soumise à Dieu ... C'est pourquoi ils tiennent compte de la vie morale et adorent Dieu dans la prière, l'aumône et le jeûne. "95

Ici nous trouvons l'enseignement de Vatican II selon lequel les musulmans adorent le Dieu unique, le Créateur du Ciel et de la Terre. Ceci est similaire, mais légèrement différent de l'hérésie que nous avons déjà exposé dans Lumen Gentium. Le faux dieu des musulmans (qui n'est pas la Trinité) n'a pas créé le ciel et la terre. La Très Sainte Trinité a créé le Ciel et la Terre.

Le pape saint Léon IX, Congratulamur Vehementer, 13 Avril 1053 : " Car je crois fermement que la Sainte Trinité, du Père et du Fils et du Saint-Esprit, est un seul Dieu tout-puissant, et dans la Trinité toute Divinité est co-essentielle et consubstantielle, co-éternelle et co-puissante, et d'une volonté, une puissance, une majesté, le créateur de toute la création, à partir de qui toutes choses, par qui sont toutes choses, en qui toutes choses, visibles ou invisibles, sont dans les cieux et sur la terre. De même, je crois que chaque personne dans la Sainte Trinité est le seul vrai Dieu, complet et parfait. "96

Comparaison intéressante du language entre Vatican II et le Concile de Florence

Document Vatican II, Nostra Aetate n° 3 : «L'Église regarde aussi les musulmans avec respect. Ils adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes et aux décrets duquel, même s'ils sont cachés, ils s'efforcent de se soumettre sans réserve, tout comme Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers, soumise à Dieu ... C'est pourquoi ils tiennent compte de la vie morale et adorent Dieu dans la prière, l'aumône et le jeûne ".

Pape Eugène IV, Concile de Florence, 1441, ex cathedra : «Elle [la sainte Église] croit fermement, professe et prêche qu'"aucun de ceux qui se trouvent en dehors de l'Eglise catholique, non seulement païens mais encore juifs ou hérétiques et schismatiques ne peuvent devenir participants à la vie éternelle, mais iront " dans le feu éternel qui est préparé par le diable et ses anges" Mt 25,41 à moins qu'avant la fin de leur vie ils ne lui aient été agrégés ; elle professe aussi que l'unité du corps de l'Eglise a un tel pouvoir que les sacrements de l'Eglise n'ont d'utilité en vue du salut que pour ceux qui demeurent en elle, pour eux seuls jeûnes, aumônes et tous les autres devoirs de la piété et exercices de la milice chrétienne enfantent les récompenses éternelles, et que personne ne peut être sauvé, si grandes que soient ses aumônes, même s'il verse son sang pour le nom du Christ, s'il n'est pas demeuré dans le sein et dans l'unité de l'Eglise catholique."

Veuillez noter que le Concile de Florence a défini dogmatiquement la nécessité de la foi catholique pour le salut, il a souligné les prières, l'aumône et le jeûne de ceux à l'intérieur du giron de l'Eglise. Il a déclaré que cette aumône ne profitera pas à celui qui est en dehors de l'Eglise. Il est intéressant que le Concile Vatican II, en louant les musulmans et leur religion fausse, utilise presque exactement le même langage que le Conseil de Florence, mais encore une fois avec un sens contraire : Vatican II salue les jeûnes, l'aumône et la prière des membres d'une fausse religion non-catholique.

Nostra Aetate 3 dit aussi que l'Eglise catholique regarde avec estime les musulmans, qui cherchent à se soumettre à Dieu sans réserve, tout comme Abraham l'a fait. Mais l'admiration de Vatican II pour les musulmans infidèles n'est pas partagé par l'Eglise catholique. L'Eglise désire la conversion et le bonheur éternel de tous les musulmans, mais elle reconnaît que l'islam est une religion horrible et fausse. Elle ne prétend pas qu'ils se soumettent à Dieu. Elle sait qu'ils appartiennent à une fausse religion.

Pape Eugène IV, Concile de Bâle, Session 19, 7 septembre 1434 : «... il y a de l'espoir qu'un très grand nombre de la secte abominable de Mahomet seront convertis à la foi catholique »97.

Le pape Benoît XIV a strictement interdit aux catholiques de même donner des noms musulmans à leurs enfants sous peine de damnation.

Le pape Benoît XIV, Quod Provinciale, 1er août 1754 : "Le Concile provincial de votre province de l'Albanie ... a décrété solennellement dans son troisième canon, entre autres questions, comme vous le savez, que des noms turcs ou musulmans ne doivent pas être administrés à des enfants ou adultes dans le baptême ... Cela ne devrait pas être difficile pour l'un de vous, Vénérables Frères, qu'aucun des schismatiques et hérétiques ont été assez téméraires pour prendre un nom musulman, et à moins que votre justice abonde plus que la leur, vous ne saisissiez le royaume de Dieu »98.

Dans la partie sur l'hérésie plus précise de Vatican II (avant), nous avons couvert que Nostra Aetate n° 4 enseigne l'hérésie selon laquelle les Juifs ne devraient pas être considérés comme rejetés par Dieu. Nous ne le répéterons pas ici.

Nostra Aetate a également veillé à rappeler au monde à quel niveau est le bouddhisme et comment cette fausse religion mène à la plus haute illumination.

Les bouddhistes reconnaissent de nombreux faux dieux

Document de Vatican II, Nostra Aetate n° 2 : « Dans le bouddhisme, selon ses diverses formes, l'insuffisance radicale de ce monde changeant est reconnue et une façon est enseignée par laquelle ceux qui ont un esprit dévot et confiant peuvent être en mesure d'atteindre soit un état de parfaite liberté ou, en s'appuyant sur leurs propres efforts ou l'aide d'une source supérieure, la plus haute illumination. " 99

Vatican II dit que dans le bouddhisme «une façon est enseignée» par laquelle les hommes peuvent atteindre la plus haute illumination ! Il s'agit d'apostasie. C'est l'une des pires hérésies de Vatican II. En outre, on peut lire comment Paul VI (l'homme qui a solennellement promulgué Vatican II) a compris son enseignement sur le bouddhisme.

Paul VI, Audience générale pour les bouddhistes japonais, le 5 septembre 1973 : « C'est un grand plaisir pour nous d'accueillir les membres bouddhistes du Europe Tour japonais, les adeptes d'honneur de la secte Soto-shu du bouddhisme ... Au Concile Vatican II, l'Eglise catholique a exhorté ses fils et filles pour étudier et évaluer les traditions religieuses de l'humanité et à «apprendre par le dialogue sincère et patient, quelles richesses Dieu bienfaisant a distribué parmi les nations de la terre» ( Ad Gentes, 11) ... Le bouddhisme est une des richesses de l'Asie ... "100

Se basant sur Vatican II (qu'il a solennellement promulgué), Paul VI affirme que cette fausse religion païenne est l'une des «richesses de l'Asie» !

Vatican II salue également la fausse religion de l'hindouisme pour sa richesse inépuisable d'«investigations philosophiques pénétrantes», ainsi que sa durée de vie ascétique et la méditation profonde.

Document de Vatican II, Nostra Aetate n° 2 : « Ainsi, dans l'hindouisme le mystère divin est exploré et défendu avec une richesse inépuisable des mythes et des investigations philosophiques pénétrantes, et la libération des angoisses de notre état est demandée soit à travers différentes formes de la vie ascétique ou la profonde méditation ou en prenant refuge en Dieu avec confiance amour. "101

Vatican II

Kali, l'un des quelques 330.000 faux dieux adorés par les Hindous - une religion pas condamnée, mais saluée par Vatican II

Remarquez comment précisément l'éloge de Vatican II pour la fausse religion de l'hindouisme est contredite par le pape Léon XII :

Le pape Léon XIII, Extremas (n° 1), 24 juin 1893 : «Nos pensées se tournent tout d'abord vers le bienheureux apôtre Thomas qui est appelé à juste titre le fondateur de la prédication de l'Evangile aux hindous. Ensuite, il y a François Xavier ... Grâce à sa persévérance extraordinaire, il a converti des centaines de milliers d'hindous des mythes et des superstitions infâmes des brahmanes à la vraie religion. Sur les traces de ce saint homme ont suivi de nombreux prêtres ... Ils poursuivent ces nobles efforts, toutefois, dans les vastes étendues de la Terre, beaucoup sont encore privés de la vérité, misérablement emprisonnés dans les ténèbres de la superstition. "102

Ce sont vraiment deux religions différentes

Le pape Léon XIII, Extremas (n° 1), 24 juin 1893 : "... Grâce à sa persévérance extraordinaire, il a converti des centaines de milliers d'hindous des mythes et des superstitions infâmes des brahmanes à la vraie religion. Sur les traces de ce saint homme, ont suivi de nombreux prêtres ... Ils poursuivent ces nobles efforts, toutefois, dans les vastes étendues de la terre, beaucoup sont encore privés de la vérité, misérablement emprisonnés dans les ténèbres de la superstition ".

Document Vatican II, Nostra Aetate (n° 2) : « Ainsi, dans l'hindouisme, le mystère divin est exploré et défendu avec une richesse inépuisable des mythes et des investigations philosophiques pénétrantes, et la libération est des angoisses de notre Etat est demandée soit à travers différentes formes de la vie ascétique ou la méditation profonde ou le refuge en Dieu avec confiance et amour . "

Au milieu de tout cela Vatican II blasphème, aucune mention n'est faite comme quoi ces infidèles doivent être convertis au Christ, aucune prière n'est faite pour que la foi puisse leur être accordée et aucune mise en garde comme quoi ces idolâtres doivent être délivrés de leur impiété et l'obscurité de leurs superstitions. Ce que nous voyons est la louange et l'estime envers ces religions du diable. Ce que nous voyons est un syncrétisme sans équivoque, qui traite toutes les religions comme si elles étaient des chemins vers Dieu.

Le pape Pie XI, Mortalium Animos (n° 2), 6 janvier 1928 : «... cette fausse opinion qui considère que les religions sont toutes plus ou moins bonnes et louables, ... Non seulement ceux qui soutiennent cette opinion sont dans l'erreur et trompés, mais de plus, en pervertissant l'idée de la vraie religion ils la rejettent ... "103

Le pape Pie IX, Qui Pluribus (n° 15), 9 novembre 1846 : «Aussi perverse est la théorie choquante selon laquelle cela ne fait aucune différence à quelle religion on appartient, une théorie fortement en contradiction même avec la raison. Par le biais de cette théorie, ces hommes rusés suppriment toute distinction entre la vertu et le vice, la vérité et l'erreur, l'action honorable et la vile. Ils prétendent que les hommes peuvent obtenir le salut éternel par la pratique de toute religion, comme si il pouvait jamais y avoir de partage entre la justice et l'iniquité, toute collaboration entre la lumière et les ténèbres, ou tout accord entre Christ et Bélial. "104

6. Gaudium et Spes - la Constitution de Vatican II sur l'Église dans le monde moderne

Document de Vatican II, Gaudium et Spes n° 22 : « Car, par son Incarnation, le Fils de Dieu s'est uni d'une certaine manière à chaque être humain. Il a travaillé avec des mains humaines, a pensé avec une intelligence d'homme, a agi avec une volonté d'homme, et aimé avec un cœur humain. "105

Une des hérésies les plus fréquemment répétées de la secte Vatican II est l'idée que, par son Incarnation, le Christ s'est uni à tout homme. Vatican II parle d'une union entre le Christ et l'homme qui résulte de l'Incarnation elle-même. Jean-Paul II a pris le relais de cette hérésie et a couru avec elle à toute vitesse jusqu'à sa conséquence logique - le salut universel.

Jean-Paul II, Redemptor hominis (n° 13), 4 Mars 1979 : "Le Christ Seigneur a indiqué cette façon, surtout lorsque, comme l'enseigne le Concile, « par son Incarnation, le Fils de Dieu, s'est en quelque sorte uni Lui-même avec chaque homme (Gaudium et Spes, 22) ». 106

Jean-Paul II, Redemptor hominis (n° 13), 4 Mars 1979 : «Nous sommes confrontés à chaque homme, car chacun a été inclus dans le mystère de la Rédemption et avec chacun Christ s'est uni lui-même à jamais à travers ce mystère. "107

Plus de l'enseignement de Jean-Paul II à ce sujet est couvert dans la page sur ses hérésies. L'idée que Dieu s'est uni à tout homme dans l'Incarnation est fausse et hérétique. Il n'y a pas d'union entre Jésus-Christ et l'homme qui résulte de l'incarnation elle-même.

En fait, cette doctrine du Concile Vatican II, répétée et étendue à d'innombrables reprises par Jean-Paul II, est en fait pire que la doctrine hérétique de Martin Luther. Luther, tout hérétique qu'il était, au moins croyait que pour être uni à Christ, il devait posséder la foi dans la Croix de Jésus-Christ. Mais, selon la doctrine du Concile Vatican II et Jean-Paul II, la foi dans la Croix de Jésus-Christ est superflue puisque toute l'humanité a déjà été unie au Christ «pour toujours» (Jean-Paul II, Redemptor hominis, 13). Nous espérons que le lecteur peut voir la méchanceté incroyable qui se cache derrière la déclaration de la constitution de Vatican II Gaudium et Spes n ° 22.

Nous allons maintenant reprendre les dogmes catholiques qui révèlent que l'union entre l'homme pécheur et le Christ ne vient que par la foi et le baptême, le péché originel n'est pas lavé d'une autre manière.

Pape Eugène IV, Concile de Florence, Session 11, 4 février 1442, "Cantate Domino" : " En ce qui concerne les enfants, pour qui le danger de mort est souvent présent, le seul recours possible pour eux est le sacrement du baptême par lequel ils sont arrachés à la domination du diable et adoptés comme enfants de Dieu ... "108

Le pape Pie XI, Quas Primas (n° 15), 11 décembre 1925 : «En effet, ce royaume est présenté dans les Evangiles comme tel, dans lequel les hommes se préparent à entrer en faisant pénitence, d'ailleurs, ils ne peuvent entrer que par la foi et le baptême, qui, bien qu'un rite extérieur, signifie et opère une régénération intérieure. "109

L'union avec le Christ est également perdue par la séparation avec l'Église, chose que Vatican II n'a pas pris la peine de mentionner.

Le pape Léon XIII, Satis Cognitum (n° 5), 29 juin 1896 : " Celui qui est séparé de l'Église est unie à une femme adultère. Il s'est coupé des promesses de l'Eglise, et celui qui quitte l'Eglise du Christ ne peut pas arriver à la récompense de Christ. "110

Dans ce parcours, nous devons couvrir l'adoration de l'homme par Vatican II.

Document de Vatican II, Gaudium et Spes n° 26 : «Il y a aussi la sensibilisation de la dignité exceptionnelle qui appartient à la personne humaine, qui est supérieur à tout, et dont les droits et devoirs sont universels et inviolables "114

Document de Vatican II, Gaudium et Spes n° 12 : "Selon l'avis presque unanime des croyants et non-croyants, toutes choses sur terre doivent être ordonnées à l'homme comme à son centre et sa couronne. "115

C'est un blasphème. Si toutes choses sur terre doivent être ordonnées à l'homme comme à son centre et couronne, cela signifie que tout doit être mesuré par la loi de l'homme, et non pas celle de Dieu. Cela signifie que pour toutes fins utiles, l'homme est réellement Dieu - tout doit être lié à lui. L'homme a été mis à la place de Dieu.


Vatican II

7 . Sacrosanctum Concilium - Constitution de Vatican II sur la liturgie

Sacrosanctum Concilium fut la constitution de Vatican II sur la liturgie sacrée. Elle a été responsable des changements incroyables de la messe et des autres sacrements qui ont suivi Vatican II.


Une "Messe" post-Vatican 2

Ces changements incroyables sont abordés plus en détail dans la page traitant de La révolution liturgique. Ce que Sacrosanctum Concilium a commencé, Paul VI l'a fini par la suppression de la messe traditionnelle en latin et en la remplaçant par un service protestant invalide qui est la nouvelle messe ou le Novus Ordo Missae (le nouvel ordre de la messe). La "nouvelle messe" seuel est responsable du le départ de millions de l'Église catholique.


Une autre "Messe" post-Vatican 2

Paul VI a également modifié les rites des sept sacrements de l'Église, a apporté des changements graves et éventuellement invalides des sacrements de l'extrême-onction, et la confirmation. Mais tout a commencé avec la Constitution du Concile Vatican II, Sacrosanctum Concilium.

Les intentions révolutionnaires de Vatican II sont clairs dans Sacrosanctum Concilium.

Sacrosanctum Concilium # 63b : " Il y aura une nouvelle édition de l'ouvrage romain des rites, et, après cela comme un modèle, chaque autorité de l'église locale compétente (voir article 22.2) devrait préparer son propre, adapté aux besoins des différents domaines, y compris ceux à voir avec la langue, dès que possible. "116

Sacrosanctum Concilium n° 66 : « Les rites du baptême des adultes doivent être révisés, le plus simple et le plus élaboré, celui en référence au catéchuménat renouvelé. "117

Sacrosanctum Concilium n° 67 : " Le rite du baptême des enfants doit être révisé et adapté à la réalité de la situation avec des bébés. "118

Sacrosanctum Concilium n° 71 : " Le rite de la confirmation doit également être révisé. "119

Sacrosanctum Concilium n° 72 : « Les rites et les formules de la pénitence doivent également être révisés de manière à ce qu'elles expriment plus clairement ce que le sacrement est et ce qu'il apporte. "120

Sacrosanctum Concilium n° 76 : « Les rites pour différents types de coordination doivent être révisés - à la fois les cérémonies et les textes. "121

Sacrosanctum Concilium n° 77 : " Le rite de la célébration de mariage dans le livre romain de rites doit être révisé, et fait plus riche, de telle sorte qu'il exprime la grâce du sacrement plus clairement ... "122

Sacrosanctum Concilium n° 79 : " Les sacramentaux devraient être révisées. ... la révision doit également prêter attention aux besoins de notre temps "123

Sacrosanctum Concilium n° 80 : " Le rite de la consécration des vierges qui se trouve dans le pontifical romain doit être soumis à un examen. "124

Sacrosanctum Concilium n° 82 : " Le rite d'enterrement des petits enfants devrait être révisé, et une messe spéciale fournie. "125

Sacrosanctum Concilium # 89d : « L'heure de prime doit être supprimée. "126

Sacrosanctum Concilium n° 93 : ". ... les chants doivent être restaurés dans leur forme originale, les choses qui sentent la mythologie ou qui sont moins adaptées à la sainteté chrétienne doivent être supprimées ou modifiées. "127

Sacrosanctum Concilium n° 107 : " L'année liturgique doit être révisée. "128

Sacrosanctum Concilium n° 128 : " Les canons ecclésiastiques et les lois qui traitent de la fourniture des choses visibles pour le culte doivent être révisés DÈS QUE POSSIBLE ... "129

Oui, le diable ne pouvait pas attendre pour détruire le précieux patrimoine liturgique de l'Église catholique au moyen des hérétiques de Vatican II. Son but était de laisser le moins de Tradition restant comme il le pouvait. Et, comme nous allons continuer à le documenter, c'est exactement ce qu'il a fait.

Une autre "Messe" post-Vatican 2

Dans Sacrosanctum Concilium # 37 et # 40.1, le Concile tombe dans l'hérésie contre l'enseignement du Pape Pie X dans Pascendi sur le culte moderniste.

Sacrosanctum Concilium n° 37 : "... (l'Eglise) cultive et encourage les dons et les dotations de l'esprit et du cœur possédées par diverses races et peuples ... En effet, elle les permet parfois dans la liturgie elle-même, à condition qu'elles soient compatibles avec la pensée derrière le vrai esprit de la liturgie ». 130

Veuillez noter : Vatican II permet les coutumes des différents peuples dans le culte liturgique.

Sacrosanctum Concilium # 40.1 : «L'autorité de l'Eglise locale compétente devrait examiner soigneusement et consciencieusement, à cet égard, les éléments des traditions et des talents particuliers des peuples individuels qui peuvent être mis dans le culte divin. Les adaptations qui sont jugées utiles ou nécessaires devraient être proposées au Siège Apostolique, et introduites avec son consentement. "131

Notez encore que Vatican II demande que les coutumes et les traditions des différents peuples doivent être incorporés dans la liturgie.

Ce que Vatican II a enseigné ci-dessus (et qui a été mis en place partout dans l'Eglise Vatican II dans les décennies qui ont suivi la promulgation de Vatican II) est exactement ce que le pape Pie X condamne solennellement dans Pascendi sur le culte moderniste !

Le pape Pie X, Pascendi Dominici gregis (n° 26), 8 septembre 1907, sur le culte des modernistes : « Le stimulus CHEF DANS LE DOMAINE DE CE CULTE consiste dans le BESOIN de s'adapter aux usages et aux coutumes des peuples, ainsi que la nécessité de se prévaloir de la valeur que certains actes ont acquis par un long usage. "132

L'enseignement de Vatican II a été condamné mot pour mot par le pape Pie X en 1907 !

Dans Sacrosanctum Concilium n° 34 et n° 50, Vatican II a de nouveau démenti une constitution dogmatique de l'Église mot pour mot.

Sacrosanctum Concilium n° 34 : « Les rites doivent rayonner une riche simplicité ; ils doivent être brefs et clairs, en évitant les répétitions inutiles; ils doivent être intelligibles pour le peuple, et ne devraient pas en général avoir besoin de nombreuses explications. "133

Sacrosanctum Concilium n° 50 : « Par conséquent, les rites, d'une manière qui préserve soigneusement ce qui importe vraiment, devraient devenir plus simples. Les duplications venues en plus au cours du temps doivent être arrêtés, de même que les accroissements moins utiles. "134

Nous pouvons voir à quel point ils sont devenus «simples»

Le pape Pie VI condamne explicitement l'idée que les rites liturgiques traditionnels de l'Eglise devraient être simplifiés dans sa Constitution dogmatique Auctorem fidei !

Le pape Pie VI, Auctorem fidei, 28 août 1794, n° 33 : «La proposition du synode par lequel il se montre désireux d'éliminer la cause par laquelle, en partie, il a été induit un oubli des principes relatifs à l'ordre de la liturgie, "en rappelant celle-ci à une plus grande simplicité de rites, en l'exprimant dans la langue vernaculaire, en la prononçant d'une voix forte ... » - Condamné comme une éruption cutanée, une offensive des oreilles pieuses, une insulte à l'Eglise, favorable aux attaques des hérétiques contre elle.135

Il y a d'autres hérésies dans les documents de Vatican II. Cependant, ce qui a été couvert devrait suffire à convaincre n'importe qui de bonne volonté qu'aucun catholique ne peut accepter ce concile hérétique sans renier la Foi. Et il ne suffit pas simplement de résister aux hérésies de Vatican II, il faut entièrement condamner ce concile non-catholique et tous ceux qui obstinément adhérent à ses enseignements. Car si une personne rejette les hérésies de Vatican II, mais se considère toujours en communion avec ceux qui acceptent les hérésies de Vatican II, alors une telle personne est encore réellement en communion avec les hérétiques et est donc un hérétique.

VOIR AUSSI : La révolution liturgique - La nouvelle messe

___________________

Notes :

1 Yves Marsaudon dans son livre L'œcuménisme vu par un franc-maçon traditionnel, Paris: Éd. Vitiano, 121; cité par Permanences , aucun. 21 (Juillet 1965), 87; également cité par Mgr Tissier de Mallerais, La Biographie de Marcel Lefebvre , Kansas City, MO: Angelus Press, 2004, p. 328.

2 Denzinger, Les Sources du dogme catholique , B. Herder Book. Co., trentième édition, 1957, no. 703-705.

3 Walter M. Abbott, les documents de Vatican II , The America Press, 1966, p. 666.

4 Décrets des conciles œcuméniques , Sheed & Ward et Georgetown University Press, 1990, Vol. 1, p. 970.

5 1937 Version latine de Denzinger , Enchiridion Symbolorum , Herder & Co.., non.705.

6 Décrets des conciles œcuméniques , 1990, Vol. 2, p. 908.

7 http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_decree_19641121_unitatis-redintegratio_en.html

8 Les encycliques papales , par Claudia Carlen, Raleigh: la presse Pierian, 1990, Vol. 2 (1878-1903), p. 393.

9 Renee M. Lareau, «Vatican II pour la génération X," St. Anthony Messenger , Novembre 2005, p. 25.

10 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 912.

11 "Cardinal" Ratzinger , Dominus Iesus # 17, approuvé par Jean-Paul II, le 6 août 2000.

12 570a Denzinger.

13 Les encycliques papales , Vol. 2 (1878-1903), p. 393.

14 Michael J. Daley, "16 Documents du Conseil" St. Anthony Messenger , novembre 2005, p. 15.

15 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 910.

16 Denzinger 468.

17 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 910.

18 Les encycliques papales , Vol. 3 (1903-1939), pp 121-122.

19 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 1, p. 578; Denzinger 714.

20 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 912.

21 Les encycliques de Jean-Paul II , Huntington, IN: Notre Division Sunday Visitor Publishing, 1996, p. 914.

22 Les encycliques de Jean-Paul II , p. 965.

23 Denzinger 247.

24 Denzinger 714.

25 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, pp 915-916.

26 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 1, p. 113.

27 Denzinger 351.

28 http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vatii_decree_19641121_unitatis-redintegratio_en.html

29 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 1, p. 233.

30 Denzinger 246.

31 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 1, p. 31.

32 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 914.

33 Les encycliques papales , Vol. 3 (1903-1939), p. 315.

34 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 907.

35 Denzinger 468.

36 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 1, p. 578; Denzinger 714.

37 Les encycliques papales , Vol. 1 (1740-1878), p. 222.

38 Les encycliques papales , Vol. 1 (1740-1878), p. 256.

39 Les encycliques papales , Vol. 1 (1740-1878), p. 364.

40 Les encycliques de Jean-Paul II, p. 950.

41 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 907.

42 Les encycliques papales , Vol. 1 (1740-1878), p. 201.

43 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 1, p. 74.

44 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 907.

45 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 866.

46 Denzinger 468.

47 Les encycliques papales , Vol. 2 (1878-1903), p. 400.

48 Denzinger 1961.

49 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 861.

50 Les encycliques papales , Vol. 1 (1740-1878), p. 231 .

51 Les encycliques papales , Vol. 1 (1740-1878), p. 230.

52 Denzinger 73.

53 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 861.

54 Denzinger 1806.

55 Denzinger 1801.

56 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 860.

57 Les encycliques papales , Vol. 1 (1740-1878), p. 364.

58 Les encycliques papales , Vol. 1 (1740-1878), p. 184.

59 Les encycliques papales , Vol. 2 (1878-1903), p. 399.

60 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, pp 860-861.

61 Denzinger 1630.

62 Denzinger 1777.

63 Les encycliques papales , Vol. 2 (1878-1903), p. 115.

64 Denzinger 1778.

65 Denzinger 1755.

66 Denzinger 1690.

67 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 1002.

68 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 1003.

69 Benoît XVI, Principes de la théologie catholique , San Francisco, CA: Ignatius Press, 1982, p. 381.

70 Benoît XVI, Principes de la théologie catholique , p. 385.

71 Benoît XVI, Principes de la théologie catholique , p. 391.

72 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 1004.

73 Les encycliques papales , Vol. 2 (1878-1903), pp 175-176.

74 Patrick Madrid, le pape Fiction , San Diego: Basilique Press, 1999, p. 277

75 Denzinger 1778.

76 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 1004.

77 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 1002.

78 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 1003.

79 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 1004.

80 Chris Ferrara, Catholic Family Nouvelles , "S'opposer à l'entreprise de sédévacantiste, Partie II," octobre 2005, pp 24-25.

81 Denzinger 1690 1699.

82 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 1, p. 380.

83 Fr. John Laux, Histoire de l'Église, p. 98.

84 Denzinger 1995.

85 Les encycliques papales , Vol. 1 (1740-1878), p. 271.

86 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 1004.

87 Les encycliques papales , Vol. 1 (1740-1878), p. 238.

88 Les encycliques papales , Vol. 2 (1878-1903), p. 180.

89 Les encycliques papales , Vol. 2 (1878-1903), p. 114.

90 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 1015.

91 Denzinger 423.

92 Denzinger 570b.

93 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 1035.

94 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 1, pp 605-606.

95 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 969.

96 Denzinger 343.

97 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 1, p. 479.

98 Les encycliques papales , Vol. 1 (1740-1878), pp 49-50.

99 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 969.

100 L'Osservatore Romano , le 13 sept., 1973, p. 8.

101 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 969.

102 Les encycliques papales , Vol. 2 (1878-1903), p. 307.

103 Les encycliques papales , Vol. 3 (1903-1939), pp 313-314.

104 Les encycliques papales , Vol. 1 (1740-1878), p. 280.

105 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 1082.

106 Les encycliques papales , Vol. 5 (1958-1981), p. 255.

107 Les encycliques papales , Vol. 5 (1958-1981), p. 255.

108 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 1, p. 576.

109 Denzinger 2195; Les encycliques papales , Vol. 3 (1903-1939), p. 274.

110 Les encycliques papales , Vol. 2 (1878-1903), p. 391.

111 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, pp 1103-1104.

112 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 1105.

113 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 1132.

114 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 1085.

115 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 1075.

116 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 833.

117 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 833.

118 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 833.

119 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 833.

120 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 834.

121 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 834.

122 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 834.

123 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 834.

124 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 835.

125 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 835.

126 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 836.

127 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 836.

128 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 838.

129 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 838.

130 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 828.

131 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 829.

132 Les encycliques papales , Vol. 3 (1903-1939), p. 83.

133 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 827.

134 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 831.

135 Denzinger 1533.

136 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 827.

137 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 828.

138 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 1, p. 328.

139 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 1, p. 378.

140 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 841.

141 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 737.

142 Les encycliques papales , Vol. 4 (1939-1958), pp 283-284.

143 Denzinger 856.


9. La révolution liturgique - La nouvelle messe

" En vérité, si la ruine de la liturgie avait été confié à l'un des diables, il n'aurait pas pu faire mieux ." CS Lewis - Tactique du diable.

La nouvelle messe VS La messe traditionnelle

La messe latine traditionnelle, l'acte le plus sacré du culte du rite romain de l'Église catholique, a été codifiée par le pape saint Pie V dans sa bulle Quo Primum en 1570.

Dans sa célèbre Bulle Quo Primum, le pape saint Pie V interdit de changer la messe traditionnelle en latin :

Le pape saint Pie V, Quo Primum Tempore, 14 Juillet 1570 : «Maintenant donc, afin que tous et partout puissent adopter et observer ce qui a été livré à eux par la Sainte Eglise Romaine, Mère et Maîtresse des autres églises, il est illicite désormais et pour toujours dans le monde chrétien de chanter ou de lire des messes selon toute formule autre que ce Missel, publié par nous ... En conséquence, nul n'est autorisé à enfreindre ou à contrevenir imprudemment à cet avis de Notre permission, statut, ordonnance, commandement, direction, subvention, indult, déclaration, volonté, décret, et prohibition. En cas de risque de se faire, lui faire comprendre qu'il encourra la colère de Dieu Tout-Puissant et des Apôtres bénis Pierre et Paul. "2

Le 3 Avril 1969, Paul VI a remplacé la messe traditionnelle en latin dans les églises de Vatican II avec sa propre création, la nouvelle messe ou Novus Ordo. Depuis ce temps, le monde a vu ce qui suit dans les églises de Vatican II qui célèbrent la nouvelle messe ou Novus Ordo :

Le monde a vu des messes clown, avec les robes des "prêtres" comme un clown en dérision absolue de Dieu.

Le monde a vu un prêtre déguisé en Dracula, dans un maillot de football accompagné de pom-pom girls, un fromage de tête ...

... Au volant d'une Volkswagen dans l'allée de l'église quand les gens chantent hosanna. Il y a eu des messes disco ...

... Performances de gymnastique pendant la nouvelle messe; messes de ballons; messes de carnaval;

Messes ... nues, au cours de laquelle les personnes légèrement vêtues ou nues prennent part. Le monde a vu des messes de jonglerie, avec un jongleur au cours de la nouvelle messe,

Le monde a vu les prêtres qui célèbrent la nouvelle messe avec des Chips Dorito;

... Avec des reliefs roses, sur un carton, avec des biscuits, avec du thé chinois accompagné par le culte des ancêtres ; avec un ballon de basket que le prêtre fait rebondir sur l'autel, avec une guitare et le prêtre jouant un solo. Le monde a été témoin de la nouvelle messe avec un prêtre presque totalement nu qui danse autour de l'autel ou avec d'autres abominations de haute voltige ...

Le monde a vu la nouvelle Messe avec les prêtres vêtus de costumes païens indigènes;

... Avec une Menorah juive placée sur l'autel;

... Avec une statue de Bouddha sur l'autel avec des religieuses faisant des offrandes aux déesses féminines; avec des lecteurs et porteurs de souvenirs habillés comme les satanistes du vaudou. Le monde a vu la nouvelle messe au cours de laquelle l'artiste est vêtu d'un smoking et raconte des blagues. Le monde a vu des concerts de rock à la nouvelle messe;

... Guitare et polka des nouvelles Messes;

... Une nouvelle messe de marionnettes, une nouvelle messe où les gens se rassemblent autour de l'autel habillé comme des diables;

... Une nouvelle messe où les gens exécutent des danses obscènes au rythme d'une bande de tambour en acier. Le monde a connu une nouvelle messe où les nonnes habillées de vestes païennes font des offrandes païennes.

Le monde a également vu les nouvelles Messes incorporant toute fausse religion. Il y a eu des bouddhistes aux nouvelles messes;

Hindous et musulmans ... Nouvelles Messes;

... Nouvelles Messes où les Juifs et les unitariens offrent des bougies à de faux dieux. Il y a des églises où toute la congrégation dit la messe avec le curé;

... Où le prêtre parle parfois aux gens au lieu de dire la messe.

Ce que nous avons catalogué est juste un petit échantillon de ce genre de choses qui se produisent dans tous les diocèses du monde, où la nouvelle messe est célébrée, à un degré ou un à autre. Notre Seigneur nous dit : «C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez» (Mt 7,16). Les fruits de la nouvelle messe sont infiniment scandaleux, sacrilèges et idolâtres. C'est parce que la nouvelle messe est elle-même une fausse Messe invalide et une abomination.

Même une organisation qui défend la nouvelle messe a été forcé d'admettre ce qui suit au sujet de la nouvelle messe typique - à savoir ce que la nouvelle messe offre normalement dans les églises (sans même tenir compte nécessairement des abominations et des sacrilèges qui sont monnaie courante mentionnés ci-dessus) : «La plupart des nouvelles Messes auxquelles nous avons assisté ... sont des festivités happy-clappy, la musique est atroce, les sermons sont vides de sens, et ils sont irrévérencieux ... " 3

Lorsque la nouvelle messe est sorti een 1969, les cardinaux Ottaviani, Bacci, et quelques autres théologiens ont écrits à Paul VI à ce sujet. Gardez à l'esprit que ce qu'ils ont dit à propos de la nouvelle messe concerne la version latine, la version dite "plus pure" de la nouvelle messe. Leur étude est populairement connue comme L'intervention Ottaviani . Elle déclare :

"Le Novus Ordo [le nouvel ordre de la messe] représente, à la fois dans son ensemble et dans ses détails, un départ remarquable de la théologie catholique de la messe telle qu'elle a été formulée en Session 22 du Concile de Trente." 4

Ils pouvaient voir que la version latine de la nouvelle messe était un départ remarquable de l'enseignement du Concile de Trente. Sur les douze prières de l'offertoire de la messe traditionnelle, deux seulement sont retenues dans la nouvelle messe. Les prières de l'offertoire supprimées sont les mêmes que les protestants hérétiques Martin Luther et Thomas Cranmer ont éliminées. La nouvelle messe a été promulguée par Paul VI avec l'aide de six ministres protestants.


Les six ministres protestants qui ont aidé à concevoir la nouvelle messe étaient : MM.George, Jasper, Shepherd, Künneth, Smith et Thurian.

Paul 6 a même avoué à son bon ami Jean Guitton que son intention de changer la messe était d'en faire une protestante.

Jean Guitton (un ami intime de Paul VI) a écrit : «L'intention du Pape Paul VI à l'égard de ce qui est communément appelé la [nouvelle] messe, était de réformer la liturgie catholique d'une telle manière qu'elle devrait presque coïncider avec la liturgie protestante. Il y avait avec le Pape Paul VI une intention œcuménique de supprimer, ou tout au moins de corriger, ou du moins de détendre, ce qui était trop catholique dans le sens traditionnel de la messe et, je le répète, pour obtenir la messe catholique près de la calviniste calviniste» 5

Paul 6 a enlevé ce qui était trop catholique à la messe afin de rendre la messe un service protestant.

Une étude des propres et oraisons de la messe traditionnelle et la nouvelle messe révèle un massacre de la foi traditionnelle. Le Missel traditionnel contient 1182 oraisons. Environ 760 ont été retirés entièrement de la nouvelle messe, environ 36 sont restés, les réviseurs ont modifié plus de la moitié d'entre eux avant leur introduction dans le nouveau Missel. Ainsi, seulement 17% des oraisons de la messe traditionnelle sont intacts dans la nouvelle messe. Ce qui est aussi frappant, c'est le contenu des révisions qui ont été apportées aux oraisons. Les Oraisons traditionnelles qui décrivent les concepts suivants ont été spécifiquement supprimées du Nouveau Missel : la dépravation du péché, les pièges de la méchanceté, la faute grave du péché; la voie de la perdition; la terreur dans le visage de la fureur de Dieu, l'indignation de Dieu, les coups de sa colère, le fardeau du mal; tentations mauvaises pensées; dangers de l'âme, des ennemis de l'âme et du corps. Également éliminés étaient les discours qui décrivent : l'heure de la mort, la perte du ciel, la mort éternelle; châtiment éternel, et les peines de l'enfer et de son feu. Un accent particulier a été mis pour supprimer de la nouvelle messe les discours qui décrivent le détachement du monde, prières pour les défunts; la vraie foi et l'existence de l'hérésie, les références à l'Église militante, les mérites des saints, des miracles et l'enfer. 6 On peut voir les résultats de ce massacre de la foi traditionnelle des propres de la nouvelle messe.

La nouvelle messe est lourde de sacrilèges, profanations et abominations les plus ridicules imaginables, car elle reflète une fausse religion qui a abandonné la foi catholique traditionnelle.

La fausse religion reflète la nouvelle messe et c'est une des raisons pour laquelle elle est complètement vide, c'est pourquoi les fruits sont tout à fait désolés, arides et presque indiciblement mauvais. La religion pratiquée dans les églises où la nouvelle messe est dite, tout simplement, est un sacrilège complet et une célébration vide de l'homme.

Même Dietrich von Hildebrand, un partisan de la religion Vatican 2, a déclaré à propos de la nouvelle messe :

«En vérité, si l'un des diables, dans Tactique du diable de CS Lewis, avait été confié à la ruine de la liturgie, il n'aurait pu faire mieux. " 7

À l'exception d'une seule génuflexion par le célébrant, après la consécration, pratiquement chaque signe de respect pour le Corps et le Sang du Christ, qui caractérise la messe traditionnelle a été soit supprimé ou en option pour la nouvelle messe.

Il n'est plus obligatoire pour les vases sacrés d'être dorés si elles ne sont pas faites de métaux précieux. Vases sacrés, dont seules les mains ointes d'un prêtre pouvaient toucher, sont maintenant traitées par tous.

Le prêtre secoue fréquemment les mains avant de distribuer l'hostie. 8 L'Instruction générale pour la nouvelle messe déclare également que les autels n'ont plus besoin d'être de la pierre naturelle, qu'une pierre d'autel contenant les reliques de martyrs n'est plus nécessaire; qu'un seul tissu est nécessaire sur l'autel, qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un crucifix ou même des bougies sur l'autel. 9

Pas même l'une des exigences obligatoires développées sur 2000 ans afin de s'assurer de la dignité de l'autel a été retenue dans la nouvelle messe.

Quand les protestants séparés de l'Eglise catholique en Angleterre au 16 ème siècle, ont changé la messe pour refléter leurs croyances hérétiques, es autels ont été remplacés par des tables. Le Latin a été remplacé par l'anglais. Les statues et icônes ont été retirées des églises. Le Dernier Evangile et le Confiteor ont été supprimés. La «communion» a été distribué dans la main. La messe fut dite à haute voix et en face de la Congrégation. La musique traditionnelle a été écartée et remplacée par la nouvelle musique. Les trois-quarts des prêtres en Angleterre sont allé vers le nouveau service.

C'est aussi précisément ce qui s'est passé en 1969, lorsque Paul VI a promulgué la nouvelle messe, le Novus Ordo Missae. Les similitudes entre l'Anglican Prayer Book (livre de prières anglican) de 1549 et la nouvelle messe sont frappantes. Un expert a noté :

"La mesure dans laquelle la messe Novus Ordo s'écarte de la théologie du Concile de Trente, peut être mieux évaluée en comparant les prières que le Concile a retiré de la liturgie à ceux retirés par l'hérétique Thomas Cranmer. Cette coïncidence n'est pas simplement saisissante - elle est horrible. Elle ne peut pas, en fait, être une coïncidence. " 10

Afin de souligner leur croyance hérétique que la messe n'est pas un sacrifice, mais juste un repas, les protestants ont enlevé l'autel et mis une table à sa place. En Angleterre protestante, par exemple, le 23 Novembre 1550, le Conseil privé a ordonné à tous les autels en Angleterre d'être détruits et remplacés par des tables de communion." 11


Une église Vatican II avec une table protestante pour sa nouvelle «messe» protestante.

Les hérétiques protestants en chef ont déclaré : « La forme plus simple de la table doit bougé les opinions superstitieuses de la messe papiste vers le bon usage de la Cène du Seigneur. L'utilisation d'un autel est de faire le sacrifice dessus : l'utilisation d'une table sert les hommes à manger dessus. " 12 Le martyr Gallois catholique, Richard Gwyn, a déclaré en guise de protestation contre ce changement : «Au lieu d'un autel est une table misérable, à la place du Christ il y a du pain. "13

Et saint Robert Bellarmin a déclaré: «... quand nous entrons dans les temples des hérétiques, où il n'y a rien sauf une chaise pour la prédication et une table pour prendre un repas, nous nous sentons entrer dans une salle profane et non la maison de Dieu . " 14

Tout comme les nouveaux services des révolutionnaires protestants, la nouvelle messe est célébrée sur une table.

L'Anglican Prayer Book de 1549 a également été appelé «La Cène du Seigneur, et la sainte Communion, communément appelée la messe» 15 Ce titre a insisté sur la croyance protestante que la messe est juste un repas, un souper - et non pas un sacrifice. Quand Paul VI a promulgué la directive générale pour la nouvelle messe, il l'a fait de la même façon. Son titre était : «La Cène ou la messe du Seigneur» 16

Le livre de prière anglican (Anglican Prayer Book) 1549 a retiré de la messe, le psaume statuer pour moi, ô Dieu, à cause de sa référence à l'autel de Dieu. Ce psaume a également été supprimé dans la nouvelle messe.

Le livre de prière anglican (Anglican Prayer Book) 1549 a retiré de la messe la prière qui commence emporte de nous nos péchés, car il évoque le sacrifice. Cela a également été supprimé dans la nouvelle messe.

La prière qui commence, nous vous en supplions, Seigneur, se réfère à des reliques dans la pierre de l'autel. Cette prière a été supprimée dans la nouvelle messe.

Dans le Livre de prière anglican (Anglican Prayer Book) 1549, l'Introït, Kyrie, Gloria, Collecte, Épître, Evangile et Credo ont tous été conservés. Ils ont tous été retenus dans la nouvelle messe.

L'équivalent pour les prières Offertoire : Acceptez, ô saint Père ... Ô Dieu, qui a créé la nature de l'homme ... Nous Vous offrons, ô Seigneur ... Dans un esprit humble ... Venez, sanctificateur, tout-puissant ... et agréez, Très Sainte Trinité , ont tous été supprimés dans le Livre de prière anglican (Anglican Prayer Book) 1549. Ils ont tous été supprimés dans la nouvelle messe, à l'exception de deux extraits.

Dans le Livre de prière anglican (Anglican Prayer Book) 1549, les Élevez vos cœurs, Préface et Sanctus ont tous été conservés. Ils ont été retenus dans la nouvelle messe.

Le Canon romain a été aboli par le 1549 Anglican Prayer Book. Il n'a été retenu que comme une option dans la nouvelle messe.


Hérétiques de la révolution protestante :
Thomas Cranmer (à gauche) et Martin Luther (à droite).

En fait, le Novus Ordo de la messe a également supprimé la traditionnelle prière du vendredi saint pour la conversion des Juifs. Cette prière a été remplacée par une prière, non pas pour que les Juifs se convertissent, mais pour qu'ils "grandissent" dans la fidélité à son alliance ! Ainsi, c'est une expression de l'apostasie dans la langue officielle de la prière du Vendredi Saint de la Nouvelle Messe. C'est une promotion du judaïsme et de l'hérésie que l'Ancien Testament est toujours valide.

Deux différentes prières du vendredi pour les Juifs pour deux religions différentes

Le Vendredi Saint, la religion Novus Ordo prie : « pour le peuple juif, le premier à entendre la parole de Dieu, qu'ils continuent à grandir dans l'amour de son nom et dans la fidélité à son alliance».

Mais l'Église catholique, le Vendredi Saint, prie : «pour les Juifs perfides, que Notre Seigneur et Dieu soulève la couverture de leurs cœurs, afin qu'ils puissent reconnaître Jésus-Christ notre Seigneur».

Le 1549 Anglican Prayer Book a abandonné la discipline du rite romain dans la distribution de la communion sous une seule espèce et a donné la communion sous les deux espèces. La Nouvelle Communion est distribuée sous les deux espèces dans de nombreux endroits dans le monde.

La version 1552 sur le livre de prières anglican a demandé que la communion devait être donnée dans la main pour signifier que le pain était du pain ordinaire et que le prêtre ne diffère pas essentiellement d'un profane. 18

La nouvelle messe met en œuvre la communion dans la main dans presque tous les endroits dans le monde, et elle va même plus loin que Cranmer en permettant aux communiants de se lever et de la recevoir d'un ministre laïc.

Les prières de la messe traditionnelle qui commencent par: ce qui est passé par nos lèvres comme nourriture et ton corps, ô Seigneur, que j'ai mangé les deux font explicitement référence à la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie. Toutes deux ont été supprimées dans la nouvelle messe.

La prière qui commence Puisse l'hommage de mon culte Vous plaire, Très Sainte Trinité, est la prière la moins acceptable après la communion pour tous les protestants, en raison de sa référence au sacrifice propitiatoire. Martin Luther, et Cranmer dans sa prière anglicane du livre, l'ont occulté. A leur suite, elle a été supprimée dans la nouvelle messe.

Maintenant, pour le dernier Evangile. Si le dernier Evangile, qui ferme la messe traditionnelle, avait été inclus dans la nouvelle messe, la nouvelle messe aurait heurté le modèle de services protestants, qui se concluent par une bénédiction. Donc, il n'a pas été inclus dans la nouvelle messe.

Les prières après la messe traditionnelle, les prières léoniennes, y compris le Je vous salue Marie, le Salve Regina, le O Dieu, notre refuge ; la prière à saint Michel, et l'appel au Sacré-Cœur, formaient, dans la pratique, une partie importante de la liturgie. Cinq prières qui pouvaient difficilement être compatibles avec le protestantisme. Elles ont toutes été supprimés dans la nouvelle messe.

Compte tenu de tout cela, même Michael Davies est d'accordb: « Il est incontestable que ... le rite romain a été détruit . " 19

Outre le fait que la Nouvelle Messe est un service protestant, il y a aussi le fait que les églises Novus Ordo présentent une ressemblance frappante et incontestable avec les loges maçonniques. Regardez les photos. Voici une loge maçonnique :

Et voici une église Novus Ordo :

Les deux sont presque indiscernables, l'accent est mis à la fois sur l'homme, avec le président de la cérémonie au milieu et un accent circulaire. Peut-être que c'est parce que le principal architecte de la nouvelle messe de Paul VI était le Cardinal Annibale Bugnini, qui était un franc-maçon.


Annibale Bugnini, principal architecte de la nouvelle messe et un franc-maçon.

Le "Cardinal" Annibale Bugnini fut président du Consilium qui a rédigé la nouvelle messe de Paul VI. Bugnini fut initié à la loge maçonnique le 23 Avril 1963, selon le registre maçonnique de 1976. 20

En plus de tous ces problèmes avec la nouvelle messe, celui qui est encore plus menaçant, le plus gros problème avec la nouvelle messe est qu'elle n'est pas valide. Jésus-Christ n'est pas présent dans la nouvelle messe parce que la nouvelle messe a modifié les paroles de la consécration.

LA PREUVE QUE LA NOUVELLE MESSE EST INVALIDE - Les paroles de la consécration ont été modifiées.

Un sacrement est dit être valide si il a lieu. Le sacrement de l'Eucharistie est valide si le pain et le vin deviennent le Corps réel, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ. Pour qu'un sacrement soit valide, la matière, la forme, le ministre et l'intention doivent être présents.

Pape Eugène IV, Concile de Florence, 1439 : «Tous ces sacrements sont constitués de trois éléments: à savoir, des choses comme la matière , les mots comme la forme , et la personne du ministre qui confère le sacrement avec l'intention de faire ce que l' Eglise. Si l'un de ces éléments fait défaut, le sacrement n'est pas effectué. " 21

Le problème de la validité de la nouvelle messe est livré avec la forme, les mots nécessaires pour réaliser le sacrement de l'Eucharistie. Le formulaire nécessaire pour confectionner l'Eucharistie dans le Rite romain a été déclaré par le pape Eugène IV au concile de Florence.

Pape Eugène IV, Concile de Florence, Cantate Domino 1441 : «... la sainte Église romaine, en s'appuyant sur l'enseignement et l'autorité des apôtres Pierre et Paul ... utilise cette forme de mots dans la consécration du Corps du Seigneur : car ceci est mon CORPS. Et de son sang : car c'est le calice de MON SANG, LE NOUVEEAU ET ÉTERNEL testament, LE MYSTÈRE DE LA FOI, QUI sera répandu pour vous et pour beaucoup pour la rémission des péchés » 22

Dans le décret du pape saint Pie V De Defectibus , on retrouve les mêmes mots répétés :

Le pape saint Pie V, De Defectibus, chapitre 5, partie 1 : «Les paroles de la consécration, qui sont la forme de ce sacrement, sont les suivants : CAR CECI EST MON CORPS Et : CAR CECI EST LE CALICE DE MON SANG, le nouveau et éternel TESTAMENT, LE MYSTÈRE DE LA FOI, QUI sera répandu pour vous et pour beaucoup pour la rémission des péchés. Maintenant, si l'on devait supprimer ou modifier quoi que ce soit sous la forme de la consécration du Corps et du Sang, et que changer de mots de la [nouvelle] formulation ne permettrait pas de dire la même chose, cela ne consacrerait pas le sacrement. " 23

Cet enseignement est apparu sur le devant de chaque Missel d'autel romain de 1570 à 1962. Nous pouvons voir que les mêmes mots mentionnés par le Concile de Florence sont déclarés nécessaires par le pape saint Pie V. C'est pourquoi toutes ces paroles de la consécration sont en gras dans les missels d'autel romains traditionnels, et c'est pourquoi le Missel romain ordonne aux prêtres de tenir le calice jusqu'à la fin de toutes ces paroles.

L'enseignement de saint Pie V stipule que si les paroles de la consécration sont modifiées de sorte que le sens est altéré, le prêtre ne réalise pas le sacrement.

Dans la nouvelle messe les paroles de la consécration ont été radicalement changé, et la signification a été modifiée.

Tout d'abord, la version latine originale de la nouvelle messe (Bugnini 1962) a supprimé les mots mysterium fidei - "le mystère de la foi» - des paroles de la consécration. Cela provoque un grave doute, parce que « mysterium fidei » fait partie de la forme dans le rite romain. Bien que les mots « mysterium fidei » ne fassent pas partie de certaines des formules de rite oriental de la consécration, ils ont été déclarés comme faisant partie du rite romain. Ils sont également présents dans certains rites orientaux. Le pape Innocent III et le Canon de la Messe nous disent aussi que les mots « mysterium fidei» ont été donnés par Jésus-Christ Lui-même.

Le pape Innocent III, Cum Marthæ circa, le 29 novembre 1202, en réponse à une question sur la forme de l'Eucharistie et de l'inclusion de «mysterium fidei» : «Vous avez demandé (en effet) qui a ajouté à la forme des mots que le Christ Lui-même a exprimé quand il a changé le pain et le vin en Corps et Sang, dans le Canon de la messe où les usages généraux de l'Église, dont aucun des évangélistes n'est lus pour l'avoir exprimé ... dans le canon de la messe, l'expression «mysterium fidei» se trouve intercalée entre ses paroles ... Sûrement, nous trouvons beaucoup de ces choses, des mots omis, ainsi que des exploits du Seigneur par les évangélistes, les apôtres qui sont lues pour les avoir fourni par la parole ou les ont exprimé par acte ... Par conséquent, nous croyons la forme de mots, car ils se trouvent dans le Canon, que les apôtres ont reçu du Christ , et leurs successeurs d'eux. " 24

Les mots «le mystère de la foi» dans la consécration sont une référence claire à la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie. Ces mots ont également été supprimés par l'hérétique Thomas Cranmer dans son livre de prière anglicane 1549 en raison de leur référence claire à la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie. 25 Quand les mots sont extraits d'un rite parce que le sens qu'ils expriment contredit le sens voulu du rite, il y a un doute. On pourrait en dire plus à ce sujet, mais nous devons maintenant passer au coup de massue sur la validité de la nouvelle messe

Dans presque toutes les traductions vernaculaires de la nouvelle messe dans le monde vernaculaires, les paroles de la consécration se lisent comme suit :

FORMULAIRE de consécration dans la nouvelle messe

« Car ceci est mon corps. Car ceci est le calice de mon sang, de la nouvelle et éternelle alliance. Il sera versé pour vous et pour tous afin que les péchés soient pardonnés».

Les mots «pour vous et pour beaucoup pour la rémission des péchés" ont été changés pour pour vous et pour tous afin que les péchés soient pardonnés. Le mot «beaucoup» a été supprimé et remplacé par le mot «tous». Ce changement énorme annule tous les nouvelles Messes. Tout d'abord, le mot nombreux a été utilisé par Jésus pour instituer le sacrement de l'Eucharistie, comme nous le voyons dans Matthieu 26:28 : «Car ceci est mon sang de la nouvelle alliance, qui sera répandu pour beaucoup pour la rémission des péchés. " Les mots utilisés par Notre-Seigneur, « pour beaucoup pour la rémission des péchés » représentent l'efficacité du sang que Jésus a versé. Le sang de Jésus est efficace pour le salut de beaucoup, pas tous les hommes. Dans le processus pour expliquer cela, Le Catéchisme du Concile de Trente déclare expressément que Notre Seigneur ne veut pas dire «tous» et n'a donc pas dit cela !

Le Catéchisme du Concile de Trente, sur la forme de l'Eucharistie, p. 227 : «Les mots supplémentaires pour vous et pour beaucoup, sont pris, certains de Matthieu, certains de Luc, mais ont été réunis par l'Église catholique, sous la direction de l'Esprit de Dieu. Ils servent à déclarer les fruits et profiter de sa Passion. Car si nous regardons à sa valeur, il faut avouer que le Rédempteur a versé son sang pour le salut de tous ; mais si nous regardons aux fruits que l'humanité a reçu de lui, on doit facilement trouver qu'ils ne se rattachent pas à tous, mais pour beaucoup du genre humain. Quand donc (notre Seigneur) a dit : Pour vous, il voulait dire soit ceux qui étaient présents, ou soit ceux qui sont choisis parmi le peuple juif, comme le sont, à l'exception de Judas, les disciples avec lesquels Il parlait. Quand il ajouté, Et pour beaucoup, il voulait être compris comme signifiant le reste des élus d'entre les Juifs et les Gentils. Avec raison, DONC, les mots POUR TOUS N'ÉTAIENT PAS UTILISÉS, car à cet endroit seuls les fruits de la Passion sont évoqués, et seulement aux élus sa passion apporte le fruit du salut. " 26

Comme nous pouvons le voir, selon le Catéchisme du Concile de Trente, les mots «pour tous» n'ont été spécifiquement pas utilisés par notre Seigneur parce qu'ils donneraient une fausse signification.

Saint Alphonse de Liguori, Traité sur l'Eucharistie : «Les mots pour vous et pour beaucoup sont utilisés pour distinguer la vertu du Sang du Christ de ses fruits, car le sang de notre Sauveur est d'une valeur suffisante pour sauver tous les hommes, mais ses fruits sont appliquées seulement à un certain nombre et pas à tous , et c'est leur propre faute ... " 27

L'utilisation de «tous» modifie le sens de la forme de consécration. Personne, pas même un pape, ne peut changer les paroles que Jésus-Christ a spécifiquement institué pour un sacrement de l'Église.

Le pape Pie XII, Sacramentum Ordinis (n° 1), 30 nov. 1947 : "... l'Eglise n'a aucun pouvoir sur la « substance des sacrements», qui est, ces choses qui, avec les sources de la révélation divine en tant que témoin, le Seigneur Christ Lui-même a décrété pour être conservées dans un signe sacramentel ... " 28

Puisque «tout» ne signifie pas la même chose que "beaucoup" le sacrement n'est pas confectionné dans la nouvelle messe.

Le pape saint Pie V, De Defectibus, chapitre 5, partie 1: «Les paroles de la consécration, qui sont la forme de ce sacrement, sont les suivants : ceci est mon corps et:. CECI EST LE CALICE DE MON SANG, du nouveau et éternel testament : LE MYSTÈRE DE LA FOI, QUI sera répandu pour vous et pour beaucoup pour la rémission des péchés. Maintenant, si l'on devait supprimer ou modifier quoi que ce soit sous la forme de la consécration du Corps et du Sang, et que changer de mots de la [nouvelle] formulation ne permettrait pas de dire la même chose, cela ne consacrerait pas le sacrement. ». 29

UN AUTRE ANGLE prouve absolument QUE LA NOUVELLE MESSE EST NULLE

Il y a un autre angle à cette question que nous devons examiner maintenant. Dans sa célèbre Bulle, Apostolicae Curae en 1896, le pape Léon XIII enseigne :

Le pape Léon XIII, Apostolicae Curae, 13 septembre 1896 : "Tout le monde sait que les sacrements de la Loi nouvelle, comme des signes sensibles et efficaces de la grâce invisible, doivent à la fois signifier la grâce qu'ils effectuent et l'effet de la grâce qu'ils signifient . " 30

Si il ne signifie pas la grâce qu'il effectue et l'effet de la grâce qu'il signifie, c'est que ce n'est pas un sacrement. Alors, quelle est la grâce effectuée par le sacrement de l'Eucharistie ?

Pape Eugène IV, Concile de Florence, «Exultate Deo," sur l'Eucharistie, 1439 : «Enfin, il est une bonne façon de signifier l'effet de ce sacrement, c'est l'union du peuple chrétien avec le Christ. " 31

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, Pt. III, Q. 73, A. 3 : «Maintenant, il a été dit ci-dessus que la réalité du sacrement [de l'Eucharistie] est l'unité du corps mystique, sans laquelle il n'est point de salut ... " 32

Comme le Concile de Florence, saint Thomas d'Aquin, et bien d'autres théologiens enseignent que la grâce effectuée par l'Eucharistie est l'union des croyants avec le Christ. Saint Thomas appelle cela grâce de " l'unité du Corps mystique ". La grâce effectuée par l'Eucharistie (l'union des croyants avec le Christ ou l'unité du Corps mystique) doit être soigneusement distinguée de l'Eucharistie elle-même: le Corps, le Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ.

Depuis que l'union des croyants avec le Christ est la grâce effectué par le sacrement de l'Eucharistie - ou ce qui est appelé aussi la réalité du sacrement ou la grâce propre du sacrement de l'Eucharistie - cette grâce doit être signifiée par la forme de la consécration pour être valide, ce que le pape Léon XIII enseigne. Bon, alors nous devons examiner la forme traditionnelle de la consécration et trouver où cette grâce - l'union des croyants avec le Christ - est signifiée.

La forme traditionnelle de consécration, telle que déclarée par le pape Eugène IV au concile de Florence et le pape saint Pie V dans De Defectibus, se présente comme suit :

«Car ceci est mon corps. Car ceci est le calice de mon sang du nouveau et éternel TESTAMENT : LE MYSTÈRE DE LA FOI, QUI sera répandu pour vous et pour beaucoup pour la rémission des péchés ".

Notez encore : nous sommes à la recherche de cette partie du formulaire qui signifie que la personne qui reçoit ce sacrement dignement devient unie ou plus fortement unie à Jésus-Christ et son Corps mystique.

Les mots « du nouveau et éternel Testament » signifient l'union des croyants avec le Christ / le Corps mystique ? Non. Ces mots ne signifient pas le Corps mystique, mais les sacrifices temporaires et préfigurant de l'ancienne loi contrastant avec le sacrifice éternel et propitiatoire de Jésus-Christ.

Les mots « mystère de la foi » signifient l'union des croyants avec le Christ / le Corps mystique ? Non. Ces mots signifient la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie, enseigne Innocent III, ils ne signifient pas le Corps mystique de Jésus-Christ.

Est-ce que les mots " qui sera répandu " signifient l'union des croyants avec le Christ / le Corps mystique ? Non, ces mots désignent le vrai sacrifice.

Les seuls mots laissés sous la forme de consécration sont : " POUR VOUS ET POUR BEAUCOUP pour la rémission des péchés. "

La rémission des péchés est nécessaire pour l'incorporation dans le Corps mystique, et la rémission des péchés est une composante indispensable de la véritable justification, par lequel on est fructueusement unis à Jésus-Christ. Les mots «pour vous et pour la multitude» désignent les membres du Corps Mystique qui ont reçu cette remise.

Les mots " POUR VOUS ET POUR BEAUCOUP pour la rémission des péchés " sont les mots sous la forme de consécration qui signifie l'union des croyants avec le Christ / l'union du Corps mystique du Christ, qui est la grâce propre du sacrement de l'Eucharistie.

Maintenant, si nous nous tournons vers le formulaire Novus Ordo de la consécration, trouvons-nous le Corps Mystique / l'union des croyants avec le Christ (la grâce propre du sacrement de l'Eucharistie) signifié ? Voici la forme de consécration dans la nouvelle messe ou Novus Ordo :

Formulaire de la nouvelle messe : «Ceci est mon corps. Ceci est la coupe de mon sang, de la nouvelle et éternelle alliance, qui sera versé pour vous et pour tous afin que les péchés soient pardonnés ".

L'union du Corps mystique de Jésus-Christ est signifiée par les mots « pour vous et pour tous afin que les péchés soient pardonnés » ? Non. Est-ce que tous les hommes font partie du Corps mystique ? Non. Est-ce que tous les hommes sont des fidèles unis à Christ ? Non, nous pouvons voir très clairement que la nouvelle messe ou Novus Ordo ne signifie certainement pas l'union du Corps mystique (la grâce propre du sacrement de l'Eucharistie), et donc n'est pas un sacrement valide !

On n'a pas besoin d'en dire plus ... la nouvelle messe n'est pas valide !

Le pape Léon XIII, Apostolicae Curae, 1896 : " Tout le monde sait que les sacrements de la Loi nouvelle, comme des signes sensibles et efficaces de la grâce invisible, doivent à la fois signifier la grâce qu'ils effectuent et l'effet, la grâce qu'ils signifient » 33

Le pape Léon XIII, Apostolicae Curae, 1896 : " Le formulaire ne peut pas être considéré comme apte ou suffisante pour un sacrement qui omet ce qu'il doit essentiellement signifier." 34

Pape Eugène IV, Concile de Florence, Exultate Deo, 1438 : "... une bonne façon de signifier l'effet de ce sacrement, c'est l'union du peuple chrétien avec le Christ» 35.

Pour mieux prouver ce point, il faut noter que dans toutes les formules de la consécration dans les rites liturgiques de l'Eglise catholique, que ce soit la liturgie arménienne, la liturgie copte, la liturgie éthiopienne, la liturgie syrienne, la liturgie chaldéenne, etc..., l'union des croyants avec le Christ / le Corps mystique est signifié dans la forme de consécration. Il n'y a pas de liturgie qui n'a jamais été approuvé par l'Église ne parvenant pas à signifier l'union des croyants avec le Christ.

Voici les parties des formes de consécration du vin utilisées dans les rites orientaux que que la messe traditionnelle signifie et que la nouvelle messe ne fait pas : l'union des membres de l'Eglise :

La liturgie ARMENIENNE : ".... versé pour vous et pour la multitude en expiation et le pardon des péchés. "

Notez que l'union et les membres du Corps mystiquei est signifié par les mots « pour vous et pour la multitude en expiation et le pardon des péchés. "

La liturgie byzantine : «... versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. "

Notez que l'union et les membres du Corps mystique est signifié.

La liturgie CHALDÉENNE : "... versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. "

Notez que l'union et les membres du Corps mystique est signifié.

La liturgie copte : "... versé pour vous et pour beaucoup pour le pardon des péchés. "

Notez que l'union et les membres du Corps mystique est signifié.

La liturgie ÉTHIOPIENNE : "... versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. "

Notez que l'union et les membres du Corps mystique est signifié.

La liturgie de Malabar : «... versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. "

Notez que l'union et les membres du Corps mystiquei est signifié.

La liturgie MARONITE : cette forme est identique à celle qui a toujours été utilisé dans le rite romain.

La formule de la consécration dans toutes les liturgies catholiques signifie l'union des croyants avec le Christ / le Corps mystique du Christ, comme nous pouvons le voir. La nouvelle messe, qui dit : "pour vous et pour tous, afin que les péchés soient pardonnés", ne signifie pas le Corps mystique, puisque tous n'appartiennent pas au Corps mystique. Ainsi, la nouvelle messe ne signifie pas la grâce effectuée de l'Eucharistie. Elle n'est pas valide.

Par conséquent, un catholique ne peut pas assister à la nouvelle «messe» sous peine de péché mortel. Ceux qui persistent à le faire commettent l'idolâtrie (adorer un morceau de pain). Jésus-Christ n'y est pas présent. L'hôte est simplement un morceau de pain, pas le corps, Sang, Âme et Divinité de Notre-Seigneur. L'Eglise a toujours enseigné que d'approcher un sacrement douteux (qui emploie question ou forme douteuse) est pécher mortellement. En fait, le pape Innocent XI, le décret du Saint-Office, 4 Mars 1679, 36 condamne l'idée même que les catholiques peuvent recevoir des « sacrements probables ». Et la nouvelle messe n'est pas seulement douteuse, elle est invalide, car elle ne signifie pas la grâce qu'elle est censée effectuer. Il s'agit en fait de bien pire qu'un service protestant, c'est une abomination, ce qui fausse les paroles de Jésus-Christ et la foi catholique.

Note : Au moment où nous écrivons cela, il est question que le Vatican, afin de tromper les traditionalistes de nouveau dans l'Eglise et contre la nouvelle messe fausse, envisage de corriger l'erreur «pour tous» dans la forme de consécration. Le fait que le Vatican fasse cela prouve que «pour tous» donne, comme nous l'avons dit, une fausse signification. Même s'ils font cela, un catholique devrait encore éviter toutes nouvelles messes sous peine de péché mortel parce que la nouvelle messe elle-même est un service non-catholique, il serait toujours manquant les mots «mysterium fidei» dans la consécration, et en plus les «prêtres» célébrant ne sont pas valides toute façon (comme la section suivante le prouve).

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Notes :

1 Les paroles de Dietrich von Hildebrand, qui était pourtant un partisan de la religion Vatican II mais s'est senti obligé de faire une telle déclaration à propos de la nouvelle messe Cité par Michael Davies, nouvelle messe du pape Paul , Kansas City, MO: Angelus Press , 1980, p. 80.

2 pape saint Pie V, Bull Quo Primum , le 14 Juillet 1570.

3 New Oxford Review , Berkeley, CA, Novembre 2006, «Notes».

4 L'intervention Ottaviani , Rockford, IL: Tan Books.

5 Rama Coomeraswamy, les problèmes liés à la nouvelle messe , Tan Books, p. 34.

6 Fr. Anthony Cekada, problèmes avec les prières de la messe moderne , Tan Books, 1991, pp 9-13.

7 Michael Davies, nouvelle messe du pape Paul , Kansas City, MO: Angelus Press, p.80.

8 Michael Davies, nouvelle messe du pape Paul , p. 126.

9 Michael Davies, nouvelle messe du pape Paul , p. 395.

10 Michael Davies, nouvelle messe du pape Paul .

11 Warren H. Carroll, Une histoire de la chrétienté , Vol. 4 ( le clivage de la chrétienté), Front Royal, Virginie: la chrétienté Press, 2000, p. 229.

12 Michael Davies, pieux Ordre de Cranmer , Fort Collins, CO: Roman Catholic Books, 1995, p. 183.

13 Michael Davies, nouvelle messe du pape Paul , p. 398.

14 Octava Controversia Generalis . Liber Ii. Controversia Quinta. Caput XXXI.

15 Michael Davies, Ordre divin de Cranmer , p. 65.

16 Michael Davies, nouvelle messe du pape Paul , p. 285.

17 Michael Davies, nouvelle messe du pape Paul , p. 320.

18 Michael Davies, Ordre divin de Cranmer , p. 210.

19 Michael Davies, nouvelle messe du pape Paul , p. 504.

20 Ont également discuté en Nouvelle Messe du Pape Paul , pp 102; 504-505.

21 Denzinger, Les Sources du dogme catholique , B. Herder Book. Co., trentième édition, 1957, 695.

22 Décrets des conciles œcuméniques , Vol. 1, p. 581; Denzinger 715.

23 La traduction commune, a trouvé dans de nombreuses publications, des mots latins du Missel d'autel romain, dans De Defectibus, Chap. 5, partie 1.

24 Denzinger 414-415.

25 Michael Davies, Ordre divin de Cranmer , p. 306.

26 Le Catéchisme du Concile de Trente , Tan Books, 1982, p. 227.

27 St. Alphonse de Liguori, Traité sur la sainte Eucharistie , Pères Rédemptoristes 1934, p. 44.

28 Denzinger 2301.

29 La traduction commune, a trouvé dans de nombreuses publications, des mots latins du Missel d'autel romain, dans De Defectibus, Chap. 5, partie 1.

30 Denzinger 1963.

31 Denzinger 698.

32 St. Thomas d'Aquin, Somme Théologique , Allen, TX: Christian Classics, Pt. III, Q. 73, A. 3.

33 Denzinger 1963.

34 Les Grands Lettres encyclique du Pape Léon XIII, Tan Books, 1995, p. 401.

35 Denzinger 698.

36 Denzinger 1151.


10. Le nouveau rite d'ordination

Michael Davies, l'ordre de Melchisédech : "... chaque prière dans le rite traditionnel [de l'ordination] déclarant spécifiquement le rôle essentiel d'un prêtre comme un homme ordonné à offrir le sacrifice propitiatoire pour les vivants et les morts a été éliminée [du nouveau rite de Paul VI]. Dans la plupart des cas, il s'agissait des prières précises enlevées par les réformateurs protestants, ou si ce n'est pas exactement les mêmes, il y a des parallèles évidents. " 1

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En plus d'apporter des changements invalidants à la messe, le diable savait qu'il devait toucher à l'ordination afin que les prêtres de la nouvelle église ne soient pas valides ainsi.

Le nouveau rite des Saints Ordres (évêques, prêtres, diacres) a été approuvé et imposé par Paul VI (Pontificalis Romani) le 18 Juin 1968. L'information suivante est cruciale à connaître pour tous les catholiques, car elle porte sur la validité de pratiquement chaque «prêtre» ordonné dans la structure diocésaine depuis environ 1968, et par conséquent, sur la validité d'innombrables confessions, messes indult, etc.

Le 30 novembre 1947, le Pape Pie XII a publié une Constitution apostolique appelé "Sacramentum Ordinis". Dans cette Constitution, le pape Pie XII a déclaré, en vertu de son autorité apostolique suprême, les mots qui sont nécessaires pour une ordination valide à la prêtrise.

FORME TRADITIONNELLE d'ordination des prêtres

Pape Pie XII, Sacramentum Ordinis, n° 5, 30 novembre 1947 : «En ce qui concerne la matière et la forme dans la collation de chacun de ces Ordres, Nous décidons et décrétons, en vertu de Notre suprême Autorité apostolique, ce qui suit : ... Dans l’Ordination sacerdotale, la matière est la première imposition des mains de l’évêque, celle qui se fait en silence, ... La forme est constituée par les paroles de la Préface, dont les suivantes sont essentielles et partant nécessaires pour la validité :

« Donnez, nous vous en supplions, Père tout-puissant, à votre serviteur ici présent la dignité du sacerdoce; renouvelez
dans son coeur l’esprit de sainteté, afin qu’il exerce cette onction du second Ordre [de la hiérarchie] que vous lui confiez et que
l’exemple de sa vie corrige les mœurs ». 2

LA NOUVELLE FORME D'ORDINATION DES PRÊTRES

Voici la forme du nouveau rite d'ordination des prêtres :

● "Donnez, nous vous en supplions, Père tout-puissant, à votre serviteur, la dignité du sacerdoce ; renouveler en lui l'esprit de sainteté. Puisse-il tenir de vous, l'onction du second Ordre dans votre service et par l'exemple de son comportement être un modèle de vie sainte. " 3

La différence entre les deux formes est que le mot latin "ut " (qui signifie «de sorte que») a été omis dans le nouveau rite. Cela peut paraître insignifiant, mais dans Sacramentum Ordinis Pie XII a déclaré que ce mot était essentiel pour la validité. En outre, l'omission de "de sorte que" donne lieu à un relâchement de la désignation de l'effet du sacrement (conférant l'onction du second Ordre).

Depuis que le nouveau rite est censé être le rite romain, ce retrait de "ut" (de sorte que) rend le nouveau rite de validité douteuse. Cependant, il y a un problème beaucoup plus important qui prouve que le nouveau rite est invalide.

LE PLUS GRAND problème avec le nouveau rite de l'ordination n'est pas la forme, mais les cérémonies l'entourant QUI ONT ETE SUPPRIMEES

Le changement de la forme essentielle n'est pas le seul problème avec le nouveau rite d'ordination promulgué par Paul VI. Les points suivants sont tout aussi importants parce que le sacrement de l'Ordre, bien qu'institué par Notre Seigneur Jésus-Christ, n'a pas été institué par Notre-Seigneur avec une forme sacramentelle spécifique - contrairement aux sacrements de l'Eucharistie et du Baptême, qui ont été institués par Notre-Seigneur avec une forme sacramentelle spécifique - de sorte que la forme des mots d'ordination prend son sens et sa signification par le rite et les cérémonies l'entourant.

Dans sa célèbre Bulle, Apostolicae Curae du 13 septembre 1896, le pape Léon XIII a déclaré solennellement que les ordinations anglicanes sont invalides. Cela signifie que la secte anglicane n'a pas de prêtres ou évêques valides.

Pape Léon XIII, Apostolicae Curae, 13 septembre 1896 : "... de Notre propre mouvement et une certaine connaissance Nous prononçons et déclarons que les ordinations réalisées selon le rite anglican ont été et sont absolument nulles et complètement vides. " 4

En faisant cette déclaration solennelle, il doit être entendu que le pape Léon XIII n'a pas fait les ordinations anglicanes invalides, mais il déclarait qu'elles étaient invalides en raison de défauts dans le rite. Mais quels étaient ces problèmes et ces défauts que Léon XIII a vu du rite anglican, qui ont contribué à son invalidité ?

Pape Léon XIII, Apostolicae Curae, 13 septembre 1896 : "Quand quelqu'un avec raison et sérieusement fait usage de la forme due et de la matière requise pour effectuer ou conférer le sacrement, il est considéré par le fait même faire ce que fait l'Église. Sur ce principe repose la doctrine que le sacrement est vraiment conféré par le ministère de celui qui est un hérétique ou non baptisé, à condition que le rite catholique soit utilisé. D'autre part, si le rite être modifié, avec l'intention manifeste de mettre en place un autre rite non approuvé par l'Église, et de rejeter ce que l'Eglise fait, et ce par l'institution du Christ à qui appartient la nature du sacrement, alors il est clair que non seulement l'intention nécessaire est insuffisante pour le sacrement, mais que l'intention est négative et destructrice de la Sainte-Cène. " 5

Ici, nous voyons Léon XIII enseigner que si un ministre utilise le rite catholique pour conférer le sacrement de l'Ordre, avec la matière et la forme correcte, il est considéré pour cette raison même avoir eu l'intention de faire ce que fait l'Eglise - l'intention de faire ce que l'Eglise est nécessaire pour la validité des sacrements. D'autre part, il nous dit que, si le rite est modifié avec l'intention manifeste d'introduction d'un nouveau rite non approuvé par l'Église, et rejette ce que l'Eglise fait, le but est non seulement insuffisant, mais destructeur du Sacrement.

Et quelles sont les choses que le pape Léon XIII décrit comme montrant la volonté de destruction du rite d'ordination anglicane ?

Pape Léon XIII, Apostolicae Curae, 13 septembre 1896 : «Car, de mettre de côté pour d'autres raisons qui montrent que cela soit insuffisant pour le rite anglican, laisse cet argument suffisant pour tous : d'eux a été délibérément retiré quelque ensemble selon la dignité et l'office du sacerdoce dans le rite catholique. Ces formulaires ne peuvent donc pas être considérés comme aptes ou suffisants pour le sacrement qui omet ce qu'il doit essentiellement signifier. " 6

Pape Léon XIII, Apostolicae Curae, 13 septembre 1896 : «Alors, il arrive que, comme le sacrement de l'Ordre et le vrai sacerdotium [sacerdoce sacrifier] du Christ ont été complètement éliminés du rite anglican, le sacerdotium [sacerdoce] n'est nullement conféré vraiment et validement dans la consécration épiscopale du même rite, pour la raison que, par conséquent, l'épiscopat ne peut en aucun cas être véritablement et validement conféré, et ce d'autant plus que parmi les premiers devoirs de l'épiscopat est celui de l'ordination des ministres de l'Eucharistie et du sacrifice. " 7

Pape Léon XIII, Apostolicae Curae, 13 septembre 1896 : «Être pleinement conscient de la connexion nécessaire entre la foi et le culte, entre «le droit de croire et le droit de prier», sous prétexte de retour à la forme primitive, ils ont corrompu l'ordre liturgique de nombreuses façons pour répondre aux erreurs des réformateurs. Pour cette raison, dans l'ensemble ordinal non seulement il n'y aucune mention claire du sacrifice, de la consécration, du sacerdotium [sacerdoce sacrifier prêtrise], mais, au contraire, comme nous venons de le dire, toute trace de ces choses, qui avaient été dans ces prières du rite catholique car ils ne l'avaient pas entièrement rejeté, ont été délibérément retirées et supprimées. De cette façon, le caractère originaire - ou l'esprit comme on l'appelle - de l'ordinale se manifeste clairement. Par conséquent, si vicié dans son origine, il était tout à fait insuffisant pour conférer les ordres, il était impossible que, dans le cours du temps, il pourrait devenir suffisant car aucun changement n'avait eu lieu. "

Cher lecteur, ces choses décrites ci-dessus par le pape Léon XIII confirmant l'invalidité du rite de l'ordination anglicane - la suppression systématique de toute référence au sacrifice de la messe, la consécration et le véritable sacerdoce sacrifier - sont exactement les choses qui se sont produites dans le Nouveau rite d'ordination promulgué par Paul VI ! Dans son livre L'Ordre de Melchisédech, malgré ses fausses conclusions sur ce sujet et d'autres questions, Michael Davies est forcé d'admettre les superbes faits suivants :

Michael Davies, L'Ordre de Melchisédech : "Comme la section précédente montre clairement, chaque prière dans le rite traditionnel [de l'ordination] qui déclarait spécifiquement le rôle essentiel d'un prêtre comme un homme ordonné à offrir le sacrifice propitiatoire pour les vivants et les morts a été éliminée [du nouveau rite de Paul VI]. Dans la plupart des cas, ce sont les prières précises enlevées par les réformateurs protestants, ou si ce n'est pas exactement les mêmes, il y a des parallèles évidents. " 9

Michael Davies, L'Ordre de Melchisédech : "... il n'y a pas une seule prière obligatoire dans le nouveau rite de l'ordination qui indique elle-même clairement que l'essence du sacerdoce catholique est l'attribution des pouvoirs d'offrir le sacrifice de la messe et d'absoudre les hommes de leurs péchés, et que le sacrement confère un caractère qui différencie un prêtre non seulement en degré, mais en essence d'un profane ... Il n'y a pas un mot dans celui-ci qui soit incompatible avec la croyance protestante. " 10

Voici quelques-unes des prières et des cérémonies spécifiques qui énoncent la vraie nature du sacerdoce dans le rite traditionnel qui ont été spécifiquement éliminées du nouveau rite d'ordination de Paul VI. Les informations suivantes se trouvent dans Michael Davies, l'ordre de Melchisédech, pp 79 et suivantes.

Dans le rite traditionnel, l'évêque répond aux ordinands et dit :

► «Pour lui, c'est le devoir d'un prêtre d'offrir des sacrifices, de bénir, de diriger, de prêcher et de baptiser.»

Cette mise en garde a été abolie.

La Litanie des Saints suivant alors dans le rite traditionnel a été coupée court dans le nouveau rite. Le Nouveau Rite abolit l'affirmation non œcuménique suivante :

► " Que tu veuille rappeler tous ceux qui se sont égarés de l'unité de l'Eglise, et mener tous les croyants à la lumière de l'Evangile. "

Plus tard dans le rite traditionnel, après avoir prononcé la forme essentielle, qui a été changée dans le nouveau rite (voir ci-dessus), l'évêque dit une autre prière, qui comprend les éléments suivants :

► " Qu'il soit sans tâche pour changer avec la bénédiction sans tache, pour le service de ton peuple, du pain et du vin dans le Corps et le Sang de ton Fils. "

Cette prière a été abolie.

Dans le rite traditionnel, l'évêque entonne alors le Veni Creator Spiritus. Bien que l'onction soit sur chaque prêtre, il dit :

► " Daigne, Seigneur, consacrer et sanctifier ces mains par cette onction, et notre bénédiction. Que tout ce qu'ils bénissent soit béni, et tout ce qu'ils consacrent soit consacré et sanctifié au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ. "

Cette prière a été abolie. Et cette prière est si importante qu'elle a même été mentionnée par Pie XII dans Mediator Dei # 43 :

Pape Pie XII, Mediator Dei (n° 43), 20 novembre 1947 : "... ils sont les seuls [les prêtres] qui ont été marqués par le signe indélébile 'conformant' au Christ Prêtre, et seules leurs mains ont été consacrées, afin que tout ce qu'ils béniront soit béni, que tout ce qu'ils consacrent puisse devenir saint et sacré, au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ. " 11

Notez que Pie XII, en parlant de la façon dont les prêtres ont été marqués dans l'ordination, fait référence à cette très importante prière qui a été spécifiquement abolie par le nouveau Rite 1968 de Paul VI.

Peu de temps après cette prière dans le rite traditionnel, l'évêque dit à chaque ordinand :

► "Recevez le pouvoir d'offrir des sacrifices à Dieu, et pour célébrer la messe, à la fois pour les vivants et les morts, au nom du Seigneur. "

Cette prière extrêmement importante a été supprimée dans le nouveau rite.

Dans le rite traditionnel, les nouveaux prêtres alors concélébrent la messe avec l'évêque. A la fin, chaque nouveau prêtre s'agenouille devant l'évêque qui impose les deux mains sur la tête de chacun et dit :

► « Recevez le Saint-Esprit. Ceux dont vous remettrez les péchés, ils leur seront pardonnés, et ceux dont vous les retiendrez, ils leur seront retenus ".

Cette cérémonie et prière a été abolie.

Dans le rite traditionnel :

► «... les nouveaux prêtres promettent alors l'obéissance à l'évêque qui les met en garde afin qu'ils aient à l'esprit que l'offrande de la messe n'est pas exempte de risques et qu'ils doivent apprendre tout ce qu'il faut de prêtres diligents avant d'entreprendre une si terrible responsabilité. "

Cette mise en garde a été abolie.

Enfin, avant de terminer la messe, l'évêque donne une bénédiction :

► "Que la bénédiction de Dieu Tout-Puissant, le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, descendu sur vous, et vous bénisse dans l'Ordre sacerdotal, ce qui vous permet d'offrir des sacrifices propitiatoires pour les péchés du peuple au Dieu Tout-Puissant. "

Cette bénédiction a été abolie.

Conclusion : Il est tout à fait évident par ces faits que l'intention d'un vrai sacrificateur n'est pas dans le nouveau rite d'ordination. Chaque référence obligatoire unique pour le vrai sacerdoce (sacrifier) a été délibérément éliminée, tout comme dans le rite anglican - qui a été déclaré invalide pour cette raison par le pape Léon XIII.

Ainsi, les mots suivants déclarés par le pape Léon XIII s'appliquent exactement au Nouveau Rite de Paul VI.

Pape Léon XIII, Apostolicae Curae, 13 septembre 1896 : "Pour cette raison, dans l'ensemble ordinal non seulement il n'y aucune mention claire du sacrifice, de la consécration, du sacerdotium [sacerdoce sacrifier prêtrise], mais, comme nous venons de le dire, toute trace de ces choses, qui avaient été dans ces prières du rite catholique car ils ne l'avaient pas entièrement rejeté, ont été délibérément retirées et supprimées. De cette façon, le caractère originaire - ou l'esprit comme on l'appelle - de l'ordinale se manifeste clairement. " 12

Le nouveau rite correspond à cette description précise. Quelqu'un pourrait-il nier ce fait ? Non, pour ce faire il faudrait porter un faux témoignage. Le nouveau rite d'ordination a spécifiquement éliminé le sacerdoce (sacrifier). L'intention manifeste est donc contraire à l'intention de l'Eglise et ne peut suffire à la validité.

Pape Léon XIII, Apostolicae Curae, 13 septembre 1896 : «Car, de mettre de côté d'autres raisons qui montrent que cela soit insuffisant pour le rite anglican, laisse cet argument suffisant pour tous : d'eux a été délibérément retiré quelque ensemble selon la dignité et l'office du sacerdoce dans le rite catholique. Ce formulaire ne peut donc être considéré comme apte ou suffisant pour le sacrement qui omet ce qu'il doit essentiellement signifier ". 13

Michael Davies prouve que le nouveau rite est invalide

Dans son livre, l'ordre de Melchisédech, Michael Davies (un homme qui en fait a défendu la validité du nouveau rite d'ordination) est obligé de faire la preuve indéniable, déclaration après déclaration prouvant que le nouveau rite d'ordination doit être considéré comme invalide, tout comme le rite anglican. En voici quelques-unes :

Michael Davies, l'ordre de Melchisédech, p. 97 : "Si le nouveau rite catholique est considéré comme satisfaisant, alors toute l'affaire mise en Apostolicae Curae [de Léon XIII] est minée ... Si le nouveau rite catholique, vierge de toute prière obligatoire signifiant les pouvoirs essentiels de la prêtrise, est valide, alors on ne voit pas pourquoi le rite anglican 1662 ne devrait pas être valide, et encore moins y avoir aucune objection possible à la série III ordinale 1977 anglicane ".

Michael Davies, l'ordre de Melchisédech, p. 99 : " En un dernier commentaire sur le nouvelle ordinal catholique, je voudrais citer un passage de Apostolicae Curae et demander à tout lecteur de me démontrer comment les mots que le Pape Léon XIII a écrit du rite de Cranmer ne peut pas s'appliquer au nouvel ordinale catholique, au moins où les prières obligatoires sont concernées. "

Michael Davies, l'ordre de Melchisédech, p. 109 : " ... les différences entre le rite catholique de 1968 et le nouvel Ordinal Anglican sont tellement minimes qu'il est difficile de croire qu'ils ne sont pas destinés aux mêmes fins ... Il sera constaté que chaque formule impérative qui pourrait être interprétée comme conférant un pouvoir spécifiquement sacerdotal refusé aux fidèles en général a été soigneusement exclu du nouveau rite ".

Michael Davies, l'ordre de Melchisédech, 94-95 : «Quand les changements [au rite de l'ordination] sont considérés comme un tout, il semble impossible de croire que tout catholique de intègre ne peut nier que le parallèle avec la réforme de Cranmer [la réforme anglicane] est évident et alarmant. Il est bien évident que des forces puissantes au sein de l'Eglise catholique et les diverses confessions protestantes ont déterminé de parvenir à un ordinal commun à tout prix ... Les protestants du XVIème siècle ont changé les Pontificaux traditionnels parce qu'ils ont rejeté la doctrine catholique de la prêtrise. Mgr Bugnini et son Consilium a changé le Pontifical romain d'une manière qui fait apparaître qu'il y a peu ou pas de différence entre conviction catholique et protestante, sapant ainsi Apostolicae Curae [de Léon XIII]. " 14

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, Pt. III, Q. 60, A. 8 : «... l'intention est essentielle pour le sacrement, comme il sera expliqué plus loin. C'est pourquoi, s'il entend par cet ajout ou suppression effectuer un rite différent de ce qui est reconnu par l'Église, il semble que le sacrement soit invalide, parce qu'il ne semble pas avoir l'intention de faire ce que fait l'Église ".

Il est également intéressant de noter que Cranmer, dans la création du Rite malade anglican, aboli les ordres de sous-diaconat et mineurs et les remplace par un ministère en trois degrés - évêques, prêtres et diacres. C'est exactement ce qu'a fait Paul VI dans l'évolution des rites catholiques.

Le nouveau rite mentionne que les candidats à l'ordination doivent être élevés au «sacerdoce» - mais il en va de même du rite anglican invalide. Le fait est que le pape Léon XIII a expliqué dans Apostolicae Curae que si un rite d'ordination implique l'exclusion de la puissance pour offrir des sacrifices propitiatoires, comme c'est le cas avec le nouveau rite, alors il est nécessairement invalide, même s'il peut exprimer ou mentionner le mot «prêtre. "

La Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements a admis que la théologie catholique du sacerdoce n'a pas été rendue explicite dans le rite de 1968. 15

Le fait est que le nouveau rite de Paul VI est un rite entièrement nouveau, qui rejette ce que fait l'Église, en rejetant ce qui, par l'institution du Christ, appartient à la nature du sacrement [le sacerdoce sacrifier], il est donc clair que l'intention nécessaire manifestée par ce rite est insuffisante, et même négative et destructrice du sacrement de l'Ordre (Léon XIII). Ces faits prouvent que le nouveau rite d'ordination de Paul VI ne peut pas être considéré comme valide, mais doit être considéré comme nul.

Conclusion : Cela signifie que les aveux (confession) de graves péchés faits à des "prêtres" ordonnés dans le nouveau rite doivent être faits de nouveau à un prêtre validement ordonné qui a été ordonné dans le rite traditionnel de l'ordination d'un évêque consacré dans le rite traditionnel de la consécration épiscopale, si un prêtre est disponible. Cependant, il sera certainement presque impossible de trouver un prêtre valide non hérétique de nos jours, et donc vous aurez à confesser vos péchés à Dieu directement jusqu'à ce que Dieu résolve cette apostasie et donne de nouveaux instituts de prêtres non hérétiques qui soient facilement disponibles pour tout le monde. Pour plus d'informations sur le dogme de l'Eglise contre la réception des sacrements des hérétiques, CLIQUEZ ICI. Si on ne peut pas se rappeler quels péchés ont été avoués à des «prêtres» du nouveau rite, et qui ont été pardonnés par un prêtre ordonné dans le rite traditionnel, un catholique doit faire une confession générale pour mentionner tous les péchés graves (s'il y en avait) qui peuvent avoir été avoués un «prêtre» ordonné dans le rite de Paul VI (le nouveau rite).

De toute évidence, aucun catholique ne peut légitimement approcher de «prêtres» ordonnés dans le nouveau rite de Paul VI, soit pour la "communion" ou la confession ou toute autre sacrement exigeant un sacerdoce valide sous peine de péché grave, car ils ne sont pas des prêtres valides.

Comme déjà mentionné, le pape Innocent XI, par le décret du Saint-Office, le 4 Mars 1679, 16 condamne l'idée que les catholiques peuvent recevoir des « sacrements probables ». En d'autres termes, même si l'on croit que le nouveau rite d'ordination est probablement valide (ce qui est évidemment faux, car il est clairement invalide), il est toujours interdit de recevoir les sacrements de ceux qui y sont "ordonnés" sous peine de péché mortel. Les Sacrements ne peuvent être reçues quand la matière et la forme ne sont pas certainement valides.

Ces faits signifient que toutes les messes célébrées par indult de «prêtres» ordonnés dans le nouveau rite de Paul VI (1968) ne sont pas valides et ne peuvent pas être présents.

La Fraternité Saint-Pie X s'est jointe, de temps en temps, des hommes "ordonnés" dans le nouveau rite d'ordination, et ils n'ont pas toujours été conditionnellement ordonnés - ou du moins ils ne l'admettent pas publiquement. Les «messes» offertes par ces «prêtres» ne seraient pas valides, et ce serait un péché mortel d'assister à une "Eglise" des hérétiques, avec des prêtres valides ou non valides, puisque tous les hérétiques sont hors de l'Eglise et interdits d'utiliser les sacrements, révélé en détail ici. Aborder des prêtres hérétiques et des églises hérétiques est clairement condamné dans le dogme catholique, et ce n'est pas important si le prêtre est validement ordonné ou pas, car aussi longtemps que le prêtre reste un hérétique, il n'est pas un prêtre catholique et son église n'est pas une Église catholique - mais plutôt une maison de réunion des hérétiques : Ceci est prouvé dans le dogme catholique.

Ces prêtres «ordonnés» dans le nouveau rite de Paul VI qui sont ouverts à la vérité doivent être ré-ordonnés par un évêque validement consacré et non-hérétique, dans le rite traditionnel. Cela signifie aussi nécessairement que le Novus Ordo Missae (la nouvelle messe), sans même tenir compte de ses propres problèmes qui le rendent invalide, est bien sûr invalide si elle est célébrée par un "prêtre" ordonné dans le nouveau rite d'ordination.

Notes :

1 Michael Davies, l'ordre de Melchisédech , Harrison, NY: catholiques Livres, 1993, p.83.

2 Denzinger, Les Sources du dogme catholique , B. Herder livre. Co., trentième édition, 1957, no. 2301.

3 L'Oratoire Catéchisme , Publié par l'Oratoire de la Vérité divine, 2000, p. 340; aussiles rites de l'Église catholique Église , La Presse liturgique, Vol. 2, 1991, pp 44-45.

4 Les Grands Encycliques du Pape Léon XIII , Rockford, IL: Tan Books, 1995, p. 405; Denzinger 1966.

5 Les Grands Encycliques du Pape Léon XIII , p. 404.

6 Les Grands Encycliques du Pape Léon XIII , p. 401.

7 Les Grands Encycliques du Pape Léon XIII , p. 402.

8 Les Grands Encycliques du Pape Léon XIII , pp 402-403.

9 Michael Davies, l'ordre de Melchisédech , Harrison, NY: catholiques Livres, 1993, p.83.

10 Michael Davies, l'ordre de Melchisédech , p. xix.

11 Les encycliques papales , par Claudia Carlen, Raleigh: Le Pierian Press, 1990, vol. 4 (1939-1958), p. 127.

12 Les Grands Encycliques du Pape Léon XIII , pp 402-403.

13 Les Grands Encycliques du Pape Léon XIII , p. 401.

14 Michael Davies, l'ordre de Melchisédech, pp 94-95.

15 Michael Davies, l'ordre de Melchisédech, p. xxii.

16 Denzinger 1151.


11. Le nouveau rite de consécration des évêques

Paul VI a également modifié le rite de consécration des évêques. Ceci est très important parce que des groupes tels que la Fraternité Saint-Pierre et l'Institut du Christ-Roi (groupes indult qui offrent la messe traditionnelle en latin) ordonnent leurs hommes dans le rite traditionnel de l'ordination, mais tiennent les ordinations fait par des "évêques" qui ont été faits «évêques» dans le nouveau rite de consécration épiscopale.

Cette question est également importante, car Benoît XVI, l'homme qui a prétendu être l'évêque de Rome, a été «consacré» dans ce nouveau rite de consécration épiscopale le 28 mai 1977. 1 S'il n'est pas un évêque consacré validement, il ne peut pas être l'évêque de Rome.

Dans Sacramentum Ordinis, le 30 novembre 1947, le pape Pie XII a déclaré ce qui est la forme essentielle pour la consécration des évêques:

FORME TRADITIONNELLE de consécration des évêques

Pape Pie XII, Sacramentum Ordinis, 30 novembre 1947 : «Mais en ce qui concerne la matière et la forme dans l'attribution de tout ordre, par Notre même autorité apostolique suprême Nous décretons et établissons ce qui suit : ... dans l'ordination épiscopale ou consécration ... la forme comprend les mots de la Préface, «dont le suivants sont essentiels et cela est nécessaire pour la validité :

► " complète dans ton prêtre la plénitude de ton ministère, et orné dans des vêtements de toute gloire, sanctifie-le avec la rosée de l'onction céleste. " 2

Avec sa mention de " la plénitude de ton ministère ... des vêtements de toute gloire " cette forme traditionnelle signifie sans équivoque la puissance de l'épiscopat, qui est la « plénitude du sacerdoce». La nouvelle forme de Paul VI dans le rite de 1968 est donnée ci-dessous. Les deux formes ont une seule chose en commun, le seul mot «et», qui signifie «et».

NOUVELLE FORME DE PAUL VI de consécration des évêques

• « Alors maintenant, répandez sur celui choisi cette puissance qui est de vous, l'Esprit régissant que vous avez donné à votre Fils bien-aimé, Jésus-Christ, l'Esprit donné par lui aux saints apôtres, qui a fondé l'Eglise en tout lieu pour être votre temple à la gloire et à la louange incessante de votre nom. " 3

Cette nouvelle forme ne signifie pas, sans équivoque, la puissance de l'épiscopat. L'expression «l'Esprit qui» est utilisée pour désigner beaucoup de choses dans l'Écriture ou la tradition (par exemple Psaume 5,14), mais il ne signifie pas sans équivoque les pouvoirs de l'épiscopat. Par conséquent, la nouvelle forme est de validité gravement douteuse.

En plus du changement dévastateur de la forme essentielle, bien d'autres choses ont été supprimées. En fait, il n'y a pas une seule déclaration sans équivoque sur l'effet du sacrement destiné à la consécration épiscopale qui puisse être trouvée. Dans le rite traditionnel de consécration, le consécrateur instruit l'évêque élu dans les termes suivants :

► " un évêque juge, interprète, consacre, ordonne, offre, baptise et confirme. "

Cela a été aboli.

► Dans le rite traditionnel, l'évêque est mandé de confirmer sa croyance dans chaque article du Credo.

Cela a été aboli.

► Dans le rite traditionnel, l'évêque est mandé s'il «anathématise toute hérésie qui se lèvera contre la sainte Église catholique».

Cela a été aboli. La suppression de cette obligation de jeter l'anathème sur l'hérésie est importante, car c'est en effet l'une des fonctions d'un évêque.

Dans le rite traditionnel, après la prière consécratoire, les fonctions d'un évêque sont à nouveau précisées dans ces mots :

► "Donnez-lui, Seigneur, les clefs du Royaume des Cieux ... Tout ce qu'il doit lier sur la terre, que ce soit lié aussi dans les cieux, et tout ce qu'il doit délier lui même sur la terre, sera délié dans le ciel. Que les péchés qu'il conserve, soient laissés conservés, et vous, remettez les péchés de quiconque il les remet ... Accordez lui, Seigneur, un siège épiscopal ... "

L'ensemble de cette prière a été abolie dans le nouveau rite.

Conclusion : le nouveau rite de Paul VI de consécration épiscopale a une forme radicalement différente de celle que Pie XII a déclaré être nécessaire pour la validité.

Le nouveau formulaire ne signifie pas sans équivoque les pouvoirs de l'épiscopat. Le nouveau rite de consécration épiscopale ne peut pas être considéré comme valide, puisque la matière ou forme douteuse est considérée comme non valide.

Tous les «prêtres» ordonnés par des «évêques» consacrés par ce rite, même si le rite traditionnel de l'ordination a été utilisé, comme avec la plupart des prêtres dans la Fraternité Saint-Pierre, l'Institut du Christ Roi les prêtres, etc, ne peuvent pas être considérés comme des prêtres valides. Leurs «messes» doivent être évitées.

Notes :

1 Biographie de Benoît XVI, site du Vatican: www.vatican.va

2 Denzinger, Les Sources du dogme catholique , B. Herder livre. Co., trentième édition, 1957, no. 2301.

3 Les rites de l'Église catholique , Collegeville, MN: Le liturgique Press, 1991, Vol. 2, p.73.


12. Nouveaux sacrements : les modifications apportées aux autres sacrements

" L'Eglise, épouse de l'Agneau Immaculé, la voici saturée d'amertume et abreuvée de poison, par des ennemis très rusés ; ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu'elle désire de plus sacré. Là où fut institué le siège du bienheureux Pierre, et la chaire de la Vérité, là ils ont posé le trône de leur abomination dans l'impiété ; en sorte que le pasteur étant frappé, le troupeau puisse être dispersé. " (prophétie du pape Léon XIII sur l'apostasie à l'avenir, 1888)

En plus des modifications faisant invalider la messe, les rites d'ordination et de consécration épiscopale, comme nous l'avons déjà vu, Paul VI a changé les rites des cinq autres sacrements.

BAPTÊME

Le Nouvel Ordre du baptême a été promulgué le 15 mai 1969. Les questions " Renoncez-vous à Satan ? " et " Croyez-vous ...? " sont maintenant adressées aux «parents, parrains et marraines», elles ne sont plus adressées au candidat au baptême. Dans le nouveau rite, il n'est même pas demandé au candidat au baptême s'il croit.

Dans le nouveau rite, l'enfant nouvellement baptisé ne reçoit plus la bougie allumée - la place est accordée à un parent ou un parrain. En outre, l'enfant nouvellement baptisé ne reçoit plus un vêtement blanc - il est seulement mentionné symboliquement. Il n'est plus nécessaire pour le candidat au baptême de faire un vœu baptismal.

En outre, tous les exorcismes du Diable sont omis dans le nouveau rite du baptême de Paul VI ! Pourquoi voudrait-on enlever les prières d'exorcisme ? Bien que Satan n'est mentionné dans les textes, il n'est pas banni.

Conclusion : Tant que la personne baptisant verse de l'eau et utilise la forme essentielle - " Je te baptise au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit "- avec l'intention de le faire ce que fait l'Église, le baptême est valide, malgré ces autres problèmes environnants dans le rite. Mais ces changements au rite du baptême, mais pas essentiels à la validité, servent à révéler le vrai caractère et les intentions des hommes qui ont mis en œuvre la révolution Vatican 2. Un baptême conditionnel doit être fait pour mettre de côté tous les doutes quant à la validité de votre baptême. Voici la façon dont vous devriez faire un baptême conditionnel : LE BAPTÊME, les étapes pour se convertir à la foi catholique traditionnelle, les étapes pour ceux qui quittent la Nouvelle messe et le BAPTÊME CONDITIONNEL.

CONFIRMATION

Le Nouvel Ordre de confirmation a été promulgué le 15 août 1971. La forme et la matière du sacrement ont été modifiées.

La forme traditionnelle pour le sacrement de confirmation est :

► " Je vous signe avec le signe de la Croix, et je vous confirme avec le Chrême du salut. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen. "

Le nouveau formulaire dans le nouveau rite pour le sacrement de confirmation :

● " N., reçois le sceau du don de l'Esprit Saint. "

Comme nous pouvons le voir, la forme traditionnelle de la confirmation a été fondamentalement changée. Le nouveau formulaire utilise en fait la forme qui est utilisée dans les rites orientaux. Pourquoi Paul VI a remplaçé la forme traditionnelle du rite romain, avec la forme de rite oriental ? Nous verrons l'importance de ce changement quand nous regarderons la question de l'extrême-onction, qui a également été changée. La plupart des théologiens considèrent traditionnellement l'imposition des mains et la signature et l'onction du front comme l'affaire immédiate de la confirmation, et le saint chrême l'huile d'olive et le baume consacrés par l'évêque comme une affaire lointaine. Dans le Nouveau Rite de Paul VI de la Confirmation, l'imposition des mains a été abolie, et d'autres huiles végétales peuvent remplacer l'huile d'olive, et toute épice peut être utilisée à la place de baume !

Dans le Nouveau Testament, l'imposition des mains a toujours été présente dans la confirmation (voir Actes 8, 17 ; Actes 19, 6). Mais il n'y a aucune imposition des mains dans le nouveau rite de Confirmation. Elle a été abolie. Cela seul rend le nouveau rite de Paul VI de la confirmation très douteux. En outre, dans le rite oriental de la confirmation, lorsque le formulaire est prononcé par l'évêque, il impose les mains, complétant ainsi par son action les mots de la forme. Dans le nouveau rite, cependant, même si la forme de rite oriental est utilisée, les mots ne sont pas remplis par l'action de l'imposition des mains, comme dans le rite oriental, le rendant ainsi très douteux.

Conclusion : Toutes les modifications envisagées, la validité de la nouvelle confirmation est très douteuse.

L'EUCHARISTIE

La nouvelle messe - Novus Ordo Missae - date du 3 avril 1969 (Pâques).

Voir : La révolution liturgique - La nouvelle messe.

LA CONFESSION

Le sacrement de la pénitence a été changé en " Célébration de la réconciliation." Le Nouvel Ordre de la Pénitence ou Confession a été promulgué par Paul VI le 2 décembre 1973. La forme essentielle, nécessaire pour qu'un prêtre validement ordonné puisse absoudre quelqu'un sont les mots suivants :

«Je vous absous de vos péchés au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit». (Concile de Florence, "Exultate Deo," Denzinger 696)

Peut-être que ce sera une surprise, mais cette forme essentielle n'a pas été modifiée dans le nouveau rite de la confession. Il y a quelques prêtres Novus Ordo qui ne disent pas «Je vous absous de vos péchés au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit», mais utilisent de nouvelles formes telles que : «Je vous libère de tout lien du péché sous lequel vous êtes». Si l'une de ces différentes formes était utilisée, alors la confession serait douteuse.

Comme nous l'avons montré, cependant, les «prêtres» des églises Novus Ordo / Vatican 2 qui ont été ordonnés dans le nouveau rite de l'ordination (promulgué le 18 Juin 1968) ne sont pas validement ordonnés. Cela signifie que même si des "prêtres" Novus Ordo utilisent la forme essentielle, « je vous absous de vos péchés au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit» , ils ont été ordonnés dans le nouveau rite, ils ne sont pas prêtres valides et donc cela ne fait aucune différence.

Conclusion : Le nouveau rite de la confession est valide, mais seulement si le prêtre a été ordonné dans le rite traditionnel par un évêque consacré dans le rite traditionnel - et s'il respecte les mots «Je vous absous de vos péchés au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit».

L'extrême-onction

Le nouveau rite de l'extrême-onction a été promulgué le 30 Novembre 1972. Le nouveau rite de l'extrême-onction est maintenant appelé "Onction des malades", et doit être administré à ceux qui sont gravement malades. Le terme «en danger de mort» est évité. Les nouvelles adresses du rite lui-même sont beaucoup plus attachées à la guérison de la maladie plutôt qu'à la préparation pour l'heure de la mort. La nouvelle consécration de l'huile et l'action de grâce pour l'huile contient de nombreux passages concernant la récupération physique. La prière d'expulsion de Satan est abolie. Et les anges, les anges gardiens, la Mère de Dieu et Saint-Joseph ne sont plus invoqués.

La forme traditionnelle de l'extrême-onction

La forme traditionnelle de l'extrême-onction est :

► Que le Seigneur vous pardonne par cette onction sainte et par sa miséricorde la plus aimante des péchés que vous avez commis par l'utilisation du sens de votre vue, du sens de votre audience, du sens de votre odorat, du goût et de la puissance de la parole, du sens du toucher, du pouvoir de marcher.

La nouvelle forme de "l'Onction des malades" (appelée extrême-onction dans l'Eglise catholique)

• Par cette onction sainte et par sa miséricorde la plus aimante, que le Seigneur vous aide par la grâce de l'Esprit Saint (Pénitent : Amen) de sorte que lorsque vous aurez été libéré de vos péchés, Il vous fasse l'économie dans son augmentation de bonté.

On peut voir qu'après le changement, la nouvelle forme a considérablement acquis un accent différent. L'accent est mis aujourd'hui sur la délivrance de la maladie. Le fait que le nouveau rite soit seulement appelé «l'onction des malades», suggère déjà de penser à la récupération physique. Par conséquent, le nouveau rite est administré de nombreuses fois aux malades et aux personnes âgées qui ne sont pas en danger de mort.

Le nouveau formulaire est également ambigu quand au pardon des péchés qui est accordé. L'ancienne forme indique clairement que le Seigneur pardonne les péchés par cette onction. Le nouveau formulaire mentionne «lorsque vous aurez été libéré de vos péchés», ce qui pourrait signifier dans le futur.

L'onction dans le nouveau rite a également été modifiée. Tout au long de l'histoire de l'Eglise, l'huile d'olive était l'onction du sacrement de l'extrême-onction. Dans le nouveau rite, cependant, au lieu d'huile d'olive tout autre huile végétale peut être utilisée. Au lieu de six onctions, seulement deux sont prescrites.

Selon la plupart des théologiens, le choix d'utilisation des huiles végétales rend le sacrement invalide, ne sachant pas si la matière utilisée dans le nouveau rite est de l'huile d'olive, soit suffisante pour causer le doute.

Conclusion : Le nouveau rite de l'extrême-onction est d'une validité douteuse.

LE MARIAGE

Le nouvel ordre du mariage a été promulgué le 19 Mars 1969. Avec la nouvelle célébration du mariage, presque toutes les prières ont été modifiées. Dans le rite traditionnel de mariage une lecture d'Ephésiens (5, 22-33) était prescrite, stipulant la subordination de la femme à son mari. Dans le nouveau rite, une sélection peut être faite parmi dix lectures différentes, dont l'une est le verset d'Éphésiens, mais sa lecture omet spécifiquement les versets qui traitent de la subordination de la femme à son mari ! Dans la remise en cause de la mariée et celle du marié sur leur engagement à mener un véritable mariage chrétien, ils ne sont pas interrogés séparément, mais ensemble.

La bénédiction nuptiale a été changé, le libellé a été modifié.

Malgré ces problèmes, la forme et la matière du sacrement de mariage ne peuvent être modifiés, parce que la matière est constituée par les personnes qui se marient, et la forme est leur consentement mutuel. Cependant, les modifications apportées au rite du sacrement de mariage montrent à nouveau le vrai caractère et l'intention de ceux qui ont mis en œuvre la révolution de Vatican 2.

Conclusion : Le nouveau rite de mariage est valide, mais un catholique traditionnel ne peut être marié selon le nouveau rite. Beaucoup de mariages mixtes sont autorisés qui ne sont pas valides. Le nouveau rite du mariage n'invoque pas Dieu. Le nouveau rite du mariage est utilisé pour les enseignements catholiques corrompus et appliquer une mauvaise compréhension du couple marié. Comme un prêtre est le témoignage de l'Eglise dans le mariage, un catholique ne doit pas se marier devant un prêtre, même validement ordonné, qui n'est pas 100% catholique. Comme trouver un prêtre non hérétique aujourd'hui sera presque impossible, vous devrez donc faire de votre mieux afin de vous marier sans avoir rien à faire avec les hérétiques.

RÉSUMÉ DES NOUVEAUX rites sacramentels créés par Paul VI pour la contre-EGLISE

Nouvelle Messe - invalide

Nouveau Rite d'ordination - invalide

Nouveau Rite de consécration épiscopale - gravement douteux

Nouveau Rite du Baptême - valide

Nouveau Rite de la Confession - valide, s'il est respecté et utilisé par un prêtre validement ordonné

Nouveau Rite de la confirmation - gravement douteux

Nouveau Rite de l'Extrême-Onction - douteux

Nouveau Rite du mariage - valide

Voir aussi : A PROPOS de la réception des sacrements d'hérétiques et de la prière en communion avec les hérétiques


13. Les scandales et hérésies de Jean XXIII

Yves Marsaudon, franc-maçon du 33e degré du Rite écossais: « Le sentiment d’universalisme qui sévit ces jours à Rome est très proche du but de notre existence ... de tous nos cœurs nous soutenons la révolution de Jean XXIII. » [1]

Jean XXIII (Angelo Roncalli)

L’homme qui convoqua Vatican II et prétendait être le pape de 1958 à 1963

Examinons certains faits au sujet d’Angelo Roncalli (Jean XXIII). Né en 1881, Jean XXIII occupa des postes diplomatiques en Bulgarie, en Turquie et en France. Roncalli fut également le ‘patriarche’ de Venise.

Certaines activités de Jean XXIII avant son ‘élection’ de 1958 en tant que ‘pape’

Pendant des années, le Saint Office avait gardé un dossier sur Angelo Roncalli où l’on pouvait lire ‘suspecté de modernisme’. Le dossier date de 1925 quand Roncalli, alors connu pour ses enseignements non orthodoxes, se vit retirer brusquement sa charge de professeur au séminaire Latran en mi-semestre et fut envoyé en Bulgarie. Ce transfert en Bulgarie débuta sa carrière diplomatique. Rome se souciait particulièrement de l’association étroite et continue de Roncalli avec le prêtre défroqué Ernesto Buonaiuti, excommunié pour hérésie en 1926. [2]

Dès 1926, Angelo Roncalli (Jean XXIII) avait écrit à un schismatique orthodoxe :

« Catholiques et orthodoxes ne sont pas ennemis, mais frères. Nous partageons la même foi, nous participons aux mêmes sacrements, et surtout à la même eucharistie. Nous ne sommes séparés que par quelques malentendus tournant autour de la Constitution de l’Eglise de Jésus-Christ. Ceux qui furent cause de ces malentendus sont morts depuis des siècles. Oublions les vieilles querelles et, chacun dans son camp, travaillons à rendre nos frères meilleurs, en leur proposant nos bons exemples. Plus tard, bien que nous ayons cheminé sur des voies différentes, nous nous retrouverons dans l’union des Eglises pour qu’elles forment, toutes ensembles, la véritable et seule Eglise de Notre-Seigneur Jésus-Christ. » [3]

Cette déclaration signifie que l’unique et vraie Eglise n'a pas encore été établie.

En 1935, Angelo Roncalli arriva en Turquie et devint l’ami du ministre des Affaires étrangères, Naman Rifat Menemengioglu. [4] Menemengioglu avait dit à Roncalli : ‘La laïcité de l'Etat est notre principe fondamental et la garantie de notre liberté’. La réponse de Roncalli : « L'Eglise se gardera bien d’enfreindre votre liberté. » [5]

Alors en Turquie, Roncalli déclara aussi : « Vous les irlandais, vous êtes impossibles. A l’instant où vous venez au monde, avant même que vous soyez baptisés, vous commencez à damner tous ceux qui n’appartiennent pas à l'Eglise, spécialement les protestants ! » [6]

Voici une autre citation qui démontre les vues hérétiques de Roncalli: « La faction extrémiste anti- catholique de l'Eglise grecque orthodoxe annonça avec jubilation un accord passé entre l'Eglise d'Angleterre par lequel chacun reconnaissait la validité des saint Ordres de chacun. Mais Roncalli était vraiment heureux. Aux Grecs qui lui avaient sournoisement demandé ce qu’il pensait de l’accord, il leur dit sincèrement, ‘Je n'ai rien que des éloges pour nos frères séparés, pour leur zèle à se rapprocher de l'union de tous les chrétiens’. » [7]

Desmond O'Grady, ancien correspondant du Vatican pour le Washington Post, avait rapporté que tandis qu’il était stationné à Istanbul en 1944, Roncalli ‘a fait un sermon au sujet d’un concile qui se tiendra dans la période après-guerre.’ [8] Quand Roncalli était nonce en France, il fut nommé observateur du Saint-Siège à l'UNESCO, l'agence culturelle des Nations Unies. En juillet 1951, il prononça un discours, ‘en faisant de grandes éloges à l'UNESCO...’ [9] Roncalli appelait l'UNESCO ‘cette grande organisation internationale...’ [10]

Lorsqu’Angelo Roncalli était nonce en France, il nomma son ami proche Yves Marsaudon, baron et franc-maçon du 33° degré, à la tête de la branche française des Chevaliers de Malte - un ordre catholique profane. [11]

Jean XXIII rapporté être un franc-maçon

Yves Marsaudon, le franc-maçon et écrivain français susmentionné, affirme aussi que Roncalli (Jean XXIII) est devenu un franc-maçon du trente-troisième degré quand il était nonce en France. Mary Ball Martinez a écrit que des gardes républicains français avaient observé depuis leurs postes : « … le Nonce [Roncalli] en tenue civile quitter sa résidence pour assister aux réunions du Jeudi soir [de la Loge maçonnique] du Grand Orient de France. Tandis que l’exposition à un conflit de loyautés aussi dramatique énerverait l’homme moyen, qu’il soit catholique ou franc-maçon, Angelo Roncalli semble l’avoir pris avec sérénité. » [12]

Aussi, le magazine 30 Days avait interviewé, il y a quelques années en arrière, le chef des franc- maçons italiens. Le Grand maître du Grand Orient d’Italie a déclaré : « Quant à cela, il semble que Jean XXIII fut initié (dans une loge maçonnique) à Paris et participa à l’œuvre des Ateliers d’Istanbul. » [13]

Une fois à Paris, ‘Mgr’ Roncalli, lors d’un dîner de gala, se trouva placé à côté d’une femme qui était habillée d’un décolleté très impudique. Une certaine gêne flottait autour de la table de Roncalli. Les convives ne quittaient pas le nonce des yeux. Roncalli rompit le silence en déclarant avec humour :

« Je me demande pourquoi les convives ne regardent que moi, qui ne suis qu’un pauvre vieux pécheur alors que ma voisine, notre charmante hôtesse, est bien plus jeune et plus attirante. » [14]

Quand Jean XXIII fut ‘élevé’ plus tard au Collège des cardinaux, il insista pour recevoir la barrette rouge des mains du président français Vincent Auriol, athée et socialiste anticlérical notoire, qu’il avait décrit comme ‘un honnête socialiste’. [15]

Jean XXIII, en tant que cardinal, choisissant de recevoir sa barrette de cardinal de la part de l’anti- catholique notoire Vincent Auriol

Roncalli s’était agenouillé devant Auriol, et Auriol posa la barrette de cardinal sur la tête de Roncalli. Auriol accrocha ensuite un « large ruban rouge autour du cou du cardinal, l’embrassant sur chaque joues, le prenant dans ses bras, ce qui conféra au protocole formel une cordialité toute personnelle. » [16] Auriol dut essuyer ses larmes avec un mouchoir lorsque Roncalli partit assumer sa nouvelle dignité de ‘cardinal’. [17]

A Paris, Roncalli (Jean XXIII) fréquentait souvent l’ambassadeur soviétique M. Bogomolov, bien que le gouvernement de Bogomolov ait centré sa politique d’avant-guerre sur l’extermination brutale des catholiques en Russie.

Angelo Roncalli (Jean XXIII) faisan du social avec un tueur de catholiques

Jean XXIII était aussi connu pour être ‘un grand ami et confident’ d’Edouard Herriot, secrétaire du parti radical socialiste anti-catholique de France. [18] « Le meilleur ami de Roncalli était peut-être Edouard Herriot, vieux socialiste et anti-clérical. » [19]

Jean XXIII avec Edouard Herriot et d’autres radicaux

Avant que Roncalli ne quitte Paris, il offrit un dîner d'adieu à ses amis. « Parmi les invités figuraient des politiciens de droite, de gauche et du centre, unis en cette occasion dans leur affection pour leur hôte génial. » [20] Lorsque Roncalli était ‘cardinal’ de Venise, il « n’offrit aucune prise aux attaques des communistes. Les habituelles insultes anticléricales cédèrent la place à une tolérance respectueuse. » [21] Alors à Venise, le ‘cardinal’ Roncalli « exhorta les fidèles à accueillir les socialistes de toute l'Italie, qui tenaient leur trente-deuxième congrès à Venise. » [22]

« Voici ce qu’on pouvait lire textuellement sur les affiches que le Patriarche [Jean XXIII] avait fait apposer sur les murs de Venise en février 1957, à l’occasion du trente-deuxième Congrès du Parti Socialiste (de gauche) Italien (P.S.I.) : ‘Je salue cet évènement extraordinaire qui a tant d’importance pour l’avenir de notre pays.’ » [23]

Pape Pie XI, Quadragesimo Anno ; 15 mai 1931: « … personne ne peut être en même temps bon catholique et vrai socialiste. » [24]

Roncalli prit une fois la parole à l’hôtel de ville de Venise. Il déclara :

« ... je suis heureux d’être ici, même s’il y en a parmi vous qui ne se disent pas chrétiens, mais qui peuvent être reconnus comme tels en raison de leurs bonnes actions. » [25]

C'est ouvertement hérétique.

Activités et déclarations de Jean XXIII après son ‘élection’ de 1958 en tant que ‘pape’

Peu de temps après avoir été ‘élu’ et déménagé au Vatican, « Jean XXIII trouva une statue antique d’Hyppolyte, un antipape du 3e siècle. Il fit restaurer la statue et la plaça à l'entrée de la Bibliothèque du Vatican. » [26]. « Des visages déçus remplissaient à présent la place Saint-Pierre car, lorsque Jean XXIII s’avança pour les bénir, c’est à peine s’il leva les bras. Son signe de croix parut aux Romains un geste mesquin partant tout juste des poignets, à peine visible et ne montant guère plus haut que le niveau des hanches. » [27]

« Jean XXIII se disait gêné qu’on s’adresse à lui par ‘Sainteté’ [ou] ‘Saint-Père’... » [28] « Longtemps, il continua de dire ‘je’ au lieu de ‘nous’, dans ses discours officiels. Or, les papes emploient toujours tout au moins dans les circonstances officielles, le pluriel de majesté. » [29]

Quand Jean XXIII publia une encyclique sur la pénitence, celle-ci ne proclamait aucun jeûne ni même un jour obligatoire d'abstinence en nourriture ou plaisirs séculiers. [30] Jean XXIII disait de lui-même: « Je suis le Pape qui appuie sur l'accélérateur. » [31]

Le père de Jean XXIII était un vigneron. Parlant de son père, Jean XXIII a dit :

« Il n’y a que trois façons de se ruiner : les femmes, le jeu et… l’agriculture. Mon père a d’ailleurs choisi la plus ennuyeuse des trois. » [32]

Jean XXIII sur les hérétiques, les schismatiques et non-catholiques

Jean XXIII décrivait son opinion sur ce que devait être l'attitude du Concile Vatican II à l'égard des sectes non-catholiques : « Nous n'avons pas l'intention de mener un procès du passé. Nous ne voulons pas prouver qui avait raison ou qui avait tort. Tout ce que nous voulons dire c'est, ‘Rassemblons-nous, mettons fin à nos divisions’. » [33] Ses instructions au ‘cardinal’ Béa, chef du Secrétariat du Conseil pour l’unité des chrétiens étaient : « Nous devons laisser de côté, pour le moment, ces éléments auxquels nous différons. » [34]

Une fois, un « membre du Congrès annonça : ‘Je suis Baptiste [protestant]’. Souriant, Jean XXIII lui dit: ‘Eh bien moi je suis Jean.’ » [35] Jean XXIII avait dit au non-catholique Roger Schutz, fondateur de la communauté œcuménique de Taizé (un monastère œcuménique non- catholique) : « ‘Vous êtes dans l'Eglise, allez en paix.’ Et alors que frère Roger [Schutz] insistait : ‘Mais alors, nous sommes catholiques !’, il [Jean XXIII] déclara : ‘Oui, nous ne sommes plus séparés.’ » [36]

C’est ouvertement hérétique.

Pape Eugène IV, Concile de Florence, Cantate Domino ; 1442 : « Donc tous ceux qui pensent des choses opposées ou contraires, l'Eglise les condamne, les réprouve, les anathématise et les dénonce comme étrangers au corps du Christ qu'est l'Eglise. » [37]

Jean XXIII avait reçu au Vatican le premier ‘archevêque’ de Canterbury, le premier ‘prélat’ de l’Eglise épiscopale des Etats-Unis, et le premier Grand-prêtre Shinto. [38] Jean XXIII fit une fois remarquer : « Si j’étais né musulman, je crois que serai toujours resté bon musulman, fidèle à ma religion. » [39]

L’un des premiers actes de Jean XXIII fut de recevoir en audience le Shah musulman d'Iran. Lorsque le Shah d’Iran était sur le point de partir, « Jean XXIII lui donna sa bénédiction qu’il avait délicatement reformulé pour éviter d'offenser les principes religieux mahométans : 'Que la plus abondante faveur de Dieu tout-puissant soit avec vous.’ » [40]

En reformulant la bénédiction, Jean XXIII avait: 1) retiré la Très Sainte Trinité qui est invoquée dans la bénédiction, en sorte qu'il n’offenserait pas l’infidèle ; et 2) il avait donné une bénédiction à un membre d'une fausse religion. C’est contraire à l'enseignement scriptural qui interdit de donner la bénédiction aux infidèles, comme le répétait le pape Pie XI.

Pape Pie XI, Mortalium Animos ; 6 janv. 1928 : « Personne sans doute n'ignore que saint Jean lui-même, l'Apôtre de la charité, que l'on a vu dans son Evangile, dévoiler les secrets du Cœur Sacré de Jésus et qui ne cessait d'inculquer dans l'esprit de ses fidèles le précepte nouveau: ‘Aimez-vous les uns les autres’, interdisait de façon absolue tout rapport avec ceux qui ne professaient pas la doctrine du Christ, entière et pure: ‘Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison et ne le saluez même pas.’ (2 Jn 10). » [41]

Le 18 juillet 1959, Jean XXIII supprima la prière suivante: « Vous êtes le roi de tous ceux qui sont encore enveloppés dans les ténèbres de l’idolâtrie et de l’islam… » [42] Dans son bref apostolique du 17 octobre 1925, le pape Pie XI ordonna que cette prière soit récitée publiquement à la fête du Christ Roy. [43] Jean XXIII retira du calendrier des Saints les quatorze saints auxiliaires et quantité d’autres saints, incluant Ste Philomène.

Sous le pape Grégoire XVI, la Sacrée Congrégation des Rites avait rendu une décision favorable en faveur de la vénération de Ste Philomène. En outre, le pape Grégoire XVI donna à sainte Philomène les titres de: ‘Grande Thaumaturge du 19e siècle’ et ‘Patronne du Rosaire Vivant’ [44] Elle fut canonisée par le même pape en 1837. Une canonisation d'un saint est ‘une déclaration publique et officielle de la vertu héroïque d'une personne et l'inclusion de son nom dans le canon (registre) des saints ... Ce jugement de l'Eglise est infaillible et irréformable. [45]

Jean XXIII a déclaré: « Celui qui crie a tort ! On doit toujours respecter la dignité de celui qu’on a devant soi, et surtout la liberté de chaque individu. » [46]

Ci-dessous, une photo de Jean XXIII rencontrant un schismatique oriental à Vatican II. Jean XXIII voulait que le clergé des Eglises orthodoxes de Russie (beaucoup d’entre eux étaient des agents du KGB) participe à Vatican II. Les ‘orthodoxes’ disaient que certains parmi leur clergé assisteraient à condition qu’il n’y ait pas de condamnation du communisme à Vatican II. Ainsi, Jean XXIII – l’initiateur de l’apostasie Vatican II- négocia la ‘grande affaire’ que fut l’Accord Vatican-Moscou. Le Vatican était d’accord de ne pas condamner le communisme à Vatican II, en échange de quoi les schismatiques orientaux seraient en mesure d’observer les procédures ! [47] C’est ce qu’on appelle une affaire, n’est- ce pas ? Jean XXIII était clairement franc-maçon et probablement communiste ; voici l’homme qui a commencé la conspiration massive et l’apostasie qu’est la Secte Vatican II.

En voyant où s’assiéraient les observateurs non-catholiques à Vatican II, Jean XXIII déclara : « Ça ne va pas le faire ! Placez nos frères séparés près de moi. » Comme l’a dit un anglican heureux: ‘Alors voilà où nous étions, là, au premier rang.’ [48]

Le 11 octobre 1962, Jean XXIII prononça son discours d'ouverture du Concile :

« … ils répètent que notre époque, par rapport aux siècles passés, n'a fait qu'empirer; ils se comportent comme si l'histoire, maîtresse de vie, ne pouvait rien leur apprendre et comme si, au temps des conciles œcuméniques précédents, tout avait été pour le mieux au point de vue de la Doctrine chrétienne, des mœurs, de la juste liberté de liberté de l'Eglise. Il Nous paraît que Nous devons marquer Notre désaccord avec ces prophètes de malheurs qui annoncent toujours le pire, comme si la fin de tout était imminente. Dans l'état présent des choses, où l'humanité semble entrer dans un ordre nouveau des choses, il vaut mieux reconnaître les desseins mystérieux de la divine Providence …

… nous voyons … les erreurs à peine nées s'évanouir bien vite comme le brouillard au soleil. A ces erreurs l'Eglise s'est toujours opposée, elle les a souvent condamnées et avec une très ferme rigueur. Pour ce qui regarde, l'heure présente, l'Epouse du Christ aime à employer le remède de la miséricorde plutôt que d'user des armes de la sévérité; elle [l’Eglise] croit que, au lieu de condamner, c'est en montrant mieux la valeur de la doctrine qu'il faut parer aux besoins actuels … Or cette unité visible dans la vérité n'a pas encore, malheureusement, été atteinte pleinement et dans sa perfection par la totalité de la famille chrétienne. » [49]

Comme on le voit ci-dessus, dans son discours d'ouverture de Vatican II, Jean XXIII déclarait qu’historiquement, l'Eglise opposait et condamnait les erreurs, mais qu’aujourd’hui elle n’allait plus condamner. Il avait aussi prononcé l’hérésie que l’ ‘unité visible dans la vérité n'a pas encore, malheureusement, été atteinte pleinement et dans sa perfection par la totalité de la famille chrétienne.’ Tout d'abord, ‘la totalité de la famille chrétienne’ est uniquement composée de catholiques. Dire que ‘la totalité de la famille chrétienne’ inclut les non-catholiques, comme l’a dit Jean XXIII, est hérésie. Deuxièmement, Jean XXIII disait que la famille chrétienne (qui est l’Eglise catholique) n’a pas encore pleinement atteint ‘cette unité visible dans la vérité.’ C’est hérésie. C’est un rejet de la véritable Eglise du Christ, l’Eglise catholique. La véritable Eglise (l’Eglise catholique) est une dans la foi. L’Eglise catholique a déjà atteint et gardera toujours l’ ‘unité visible dans la vérité.’

Pape Léon XIII, Satis Cognitum : « L’Eglise est constituée dans l’unité par sa nature même : elle est une, quoique les hérésies essayent de la déchirer en plusieurs sectes. » [50]

Pape Léon XIII, Satis Cognitum : « … ‘un seul Dieu, un seul Christ, une seule Eglise du Christ, une seule foi, un seul peuple, qui par le lien de la concorde est établi dans l'unité solide d'un même corps. L'unité ne peut pas être scindée : un corps restant unique ne peut pas se diviser par le fractionnement de son organisme.’ » [51]

Jean XXIII changea également les rubriques du Bréviaire et du Missel. Il ordonna la suppression des prières léonines, les prières prescrites par le pape Léon XIII comme devant être récitées après la Messe. Ces prières furent également prescrites par le pape St Pie X et le pape Pie XI. [52] Ceci incluait la prière à St Michel Archange, une prière qui fait spécifiquement mention du combat que mène l’Eglise contre le Diable. Jean XXIII retira aussi de la messe le psaume Judicaël me. Jean XXIII supprima par la suite le Dernier Evangile, l’Evangile de St Jean. Cet Evangile est aussi utilisé dans les exorcismes. [53]

Ensuite, Jean XXIII élimina dans la messe le second Confiteor. C’est seulement après tous ces changements qu’il introduisit un changement dans le Canon de la Messe, en insérant le nom de St Joseph. [54] La requête consistant à vouloir insérer le nom de St Joseph dans le canon avait officiellement été rejetée par le pape Pie VII le 16 septembre 1815, [55] et par le pape Léon XIII le 15 août 1892. [56] Les autres changements majeurs concernant le Saint Sacrifice de la Messe (qui précédaient la Messe totalement nouvelle de Paul VI en 1969) entrèrent en vigueur le premier dimanche de l'Avent 1964.

Jean XXIII sur le socialisme et le communisme

Jean XXIII avait écrit une lettre faisant l'éloge de Marc Sangnier, le fondateur du Sillon. Le Sillon était une organisation ayant été condamnée par le pape Pie X. Jean XXIII avait écrit au sujet de Sangnier : « La puissante fascination de ses paroles (à Sangnier), de son âme, m’ont ravi, et les souvenirs les plus animés de toute ma jeunesse sacerdotale sont pour sa personne et son activité politique et sociale... » [57]

Dans l'encyclique de Jean XXIII Mater et Magistra (sur le christianisme et le progrès social), il promouvait les idéaux socialistes et n’avait pas une seule fois condamné la contraception ou le communisme. Se faisant demander pourquoi il allait répondre à la salutation d'un dictateur communiste, Jean XXIII répondit : « Je suis Pape Jean, non par un quelconque mérite personnel, mais par un acte de Dieu, et Dieu est en chacun d’entre nous. » [58] Jean XXIII s’entretint avec des communistes, « comme si c’étaient ses frères. » [59] Le communisme a été condamné 35 fois par le pape Pie XI et 123 fois par le pape Pie XII. [60]

Le 6 mars 1963, Jean XXIII reçut Aleksei Adjoubeï et son épouse, Rada, lors d’une audience spéciale. Rada était la fille de Khrouchtchev, le Premier ministre de l'URSS. Rada (la fille de Khrouchtchev) parla au sujet de sa rencontre avec Jean XXIII : « ... il nous remettait des cadeaux symboliques à Alexei et à moi, et un également destiné à mon père en disant : et ça c’est pour votre papa. » [61]

A l'occasion de son quatre-vingtième anniversaire (25 nov. 1961), Jean XXIII avait reçu un télégramme de Khrouchtchev lui faisant part de ses « félicitations et de ses vœux sincères de bonne santé et de prospérité dans ses nobles aspirations contribuant à … la paix sur terre. » [62]

Le 21 avril 1963, le secrétaire général du Parti communiste britannique, John Gollan, devant les caméras de télévision, dit que « l’encyclique (Pacem in Terris) [de Jean XXIII] l'avait surpris et réjoui’ et qu’il avait, par conséquent, exprimé ‘sa plus sincère satisfaction au récent 28e Congrès du Parti.’ » [63]

L'un des bons amis de Jean XXIII était le communiste Giacomo Manzu, lauréat du prix Lénine pour la paix. [64] Jean XXIII avait dit: « Je ne vois pas pourquoi un chrétien ne pourrait pas voter pour un marxiste s'il trouve que ce dernier soit plus apte à suivre une telle ligne politique et destinée historique. » [65]

L'Eglise catholique a condamné le communisme en plus de 200 occasions. [66]

Jean XXIII loué par des franc-maçons et des communistes durant son ‘pontificat’

Jean XXIII, Pacem in Terris ; 11 avr. 1963, n° 14 : « Chacun a le droit d'honorer Dieu suivant la juste règle de la conscience et de professer sa religion dans la vie privée et publique. » [66.a]

C’est hérésie. Chacun n’a pas le droit d’honorer de faux dieux en public. Ce fut condamné par beaucoup de papes, comme nous l’avons couvert dans le chapitre sur Vatican II. Quand le théologien du Saint Office, le Père Ciappi, avait dit à Jean XXIII que son encyclique Pacem in Terris contredisait l’enseignement des papes Grégoire XVI et Pie IX sur la liberté religieuse, Jean XXIII répondit : « Je ne serai pas offensé par quelques taches si la plupart d’entre elles brillent. » [67]

L’encyclique Pacem in Terris de Jean XXIII a été louée comme un document maçonnique par des chefs maçonniques en personne. Voici quelques exemples :

Cette citation provient du Masonic Bulletin, l’organe officiel du Conseil Suprême du 33e degré du Rite Ecossais Ancien et Accepté, pour le District maçonnique des Etats-Unis de Mexico, situé au n°56 de la rue Lucerna à Mexico, D.F. (Année 18, n° 220, mai 1963) :

« La lumière du

Grand Architecte de l’Univers

illumine le Vatican.

De manière générale, l’encyclique Pacem in Terris s’adressait à tous les hommes de bonne volonté, inspira confort et espoir. Elle fut louée tant dans les pays démocratiques que communistes. Seule la dictature catholique la désapprouva et déforma son esprit. Beaucoup de doctrines et de concepts qu’elle contient nous sont familiers. Nous les avons entendus venant d’illustres rationalistes, libéraux, et frères socialistes. Après avoir pesé le sens de chaque mot, nous pouvons dire que, nonobstant l’immondice littéraire typique et proverbial du Vatican, l’encyclique Pacem in Terris est une déclaration vigoureuse de la doctrine maçonnique nous n’hésitons pas à recommander sa lecture réfléchie. » [68]

Dans le livre Résurgence du Temple, publié et édité par les Chevaliers Templiers (des franc-maçons), 1975 :149, la citation suivante est d’intérêt : « La direction de notre action : Continuation de l’œuvre de Jean XXIII et de tous ceux qui l’ont suivi sur la voie de l’universalisme templier. » [69]

JEAN XXIII ET LES JUIFS

Jean XXIII faisait aussi des choses comme arrêter sa voiture pour bénir des juifs sortant de leur culte du ‘Sabbath’. [70]

Jean XXIII a-t-il révélé être juif ?

Jean XXIII salua une fois des visiteurs juifs en ces termes : « Je suis Joseph, votre frère ! » [71] Même si cette mystérieuse déclaration de Jean XXIII a été fréquemment citée, sa signification n'a pas encore été expliquée. Nous croyons qu’il y a une bonne explication de sa signification : Cette déclaration de Jean XXIII, ‘Je suis Joseph votre frère’, est une citation de Genèse 45:4. Elle fut faite par le patriarche Joseph, le fils de Jacob, à ses frères quand ceux-ci entrèrent en Egypte durant la période de famine. Ceux qui sont familiers avec le récit biblique savent que Joseph avait été vendu en esclavage par ses frères plusieurs années auparavant, mais s’était élevé à la plus haute position dans le royaume d’Egypte (bien qu’il n’était pas l’un d’entre eux) parce qu’il avait réussi à interpréter le rêve du Pharaon. S’étant élevé à la plus haute position dans le royaume des égyptiens, il était libre de distribuer les trésors du royaume à son gré – p. ex à ses frères. Il donna abondamment et sans frais à ses frères.

Quand on considère les preuves que Jean XXIII était un franc-maçon, que Jean XXIII avait entamé à Vatican II le processus révolutionnaire contre l’Eglise catholique, et que le ‘pontificat’ de Jean XXIII initia la nouvelle attitude révolutionnaire envers les juifs, entre autres choses, la signification de sa déclaration aux juifs devient clair. Tout comme Joseph, qui n’était pas égyptien, s’était retrouvé retranché au point culminant de la hiérarchie égyptienne, et qu’il révéla ceci à ses frères par la déclaration ‘Je suis Joseph, votre frère’, Jean XXIII avait dit aux juifs qu’il était ‘Joseph votre frère’ parce que c’était en réalité un infiltré juif retranché dans la plus haute position hiérarchique des chrétiens (en tout cas, ça y ressemble). C'était la façon déguisée de Jean XXIII de révéler ce qu'il était vraiment : un antipape conspirateur au service des ennemis de l'Eglise.

Juste avant sa mort, Jean XXIII composa la prière suivante pour les juifs. Cette prière fut confirmée par le Vatican comme étant l'œuvre de Jean XXIII. [72]

« Nous réalisons aujourd’hui combien nous avons été aveugle à travers les siècles et combien nous n’avons pas apprécié la beauté du Peuple élu, ni les caractéristiques de nos frères chéris. Nous sommes conscients que nous avons la divine marque de Caïn placée sur notre front. Au cours des siècles, notre frère Abel était à terre, saignant et en larmes, par notre faute, seulement parce que nous avions oublié Votre amour. Pardonnez- nous notre condamnation injustifiée des Juifs. Pardonnez-nous de ce qu’en les crucifiant nous Vous avons crucifié pour la seconde fois. Pardonnez-nous. Nous ne savions pas ce que nous faisions. » [73]

Jean XXIII dit que les Juifs sont toujours le peuple élu, ce qui est hérétique. ‘Juifs perfides’ étaient les termes par lesquels la liturgie catholique du Vendredi saint désignait les juifs jusqu’à ce que Jean XXIII les retire en 1960 ; [74] Le mot ‘perfide’ signifie ‘infidèle’. « Le Vendredi saint de 1963, le cardinal qui célébrait à St Pierre, prononça par habitude les anciennes paroles ‘Juifs perfides’. Jean XXIII stupéfia les fidèles en l’interrompant dans son élan, disant, ‘Dites-le dans la nouvelle manière.’ » [75]

Pape Benoît XIV, A Quo Primum ; 14 juin 1751 : « Une autre menace pour les chrétiens fut l’influence de l’infidélité juive ... Assurément, ce n’est pas en vain que l'Eglise ait instauré la prière universelle offerte aux juifs infidèles, du lever du soleil jusqu'à son couchant, afin qu'ils puissent être sauvés, de leurs ténèbres à la lumière de la vérité. » [76]

A un garçon juif récemment baptisé, Jean XXIII lui avait dit : « En devenant catholique tu n’en deviens pas moins juif. » [77] Dans la nuit de la mort de Jean XXIII, le Chef Rabbin de Rome et d’autres chefs de la communauté juive, s’étaient rassemblés, accompagnés de centaines de milliers de gens, pour se lamenter sur la place St Pierre. [78]

Alden Hatch, auteur de A man named John: The Life of John XXIII, a déclaré au sujet de Jean XXIII : « ... sûrement aucun (parmi les papes précédents) n'avait touché à ce point les cœurs des gens de toutes fois - et ceux sans aucune foi. Car ceux-là savaient qu'il les aimait, peu importe qui ils étaient ou ce qu'ils croyaient. » [79]

LA MORT DE JEAN XXIII

Après sa mort, le Vatican envoya Gennar Goglia qui, avec ses collègues, embauma Jean XXIII. Goglia injecta dix litres de fluide d'embaumement dans le poignet et l'estomac de Jean XXIII pour neutraliser toute putréfaction. [80] Voilà pourquoi le corps de Jean XXIII ne s’est pas décomposé comme les corps normaux. En janvier 2001, le corps de Jean XXIII fut exhumé et placé dans un nouveau cercueil pare-balles en cristal, désormais exposé dans la basilique Saint-Pierre. Le visage et les mains de Jean XXIII avaient également été recouverts de cire. [81]

Déclarations de franc-maçons, de communistes et de non-catholiques, louant Jean XXIII après sa mort

Après la mort de Jean XXIII, quantité de documents provenant de communistes, de franc-maçons et de juifs furent envoyés au Vatican, exprimant leur chagrin pour la mort de Jean XXIII. Des gens comme « Fidel Castro et Nikita Khrouchtchev avaient envoyé des messages de louange et de tristesse. » [82]

Du El informador ; 4 juin 1963 :

« La Grande Loge d’Occident mexicaine des maçons libres et acceptés, à l'occasion de la mort de Jean XXIII, fait part de sa tristesse pour la disparition de ce grand homme qui révolutionna les idées, les pensées et les formes de la liturgie catholique romaine. Ses encycliques Mater et Magistra et Pacem in Terris ont révolutionné les concepts favorisant les droits de l'homme et la liberté. L'humanité a perdu un grand homme, et nous, les franc-maçons, reconnaissons ses principes élevés, son humanitarisme, et qu’il fût un grand libéral.

Guadalajara, Jal., Mexique, 3 juin 1963

Dr. Jose Guadalupe Zuno Hernandez » [83]

Charles Ryandey, un souverain Grand Maître de sociétés secrètes, dans sa préface d’un livre d’Yves Marsaudon (ministre d’état du Conseil Suprême des sociétés secrètes françaises), déclara :

« A la mémoire d’Angelo Roncalli, prêtre, Archevêque de Messamaris, Nonce apostolique à Paris, Cardinal de l’Eglise romaine, Patriarche de Venise, Pape sous le nom de Jean XXIII, qui a daigné nous donner sa bénédiction, sa compréhension et sa protection. » [84]

Une seconde préface du livre avait été adressée à « son auguste continuateur, Sa Sainteté le Pape Paul VI. » [85]

Le franc-maçon haut-gradé Carl Jacob Burckhardt, avait écrit dans Le Journal de Genève : « Je connais très bien le cardinal Roncalli. C’était un déiste et un rationaliste dont la force ne résidait pas dans l’habilité de croire aux miracles et de vénérer le sacré. »

UN HERETIQUE NE PEUT PAS ETRE UN PAPE VALIDE

Comme nous l’avons déjà vu, l’Eglise catholique enseigne qu'un hérétique ne peut pas être un pape validement élu, puisqu’un hérétique n'est pas un membre de l'Eglise catholique. Les faits présentés ici prouvent que Jean XXIII, l'homme qui convoqua Vatican II et fit débuter l'Eglise conciliaire apostate, était clairement hérétique. Il n'était pas un pape valide. Angelo Roncalli (Jean XXIII) était un non-catholique, un antipape conspirateur qui commença l'apostasie Vatican II.

Les stupéfiants parallèles entre l’antipape Jean XXIII du Grand Schisme d’Occident et l’antipape Jean XXIII de Vatican II

Le nom ‘Jean’ était évité par les papes pendant cinq cent ans, parce que le dernier homme à l’avoir eu était l’antipape notoire Jean XXIII (Baldassare Cossa) du Grand Schisme d’Occident. Les parallèles entre le premier antipape Jean XXIII (Baldassare Cossa) et le second (Angelo Roncalli) sont frappants :

Le règne du premier antipape Jean XXIII s’étala sur cinq ans, de 1410 à 1415, tout comme le règne du récent antipape Jean XXIII, qui s’étala sur cinq ans, de 1958 à 1963.

Le premier antipape Jean XXIII convoqua un faux concile, le Concile de Constance. (Le Concile de Constance devint plus tard un véritable concile œcuménique, avec certaines sessions approuvées par le vrai pape ; mais à l’époque où l’antipape Jean XXIII l’ouvrit, c’était un faux concile.)

De même, le récent antipape Jean XXIII (Angelo Roncalli) convoqua aussi un faux concile, le Concile Vatican II !

Le premier antipape Jean XXIII ouvrit son faux concile à Constance en la 4e année de son règne, en 1414. Le récent antipape Jean XXIII ouvrit Vatican II en la 4e année de son règne, en 1962.

Le règne du premier antipape Jean XXIII se termina peu avant la 3e session de son faux concile, en 1415. Le récent antipape Jean XXIII mourut peu avant la 3e session de Vatican II, en 1963, terminant ainsi son règne.

Nous croyons que les similitudes entre le premier antipape Jean XXIII et le second ne sont pas de simples coïncidences. Le premier antipape Jean XXIII fut aussi le dernier antipape à régner depuis Rome. Est-ce qu’Angelo Roncalli, le récent antipape Jean XXIII, en prenant ce nom, indiquait symboliquement (de façon cryptique, comme le font les franc-maçons) qu’il continuait dans la lignée des antipapes à régner depuis Rome ?

Le cardinal Heenan, présent au conclave de 1958 qui nous a donné Jean XXIII, mentionna une fois: « Il n'y avait pas de grand mystère au sujet de l’élection du Pape Jean. Il fut choisi parce qu'il était un très vieil homme. Sa principale tâche était de faire de Mgr Montini (plus tard Paul VI), l’archevêque de Milan, un cardinal, pour qu'il puisse être élu au prochain conclave. C’était cela la politique, et elle fut menée avec précision. » [87]

Notes du chapitre 13:

[1] Yves Marsaudon , L’Œcuménisme vu par un franc-maçon de tradition, Paris, Vitiano, cit. Dr. Rama Coomaraswamy, The Destruction of the Christian Tradition, p. 247.

[2] Lawrence Elliott, I will be called John, 1973, pp. 90-92.

[3] Luigi Accattoli, Quand le pape demande pardon, Albin Michel, Paris, 1997, p. 41. [4] Alden Hatch, A Man Named John, Hawthorn Books Inc., NY, 1963, p. 93.

[5] A Man Named John, p. 94.

[6] A Man Named John, p. 96.

[7] A Man Named John, p. 98.

[8] St. Anthony’s Messenger, nov. 1996.

[9] A Man Named John, p. 117.

[10] A Man Named John, p. 118.

[11] Paul I. Murphy, R. Rene Arlington, La Popessa, 1983, pp. 332-333.

[12] Mary Ball Martinez, The Undermining of the Catholic Church, Hillmac, Mexico, 1999, p. 117.

[13] Giovanni Cubeddu, 30 Days, publication n° 2, 1994, p. 25.

[14] Kurt Klinger, Le bon sourire du Pape Jean, Anecdotes recueillies, Albin Michel, Paris, 1963, pp. 101-102.

[15] A Man Named John, p. 121.

[16] A Man Named John, p. 123.

[17] Le bon sourire du Pape Jean, p. 111.

[18] Rev. Francis Murphy, John XXIII Comes To The Vatican, 1959, p. 139.

[19] A Man Named John, p. 114.

[20] A Man Named John, p. 125.

[21] Le bon sourire du Pape Jean, p. 116.

[22] Mark Fellows, Fatima in Twilight, Niagra Falls, NY: Marmion Publications, 2003, p. 159.

[23] Le bon sourire du Pape Jean, p. 118.

[24] Claudia Carlen, The Papal Encyclicals, The Pierian Press, Raleigh , 1990, Vol. 4 (1903-1939), p. 434, n° 120.

[25] Peter Hebblethwaite, Jean XXIII le pape du Concile, Le Centurion, Paris, 1988, p. 271.

[26] Paul Johnson, Pope John XXIII, pp. 37, 114-115, 130.

[27] Le bon sourire du Pape Jean, pp. 27-28.

[28] Time Magazine, ‘1962 Man of the Year: Pope John XXIII’, éd. du 4 janv. 1963.

[29] Le bon sourire du Pape Jean, p. 54.

[30] Romano Amerio, Iota Unum, Angelus Press, 1998, p. 241.

[31] Le bon sourire du Pape Jean, p. 149.

[32] Le bon sourire du Pape Jean, p. 124.

[33] A Man Named John, p. 192.

[34] A Man Named John, p. 192.

[35] A Man Named John, p. 194.

[36] Quand le pape demande pardon, p. 42.

[37] Peter Hünermann, Heinrich Denzinger, Enchiridion Symbolorum, Symboles et définitions de la Foi catholique, 38e éd., Ed. française, Editions du Cerf, Paris, 2010, n° 1332 .

[38] Time Magazine, ‘1962 Man of the Year: Pope John XXIII’, éd. 4 janv. 1963.

[39] Allegri, Il Papa che ha cambiato il mondo, Reverdito, 1998, p. 120. Sacerdotium, éd. 11, 2899 East Big Beaver Rd., Suite 308, Troy, MI., p. 58.

[40] A Man Named John, p. 193.

[41] Pie XI, Lettre encyclique Mortalium Animos contre l’œcuménisme, Association Saint-Jérôme, Bruxelles, 1987, p. 23..

[42] Quand le pape demande pardon, p. 43.

[43] P. F.X. Lasance, My Prayer Book, éd. 1938, p. 520a.

[44] P. Paul O'Sullivan, O.P., Saint Philomena, The Wonder Worker, Tan Books, Rockford, IL, 1993, pp. 69-70.

[45] Donald Attwater, A Catholic Dictionary, Tan Books, 1997, p. 72.

[46] Le bon sourire du Pape Jean, p. 150.

[47] Mark Fellows, Fatima in Twilight, Marmion Publications, Niagra Falls, NY 2003, p. 180.

[48] A Man Named John, NY, p. 14.

[49] Int., Marion Duchêne, Radio Notre-Dame, Discours de Jean XXIII pour l’ouverture du Concile Vatican II, 8 oct. 2012. Site Vatican vers. anglais, John XXIII, Speeches, Address on the occasion of the solemn opening of the Most Holy Council, 11 oct. 1962, vers. italien, 4.2- 4.4, 7.1-7.2, 8.2. http://www.vatican.va/holy_father/john_xxiii/speeches/1962/index_en.htm

[50] Léon XIII, Lettres apostoliques de S.S. Léon XIII, encycliques, brefs, etc. (Ed.1893), Hachette livre / BnF, Paris, 1893-

1904, T. 5, p.11.

[51] Lettres apostoliques de S.S. Léon XIII, T. 5, p.13.

[52] The Reign of Mary, Spokane, WA., Printemps 1986, p. 10.

[53] The Reign of Mary, Vol. XXIX, n° 93, p. 16.

[54] The Reign of Mary, Vol. XXIX, n° 93, p. 16.

[55] The Reign of Mary, Vol. XXII, n° 64, p. 8.

[56] The Reign of Mary, Printemps 1986, pp. 9-10.

[57] Angelo Giuseppe Roncalli, Jean XXIII, Mission to France, 1944-1953, pp. 124-125.

[58] The Reign of Mary, Printemps 1986, p. 9.

[59] Le bon sourire du Pape Jean, p. 64.

[60] Piers Compton, The Broken Cross, Veritas Pub. Co. Ptd Ltd, Cranbrook, Western Australia, 1984, p. 45.

[61] Le bon sourire du Pape Jean, p. 27.

[62] Mark Fellows, Fatima in Twilight, p. 177; The Broken Cross, p. 44.

[63] P. Joaquin Arriaga, The New Montinian Church, Brea, CA., p. 170.

[64] Curtis Bill Pepper, An Artist and the Pope, Grosset & Dunlap, Inc., Londres, Angleterre, Page de couverture et intérieur de la housse de couverture du livre ; p. 5.

[65] The New Montinian Church, p. 570.

[66] Michael Davies, Pope John’s Council,: Angelus Press, Kansas City, MO, 1992, p. 150.

[66.a] Site Vatican, Jean XXIII, Encycliques, Pacem in Terris,11 avr. 1963, vers. français, n° 14. http://www.vatican.va/holy_father/john_xxiii/encyclicals/documents/hf_j-xxiii_enc_11041963_pacem_fr.html Jean XXIII, La paix sur terre, Pacem in Terris, Editions du Centurion, Paris, 1963, p. 42.

[67] Catholic Restoration, mars-avr. 1992, Madison Heights, MI, p. 29.

[68] The New Montinian Church, pp. 147-148.

[69] A.D.O. Datus, Ab Initio, p. 60.

[70] George Weigel, Witness to Hope, Harper Collins Publishers, Inc., New York, NY, 1999, p. 484.

[71] Bart McDowell, Inside the Vatican, National Geographic Society, Washington D.C, 1991, p. 193. Time Magazine, 4 janv. 1963. Cit. Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis, The Bible, The Jews and the Death of Jesus, Bishops’ Committee for Ecumenical and Interreligious Affairs, 2004, p. 59.

[72] The Reign of Mary, John XXIII and the Jews, printemps 1986, p. 11.

[73] B'nai B'rith Messenger, Vendredi 4 nov. 1964.

[74] Quand le pape demande pardon, p. 38.

[75] A Man Named John, p. 192.

[76] Claudia Carlen, The Papal Encyclicals, The Pierian Press, Raleigh , 1990, Vol. 1 (1740-1878), pp. 41-42.

[77] Catholic Restoration, Madison Heights, MI, mai-juin 1993, p. 24.

[78] Darcy O' Brien, The Hidden Pope, Daybreak Books, New York, NY, 1998, p. 10.

[79] A Man Named John, après p. 238 (1ère page d’encart).

[80] Wendy Reardon, The Deaths of the Popes, McFarland & Co. Inc., Jefferson, NC., 2004, p. 244.

[81] The Deaths of the Popes, p. 244.

[82] A Man Named John, après p. 238 (encart, p. 7).

[83] The New Montinian Church, p. 147 [84] The Broken Cross, p. 50.

[85] The Broken Cross, p. 50. [86] Ab Initio, p. 60.

[87] Biographie du Cardinal Heenan, Crown of Thorns.


14. Les hérésies de Paul VI (1963-1978), l'homme qui a donné au monde la nouvelle messe et les enseignements de Vatican II

" Comment un successeur de Pierre pourrait avoir causé en si peu de temps plus de dommages à l'Eglise que la Révolution de 1789 ? ... le plus profond et le plus excessif dans son histoire ... ce qu'aucun hérésiarque n'a jamais réussi à faire ? ... Avons-nous vraiment un pape ou un intrus assis sur la chaire de Pierre ? " 1 (Mgr Marcel Lefebvre, commentant le règne de Paul VI en 1976)

Paul VI

Paul VI était l'homme qui prétendait être le chef de l'Eglise catholique du 21 juin 1963 au 6 août 1978. C'est l'homme qui a promulgué le Concile Vatican II et la nouvelle messe. Nous avons déjà vu que la preuve que l'homme qui a précédé et élevé Paul VI, Jean XXIII, était un franc-maçon et un hérétique manifeste. Nous avons également constaté que les documents de Vatican II contiennent de nombreuses hérésies, et que la nouvelle messe, que Paul VI a finalement promulgué, a représenté une révolution liturgique.

Paul VI a solennellement ratifié l'ensemble des 16 documents de Vatican II. Il n'est pas possible pour un vrai pape de l'Église catholique de ratifier solennellement des enseignements qui sont hérétiques. Comme nous le verrons plus en détail plus loin, le fait que Paul VI ait ratifié solennellement les enseignements hérétiques de Vatican II prouve que Paul VI n'était pas un vrai pape, mais un antipape.

Il est important de garder à l'esprit que Paul VI a été celui qui a donné au monde la nouvelle messe, les nouveaux «sacrements», et les enseignements hérétiques de Vatican II. Si vous allez à la nouvelle messe ou embrassez les enseignements de Vatican II, la confiance que vous avez que ces choses soient légitimes est directement reliée à la confiance que vous avez que Paul VI était un vrai pape catholique.

Nous allons maintenant exposer les hérésies étonnantes de Paul VI. Nous montrons, à partir de ses discours officiels et écrits, que Paul VI était un apostat complet qui n'était même pas catholique de loin. Tous les discours officiels et les écrits des hommes qui prétendent être papes sont contenus dans le journal hebdomadaire du Vatican, L'Osservatore Romano. Le Vatican a réimprimé les questions de leur journal depuis le 4 Avril 1968 à maintenant. De ces discours, nous allons maintenant montrer que Paul VI n'était pas un vrai pape en raison de la preuve irréfutable et indéniable qu'il était un hérétique complet et un apostat.

PAUL VI sur les religions non-chrétiennes

L'Eglise catholique enseigne que toutes les religions non-catholiques sont fausses. Il n'y a qu'une seule vraie Église, hors de laquelle nul ne peut être sauvé. C'est le dogme catholique.

Pape saint Grégoire le Grand, 590-604 : «L'Église universelle sainte enseigne que ce n'est pas possible d'adorer Dieu selon la vérité, sauf en elle, et affirme que tous ceux qui sont en dehors de son sein ne seront pas sauvés». 5

Toutes les autres religions appartiennent au diable. Tel est l'enseignement de Jésus-Christ, de l'Église catholique et de la Sainte Écriture (1 Cor. 10, 20 et Psaume 95, 5). Toute personne qui montre de l'estime pour les religions non-chrétiennes, ou considère qu'elles sont bonnes ou dignes de respect, nie Jésus-Christ et est un apostat.

Paul VI, Audience générale, le 8 novembre 1972 : «L'œcuménisme a commencé de cette manière, comme le respect des religions non-chrétiennes ..." 6

Pape Pie XI, Mortalium Animos (n° 2), 6 janvier 1928 : «... cette fausse opinion qui considère toutes les religions d'être plus ou moins bonnes et louables ... Non seulement ceux qui soutiennent cette opinion sont dans l'erreur et trompés, mais aussi déforment l'idée de la vraie religion, ils la rejettent ... " 7

Voici plus sur ce que Paul VI pensait des religions non-chrétiennes du diable :

Paul VI, adresse, le 22 septembre 1973 : "... les religions non-chrétiennes nobles ... " 8

C'est l'apostasie - un rejet total de Jésus-Christ.

Paul VI, Audience générale, 12 janvier 1972 : "... une image déconcertante s'ouvre devant nos yeux : celle des religions, les religions inventées par l'homme; tentatives qui sont parfois extrêmement audacieuses et nobles ... " 9

Ici, Paul VI dit que les religions inventées par l'homme sont parfois très nobles ! C'est l'apostasie - le rejet de Jésus-Christ et de la foi catholique.

Paul VI, un message, le 6 décembre 1977 : «... les religions non-chrétiennes, pour lesquelles l'Église a des égards et estime ..." 10

Il dit qu'il estime les fausses religions.

Paul VI, un message , le 24 novembre 1969 : "... de surmonter les divisions, par le développement d'un respect mutuel entre les différentes confessions religieuses. " 11

Paul VI, Adresse, 3 décembre 1970 : «Nous saluons avec égard les représentants de toutes les autres religions qui nous ont honorés de leur présence. "12

Paul VI, Audience générale, 6 Juillet 1977 : « Nous accueillons avec un respect sincère la délégation japonaise de la religion Konko-kyo. "13

Dans son adresse du 22 août 1969, Paul VI a salué Gandhi l'hindoue, et a déclaré qu'il était : " toujours conscient de la présence de Dieu ..." 14

Les hindous sont des païens et idolâtres qui adorent de nombreux faux dieux. Paul VI fait la louange du tristement célèbre hindou Gandhi comme «toujours conscient de la présence de Dieu», ce qui montre encore une fois que Paul VI était un indifférentiste religieuse complet. Paul VI a aussi officiellement salué la fausse religion de l'hindouisme dans le document officiel de Vatican II Nostra Aetate n° 2 (sur les religions non-chrétiennes), que nous avons cité sur Vatican 2.

Paul VI, Exhortation apostolique, 8 décembre 1975 : «L'Église respecte et estime ces religions non-chrétiennes ..." 15

Notez encore que Paul VI estime les fausses religions, ce qui est satanique.

Paul VI, adresse, le 24 août 1974 : "Les différences religieuses et culturelles en Inde, comme vous l'avez dit, sont honorées et respectées ... Nous sommes heureux de voir que cet honneur et l'estime réciproques se pratiquent... " 16

Paul VI affirme que les différences religieuses sont à l'honneur en Inde et qu'il est heureux de voir cela. Cela signifie qu'il honore le culte des faux dieux.

Paul VI, Discours au Synode des Évêques, le 2 septembre 1974 : "De même on ne peut pas omettre une référence à des religions non-chrétiennes. Celles-ci, en effet, ne doivent plus être considérées comme des rivales ou des obstacles à l'évangélisation ... "17

Ici, Paul VI révèle hardiment qu'il prêche un nouvel évangile. Les religions non-chrétiennes, nous dit-il, ne sont plus notre obstacle à l'évangélisation. Il s'agit d'une religion antichrist de l'apostasie.

Pape Grégoire XVI, Mirari Vos (n ° 13), 15 août 1832 : "Ils devraient considérer le témoignage du Christ lui-même que « ceux qui ne sont pas avec le Christ sont contre lui, » (Luc 11, 23) et qu'ils se dispersent malheureusement ceux qui ne rassemblent pas avec lui. Par conséquent, «sans aucun doute, ils périront à jamais, à moins qu'ils ne gardent la totalité de la foi catholique et inviolable» (symbole d'Athanase). "18

Paul VI, Discours au dalaï-lama, le 30 septembre 1973 : «Nous sommes heureux d'accueillir Votre Sainteté aujourd'hui ... Vous venez à nous de l'Asie, berceau de religions anciennes et des traditions humaines qui sont à juste titre dans une profonde vénération. " 19

Paul VI nous dit qu'il est bon de tenir les fausses religions qui adorent des faux dieux dans "une profonde vénération" ! C'est peut-être la pire hérésie que Paul VI prononça.

Paul VI, Message à prêtres Pagan Shinto, 3 Mars 1976 : " Nous savons que la renommée de votre temple, et la sagesse qui y est représentée si vivement par les images qui y sont contenues. " 21

C'est l'un des plus mauvais message révélant les déclarations hérétiques de Paul VI jamais prononcé. Il fait l'éloge de la sagesse contenue dans les images du temple païen shintoïste : en d'autres mots, il fait l'éloge des idoles des shintoïstes !

PAUL VI sur le bouddhisme

Le bouddhisme est une fausse religion païenne d'orient qui enseigne la croyance en la réincarnation et le karma. Les bouddhistes soutiennent que la vie n'est pas digne d'être vécue, et que toute forme d'existence consciente est un mal. Les bouddhistes adorent différents faux dieux. Le bouddhisme est une religion idolâtre et fausse du Diable. Voici ce que Paul VI a pensé sur le bouddhisme :

Paul VI, Audience générale pour les bouddhistes japonais, le 5 septembre 1973 : " C'est un grand plaisir pour nous d'accueillir les membres bouddhistes japonais de l'Europe Tour, les adeptes d'honneur de la secte Soto-shu du bouddhisme ... Au Concile Vatican II l'Eglise catholique a exhorté ses fils et filles d'étudier et d'évaluer les traditions religieuses de l'humanité et à « apprendre par le dialogue sincère et patient, quelles richesses abondantes Dieu a distribué parmi les nations de la terre » (Ad gentes, 11) ... Le bouddhisme est une des richesses de l'Asie ... " 22

Selon Paul VI, la fausse religion païenne et idolâtre du bouddhisme est l'une des «richesses» de l'Asie !

Paul VI, Audience générale avec les bouddhistes japonais en Mission de Visite, 24 octobre 1973 : "Une fois de plus nous avons le plaisir d'accueillir un groupe éminent de la Mission bouddhiste du Japon Tour. Nous sommes heureux de réitérer l'estime que nous avons pour votre pays, vos nobles traditions ... " 23

Paul VI, Discours auchef spirituel bouddhiste tibétain, le 17 janvier 1975 : "Le Concile Vatican II a exprimé une sincère admiration pour le bouddhisme sous ses diverses formes . ... Nous souhaitons à Votre Sainteté et à tous les fidèles une abondance de prospérité et de paix "24

Remarquez son idolâtrie et son apostasie admirables, non seulement des bouddhistes, mais de la fausse religion du bouddhisme.

Paul VI, Discours aux bouddhistes, 5 juin 1972 : «C'est avec une grande cordialité et estime que nous saluons un groupe aussi distingué de leaders bouddhistes de Thaïlande ... Nous avons un profond respect pour ... vos précieuses traditions." 22

Paul VI à un groupe de dirigeants bouddhistes, 15 juin 1977 : "Pour le groupe d'éminents dirigeants bouddhistes du Japon, nous souhaitons la bienvenue. Le Concile Vatican II a déclaré que l'Eglise catholique considère avec un respect sincère votre mode de vie ... A cette occasion, nous sommes heureux de rappeler les paroles de saint Jean : «Le monde, avec tout ce qu'il a envie doit toucher à sa fin, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement». 26

Il dit d'abord que l'Église catholique considère avec un respect sincère la manière de vivre des bouddhistes. C'est une hérésie. Il dit ensuite qu'à cette occasion, il se doit de rappeler les paroles de saint Jean : quiconque fait la volonté de Dieu demeure éternellement. Son sens est clairement que les bouddhistes vivent éternellement, autrement dit, ils seront sauvés. Ceci est totalement hérétique.

PAUL VI SUR L'ISLAM

L'Islam est une fausse religion qui nie la divinité du Christ et rejette la Très Sainte Trinité. Outre le rejet du vrai Dieu, l'islam autorise la polygamie jusqu'à quatre épouses, et ses disciples (musulmans) diffusent cette fausse religion avec un zèle inégalé par les autres. L'islam est la fausse religion la plus importante violemment anti-chrétienne dans le monde. Dans de nombreux pays islamiques se convertir au christianisme, c'est la mort. La propagation de la vraie foi est strictement interdite par les musulmans. La société islamique est une des choses les plus mauvaise dans l'histoire humaine. Voici ce que Paul VI a pensé à cette fausse religion qui rejette le Christ et la Trinité :

Paul VI, Discours, 9 septembre 1972 : "Nous aimerions aussi que vous sachiez que l'Église reconnaît la richesse de la foi islamique - une foi qui nous lie à un seul Dieu. " 28

Paul VI parle des "richesses" de la foi islamique, une "foi" qui rejette Jésus-Christ et la Trinité. Il dit que cette "foi" nous lie au Dieu Unique. C'est l'apostasie.

Paul VI, adresse, le 18 septembre 1969 : « ... les musulmans ... adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, qui le dernier jour jugera l'humanité». 29

Les musulmans n'adorent pas le seul vrai Dieu, la Sainte-Trinité, avec les catholiques, comme nous l'avons couvert sur les hérésies de Vatican II. Affirmer que les musulmans adorent le même Dieu que les catholiques est une hérésie. Et les musulmans n'adorent certainement pas Dieu qui jugera les hommes au dernier jour, Jésus-Christ.

Paul VI, Adresse à l'ambassadeur musulman, 4 Juin 1976 : "... les musulmans marocains ... nos frères dans la foi en un Dieu unique. Vous serez toujours très bien accueillis et vous trouverez l'estime et la compréhension ici. "30

Il dit que les musulmans sont frères dans la foi. C'est l'apostasie. Il dit alors que les musulmans trouveront toujours l'estime au Vatican.

Paul VI, Adresse, 2 décembre 1977 : «... les musulmans (qui) professent avoir la foi d'Abraham, et avec nous, ils adorent le Dieu unique et miséricordieux, juge des hommes au dernier jour, comme le Concile Vatican II l'a déclaré solennellement. "31

Paul VI, Adresse, Août 1969 : "... Notre vif désir de saluer, dans vos personnes, les grandes communautés musulmanes réparties dans toute l'Afrique ? Vous nous permettez ainsi de manifester ici notre grand respect pour la foi que vous professez ... En rappelant les martyrs catholiques et anglicans, Nous rappelons volontiers aussi les confesseurs de la foi musulmane qui ont été les premiers à souffrir la mort ... " 32

Il parle de son grand respect pour la fausse foi de l'Islam, et il commémore les musulmans qui ont été témoins de cette fausse religion par la mort. C'est l'apostasie totale.

Paul VI, Angelus, 3 août 1969 : " Vingt-deux martyrs ont été reconnus, mais il y en avait beaucoup d'autres, et pas seulement les catholiques. Il y avait aussi des anglicans et des musulmans. "33

C'est probablement la déclaration la plus scandaleuse que nous ayons jamais vu en ce qui concerne l'hérésie selon laquelle il y a des martyrs non-catholiques. Paul VI dit que les musulmans (qui ne croient même pas au Christ ou la Trinité) sont des martyrs, en plus des anglicans. C'est vraiment incroyable et totalement hérétique.

Pape Eugène IV, Concile de Florence, 1441, ex cathedra : «.... personne ne peut être sauvé, peu importe combien il a cédé à l'aumône et même si il a répandu le sang au nom du Christ, à moins qu'il ait persévéré dans la sein et l'unité de l'Eglise catholique. "34

Pape Eugène IV, Concile de Florence, dogmatique d'Athanase, 1439 : «Quiconque veut être sauvé, doit avant tout tenir la foi catholique, à moins que chacun la conserve entière et inviolée, il périra sans aucun doute dans l'éternité ..." 35

PAUL VI SUR LA LIBERTÉ RELIGIEUSE

Paul VI, Adresse, 9 juillet 1969 : « Elle [l'Église] a également affirmé, au cours de sa longue histoire, au prix de l'oppression et de la persécution, la liberté pour chacun de professer sa propre religion. Personne, dit-elle, ne doit être tenu d'agir, nul ne peut être forcé d'agir d'une manière contraire à ses propres convictions ... Comme nous l'avons dit, le Concile a exigé une liberté religieuse vraie et publique ... " 36

Ceci est totalement faux et hérétique. L'Eglise catholique a affirmé au cours de sa longue histoire, au prix de l'oppression et de la persécution, que la religion de Jésus-Christ est la seule qui est vraie, et que le Christ est vrai Dieu et vrai homme. Paul VI nous ferait croire, cependant, que les martyrs ont été torturés horriblement, non pas pour leur profession de foi dans le Christ, mais pour avoir la liberté de professer leurs diverses fausses religions ! Il s'agit d'une distorsion incroyablement hérétique de la vérité !

Paul VI, un message, le 10 décembre 1973 : «... les violations répétées du droit sacré à la liberté religieuse dans ses différents aspects et l'absence d'un accord international soutiennent ce droit ...» 37

Paul VI, Lettre, 25 Juillet 1975 : «... le Saint-Siège se réjouit de voir spécifiquement souligné le droit de la liberté religieuse». 38

Encore une fois, dans la partie sur Vatican II, nous avons montré que la doctrine sur la liberté religieuse préconisée par Paul VI a été, en effet, condamnée par les papes catholiques.

PAUL VI SUR LES "ORTHODOXES"

Ici, nous voyons Paul VI donnant une poignée de main maçonnique claire patriarche oriental schismatique de Constantinople, Athénagoras, le 5 janvier 1964. Les deux ont également mutuellement levé les excommunications réciproques de 1054. Traduction : cela signifie que Paul VI a estimé que les "orthodoxes" d'orient ne sont plus excommuniés, même s'ils nient la papauté. Par conséquent, selon lui, la papauté n'est pas un dogme à tenir sous peine d'excommunication.

Les schismatiques orthodoxes rejettent l'infaillibilité pontificale et les 13 derniers conciles de l'Église catholique. Ils rejettent que le Saint-Esprit procède de la deuxième personne de la Trinité, ils permettent le remariage, beaucoup d'entre eux rejettent l'Immaculée Conception. Voici ce que Paul VI a pensé de ces schismatiques :

Paul VI, Discours du 19 Avril 1970, parlant du patriarche schismatique défunt de Moscou : " Jusqu'à la fin, il était conscient et soucieux de son grand ministère » 39.

Il dit que la direction d'une église schismatique est un grand ministère.

Paul VI, adresse, le 24 janvier 1972 : "... saluer parmi nous un éminent représentant de l'Eglise orthodoxe vénérable ... un homme d'une grande piété ... » .40

Paul VI, Discours, 23 janvier 1972 : «... le grand, vénérable et excellent patriarche orthodoxe ..." 41

Paul VI, Discours à la délégation schismatique, 27 juin 1977 : «Puis, dix ans plus tard, nous avons rendu une visite à votre sainte Église ..." 42

Paul VI, Audience générale, 20 janvier 1971 : «... les vénérables Églises orientales orthodoxes ..." 43

Il dit que les églises schismatiques sont vénérables.

Paul VI, parlant de la mort du patriarche Athénagoras schismatique le 9 Juillet 1972 : "... nous recommandons ce grand homme pour vous, un homme d'une église vénérée ..." 44

Paul VI, adresse, le 25 mai 1968 : ". ... l'Eglise orthodoxe vénérable de Bulgarie " 45

Paul VI, Déclaration commune avec le Patriarche syrien de la secte schismatique, le 27 octobre 1971 : "Cela devrait être fait avec amour, avec ouverture au souffle de l'Esprit Saint, et avec le respect mutuel de l'autre et de l'église de l'autre. "46

Ainsi Paul VI respecte le rejet de la papauté et l'infaillibilité papale.

Paul VI, Télégramme à l'élection du nouveau patriarche schismatique de Constantinople, juillet 1972 : "Au moment où vous assumez une lourde charge dans le service de l'Église du Christ ..." 47

Cela signifie que l'Église schismatique est l'Eglise du Christ selon l'antipape Paul VI.

Paul VI, Adresse du 14 décembre, 1976 : "... très chers frères, envoyés par la vénérable Eglise de Constantinople ... nous accomplisson l'acte ecclésial solennel et sacré de la levée des anciens anathèmes, un acte que nous voulions pour retirer le souveni de ces événements pour toujours dans la mémoire et le cœur de l'Église ... "48

Les "orthodoxes" schismatiques sont anathèmatisés par l'Église catholique pour nier la papauté, et ne pas accepter les dogmes de la foi catholique. Mais Paul VI a solennellement levé ces anathèmes contre eux, comme nous l'avons mentionné ci-dessus. Selon la déclaration ci-dessus, cette adresse de Paul VI signifie qu'il a tenté de renverser la papauté comme un dogme qui doit être cru sous peine d'anathème ou de condamnation.

Pape Grégoire XVI, 27 mai 1832 : « Ne vous y trompez pas, mon frère, si quelqu'un suit un schismatique, il n'atteindra pas l'héritage du royaume de Dieu ». 50

Paul VI, Lettre aux schismatiques, novembre 1976 : "... la première Conférence panorthodoxe en préparation pour le Grand Conseil spirituel de l'Église orthodoxe commence son travail ... pour le meilleur service de la vénérable Eglise orthodoxe » 51.

Il appelle le Conseil schismatique "saint" et l'Eglise schismatique "vénérable". Paul VI était un schismatique.

Paul VI, Audience générale, 24 janvier 1973 : «... notre frère de vénérée mémoire, le patriarche œcuménique de Constantinople ... " 52

Paul VI, Message relatif au défunt schismatique russe, 7 Avril, 1972 : "... nous exprimons à Votre Eminence et au Saint-Synode de l'Eglise orthodoxe nos sincères condoléances géorgiennes avec l'assurance de nos prières pour le repos éternel de votre pasteur ... " 53

Paul VI, message du 23 mai 1968, au Patriarche schismatique de Moscou : "... Sainteté, à l'occasion de la célébration du cinquantième anniversaire de la journée lorsque le Synode de l'ensemble de l'Eglise orthodoxe de Russie a rétabli le siège patriarcal de Moscou ... nous avons délégué nos très chers frères dans l'épiscopat à participer aux célébrations solennelles qui auront lieu dans votre ville patriarcale ... "54

Il appelle le patriarche schismatique "Sainteté" et célèbre le cinquantième anniversaire de l'Eglise schismatique.

Paul VI, Discours aux schismatiques, 1er juillet 1978 : «Nous vous recevons avec affection et estime. " 55

Paul VI, Audience générale, 30 novembre 1977 : «Nous vous saluons avec joie, frères bien-aimés, qui représentent ici Sa Sainteté le Patriarche Pimen et l'Eglise orthodoxe russe ... toute notre estime d'amour fraternel à Sa Sainteté le Patriarche Pimen, à son clergé et à tout le peuple des fidèles. "56

Paul VI a poursuivi en disant dans une lettre au sujet du schismatique Athénagoras, juillet 1972 : «... nous prions le Seigneur de le recevoir dans son royaume céleste ..." 57

Paul VI, Déclaration conjointe avec le "pape" schismatique Shenouda III, le 10 mai 1973 : "Paul VI, évêque de Rome, pape de l'Église catholique, et Shenouda III, Pape d'Alexandrie et Patriarche du Siège de Saint-Marc ... Au nom de cette charité, nous rejetons toutes les formes de prosélytisme ... Qu'il cesse, où il peut exister ... "58

C'est vraiment tout ce qu'on a besoin de voir pour savoir que Paul VI était un schismatique et pas un catholique. Il fait une déclaration commune avec un "pape" schismatique. Il reconnaît ce schismatique en tant que titulaire du siège de Saint-Marc. C'est un blasphème contre la papauté, car ce schismatique ne détient aucune autorité. Il rejette toutes les formes de prosélytisme - c'est-à-dire, en essayant de convertir les schismatiques - et il dit "Qu'il cesse où il peut exister" ! Paul VI était un hérétique formel et schismatique.

PAUL VI SUR D'AUTRES sectes protestantes

Le protestantisme a commencé avec le prêtre allemand Martin Luther, qui a quitté l'Eglise catholique et a commencé la révolution protestante en 1517. Luther a nié le libre arbitre, la papauté, la prière aux saints, le purgatoire, la tradition, la transsubstantiation et le Saint Sacrifice de la Messe. Luther a remplacé la messe par un service de commémoration de la dernière Cène. Tous les sacrements, sauf le baptême et le mariage ont été rejetés. Luther a jugé qu'après la chute d'Adam, l'homme ne peut produire de bonnes œuvres. La plupart des protestants tiennent les mêmes croyances que Luther, et rejettent de nombreux dogmes catholiques. Voici ce que Paul VI pensait de ces hérétiques et schismatiques :

Paul VI, Angelus, le 17 janvier 1971 : "De l'opposition polémique entre les différentes confessions chrétiennes, nous avons réussi au respect mutuel ..." 59

Ici, Paul VI révèle que l'ordre du jour de Vatican 2 à l'égard de sectes protestantes est passé de l'opposition polémique - en d'autres termes, une opposition à leurs fausses doctrines - à une attitude de respect mutuel de leur fausse religion.

Paul VI, Discours aux représentants des Eglises non-catholiques à Genève, juin 1969 : «L'esprit qui nous anime ... Cet esprit fixe, comme la première base de tous les contacts fructueux entre les différentes confessions, que chacun professe sa foi loyalement. " 60

Paul VI dit que les protestants ne doivent pas devenir catholique, mais rester fidèles à leurs propres sectes.

Paul VI, Homélie du 25 janvier 1973 : "... d'exprimer une pensée respectueuse et affectueuse dans le Christ pour les chrétiens d'autres confessions résidant dans cette ville et les assurer de notre estime ... " 61

Il s'agit d'une homélie incroyable qui assure les hérétiques d'autres confessions de son estime. Considérez que Paul VI ne connaissait même pas personnellement tous les gens qu'il a assuré de son estime. Il ne savait rien d'eux si ce n'est qu'ils appartennaient à l'une de ces sectes, et il les a assuré de son estime sur cette base !

Paul VI, Lettre, le 6 août 1973, au Conseil mondial des Eglises : " Le Conseil oecuménique des Eglises a été créé dans le but, par la grâce de Dieu, de servir les Églises et Communautés ecclésiales dans leurs efforts pour restaurer et manifester à tous que la parfaite communion dans la foi et l'amour est le don du Christ à son Église » 62.

Paul VI dit que le Conseil oecuménique des Eglises a été créé pour restaurer et se manifester à tous qu'une parfaite communion dans la foi et l'amour est le don du Christ à son Eglise. Notez l'implication étonnante de cette déclaration. La parfaite communion dans la foi et la charité qui est le don du Christ à son Eglise est l'organisation de l'Eglise catholique, l'Eglise universelle fondée par le Christ. Mais Paul VI dit que cela se manifeste par le Conseil œcuménique des Eglises ! Il a remplacé l'Église catholique par le Conseil œcuménique des Eglises. Le Conseil oecuménique des Eglises est une organisation composée de plusieurs sectes et confessions différentes. Un commentateur traditionnel l'étiqueterait correctement comme un groupe devant être communiste - destiné à couler vers le bas et libéraliser les églises «chrétiennes» du monde. C'est sans aucun doute une organisation œcuménique très hérétique faite de diverses religions de l'homme.

Paul VI, Discours, 12 décembre 1968 : "... nos fils sont en bons termes avec leurs frères chrétiens, luthériens évangéliques ..." 63

Pape Pie IV, profession de foi, concile de Trente , ex-cathedra : «Cette vraie foi catholique, en dehors de laquelle nul ne peut être sauvé ... Je la professe maintenant et maintiens vraiment ..." 64

Paul VI, Adresse, 28 Avril, 1977 : «... les relations entre l'Eglise catholique et la Communion anglicane ... ces mots d'espoir, la Communion anglicane unie et non pas absorbée, ne sont plus un simple rêve». " 65

Cela signifie que Paul VI veut s'unir avec la secte anglicane sans les absorber, c'est-à-dire sans les convertir.

Paul VI, Discours, 2 août 1969 : "Nous avons voulu répondre à l'Église anglicane qui s'épanouit dans ce pays. Nous avons voulu rendre hommage à ces fils dont elle est la plus fière, ceux qui - avec nos propres martyrs catholiques - ont donné le témoignage généreux de leur vie pour l'Evangile ... " 66

Paul VI, parlant de la mort du protestant Martin Luther King Jr., 7 avril 1968 : «. ... Nous allons partager tous les espoirs que son martyre nous inspire». 67

Pape Grégoire XVI, le 27 mai 1832 : "Enfin, certains de ces gens égarés tentent de se convaincre et d'autres que les hommes ne sont pas uniquement sauvés dans la religion catholique, mais que même les hérétiques peuvent atteindre la vie éternelle." 68

PAUL VI SUR LES NATIONS UNIES

L'Organisation des Nations Unies est une organisation mauvaise qui promeut la contraception et l'avortement, et cherche à prendre le contrôle de prise de décision de chaque pays de la planète. L'ancien secrétaire général de l'ONU, U Thant a salué le communiste Lénine comme un homme dont 72 "idéaux sont reflétés dans la Charte des Nations Unies ". Voici ce que Paul VI pensait de l'ONU :

Paul VI, adresse, le 5 février 1972 : «... nous avons foi en l'ONU. " 73

Paul VI, message, le 26 Avril, 1968 : "... tous les hommes de cœur peuvent se réunir pacifiquement afin que les principes de l'Organisation des Nations Unies puissent être non seulement proclamés, mais mise en œuvre, et que non seulement la constitution des États puissent être promulgués d'eux, mais que les pouvoirs publics les appliquent ... " 74

Paul VI, Discours au Secrétaire général de l'ONU, 9 juillet 1977 : «Nous tenons à écouter la voix du représentant autorisé de l'Organisation des Nations Unies ... tout cela ne fait que souligner davantage le bénéfice et le rôle irremplaçable de l'Organisation des Nations Unies ... " 75

Paul VI, Message à l'ONU, le 4 oct.obre 1970 : «Aujourd'hui, nous souhaitons une fois de plus répéter les mots que nous avons eu l'honneur de prononcer le 4 octobre 1965 à la tribune de votre assemblée :« Cette organisation représente le chemin à prendre pour la civilisation moderne et la paix mondiale ... Où d'autre, d'ailleurs, ces gouvernements et les peuples pourraient mieux trouver un pont pour les relier, une table autour de laquelle ils peuvent se réunir, et un tribunal où ils peuvent plaider la cause de la justice et de la paix ? ... qui mieux que l'Organisation des Nations Unies et ses institutions spécialisées pourront relever le défi présenté à toute l'humanité ? ... Il existe en effet un bien commun de l'homme, et il est de votre Organisation, de son attachement à l'universalité, qui est sa raison d'être, de le promouvoir sans relâche ". 76

Tout d'abord, Paul VI dit que l'ONU est le chemin qui doit être pris. Il dit que l'ONU, pas l'Eglise catholique, est le meilleur moyen pour la cause de la justice et de la paix pour le monde. Deuxièmement, il dit que l'ONU est l'universel (c'est-à-dire catholique) corps pour l'humanité ! Il remplace l'Église par l'ONU.

AUTRES MODIFICATIONS DE PAUL VI

En plus de toutes les hérésies que nous avons abordés dans les discours de Paul VI, il était l'homme qui a mis en œuvre la fausse autorité du Concile Vatican 2, qui a changé la messe catholique en un service protestant, et qui a changé le rite unique de chaque Sacrement. Il a changé la matière ou la forme de l'Eucharistie, de l'extrême-onction, des ordres sacrés, et de la confirmation. Paul VI a voulu mettre à mort le Christ dans la messe (en le retirant et en le remplaçant par une contrefaçon), et a voulu tuer l'Église catholique en tentant de la changer complètement.

Dans les deux ans qui suivirent la clôture de Vatican II, Paul VI retira l'indice (index) des livres interdits, une décision qu'un commentateur a appelé à juste titre «incompréhensible».

Puis Paul VI, a aboli le serment contre le modernisme, à une époque où le modernisme était florissant plus que jamais. Le 21 novembre 1970 107, Paul VI a également exclu tous les cardinaux de plus de 80 ans de participer à des élections papales. Paul VI a dissous la cour papale, dissous la Garde Noble et la Garde Palatine.108 Paul VI a aboli le rite de tonsure, les quatre ordres mineurs, et le rang de Sous-diaconat.109

" Paul VI rendit aux musulmans l'étandard de Lépante. L'histoire du drapeau était vénérable. Il avait été pris à un amiral turc lors d'une grande bataille navale en 1571. Alors que le pape saint Pie V avait jeûné et prié le Rosaire, une flotte chrétienne avait défait une flotte musulmane beaucoup plus grande, sauvant ainsi la chrétienté des infidèles. En l'honneur de la victoire miraculeuse, Pie V institua la fête de Notre-Dame du Très Saint Rosaire pour commémorer son intercession. Dans un acte dramatique, Paul VI a renoncé non seulement à une victoire chrétienne remarquable, mais aux prières et sacrifices d'un grand et saint pape. " 110

Sous Paul VI, le Saint-Office a été réformé : sa fonction principale était maintenant la recherche, non pas de défendre la Foi catholique 111. Selon ceux qui ont regardé le film de la visite de Paul VI à Fatima, il n'a pas prié un seul Ave Maria.112

En 1969, Paul VI a retiré quarante saints du calendrier liturgique officiel. 113

Paul VI a retiré les exorcismes solennels du rite baptismal. A la place des exorcismes solennels, il a substitué la prière facultative qui ne fait qu'une référence au passage à la lutte contre le diable.114

Paul VI a accordé à plus de 32 000 demandes de prêtres d'être libérés de leurs vœux et de retourner à l'état laïc - le plus grand exode de la prêtrise depuis la revolution protestante 115.

L'influence catastrophique de Paul VI était visible immédiatement. Par exemple, en Hollande pas un seul candidat n'a postulé pour l'admission à la prêtrise en 1970, et dans les 12 mois la destruction spirituelle fermait partout des séminaires 116 ; des millions ont quitté l'Eglise ; d'innombrables autres ont cessé de pratiquer leur foi et de confesser leurs péchés.

Et tandis que Paul VI était la cause de cette catastrophe implacable et de la destruction spirituelle, comme le serpent rusé qu'il était, il a donné par calcul des directives erronées fixant l'attention loin de lui-même. Dans sa plus célèbre citation, il a noté que la fumée de Satan avait fait son chemin dans le Temple de Dieu.

Paul VI, Homélie du 29 juin 1972 : « la fumée de Satan a fait son chemin dans le temple de Dieu par quelque fissure ... " 117

Quand Paul VI a fait cette déclaration, tout le monde regardait les cardinaux, les évêques et les prêtres pour découvrir où cette fumée de Satan pourrait être. Ils se regardèrent tous, sauf l'homme qui avait fait la déclaration. Mais Paul VI était en fait la fumée de Satan, et il a fait cette déclaration pour détourner les gens loin de lui-même, et en cela il a réussi. Mais ce qui est peut-être le plus effrayant, c'est que la fameuse déclaration de Paul VI est essentiellement une référence directe à Apocalypse 9, 1-3.

Apocalypse 9, 1-3 : «Et il lui fut donné la clé de l'abîme. Et il ouvrit le puits sans fond et la fumée du puits s'éleva, comme la fumée d'une grande fournaise ... »

Dans Apocalypse 9, nous voyons une référence directe à la fumée de Satan, et à quelqu'un à qui est donnée la clé pour la libérer. L'antipape Paul VI n'avait pas les clés de Pierre, mais il lui a été donné la clé de l'abîme. Il était celui qui a apporté la fumée de Satan de la grande fournaise ; comme il le dit, par quelque fissure.

Jean Guitton, ami intime de Paul VI, a lié ce que Paul VI a dit lors de la dernière session du Concile Vatican 2 : «C'était la dernière séance du Concile, la plus essentielle, dans laquelle Paul VI donnait à toute l'humanité les enseignements du Concile. Il a annoncé cela pour moi ce jour-là avec ces mots : « Je suis sur le point de souffler les sept trompettes de l'Apocalypse ». 118

Les sept trompettes sont les sept sacrements de vatican 2.

PAUL VI a admis que son église est la prostituée de Babylone

Dans l'Apocalypse, chapitres 17 et 18, il est prévu qu'une prostituée se posera dans les derniers jours dans la ville aux sept collines, qui est Rome. Cette prostituée foulera le sang des martyrs et des saints. Cette prostituée est clairement en contraste avec l'épouse immaculée du Christ, l'Église catholique. En d'autres termes, la prostituée de Babylone sera une fausse église de Rome qui apparaîtra dans les derniers jours. La preuve que la prostituée de Babylone est la secte Vatican II, une fausse fiancée qui se pose à Rome dans les derniers jours afin de tromper les fidèles catholiques est présentée ici.

Lors de sa comparution à La Salette en France, le 19 septembre 1846, la Vierge a prédit : «Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist ... l'Eglise sera éclipsée."

Nous avons prouvé que Paul VI était un apostat complet qui croyait que les fausses religions sont vraies, que l'hérésie et le schisme sont très bien, et que les schismatiques ne doivent pas être convertis, pour n'en nommer que quelques-uns.

Si vous acceptez Vatican 2 ou la nouvelle messe ou les nouveaux rites sacramentels - en bref, si vous acceptez la religion de Vatican 2 - c'est la religion de l'homme que vous suivez, d'un infiltré manifestement hérétique, dont la mission était de tout tenter pour renverser et détruire autant que possible la foi catholique.

Les catholiques ne doivent avoir aucune part avec la nouvelle messe de l'antipape Paul VI (Novus Ordo) et doivent rejeter complètement Vatican 2 et les nouveaux rites sacramentels. Les catholiques doivent rejeter complètement l'antipape Paul VI comme l'antipape non-catholique qu'il était. Les catholiques doivent rejeter et ne pas soutenir un groupe qui accepte cette apostat comme un pape valide, ou qui accepte la nouvelle messe ou Vatican 2 ou les nouveaux rites sacramentels de Paul VI et doivent rester loin de toutes les messes des prêtres hérétiques, qu'elles soient valides ou non valides.

Notes :

1 Déclaration de Mgr Marcel Lefebvre, Août 1976; partiellement cité par Mgr Tissier de Mallerais, La Biographie de Marcel Lefebvre , Kansas City, MO: Angelus Press, 2004, p. 505.

2 L'Osservatore Romano (le journal du Vatican) 14 décembre 1972, p. Une.

3 L'Osservatore Romano , le 5 Juillet 1973, p. Une.

4 Les encycliques papales , par Claudia Carlen, Raleigh: Le Pierian Press, 1990, Vol. 3 (1903-1939), p. 82.

5 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 230.

6 L'Osservatore Romano , le 16 nov. 1972, p. Une.

7 Les encycliques papales , vol. 3 (1903-1939), pp 313-314.

8 L'Osservatore Romano , le 11 oct. 1973, p. 10.

9 L'Osservatore Romano , le 20 janv. 1972, p. Une.

10 L'Osservatore Romano , 22 décembre 1977, p. 2.

11 L'Osservatore Romano , 18 décembre 1969, p. 2.

12 L'Osservatore Romano 17 décembre 1970, p. 7.

13 L'Osservatore Romano , le 14 Juillet, 1977, p. 12.

14 L'Osservatore Romano , le 9 oct. 1969 p. 5.

15 L'Osservatore Romano , 25 décembre 1975, p. 5.

16 L'Osservatore Romano , le 12 sept. 1974, p. 2.

17 L'Osservatore Romano , le 10 oct. 1974, p. 7.

18 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 238.

19 L'Osservatore Romano , le 11 oct. 1973, p. 4.

20 L'Osservatore Romano , le 14 août 1969, p. 12.

21 L'Osservatore Romano , le 11 Mars 1976, p. 12.

22 L'Osservatore Romano , le 13 sept. 1973, p. 8.

23 L'Osservatore Romano , le 1er nov. 1973, p. Une.

24 L'Osservatore Romano , le 30 janv. 1975, p. 5.

25 L'Osservatore Romano , le 15 Juin 1972, p. 5.

26 L'Osservatore Romano , le 23 Juin, 1977, p. 5.

27 L'Osservatore Romano , le 21 Juin 1973, p. 5.

28 L'Osservatore Romano , le 21 sept. 1972, p. 2.

29 L'Osservatore Romano , le 2 oct. 1969 p. 2.

30 L'Osservatore Romano , le 24 Juin 1976, p. 4.

31 L'Osservatore Romano , 22 décembre 1977, p. 2.

32 L'Osservatore Romano , le 14 août 1969, p. 10.

33 L'Osservatore Romano , le 7 août 1969, p. Une.

34 Denzinger 714.

35 Décrets des conciles œcuméniques , vol. 1, pp 550-553; Denzinger, Les Sources du dogme catholique , B. Herder livre. Co., trentième édition, 1957, no. 39-40.

36 L'Osservatore Romano 17 Juillet 1969, p. Une.

37 L'Osservatore Romano , 20 décembre 1973, p. 3.

38 L'Osservatore Romano , le 14 août 1975, p. 3.

39 L'Osservatore Romano , le 23 Avril 1970, p. 12.

40 L'Osservatore Romano 10 février 1972, p. 3.

41 L'Osservatore Romano , le 27 janv. 1972, p. 12.

42 L'Osservatore Romano , le 14 Juillet, 1977, p. 10.

43 L'Osservatore Romano , le 28 janv. 1971, p. Une.

44 L'Osservatore Romano , le 13 Juillet 1972, p. 12.

45 L'Osservatore Romano , 6 Juin 1968, p. 5.

46 L'Osservatore Romano , le 4 nov. 1971, p. 14.

47 L'Osservatore Romano , le 27 Juillet 1972, p. 12.

48 L'Osservatore Romano , le 1 janvier 1976, p. 6.

49 L'Osservatore Romano , le 18 Mars 1971, p. 12.

50 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 230.

51 L'Osservatore Romano 30 décembre 1976, p. 8.

52 L'Osservatore Romano , le 1 février 1973, p. 12.

53 L'Osservatore Romano , le 11 mai 1972, p. 4.

54 L'Osservatore Romano , 6 Juin 1968, p. 4.

55 L'Osservatore Romano , le 13 Juillet, 1978, p. 3.

56 L'Osservatore Romano , 15 déc 1977, p. 4.

57 L'Osservatore Romano , le 13 Juillet 1972, p. 12.

58 L'Osservatore Romano , le 24 mai 1973, p. 6.

59 L'Osservatore Romano , le 21 janv. 1971, p. 12.

60 L'Osservatore Romano , le 19 Juin 1969 p. 9.

61 L'Osservatore Romano 8 février 1973, p. 7.

62 L'Osservatore Romano , le 6 sept. 1973, p. 8.

63 L'Osservatore Romano 26 décembre 1968, p. 4.

64 Denzinger 1000.

65 L'Osservatore Romano , le 5 mai 1977, p. Une.

66 L'Osservatore Romano , le 14 août 1969, p. Une.

67 L'Osservatore Romano , le 18 Avril 1968, p. 2.

68 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 229.

69 L'Osservatore Romano , le 26 nov. 1970, p. 7.

70 L'Osservatore Romano , le 5 sept. 1968, p. 10.

71 Les encycliques papales , vol. 5 (1858-1981), p. 227.

72 World Net Daily, Feb. 5, 2000.

73 L'Osservatore Romano 17 février 1972, p. 5.

74 L'Osservatore Romano , le 2 mai 1968, p. 4.

75 L'Osservatore Romano , le 21 Juillet, 1977, p. 6.

76 L'Osservatore Romano , le 15 oct. 1970, p. 3.

77 L'Osservatore Romano , le 17 Juin 1976, p. 3.

78 L'Osservatore Romano , le 22 sept., 1977, p. 11.

79 L'Osservatore Romano , le 15 Juin, 1978, p. 3.

80 L'Osservatore Romano 11 février 1971, p. 12.

81 L'Osservatore Romano , le 14 août 1969, p. 8.

82 L'Osservatore Romano , le 27 mai 1971, p. 5.

83 L'Osservatore Romano 2 décembre 1971, p. 3.

84 L'Osservatore Romano , le 20 janv. 1972, p. 7.

85 L'Osservatore Romano , le 19 Avril 1973, p. 9.

86 L'Osservatore Romano 7 février 1974, p. 6.

87 L'Osservatore Romano , le 28 février 1974, p. 3.

88 L'Osservatore Romano , le 2 janvier 1969, p. 12.

89 L'Osservatore Romano , le 8 mai 1969, p. 3.

90 L'Osservatore Romano 24 Juillet 1969, p. 12.

91 L'Osservatore Romano , le 5 août 1971, p. 12.

92 L'Osservatore Romano , le 12 sept. 1968, p. Une.

93 L'Osservatore Romano , le 24 Juillet 1975, p. 2.

94 L'Osservatore Romano , le 7 oct. 1976, p. 2.

95 L'Osservatore Romano , le 28 oct. 1976, p. 4.

96 L'Osservatore Romano , le 16 déc 1976, p. 4.

97 L'Osservatore Romano 30 décembre 1976, p. Une.

98 L'Osservatore Romano , le 19 Juin 1969 p. 6.

99 L'Osservatore Romano , 25 décembre 1969, p. 3.

100 L'Osservatore Romano , le 1 janvier 1976, p. 11.

101 L'Osservatore Romano 30 décembre 1976, p. Une.

102 The Oxford Illustrated Dictionary , p. 425.

103 L'Osservatore Romano 30 décembre 1976, p. 5.

104 L'Osservatore Romano , le 24 sept. 1970, p. 2.

105 Les encycliques papales , vol. 3 (1903-1939), p. 6.

106 Fr. Joaquin Arriaga, Le Montinian Église Nouvelle , pp 394-395.

107 L'Osservatore Romano 3 décembre 1970, p. 10.

108 George Weigel, témoin de l'espérance , p. 238.

109 Le règne de Marie , Vol. XXVI, n ° 81, p. 17.

110 Mark Fellows, Fatima dans Twilight, Niagara Falls, NY: Marmion Publications, 2003, p. 193.

111 Mark Fellows, Fatima dans Twilight, p. 193.

112 Mark Fellows, Fatima dans Twilight, p. 206.

113 Nino Lo Bello, Le Livre action de Vatican Faits et papales Curiosités , Liguori, MO:. Liguori Pub, 1998, p. 195.

114 Le règne de Marie , Vol. XXVIII, n ° 90, p. 8.

115 George Weigel, témoin de l'espérance , New York, NY: Harper Collins Publishers, Inc., 1999, p. 328.

116 Piers Compton, La Croix brisé , Cranbrook, en Australie occidentale: Veritas Pub.Co. Ltd Ptd, 1984, p. 138.

117 L'Osservatore Romano , Juillet. 13, 1972, p. 6.

118 Jean Guitton, "Nel segno dei Dodici," interview de Maurizio Blondet, Avvenire , le 11 oct. 1992.


15. Les scandales et les hérésies de Jean-Paul I

« Il pouvait accepter les divorcés, et le faisait. Il en acceptait aussi facilement d’autres qui vivaient dans ce que l’Eglise appelle ‘le péché’. » [1] (P. Mario Senigaglia, secrétaire de Jean-Paul 1er quand celui-ci était ‘Patriarche’ de Venise)

Jean-Paul 1er (Albino Luciani)

L'homme qui, en 1978, prétendit pendant 33 jours être pape, entre Paul VI et Jean Paul II.

Albino Luciani (Jean-Paul Ier) est né le fils d'un socialiste militant. [2] Jean XXIII avait personnellement consacré Luciani comme ‘évêque’ le 27 décembre 1958. [3] Luciani fut nommé ‘cardinal’ par Paul VI. [4]

Luciani s’était lié d’amitié avec de nombreux non-catholiques. Philip Potter, secrétaire du Conseil mondiale des Eglises, avait logé chez lui. Parmi ses autres invités figuraient des juifs, des anglicans et des ‘chrétiens’ pentecôtistes. Il avait échangé des livres et des lettres très amicales avec Hans Küng. [5]

Luciani (Jean-Paul Ier) avait cité Hans Küng à plusieurs reprises dans ses sermons pour l’appuyer [6] (pour ceux qui ne le savent pas, Hans Küng nie la divinité du Christ). Luciani « savait qu’un certain nombre de laïcs catholiques qu’il connaissait appartenaient à diverses loges [maçonniques]. Tout à fait de la même façon qu’il avait des amis communistes. » [7]

Luciani fit une étude approfondie de la ‘famille responsable’ et consulta de nombreux médecins et théologiens. Comme Jean XXIII et Paul VI, Luciani avait étudié la possibilité de la ‘pilule’ utilisée en tant que méthode ‘naturelle’ pour réguler les naissances. [8] Ceux qui avaient succombé à la tentation en recourant à la contraception artificielle, pour ensuite se rendre en confession, trouvèrent Luciani ‘très compatissant’. [9]

En avril 1968, Albino Luciani avait écrit et soumis un rapport à Paul VI recommandant que l’Eglise catholique devait approuver l'utilisation de la pilule anovulatoire mise au point par le professeur Pincus. Luciani recommanda que cette pilule devrait devenir la pilule catholique du contrôle des naissances. [10] L’agence de presse United Press International (UPI) découvrit que Luciani avait été partisan d’une décision du Vatican en faveur du contrôle artificielle des naissances. Les journaux italiens présentaient aussi des articles sur le document de Luciani envoyée à Paul VI par le ‘cardinal’ Urbani de Venise dans lequel il recommandait fermement l’autorisation de la pilule contraceptive. [11]

Plus tard, pendant son ‘pontificat’- lorsqu’il était ‘Jean-Paul Ier’ - Luciani fit référence et cita bon nombre de décisions et d’encycliques provenant de Paul VI. On y remarque l’absence de toute allusion à Humanae Vitae de la part de Jean-Paul Ier. [12]

Le 13 avril 1968, Luciani parla aux gens de Vittorio Veneto des problèmes que provoquait la question du contrôle des naissances. [13] Luciani fit les observations suivantes:

« Etant donné la confusion causée par la presse, il est plus facile aujourd’hui de trouver des personnes mariés qui ne croient pas être en état de péché. Si cela devait arriver il serait opportun, dans les conditions habituelles, de ne pas les troubler

Prions pour que le Seigneur aide le pape à résoudre cette question [de savoir si les catholiques devraient être en mesure d’utiliser le contrôle artificiel des naissances]. Il n’y a peut-être jamais eu de question aussi difficile pour l’Eglise : à la fois pour les difficultés intrinsèques et pour les nombreuses implications qui affectent d’autres problèmes, ainsi que pour la très grande sensibilité avec laquelle une grande masse de gens vit ce problème. » [14]

Quand Albino Luciani était devenu le ‘patriarche’ de Venise, son secrétaire personnel était le Père Mario Senigaglia. Senigaglia discuta avec Luciani (avec qui il avait développé une relation quasi père-fils) de différents cas moraux impliquant des paroissiens. Luciani approuvait toujours l’optique libérale qu’adoptait Senigaglia. Ce dernier m’a confié: ‘’C'était un homme très compréhensif.

Combien de fois l’ai-je entendu dire à des couples : ‘Nous avons fait du sexe le seul péché alors qu'en fait il est lié à la fragilité et à la faiblesse humaines, ce qui en fait peut-être le moindre des péchés.’’’» [15]

Senigaglia confirma que l’opinion personnelle de Luciani sur le divorce aurait étonné ses censeurs: « Il pouvait accepter les divorcés, et le faisait. Il en acceptait aussi facilement d’autres qui vivaient dans ce que l’Eglise appelle ‘le péché’. » [16]

Il fut aussi un promoteur du faux œcuménisme. « Pendant les neuf années qu’il y passa [en tant que ‘Patriarche de Venise’], il reçut cinq conférences œcuméniques, dont la réunion de la Commission Internationale anglicane-catholique romaine qui rédigea en 1976 une déclaration commune sur l'autorité... » [17]

Luciani sur une nouvelle organisation internationale

Luciani: « Un désarmement progressif, contrôlé et universel est possible uniquement si une organisation internationale disposant de pouvoirs plus réels et de possibilités de sanctions plus efficaces que les Nations Unies actuelles venait à naître… » [18]

Luciani sur les chrétiens

Citant Gandhi, Luciani avait dit: « J'admire le Christ mais pas les chrétiens. » [19] Dans un sermon pascal en 1976, Luciani fit la déclaration suivante:

« Ainsi la morale chrétienne adopta-t-elle la théorie de la guerre juste ; ainsi l’Eglise permit- elle la légalisation de la prostitution (même dans les Etats pontificaux), alors qu’elle restait manifestement interdite au plan moral. » [20]

C'est un blasphème d'affirmer que l'Eglise catholique permettrait la légalisation de la prostitution.

Alors patriarche de Venise, le 24 décembre 1977, Albino Luciani fit la déclaration suivante au sujet de la Révolution française: « … les intentions de ceux qui avaient enflammé l'insurrection et la révolution au départ avaient été très bonnes, et le slogan proclamé était ‘Liberté, Egalité, Fraternité.’ » [21]

Peu avant le conclave de 1978, on demanda à Luciani son opinion sur le premier bébé éprouvette, Louise Brown. Parlant du bébé-éprouvette et de ses parents, Luciani avait dit: « Suivant l’exemple de Dieu qui désire et aime la vie humaine, j’envoie aussi mes meilleurs vœux au bébé. Quant aux parents, je n’ai pas le droit de les condamner ; subjectivement, s’ils ont agi avec de bonnes intentions et de bonne foi, il se peut qu’ils aient même un plus grand mérite devant Dieu pour ce qu’ils ont décidé et demandé aux médecins de faire. » [22]

Luciani, plus que tout autre ‘cardinal’, avait mis en pratique l'esprit du Concile Vatican II inauguré par Jean XXIII [23]. Jean-Paul Ier renonça à la tiare papale et remplaça la cérémonie du couronnement par une simple célébration. [24] La tiare qui fut vendue par Paul VI était dorénavant remplacée par le pallium, étole de laine blanche enroulée autour des épaules. [25]

Jean-Paul Ier avait dit la chose suivante dans son premier discours annonçant le programme de son ‘pontificat’:

1) « L'écho que sa vie suscite chaque jour est le témoignage que, malgré tout, elle est vivante dans le cœur des hommes, également de ceux qui ne partagent pas sa vérité et n'acceptent pas son message. » [26]

2) « ... Comme l'a dit le Concile Vatican II, selon les enseignements duquel nous voulons orienter tout Notre ministère... » [27]

3) « Nous voulons donc poursuivre en continuant l'héritage du Concile Vatican II, dont les normes pleines de sagesse doivent encore être conduites à pleine application… » [28]

4) « … Nous poursuivrons la révision des deux Codes de droit canonique, tant de la tradition orientale que latine... » [29]

5) « Nous voulons continuer l'effort œcuménique, que nous considérons être l'extrême recommandation de nos Prédécesseurs immédiats... » [30]

Durant l'inauguration de Jean-Paul Ier, il dit: « Nous saluons aussi avec révérence et affection tous les gens dans le monde. Nous les considérons et les aimons comme nos frères et sœurs, puisqu’ils sont des enfants du même Père céleste et des frères et sœurs dans le Christ Jésus. » [31]

S'adressant à un ami à propos du patriarche schismatique de Moscou, Nicodème, Jean-Paul Ier l’appela ‘un vrai saint.’ [32]

Dans une lettre au nouveau patriarche schismatique de Moscou sur la mort du Patriarche schismatique de Moscou récemment décédé, Jean-Paul Ier avait dit:

« ... Nous exprimons à Votre Sainteté et au Saint Synode de l'Eglise orthodoxe russe nos sentiments de vive douleur. Nous vous assurons de notre prière pour le repos de l'âme de ce serviteur dévoué à son Eglise et bâtisseur de l'approfondissement des relations entre nos Églises. Que Dieu l'accueille dans sa joie et sa paix » [33]

Jean-Paul Ier appelle le défunt schismatique russe, qui rejetait l'infaillibilité pontificale et les 13 derniers conciles dogmatiques (en plus d'autres enseignements catholiques), ‘serviteur dévoué à son Eglise’.

Jean-Paul Ier « croyait à un partage plus grand du pouvoir avec les évêques du monde entier et projetait de décentraliser les structures du Vatican. » [34]

Jean-Paul Ier avait dit, « … l'Eglise ne doit pas avoir de pouvoir ni posséder de richesses ... Comme il eût été beau que le pape renonçât spontanément à son pouvoir temporel ! » [35] Jean Paul Ier avait dit au corps diplomatique que le Vatican renonçait à toute revendication au pouvoir temporel. [36]

Pape Pie IX, Nullis Certe Verbis ; 19 janv. 1860 : « ... en d’aimables lettres envoyées à Nous et par lettres pastorales d'autres écrits religieux et érudits, vous dénoncez avec véhémence les attaques sacrilèges faites au pouvoir civil de l'Eglise romaine. En défendant cette domination constante, vous avez proclamé et enseigné que Dieu a donné le pouvoir civil au Pontife romain, pour qu’il puisse, sans jamais être soumis à aucun pouvoir, exercer en toute liberté et sans aucune entrave la tâche suprême du ministère apostolique qui lui fut divinement conféré par le Christ Notre-Seigneur. » [37]

Jean-Paul Ier parlait souvent de Paul VI avec admiration et affection: « C'était un grand pape et qui souffrait beaucoup. Il n’était pas compris... » [38]

Jean-Paul Ier parlait aussi de Dieu en tant que ‘mère’.

Jean-Paul Ier, Angélus ; 10 sept. 1978: « Il [Dieu] est papa ; plus encore Il est mère. » [39]

Dans son audience du 13 septembre 1978, Jean-Paul Ier parlait au sujet des vérités immuables, disant :

« Les vérités restent telles quelles ; nous devons marcher sur la voie de ces vérités, les comprenant toujours mieux, nous mettant à jour, les proposant sous une forme adaptée aux temps nouveaux. Le Pape Paul avait lui aussi, la même pensée. » [40]

En septembre 1978, on entendit Luciani, dans les appartements pontificaux, parler à son secrétaire d'Etat, le ‘cardinal’ Villot: « ‘Je serai heureux de m’entretenir de ce problème avec la délégation des Etats-Unis. Dans mon esprit nous ne pouvons pas laisser la situation là où elle en est.’ Le ‘problème’ était la population mondiale, la ‘situation’ Humanae Vitae. » [41]

Au sommet de sa liste des réformes et changements prioritaires on trouvait la nécessité de modifier radicalement les relations du Vatican avec le capitalisme et le désir de soulager les souffrances très réelles dont il avait été personnellement témoin et qui s’enracinaient directement dans Humanae Vitae. [42] [Nous voulons clarifier le fait que nous ne suggérons pas qu’Humanae Vitae était un bon document. Pas du tout. Comme couvert dans ce livre, Humanae Vitae enseignait que les couples peuvent utiliser le contrôle ‘naturel’ des naissances et n’avoir aucun enfant. Le point est qu’Humanae Vitae dénonçait bien la contraception artificielle, et Jean-Paul Ier y était très opposé pour cette raison- ci.]

En mai 1978, Luciani avait été invité à assister et à prendre la parole à un congrès international, qui avait eu lieu à Milan les 21 et 22 juin. Le but principal du congrès était la célébration du 10e anniversaire de l'encyclique Humanae Vitae. Luciani avait fait savoir qu'il ne prendrait pas la parole au congrès et qu’en outre il ne s’y rendrait pas. [43]

Le 19 septembre 1978, Jean-Paul Ier eut une réunion avec son secrétaire d'Etat, le ‘Cardinal’ Villot.

Jean-Paul Ier déclara :

« Eminence, nous venons de discuter du contrôle des naissances pendant près de trois quarts d’heure. Si les informations dont je dispose, si les diverses statistiques sont exactes, pendant tout le temps qu’a duré notre conversation, eh bien, plus d'un millier d'enfants de moins de cinq ans sont morts de malnutrition. Pendant les trois quart d’heures suivants, pendant que vous et moi attendrons avec plaisir et certitude notre prochain repas, un autre millier mourra de malnutrition. Demain à la même heure, ce sont trente mille enfants, qui sont encore en vie aujourd’hui, qui mourront - de malnutrition. Dieu n’y pourvoit pas toujours. » [44]

Le Vatican a prétendu que Jean-Paul Ier est mort d'une crise cardiaque massive le 28 septembre 1978 aux alentours de 23h. [45]

Nous avons prouvé que Jean-Paul Ier était un hérétique manifeste qui, entre autres choses, approuvait totalement l'indifférentisme religieux et le faux œcuménisme du Second Concile du Vatican. Puisqu’il était hérétique, il ne pouvait pas avoir été un pape validement élu. C’était un antipape non-catholique.

Notes du chapitre 15 :

[1] David Yallop, Le Pape doit mourir, Enquête sur la mort suspecte de Jean-Paul Ier, Nouveau monde éditions, Paris, 2011, p. 80.

[2] Le Pape doit mourir, pp. 23, 220.

[3] Raymond and Lauretta Seabeck, The Smiling Pope, Our Sunday Visitor Publishing, Huntington, IN, 2004, p.27.

[4] The Smiling Pope, p. 58.

[5] Le Pape doit mourir, pp. 108, 226.

[6] Le Pape doit mourir, p. 226.

[7] Le Pape doit mourir, pp. 239-240.

[8] The Smiling Pope, p. 35.

[9] The Smiling Pope, p. 36.

[10] Le Pape doit mourir, p. 47.

[11] Le Pape doit mourir, p. 228.

[12] Le Pape doit mourir, p. 228.

[13] Le Pape doit mourir, p. 47.

[14] Le Pape doit mourir, p. 48.

[15] Le Pape doit mourir, p. 81.

[16] Le Pape doit mourir, p. 80.

[17] J.N.D. Kelly, Dictionnaire des papes, Brepols, 1994, p. 680.

[18] Le Pape doit mourir, p. 82.

[19] Le Pape doit mourir, p. 85.

[20] Le Pape doit mourir, pp. 79, 80.

[21] The Smiling Pope, p. 120.

[22] Le Pape doit mourir, p. 278.

[23] Le Pape doit mourir, p. 113.

[24] Luigi Accattoli, Quand le pape demande pardon, Albin Michel, Paris, 1997, p. 59.

[25] Le Pape doit mourir, p. 220.

[26] Site internet du Vatican, Jean-Paul I, Messages, Message radio ‘Urbi et Orbi’ de Jean-Paul Ier, 27 août 1978, vers. français, § 4. http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_i/messages/documents/hf_jp-i_mes_urbi-et-orbi_27081978_fr.html Jean Paul Ier nous dit, Téqui, Paris, 1978, p. 75.

[27] Site Vatican, Jean-Paul I, Message radio ‘Urbi et Orbi’, § 4. Jean Paul Ier nous dit, p. 76.

[28] Site Vatican, Jean-Paul I, Message radio ‘Urbi et Orbi’, § 11. Jean Paul Ier nous dit, p. 80.

[29] Site Vatican, Jean-Paul I, Message radio ‘Urbi et Orbi’, § 12. Jean Paul Ier nous dit, p. 80.

[30] Site Vatican, Jean-Paul I, Message radio ‘Urbi et Orbi’, § 14. Jean Paul Ier nous dit, p. 81.

[31] L’Osservatore Romano, Ed. anglais, 7 sept. 1978, p. 1.

[32] The Smiling Pope, p. 64.

[33] L’Osservatore Romano, Ed. anglais, 14 sept. 1978, p. 2.

[34] Le Pape doit mourir, p. 225.

[35] Quand le pape demande pardon, pp. 65, 66.

[36] Le Pape doit mourir, p. 250.

[37] Claudia Carlen, The Papal Encyclicals, The Pierian Press, Raleigh , 1990, Vol. 1 (1740-1878), p. 359, n° 1.

[38] The Smiling Pope, p. 44.

[39] Site internet du Vatican, Jean-Paul I, Angélus, 10 septembre 1978, vers. français, § 1. http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_i/angelus/documents/hf_jp-i_ang_10091978_fr.html Jean Paul Ier nous dit, p. 17.

[40] Site internet du Vatican, Jean-Paul I, Audiences, 13 septembre 1978, vers. français, § 4. http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_i/audiences/documents/hf_jp-i_aud_13091978_fr.html Jean Paul Ier nous dit, p. 45.

[41] Le Pape doit mourir, p. 229.

[42] Le Pape doit mourir, p. 231.

[43] Le Pape doit mourir, p. 229.

[44] Le Pape doit mourir, p. 233.

[45] The Smiling Pope, p. 70.


16. Les hérésies de Jean-Paul II, l'homme ayant le plus voyagé dans l'histoire et peut-être le plus hérétique

UN HERETIQUE NE PEUT PAS ETRE PAPE.

Pape Paul IV, CUM EX APOSTOLATUS, 15 fevrier 1559, ex cathedra : § 6 «De plus, si jamais un jour il apparaissait qu'un évêque, faisant même fonction d'archevêque, de patriarche ou de primat ; qu'un cardinal de l'Église Romaine, même légat ; qu'un SOUVERAIN PONTIFE LUI-MÊME, avant sa promotion et élévation au cardinalat ou au souverain pontificat, déviant de la foi catholique, est tombé en quelque hérésie, sa promotion ou élévation, même si elle a eu lieu dans la concorde et avec l'assentiment unanime de tous les cardinaux, est NULLE , SANS VALEUR, NON AVENUE. Son entrée en charge, consécration, gouvernement, administration, tout devra être tenu pour ILLEGITIME.

«S'il s'agit du souverain Pontife, on ne pourra prétendre que son intronisation, adoration (agenouillement devant lui), l'obéissance à lui jurée, le cours d'une durée quelle qu'elle soit (de son règne), que tout cela a convalidé ou peut convalidé son pontificat ; celui-ci ne peut être tenu pour légitime JAMAIS ET EN AUCUN DE SES ACTES.

«De tels hommes, promus évêques, archevêques, patriarches, primats, cardinaux ou SOUVERAIN PONTIFE, ne peuvent être censés avoir reçu ou pouvoir recevoir AUCUN DROIT d'administration, ni dans le domaine spirituel, ni dans le domaine temporel. Tous leurs dits, faits, et gestes, leur administration et tous ses effets, tout est dénué de valeur et ne confère, par conséquent, aucune autorité, aucun droit à personne. Ces hommes ainsi promus seront donc, sans besoin d'aucune déclaration ultérieure, privés de toute dignité, place, honneur, titre, autorité, fonction et pouvoir, même si tous et chacun de ces hommes n'a dévié de la foi catholique, tombant dans le schisme ou l'hérésie, qu'après son élection, soit en suscitant soit en embrassant ces erreurs.

§ 7 «Quand aux personnes assujetties au Pontife, aussi bien clercs séculiers et réguliers que laïcs, cardinaux y compris, qui auraient participé à l'élection du Pontife Romain déjà hors de la foi catholique, par hérésie ou schisme, ou qui y consentiraient de quelque autre manière, qui lui auraient promis obéissance, qui se seraient agenouillées devant lui...etc. de même quiconque se lierait à de telles personnes par hommage, serment ou caution, au lieu de renoncer en tout temps à leur obéir, les servir impunément, de les éviter comme des MAGICIENS, des PAÏENS et des PUBLICAINS et HERESIARQUES , toutes ses personnes assujetties, si elles prétendent néanmoins rester attachées fidèles et obéissantes... toutes ces personnes seront soumises au châtiment des censures et des peines qui frappent les gens qui déchirent la tunique du Seigneur».

HERESIES DE Jean-Paul 2.

En 1984, Jean-Paul 2 fait envoyer un de ses représentants pour présider à la pose de la première pierre de la mosquée de Rome, la plus grande d’Europe. Ce geste constitue une apostasie de la Foi catholique par l'approbation de l’islam qui nie la divinité du Christ.

En août 1985, répondant à une invitation du roi Hassan II, Jean-Paul 2 lança au stade de Casablanca à l’adresse des jeunes mahométans : "Nous croyons au même Dieu, l’unique Dieu, le Dieu vivant".

En 1986, Jean-Paul 2 prie avec toutes les religions non-catholiques et païennes, et approuve le culte rendu à des faux dieux, jusqu'à même laisser la statue de bouddha sur l'autel du Seigneur !

Ensuite, ces apostasies, avec approbation du culte rendu à des faux dieux, se répéteront tous les ans.

Jean-Paul 2 enseigne dans ses écrits que l'homme est le Christ.

Le 22 octobre 1996 il reconnaît dans un message à l’Académie pontificale des sciences que la théorie de l’évolution est « plus qu’une hypothèse ».

Jean-Paul 2 ratifie la DÉCLARATION CONJOINTE SUR LA DOCTRINE DE LA JUSTIFICATION de la Fédération Luthérienne Mondiale et de l’Eglise catholique : Le protestantisme a été CONDAMNE par le Concile de Trente. Nier le dogme c'est hérétique.

En 1999, Jean-Paul 2 embrasse le Coran au Vatican (saint Thomas d’Aquin enseigne qu’un baptisé qui irait vénérer le tombeau de Mahomet commettrait un acte d’apostasie).

Le 6 mai 2000, Jean-Paul 2 se déchausse pour entrer "prier" dans une mosquée, créant par là une première.

Par l'introduction des "mystères lumineux" dans le Rosaire, Jean-Paul 2 modifie le Rosaire traditionnel.

Concile de Florence - Cantate Domino - 4 février 1442 ex cathedra : "[La très sainte Eglise romaine] Elle croit fermement, professe et prêche qu'" aucun de ceux qui se trouvent en dehors de l'Eglise catholique, non seulement païens mais encore juifs ou hérétiques et schismatiques ne peuvent devenir participants à la vie éternelle, mais iront " dans le feu éternel qui est préparé par le diable et ses anges" [Mt 25,41] à moins qu'avant la fin de leur vie ils ne lui aient été agrégés ;"

Bénédiction de l'antipape Jean-Paul 2 conjointe avec les shismatiques.

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Apostasie d'Assise de l'antipape Jean-Paul 2 avec les shismatiques, hérétiques, apostats et païens.

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Bouddha SUR l'Autel de Dieu (Assise) approuvé par l'apostat Jean-Paul 2.

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L'antipape Jean-Paul 2 "bénit" par les païens.

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L'apostat Jean-Paul 2 "bénit" par le sorcier (Assise).

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Paganisme de l'antipape Jean-Paul 2.

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L'antipape Jean-Paul 2 embrasse le coran.

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L'antipape Jean-Paul 2 vénère le païen Gandhi sur sa tombe.

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Jean-Paul II priant au Mur des Lamentations.

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Jean-Paul 2 à l'ONU, le fief maçonnique mondial

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Les hérésies de Jean-Paul II, l'homme ayant le plus voyagé dans l'histoire et peut-être le plus hérétique


Karol Wojtyla (Jean Paul II) a prétendu être le pape de 1978 à 2005

Jean-Paul II a enseigné le salut universel, que tous les hommes seront sauvés

La seule difficulté concernant les hérésies de Jean-Paul II est de décider par où commencer. Ses hérésies sont si nombreuses que l'on est presque submergé pour décider de l'endroit par où commencer. Un bon endroit pour commencer est son enseignement constant du salut universel. L'idée que tous les hommes sont sauvés est contraire aux termes clairs de l'Évangile et à de nombreux dogmes catholiques, surtout les dogmes selon lesquels à l'extérieur de l'Eglise catholique il n'y a pas de salut, et que tous ceux qui meurent dans le péché originel ou le péché mortel ne peuvent pas être sauvés.

Pape Grégoire X, 2ème concile de Lyon, 1274, ex-cathedra : « Les âmes de ceux qui meurent en péché mortel ou avec le péché originel descendent ... immédiatement en enfer, punies de peines différentes». 2

Cependant, Jean-Paul II a tenu et a enseigné que dans l'Incarnation, le Fils de Dieu s'est uni à tout homme dans une union indissoluble, ce qui rendait impossible, selon lui, pour quiconque d'aller en enfer. Jean-Paul II a enseigné explicitement que cette union entre le Christ et l'homme dure éternellement.

Jean-Paul II, Redemptor hominis (n° 13), 4 mars 1979 : "... chaque homme est inclu dans le mystère de la Rédemption, et avec chacun le Christ Lui-même s'est uni pour toujours à travers ce mystère." 3

Jean-Paul II, Redemptoris Missio (# 4), 7 décembre 1990 : «L'événement de rachat apporte le salut à tous, chacun est inclu dans le mystère de la Rédemption, et le Christ s'est uni à chacun à jamais par ce mystère. " 4

Jean-Paul II, Centesimus Annus (n° 53) : «Nous ne parlons pas ici de l'homme « résumé », mais réel, « concret », l'homme « historique ». Nous avons affaire à chaque individu, car chacun est inclus dans le mystère de la Rédemption et à travers ce mystère le Christ s'est uni à chacun pour toujours." 5

Notez le mot "toujours" dans ces trois citations. Oui, dans trois encycliques différentes, Jean-Paul II affirme sans ambages que chaque homme est uni au Christ pour toujours. Cela signifie que tous les hommes sont sauvés. L'enfer est la séparation éternelle de la miséricorde et de la bonté de Dieu, mais on n'est jamais séparé de Dieu selon Jean-Paul II. Tout le monde est uni à Dieu pour toujours. C'est le salut universel.

Il existe de nombreuses autres citations que nous pourrions apporter pour prouver que Jean-Paul II a enseigné que tous les hommes sont sauvés. Par exemple, en 1985, Jean-Paul II a expliqué comment le sang rédempteur du Christ n'est pas seulement accessible à tous (ce qui est vrai), mais il les atteint en fait tous et les sauve tous .

Jean-Paul II, Homélie, 6 Juin 1985 : «L'Eucharistie est le sacrement de l'alliance du Corps et du Sang du Christ, de l'alliance qui est éternelle. C'est l'alliance qui embrasse tout. Ce sang atteint tous et sauve tous. " 6

Contrairement à cela, l'enseignement dogmatique de l'Église catholique affirme que le sang du Christ n'atteint pas tous ou sauve tous.

Pape Paul III, Concile de Trente, sess. 6, ex cathedra : «Mais si le Christ est mort pour tous, tous encore ne reçoivent pas tout le bénéfice de sa mort, mais seuls ceux à qui le mérite de sa Passion est communiqué. " 7

Seuls ceux qui sont libérés du péché originel par le baptême, et unis à Lui par les Sacrements et la vraie foi, reçoivent le bénéfice de la mort du Christ.

Jean-Paul II, Audience générale, 27 décembre 1978 : "Jésus est la deuxième personne de la Sainte Trinité devenu un homme, et donc en Jésus, la nature humaine et donc l'ensemble de l'humanité, est racheté, sauvé, anobli à mesure de la participation à la «vie divine» par la grâce. "9

Voici que Jean-Paul II explique que l'ensemble de l'humanité a été sauvé et participe à la vie divine. L'expression «participation à la vie divine» se réfère à l'état de la justification ou l'état de la grâce sanctifiante. En disant que l'humanité tout entière participe à la vie divine, Jean-Paul II dit que l'humanité tout entière est en état ​​de grâce ! Cela signifie que personne n'est en état ​​de péché mortel ou de péché originel.

Avec une doctrine comme celle-ci, qui ne serait pas aimé par le monde ? Jean-Paul II a lancé un appel à religion de tout le monde, et a été aimé par les masses, parce qu'il a accepté la religion de tout le monde et a enseigné que tout le monde est uni avec le Christ, peu importe ce que les gens croient ou font. Cet indifférentisme religieux a caractérisé son anti-pontificat.

Jean-Paul II a enseigné que le Saint-Esprit est responsable des religions non chrétiennes

Outre son incroyable doctrine du salut universel et de la justification universelle, il y a beaucoup d'autres hérésies de Jean-Paul II à examiner. On notera en particulier son enseignement sur la Troisième Personne de la Très Sainte Trinité, le Saint-Esprit. Qu'est-ce que Jean-Paul II a enseigné sur le Saint-Esprit qui était si blasphématoire et hérétique que c'était sans doute sa pire hérésie.

Jean-Paul II, Redemptor hominis (# 6), 4 Mars 1979 : "N'est-il pas arrivé parfois que la conviction des adeptes des religions non-chrétiennes - une croyance qui est aussi un effet de l'Esprit de vérité opérant en dehors des limites visibles du Corps mystique ... " 10

Jean-Paul II dit que la firme conviction des adeptes de religions non-chrétiennes procède de l'Esprit Saint, l'Esprit de Vérité. Puisque nous savons de la Sainte Écriture et de l'enseignement catholique que Satan est l'auteur de toutes les religions non-chrétiennes, ce qui est indiqué ici par Jean-Paul II est que le Saint-Esprit, l'Esprit de Vérité, est en fait l'esprit du mensonge : Satan. C'est un blasphème incroyable contre Dieu.

L'Écriture et la Tradition nous enseignent que les religions non-chrétiennes appartiennent au diable, et les «dieux» qu'elles adorent sont en fait des démons.

Psaume 95, 5 : "Car tous les dieux des païens sont des démons ..."

1 Cor. 10, 20 : "Mais les choses que les païens sacrifient, ils les sacrifient à des démons, et non à Dieu. Et je ne voudrais pas que vous soyez rendus participants avec les démons ".

Ainsi Jean-Paul II a enseigné que la croyance en ces religions était le résultat de l'Esprit de Vérité, c'est pourquoi il a salué à plusieurs reprises, promu et a même prié avec les membres et les dirigeants des religions non-chrétiennes.


Jean-Paul II avec les pays africains animistes (sorciers), voir plus loin

Jean-Paul II au temple bouddhiste

Dans son deuxième voyage asiatique en 1984, Jean-Paul II a visité le temple bouddhiste. Avant d'atteindre le Temple, il a dit combien il était impatient de rencontrer "Sa Sainteté, le Patriarche suprême bouddhiste dans le temple". Quelques jours avant d'aller au temple bouddhiste, Jean-Paul II a également déclaré :

Jean-Paul II, 6 mai 1984 : «... le monde se tourne vers la Corée avec un intérêt particulier pour le peuple coréen à travers l'histoire a cherché, dans les grandes visions éthiques et religieuses du bouddhisme et du confucianisme, le chemin de renouvellement de soi. ... Puis-je adresser un salut particulier aux membres de la tradition bouddhiste qui se préparent à célébrer la fête de la venue du Seigneur Bouddha ? Que votre joie soit complète et que votre joie soit remplie. " 16

Jean-Paul II est alors entré dans le temple de l'idolâtrie et s'inclina devant le patriarche bouddhiste qui se tenait en face d'une gigantesque statue de Bouddha. Ceci constitue un acte d'apostasie.


Jean-Paul II dans le temple bouddhiste

Jean-Paul II, Audience générale, le 11 janvier 1995 : " Je saisis volontiers cette occasion pour assurer ceux qui suivent la religion bouddhiste de mon profond respect et estime sincère. " 17

Pape Léon XIII, le 8 décembre 1892 : «Tout le monde doit éviter toute familiarité ou amitié avec toute personne soupçonnée d'appartenance à la maçonnerie ou à des groupes affiliés. Connaissez-les par leurs fruits et les éviter. Chaque connaissance doit être évitée, non seulement avec ces libertins impies qui encouragent ouvertement le caractère de la secte, mais aussi avec ceux qui se cachent sous le masque de la tolérance universelle, le respect pour toutes les religions ... " 18

Jean-Paul II a reçu la marque des adorateurs de Shiva

Le 2 février 1986, Jean-Paul II a reçu sur son front la Tilac ou Tika, la pâte de poudre rouge des Hindous, le signe de reconnaissance des adorateurs de Shiva. C'est de l'idolâtrie et de l'apostasie totale.

Jean-Paul II a vénéré l'hindou Gandhi

En Mars 1986, Jean-Paul II s'est rendu à New Delhi en Inde, à l'endroit où l'hindou le Mahatma Gandhi a été incinéré. Le Mahatma Gandhi était un païen et un idolâtre qui adorait de faux dieux.

Jean-Paul II a enlevé ses chaussures devant le monument de Gandhi et a déclaré : «Aujourd'hui, je suis venu ici comme un pèlerin de la paix, pour rendre hommage au Mahatma Gandhi, héros de l'humanité. " 20

Un idolâtre et païen était un "héros de l'humanité", selon Jean-Paul II.

Comme on le voit ici, Jean-Paul II a également jeté des fleurs sur la tombe de Gandhi pour honorer et commémorer ce païen. Saint Thomas d'Aquin explique que, tout comme il y a des déclarations hérétiques, il y a des actions hérétiques et apostates.

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, Pt. I-II, Q. 103, Q 4 : "Toutes les cérémonies sont des professions de foi, dans lesquelles consiste le culte intérieur de Dieu. Maintenant l'homme peut faire profession de sa foi intérieure, par des actes, ainsi que par des mots, et dans les deux professions, s'il fait une fausse déclaration, il pèche mortellement. " 21

Saint Thomas nous donne même un exemple :

Saint Thomas d'Aquin, Summa Thelogica, Pt. II-II, Q. 12, A. 1, Obj. 2 : " ... Si quelqu'un allait à ...un culte sur la tombe de Mahomet, il serait considéré comme un apostat». 22

On peut manifester son apostasie par des mots ou par des actes. Par ce qu'il a fait, en plus de ce qu'il a dit, Jean-Paul II manifeste l'équivalent du culte sur la tombe de Mahomet. Il vénérait un hindou.

L'apostasie de Jean-Paul II à Assise

Le 27 octobre 1986, Jean-Paul II a invité les principaux dirigeants de toutes les fausses religions du monde à venir à Assise, en Italie, pour une Journée mondiale de prière pour la paix. Jean-Paul II a prié avec plus de 100 différents chefs religieux de diverses fausses religions, répudiant ainsi l'enseignement de l'Écriture et l'enseignement de 2000 ans de l'Eglise catholique qui interdit, par exemple, la prière avec les fausses religions.

La journée de prière avec les païens, les infidèles et les hérétiques était l'idée de Jean-Paul II. Au cours de cette réunion, le Dalaï Lama a placé une statue bouddhiste sur le tabernacle dans l'église de Saint-François.

La statue de Bouddha sur le tabernacle à Assise

Parmi les différents faux chefs religieux à Assise, il y avait des rabbins, des muftis musulmans, des moines bouddhistes, des shintoïstes, des ministres protestants assortis, des animistes, des jaïnistes et d'autres.

Lors de la réunion, un membre de chaque fausse religion est venu devant et a offert une prière pour la paix - des prières blasphématoires, par exemple, la prière hindoue a dit : " La paix soit sur ​​tous les dieux. " (Le chef animiste a prié le «Grand pouce»). Mais leurs dieux sont des démons, comme nous l'avons vu ci-dessus, si la paix était en cours en priant tous les diables (qui ont créé ces fausses religions) lors de la Journée mondiale de prière pour la paix, le Vatican l'a parrainé ! La religion de Vatican II veut que vous soyez en communion avec les démons.

En 1928, le pape Pie XI a condamné d'autorité cette activité inter-religieuse et l'a dénoncé comme une apostasie de la vraie foi.

Pape Pie XI, Mortalium Animos (n° 2), 6 janvier 1928 : "... les conventions, réunions et adresses sont souvent organisées par ces personnes, auxquelles un grand nombre d'auditeurs sont présents, et auxquelles tous, sans distinction sont invités à participer à la discussion, les deux, infidèles de toutes sortes et les chrétiens, même ceux qui ont malheureusement tombés loin du Christ ou qui avec obstination et opiniâtreté nient sa nature divine et la mission. De telles entreprises ne peuvent nullement être approuvées par les catholiques, fondées sur ​​cette fausse opinion qui considère toutes les religions être plus ou moins bonnes et louables, car toutes, de différentes façons, manifestent et signifient ce sens inné en chacun de nous, et par lequel nous sommes amenés à reconnaître avec respect sa règle. Ceux qui détiennent cette opinion ne sont pas seulement dans l'erreur et trompés, mais déforment aussi l'idée de la vraie religion, ils la rejettent, et peu à peu, se détournent par le naturalisme et l'athéisme, comme il sont appelés, à partir de laquelle il ressort clairement que celui qui prend en charge ceux qui détiennent ces théories et tente de les réaliser, abandonnent tout à fait la religion révélée par Dieu ".

Pape Pie XI, Mortalium Animos (n° 10) : «Alors, Vénérables Frères, il est clair que ce Siège apostolique n'a jamais permis à ses sujets de prendre part aux assemblées des non-catholiques ... » 23

Jean-Paul II, Angelus, le 12 octobre 1986 : "Dans quelques jours, nous irons à Assise, des représentants de l'Église catholique, d'autres Églises et communautés chrétiennes, et des grandes religions du monde ... J'ai émis cette invitation aux «croyants de toutes les religions." 24

Jean-Paul II, Redemptoris Missio (n° 55), 7 décembre 1990 : "Dieu ... ne manque pas de se rendre présent à bien des égards, non seulement aux particuliers mais aussi à des peuples entiers par leurs richesses spirituelles dont les religions sont l'expression principale et essentielle ... " 25

Nous retrouvons ici une expression claire de l'apostasie de Jean-Paul II. Il dit que Dieu se rend présent à travers les richesses spirituelles des peuples, dont les religions sont une expression principale. Cela signifie que Dieu se rend présent à travers les peuples de religions non-chrétiennes, ce qui signifie que les religions non-chrétiennes sont vraies et inspirées par Dieu.

Pape Pie VIII , le 24 mai 1829 : «Contre ces sophistes expérimentés les gens doivent apprendre que la profession de la foi catholique est particulièrement vraie, comme le proclame l'apôtre : un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême » 26

Jean-Paul II, Adresse, le 22 mai 2002 : «Louange à vous, adeptes de l'islam ... Louange à toi, peuple juif ... Louange particulièrement à vous, Église orthodoxe ...» 27

Pape Grégoire XVI, Mirari Vos (n° 13), 15 août 1832 : "Ils devraient considérer le témoignage du Christ lui-même que « ceux qui ne sont pas avec le Christ sont contre lui » , et qu'ils dispersent malheureusement ceux qui n'amassent pas avec lui. Par conséquent, sans aucun doute, ils périront jamais, à moins qu'ils tiennent la foi catholique entière et inviolée. " 28

Jean-Paul II, Redemptoris Missio (n° 10), 7 décembre 1990 : «L'universalité du salut signifie qu'il est accordé pas seulement à ceux qui croient au Christ explicitement et qui sont entrés l'Église». 29

Saint Pie X, Acerbo Nimis (# 2), 15 Avril, 1905 : "Comme Notre prédécesseur Benoît XIV, venait d'écrire : « Nous déclarons qu'un grand nombre de ceux qui sont condamnés au châtiment éternel souffre la calamité éternelle à cause de l'ignorance de ces mystères de la foi qui doiventt être connus et crus pour être comptés parmi les élus. "

Pape Eugène IV, Concile de Florence, dogmatique d'Athanase, 1439 : «Celui qui veut être sauvé, doit avant tout tenir la foi catholique, à moins que chacun la conserve entière et inviolée, il périra sans aucun doute dans l'éternité ... Mais il est nécessaire pour le salut éternel qu'il croit fidèlement aussi en l'incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ ...» 30

Autres rencontres œcuméniques de Jean-Paul II

Jean-Paul II a continué avec son programme sauvage d'apostasie, totalement condamnée par l'enseignement de l'Eglise catholique, après l'événement d'Assise. Jean-Paul II a parrainé des réunions païennes de prière à Kyoto (1987), Rome (1988), Varsovie (1989), Bari (1990), et Malte (1991), ainsi que de nombreuses réunions après 1991.


Jean-Paul II est «béni» dans un rituel païen par un chaman indien en 1987 31

Il y a eu la réunion scandaleuse païenne de prière en 1999, qui a été officiellement baptisée «La rencontre pan-chrétienne», au cours de laquelle un grand rassemblement de fausses religions est venu au Vatican à la demande de Jean-Paul II (plus à ce sujet dans un peu).

Jean-Paul II a prié avec les animistes africains


Le 8 Août 1985, Jean-Paul II a prié avec les animistes africains (sorciers).

Jean-Paul II a rappelé lors de la réunion :

"Particulièrement remarquable était la réunion de prière au sanctuaire de Notre-Dame de la Miséricorde au lac Togo où, pour la première fois, j'ai aussi prié avec un groupe d'animistes. " 32

Il a été dit qu'au Togo il a réellement rendu hommage aux serpents sacrés.

A Cotonou, en Afrique, le 4 février 1993, les filles chantant ont traité Jean-Paul II avec une "transe induisant" la danse vaudou.

Jean-Paul II a également pris part à de nombreux événements, à la fois à Rome et à l'étranger, où un rituel païen était inclus. Ces rituels païens de cultures qui sont entièrement démoniaques et sataniques dans tous les aspects de leurs pratiques religieuses ont été inclus dans de nombreux événements liturgiques de Jean-Paul II.

Ci-dessus : Jean-Paul II dans une "messe" en 2002 dans la ville de Mexico, qui a incorporé les coutumes de la culture aztèque démoniaque. Des indiens ont dansé devant l'autel portant des coiffes et des cuirasses et certains ont quitté leurs hauts et exposé leur torse. Quand ils ont joué, le sifflement de serpent de hochets et les battements de tam-tams pouvaient être entendus. Jean-Paul II lui-même était en fait le destinataire d'un rituel païen de "purification" qu'une femme a exécuté.

La rencontre «Pan-chrétienne» : Assemblée de prière apostate de Jean-Paul II en 1999

Ci-dessus, Jean-Paul II, entouré par un groupe hétéroclite de païens et idolâtres, dont un demi-vêtu, le 7 novembre 1999 - à une autre de ses innombrables réunions de prière interreligieuse apostates. Notez le païen masqué juste derrière Jean-Paul II à sa droite et à gauche de l'image. Jean-Paul II les a félicités et les estimait pour leurs fausses religions du diable. Ce n'est rien d'autre qu'un occultisme général.

Cette réunion a été appelé la "Rencontre Pan-chrétienne." Ce qui est intéressant étant donné que, dans son encyclique Mortalium Animos, le pape Pie XI a décrit les hérétiques qui avaient promu l'indifférentisme religieux "Ces pan-chrétiens ... " 33 Certaines des choses qui se sont produites au cours de la réunion pan-religieuse de Jean-Paul II, en octobre 1999, ont inclus : un dévot Indien d'Amérique au centre de la place Saint-Pierre au coucher du soleil faisant la "bénédiction des quatre coins de la Terre," et les musulmans qui avaient étalé le journal du Vatican et priaient à genoux vers la Mecque. 34

Pape Léon X, cinquième concile de Latran, Session 9, 5 mai 1514 : "Le rituel, au moyen d'enchantements, la divination, les superstitions et l'invocation des démons, est interdit par les lois civiles et les sanctions des canons sacrés." 35

Réunion de prière d'Assise II de Jean-Paul II avec les fausses religions, une autre réunion de prière apostate en 2002

Plus récemment, il y a eu le spectacle d'Assise 2002. Le 24 janvier 2002, Jean-Paul II a tenu une autre réunion de prière païenne dans la ville d'Assise, en Italie, une répétition de l'événement abominable qui avait eu lieu en 1986. Toutefois, cette rencontre d'Assise devait être encore pire.

Lors de la réunion de prière d'Assise II, le représentant de chaque fausse religion a été autorisé à venir sur la chaire et donner un sermon sur la paix mondiale. En présence de Jean-Paul II, un grand prêtre vaudou vint sur la chaire en dehors de la basilique de Saint-François et a donné la bénédiction du vaudou pour la paix mondiale (les vaudouistes, souvenez-vous, sont des sorciers). Par conséquent, par l'arrangement de Jean-Paul II, à partir d'une chaire à l'extérieur de la basilique historique de Saint-François, un sorcier a été autorisé à donner un sermon et à donner sa bénédtion pour la paix du monde ! Cela impliquait d'égorger des chèvres, des poulets, des tourterelles et des pigeons, en drainant le sang de leurs artères.

La femme hindoue dit à toute la foule que tout le monde est Dieu, ce que Jean-Paul II regardait. Après que le Juif, le bouddhiste, le musulman, l'hindou, le sorcier et les autres aient achevé leur prédication, les divers faux chefs religieux ont été répartis dans différentes salles pour prier leurs faux dieux.

Jean-Paul II avait arrangé à l'avance que chaque fausse religion recoive une salle séparée dans laquelle adorer le diable.

Toutes les crucifix ont été retirés, et les crucifix qui ne pouvaient pas être enlevés ont été couverts. Jean-Paul II a fait en sorte que les infidèles, les sorciers et les païens ne voient aucun signe de Jésus-Christ.

Les musulmans avaient besoin d'une salle faisant face à l'Est vers la Mecque, et elle leur a été donnée. Les zoroastriens avaient besoin d'une salle avec une fenêtre, de sorte que la fumée des copeaux de bois qu'ils brûlaient au diable puisse sortir par elle - et elle leur a été donnée. Les Juifs voulaient une salle qui n'avait jamais été bénie, en d'autres mots, une qui n'avait jamais été bénie au nom de Jésus-Christ, et Jean-Paul II leur en a fourni une. Cette grande abomination, ce blasphème et ce rejet du vrai Dieu ne peuvent presque pas être imaginés.

Concile d'Elvire, 305 : « Il a été décrété que ceux qui à l'âge adulte après avoir reçu le baptême doivent aller dans les temples païens adorer les idoles, ce qui est un crime mortel et le sommet de la méchanceté, ne doivent pas être admis à la communion même à la mort. "36

Comme on le voit à partir de ce concile régional, dans l'Église primitive entrer dans un temple païen (Jean-Paul II l'a fait en Thaïlande) adorer les idoles a été considéré comme le sommet de la méchanceté. Cela représentait une apostasie de la foi telle que ceux qui même s'étaient repentis de cela n'étaient pas admis à la confession (pas communier). Si aller dans un temple païen était considéré comme l'apostasie grave, que diraient-ils d'un chef présumé de l'Eglise qui transforme les églises catholiques elles-mêmes en temples païens de sorte que les païens puissent adorer de faux dieux en elles ? Ils auraient sans doute considérer cela le sommet de l'apostasie.

Pape Pie XI, Ad Salutem Humani (n° 27), 20 Avril, 1930 : «... toutes les contraintes et la folie, tous les outrages et la luxure, sont introduits dans la vie de l'homme par les démons par le culte des faux dieux. " 37

L'apostasie de Jean-Paul II avec les musulmans

Le 14 mai 1999, Jean-Paul II salua et embrassa le Coran. Le Coran est le livre «saint» des musulmans qui blasphème la Très Sainte Trinité et nie la divinité de Jésus-Christ. Vénérer le livre saint d'une fausse religion a toujours été considéré comme un acte d'apostasie - un rejet complet de la vraie religion. Que les gens puissent voir un tel acte honteux d'apostasie par l'antipape Jean-Paul II, et l'appeler encore un «Pape», est réellement génial delà des mots. Cet acte seul fait de Jean-Paul II un apostat, car il est équivalent à l'adoration au tombeau de Mahomet, que saint Thomas souligne que cela en ferait un apostat.

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, Pt. II, Q. 12, A. 1, Obj. 2 : «... si quelqu'un allait au ... culte sur la tombe de Mahomet, il serait réputé un apostat."

Au cours de sa visite en Allemagne le 17 novembre 1980, Jean-Paul II a encouragé les musulmans : « Vivez votre foi aussi dans une terre étrangère ... » 38

En février 2000, Jean-Paul II a rencontré «Grand Cheikh» musulman Mohamed. Jean-Paul II a commis un autre acte d'apostasie dans son discours aux musulmans.

Jean-Paul II, Message pour le «Grand Cheikh Mohammed», 24 février 2000 : «L'islam est une religion. Le christianisme est une religion. L'islam est devenu une culture. Le christianisme est devenu aussi une culture ... Je remercie votre université, le plus grand centre de la culture islamique. Je remercie ceux qui développent la culture islamique ... " 39

Jean-Paul II a remercié ceux qui développent la culture islamique ! Il a remercié les infidèles pour le développement d'une culture qui nie Jésus-Christ, la Trinité et la foi catholique à une échelle massive, et maintient des centaines de millions dans l'obscurité du Diable. De toutes les mauvaises choses dans le monde que l'on peut penser, la culture islamique se classe probablement dans le top cinq des plus mauvaises.

Calixte III : «Je fais le voeu de ... exalter la vraie foi, et d'extirper la secte diabolique des réprouvés et infidèles de Mahomet [l'Islam] dans l'Est. " 40

Le moyen âge a connu un combat spirituel et physique constant entre l'Occident chrétien et les hordes islamiques. Cette déclaration de Jean-Paul II constitue un rejet de Jésus-Christ et l'apostasie formelle. Aucun catholique ne pourrait jamais faire une telle déclaration, même une seule fois.

Jean-Paul II a demandé à Saint Jean-Baptiste de protéger l'islam !

Le 21 Mars 2000, Jean-Paul II a demandé à Saint Jean-Baptiste de protéger l'islam (la religion des musulmans), qui nie le Christ et la Trinité, et maintient des centaines de millions d'âmes dans les ténèbres du Diable.

Jean-Paul II, le 21 mars 2000 : «Que saint Jean-Baptiste protège l'islam et tous les gens de la Jordanie ... » 41

C'est demander à Saint Jean-Baptiste de protéger la négation du Christ et la damnation des âmes.

Le 12 Avril 2000, Jean-Paul II a rencontré le Roi du Maroc, un descendant du faux prophète de l'islam, Mahomet. Jean-Paul II lui a demandé : "Vous êtes un descendant du Prophète, n'est-ce pas ? " 42

Jean-Paul II a enseigné que les musulmans et les catholiques ont le même Dieu

Dans vatican 2, nous avons couvert l'enseignement hérétique de Vatican II selon lequel les catholiques et les musulmans adorent ainsi le seul vrai Dieu. Jean-Paul II a répété cette hérésie de Vatican 2 un nombre de fois innombrable.

Jean-Paul II, Encyclique sur les préoccupations sociales (N° 47), 30 décembre 1987 : «... les musulmans qui, comme nous, croient dans le Dieu juste et miséricordieux. " 45

Jean-Paul II, Homélie, le 13 octobre 1989 : "... les adeptes de l'islam . qui croient dans le même Dieu bon et juste. " 46

Jean-Paul II, Homélie, le 28 janvier 1990 : «... nos frères et sœurs musulmans ... qui adorent comme nous le faisons le Dieu unique, miséricordieux. " 47

Jean-Paul II, Audience générale, le 16 mai 2001 : «... les croyants de l'Islam, à qui nous sommes unis par l'adoration du Dieu unique. " 48

Jean-Paul II, Audience générale, le 5 mai 1999 : «Aujourd'hui, je tiens à répéter ce que j'ai dit aux jeunes musulmans il y a quelques années à Casablanca : Nous croyons au même Dieu ... » 49

C'est le blasphème et l'apostasie. Les musulmans rejettent la Très Sainte Trinité. Ils n'adorent pas le seul vrai Dieu. En affirmant que les musulmans et les catholiques croient au même Dieu, encore et encore, Jean-Paul II a rejeté la Très Sainte Trinité, encore et encore. En outre, on est frappé par la précision avec laquelle Jean-Paul II (tout comme Vatican II) a rejeté Jésus-Christ dans beaucoup de ces citations. Par exemple :

Jean-Paul II, nouveau catéchisme (paragraphe 841) : «... les musulmans; professent avoir la foi d'Abraham, et avec nous, ils adorent le Dieu unique et miséricordieux, juge des hommes au dernier jour. " 50

Ici, nous trouvons l'enseignement de la catéchèse de Jean-Paul II selon leqquel le dieu des musulmans (qui n'est pas Jésus-Christ) jugera l'humanité au dernier jour. Cela signifie que ce ne sera pas Jésus-Christ qui jugera l'homme au dernier jour, mais plutôt le dieu que les musulmans adorent qui le fera. C'est un déni de la seconde venue de Jésus-Christ venant juger les vivants et les morts.

Pape saint Damase, Concile de Rome, 382, Can. 15 : «Si quelqu'un ne dit pas qu'Il Jésus-Christ ... viendra juger les vivants et les morts, il est un hérétique. " 51

L'apostasie de Jean-Paul II avec les Juifs

Le 13 Avril 1986, Jean-Paul II s'est rendu à la synagogue de Rome.


Jean-Paul II arrivant à la synagogue juive, le 13 Avril, 1986

Ici, nous voyons Jean-Paul II à la synagogue juive de Rome en 1986, où il a pris part au culte juif. En prenant part à un culte juif, Jean-Paul II a commis un acte d'apostasie, il a montré qu'il était un hérétique manifeste et un apostat. A notre avis, Jean-Paul II a été accueilli par le rabbin comme s'ils s'étaient perdus de vue depuis longtemps comme des meilleurs amis. Pendant le culte à la synagogue, Jean-Paul II avait la tête baissée comme les Juifs quand ils ont prié la venue de leur "Messie".


Jean-Paul II à la synagogue des Juifs

Cette incroyable acte d'apostasie de Jean-Paul II était directement lié à son enseignement hérétique selon lequel l'Ancienne Alliance est toujours en vigueur. L'Eglise catholique enseigne qu'avec la venue de Jésus-Christ et la promulgation de l'Evangile, l'Ancienne Alliance (qui est l'accord conclu entre Dieu et les Juifs à travers la médiation de Moïse) a cessé et a été remplacée par la Nouvelle Alliance de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Il est vrai que certains aspects de l'Ancienne Alliance sont toujours valables, car ils sont inclus dans la nouvelle et éternelle Alliance de Jésus-Christ, comme les Dix Commandements, mais l'Ancienne Alliance par elle-même (l'accord entre Dieu et le peuple juif) a cessé avec la venue du Messie. Par conséquent, dire que l'Ancienne Alliance est toujours valide est affirmer que le judaïsme est une religion vraie et que Jésus-Christ n'est pas vraiment le Messie. C'est également nier le dogme catholique défini, comme l'enseignement du Concile de Florence, qui définit ex cathedra que l'ancienne loi est morte et que ceux qui tentent de la pratiquer (à savoir, les Juifs) ne peuvent pas être sauvés.

Pape Eugène IV, Concile de Florence, 1441, ex-cathedra : «La sainte Église romaine croit fermement, professe et enseigne que la question relative à la loi de l'Ancien Testament, la loi mosaïque, qui est divisées en cérémonies, rites sacrés, sacrifices , et sacrements ... après la venue de notre Seigneur ... a cessé, et les sacrements du Nouveau Testament ont commencé ... Ceux, donc, qui, après ce moment (la promulgation de l'Evangile) observent la circoncision et le sabbat et les autres exigences de la loi, la sainte Église romaine les déclare étrangers à la foi chrétienne et pas le moins du monde aptent à participer au un salut éternel ». 52

Le pape Benoît XIV a réitéré ce dogme dans son encyclique Ex Quo Primum .

Pape Benoît XIV, Ex Quo Primum (n° 61) : «La première considération est que les cérémonies de la loi mosaïque ont été abrogées par la venue du Christ et qu'elles ne peuvent plus être observées sans péché après la promulgation de l'Evangile. " 53

Pape Pie XII, Mystici Corporis Christi (s '# 29-30), le 29 Juin 1943 : «Et d'abord, par la mort de notre Rédempteur, le Nouveau Testament a pris la place de l'ancienne loi qui avait été abolie ... sur le gibet de sa mort Jésus a abrogé la Loi avec ses décrets [Eph. 2, 15] ... instituant le Nouveau Testament dans son sang versé pour la race humaine tout entière. A tel point, alors, dit saint Léon le Grand, en parlant de la croix de notre Seigneur, qu'était effectué un transfert de la Loi à l'Evangile, de la Synagogue à l'Eglise, de nombreux sacrifices à une victime, que, «comme notre Seigneur a expiré, ce voile mystique qui fermait la partie la plus profonde du temple et son secret s'était déchiré violemment de haut en bas. Sur la Croix, l'ancienne loi est morte, qui sera bientôt enterrée et cessera d'être une porteuse de mort ... » 54

Jean-Paul II a répudié plusieurs à reprises ce dogme, en paroles et en actes - un dogme enseigné par l'Église catholique depuis 2000 ans, défini infailliblement par le Concile de Florence, et clairement affirmé par les papes Benoît XIV et Pie XII.

Dans une adresse aux Juifs de Mayence, en Allemagne de l'Ouest, le 17 novembre 1980, Jean-Paul II a parlé de " l'Ancienne Alliance, jamais révoquée par Dieu ... " 55

Pape Benoît XIV, Ex Quo Primum (n° 59), 1er mars 1756 : "Cependant, ils ne tentent pas d'observer les préceptes de l'ancienne loi qui, comme tout le monde sait a été révoquée par la venue du Christ. " 56

Nous voyons ici que le pape Benoît XIV condamne l'hérésie enseigné par Jean-Paul II, que l'Ancienne Alliance n'a jamais été révoquée par Dieu !

En fait, Jean-Paul II enseigne la même hérésie sur l'Ancienne Alliance dans son nouveau catéchisme, encore une fois directement opposée au dogme catholique.

Jean-Paul II, Nouveau Catéchisme de l'Église catholique, paragraphe 121 : "... l'Ancienne Alliance n'a jamais été révoquée. " 59

Incroyable message de Jean-Paul II en commémoration de la synagogue

Jean-Paul II, Message au grand rabbin de Rome, le 23 mai 2004 : « Pour le plus distingué Dr Riccardo Di Segni, Grand Rabbin de Rome, Shalom ! Avec une joie profonde, je me joins à la communauté juive de Rome qui célèbre le centenaire [100e anniversaire] de la Grande Synagogue de Rome, un symbole et un rappel de la présence millénaire dans cette ville du peuple de l'Alliance du Sinaï. Pour plus de 2000 ans votre communauté a été une partie intégrante de la vie dans la ville ; elle peut se vanter d'être la plus ancienne communauté juive d'Europe occidentale et d'avoir joué un rôle important dans la diffusion du judaïsme sur ce continent. La commémoration d'aujourd'hui, donc, acquiert une signification particulière ... Comme je suis incapable d'y assister en personne, j'ai demandé à mon Vicaire général Camillo Ruini, de me représenter, il est accompagné par le cardinal Walter Kasper, président de la Commission du Saint-Siège pour les relations avec les Juifs. Ils expriment formellement mon désir d'être avec vous ce jour.

"En vous offrant mon salut respectueux, distingué Dr Riccardo Di Segni, j'étends ma pensée cordiale à tous les membres de la communauté, de leur président, M. Leone Elio Paserman, et à tous ceux qui sont réunis pour assister une fois de plus à l'importance et la vigueur de son patrimoine religieux, qui est célébrée chaque samedi à la grande synagogue de Rome ... La célébration d'aujourd'hui, pour laquelle nous nous joignons tous facilement dans la joie, rappelle le premier siècle de cette synagogue majestueuse. Elle se trouve sur les rives du Tibre, témoignage par l'harmonie de ses lignes architecturales de la foi et à la louange du Tout-Puissant. La communauté chrétienne de Rome, par le Successeur de Pierre, se joint à vous pour remercier le Seigneur pour cette heureuse occasion [le 100e anniversaire de la synagogue !]. Comme je l'ai dit lors de la visite, je' lai mentionné, nous vous saluons comme nos «frères bien-aimés» dans la foi d'Abraham, notre patriarche ... vous continuez à être les premiers-nés du peuple de l'Alliance (Liturgie du Vendredi Saint, Prière universelle, Pour le peuple juif) ...

[Ces relations amicales] nous unissent dans la mémoire des victimes de la Shoah [Juifs décédés qui n'ont pas acceptés le Christ], en particulier ceux qui ont été arrachés à leur famille et de votre bien-aimée communauté juive de Rome en Octobre 1943 et internés à Auschwitz. Que leur mémoire soit bénie et nous incite à travailler en tant que frères et sœurs ...

... l'Eglise n'a pas hésité à exprimer sa profonde tristesse pour les «échecs de ses fils et filles de tous les temps» et, dans un acte de repentance, a demandé pardon pour leur responsabilité liée en aucune façon avec les fléaux de l'anti-judaïsme et l'anti - l'antisémitisme ...

Aujourd'hui ... nous adressons une prière fervente à l'Éternel, le Dieu de Shalom, afin que l'inimitié et la haine ne puissent plus dominer ceux qui s'adressent à notre père Abraham - juifs, chrétiens et musulmans ...

«Notre réunion d'aujourd'hui est, pour ainsi dire, en préparation de votre solennité imminente de Chavouot et de notre Pentecôte qui proclament la plénitude de nos célébrations pascales respectifs. Que ces fêtes nous voient unis dans la prière pascale de David Hallel ». (L'Osservatore Romano, 2 Juin, 2004, p. 7.)

Voici un bref résumé du message de Jean-Paul II, de l'année 2004, en commémoration de la synagogue :

1) Il se joint à la communauté juive pour la commémoration du 100e anniversaire de la synagogue - l'apostasie.

2) Il dit que cette communauté juive peut se vanter d'être la plus ancienne synagogue d'Europe occidentale et d'avoir propagé le judaïsme - l'apostasie totale.

3) Il exprime formellement son désir qu'il aurait pu être commémorant avec eux, dans la synagogue. - apostasie.

4) Il loue l'importance et la vigueur de la religion qui est célébrée chaque samedi à Rome - l'apostasie. Le mot «vigueur» signifie «la force ou l'énergie physique active ; florissante condition physique, la vitalité, la force mentale ou morale, la force ou l'énergie». Ainsi, il leur dit de nouveau que leur alliance avec Dieu est valide, florissante, en vigueur.

5) Au nom de l'ensemble de la Communauté chrétienne de Rome, comme le supposé «successeur de saint Pierre», il a formellement rendu grâce au Seigneur pour les 100 ans de la synagogue ! - L'apostasie !

6) Il salue les Juifs comme des frères bien-aimés de la foi d'Abraham, ce qui est un autre déni total du Christ, comme l'Écriture l'enseigne, que seuls ceux qui sont du Christ ont la foi d'Abraham.

Galates 3, 14 : " Que la bénédiction d'Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ : que nous puissions recevoir la promesse de l'esprit par la foi. "

Galates 3, 29 : " Et si vous être du Christ ; alors vous êtes la postérité d'Abraham. "

Pape saint Grégoire le Grand (+ 590 c.) : "... si vous êtes à Christ, vous êtes la postérité d'Abraham (Galates 3, 29). Si nous en raison de notre foi dans le Christ sommes réputés les enfants d'Abraham, les Juifs donc à cause de leur perfidie ont cessé d'être sa postérité ". 60

Pape saint Léon le Grand, Lettre dogmatique à Flavien (449), à lire au Concile de Chalcédoine (451), ex-cathedra : «Les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n'a pas dit «à ses postérités» - comme se référant à la multiplicité - mais à une seule, «et à ta postérité», qui est le Christ (Gal. 3, 16) " 61.

7) Il affirme que les Juifs «continuent d'être les premiers-nés dupeuple de l'Alliance», citant la prière du Vendredi Saint de la Nouvelle Messe, pour que les Juifs "continuent" dans la fidélité à l'Alliance de Dieu. Jean-Paul II enseigneme de manière flagrante, une fois de plus, que ce Pacte des Juifs avec Dieu est toujours valable - grosse hérésie.

8) Il commémore ceux qui sont morts en tant que Juifs et dit que leur mémoire doit être bénie - hérésie.

9) Au nom de "l'Eglise", il se repent de tout anti-judaïsme - apostasie. Cela comprend le dogme anti-juif de l'Église selon lequel les Juifs qui meurent sans conversion au catholicisme vont en enfer, et par conséquent doivent être convertis pour être sauvés. Il se moquait juste de Notre Seigneur et de l'Église.

Ce discours se situe juste à côté du sommet des blasphèmes et des hérésies de Jean-Paul II. Jean-Paul II était totalement en faveur du refus du Christ, il a clairement enseigné que l'Ancienne Alliance est encore valide ; il a totalement renié Jésus-Christ et la foi catholique, il a mis son apostasie tout droit à la face du monde. Ceux qui soutiennent que cet hérétique manifeste et apostat était catholique, tout en étant conscient de ces faits, et refusent de le dénoncer comme hérétique, sont vraiment des ennemis de Dieu.

1 Jean 2, 22 : «Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Il est l'antichrist, qui nie le Père et le Fils».

Le meilleur ami de Jean-Paul II, Jerzy Kluger, était un Juif.


Jean-Paul II embrassant son meilleur ami, le Juif Jerzy Kluger

Bien sûr, Jean-Paul II n'a jamais essayé de convertir Kluger. Kluger a explicitement déclaré que Jean-Paul II ne lui avait jamais donné la moindre indication qu'il voulait le convertir. Kluger attribue plutôt sa relation, tout au long de sa vie, avec Jean-Paul II à sa jeunesse, où Jean-Paul II a joué comme gardien de but de football pour l'équipe juive avec Kluger "pour se sentir plus juif" ; Ils ont joué contre les catholiques. Dans une lettre à Kluger le 30 Mars 1989, au sujet de la destruction d'une synagogue pendant la Seconde Guerre mondiale, Jean-Paul II a écrit ce qui suit :

«Je vénère ... aussi ce lieu de culte [la synagogue], que les envahisseurs ont détruit. " 62

C'est l'apostasie émoussée. En vénérant la synagogue, Jean-Paul II vénère le refus des Juifs que Jésus-Christ est le Messie.

Mais Jerzy Kluger n'était pas le seul Juif qui ait été fait se ressentir plus juif par Jean-Paul II. Il y a le maestro juif, Levine.


Le maestro juif Gilbert Levine avec Jean-Paul II 63

Levine a noté que, dans leur relation de plusieurs années, Jean-Paul II ne lui a jamais donné la moindre indication qu'il voulait le convertir. Levine a également noté publiquement qu'après avoir appris à connaître Jean-Paul II, il est retourné à la pratique du judaïsme.

Jean-Paul II a demandé à Levine de diriger un concert au Vatican pour commémorer l'Holocauste. Levine a accepté, et le concert a eu lieu au Vatican en présence de l'antipape Jean Paul II. Tous les crucifix étaient couverts.


Jean-Paul II assis à côté du rabbin juif pour le Concert de l'Holocauste (un service de prière juif) au Vatican

Le concert a commencé avec "Kol Nidre," la prière chantée le "saint" jour du calendrier juif. Quelques-uns des nombreux Juifs présents ont également allumé des bougies au cours de la cérémonie, qui est rapidement devenue un service religieux juif au Vatican. Après le concert Levine a fait remarquer :

"C'était comme si j'étais dans un service liturgique juif au Vatican. C'était une nuit de prière ... de prière juive ". 64

Après le concert, Jean-Paul II a appelé Levine à recevoir la Chevalerie Vaticane. Levine est devenu un Chevalier Commandeur de l'Ordre équestre de Saint-Grégoire le Grand. Jean-Paul II a choisi le "Cardinal" Lustiger de Paris de lui accorder cet honneur. Lustiger lui-même, qui a été élevé Juif, a déclaré dans une interview en 1981 : « Je suis un Juif. Pour moi, les deux religions sont un. " 65 L'honneur que Jean-Paul II avait donné à Levine est l'un des plus haut qui peut être reçu par des laïcs.

Gilbert Levine a révélé toute la profondeur de l'apostasie de Jean-Paul II dans une interview à Larry King Live, le 4 Avril 2005.

Lors d'une interview sur CNN, Larry King Live, le 4 Avril 2005, Gilbert Levine a révélé que Jean-Paul II :

- a envoyé à chacun de ses fils des lettres pour les féliciter pour leurs bar-mitsva ;

- que Jean-Paul II lui-même a donné à sa famille une menorah juive ;

- que Jean-Paul II avait demandé au «Cardinal» Kasper d'envoyer à Levine une lettre à l'occasion de la bar-mitsva qui était «incroyable», qui leur disait d'être fiers de leur héritage juif et de le vivre pleinement, et que la lettre était tellement juive que le rabbin a dit qu'elle était d'un rabbin, quand elle était en fait de Kasper à la demande de Jean-Paul II.

Cela prouve que Jean-Paul II a encouragé officiellement la pratique du judaïsme, qu'il a encouragé officiellement le refus du Christ, qu'il a aidé les gens pratiquant officiellement l'Ancienne Alliance, et qu'il a célébré son respect de la religion juive avec eux. À la lumière de ces faits, ceux qui disent que Jean-Paul II n'était pas un apostat non-catholique refusent tout simplement Jésus-Christ. Voici un extrait de l'interview à Larry King Live de CNN :

"KING : Comment comprend-il la musique ?

"LEVINE : Merveilleusement. Tant et si bien que moi, en tant que conducteur juif, j'ai proposé pour concert de l'année 1994 de faire un travail de Mahler. Et il a dit, "Mahler n'était-il pas converti au catholicisme pour devenir le directeur musical de l'Orchestre philharmonique de Vienne ?" Moi je ne l'ai pas vu comme un musicien - je ne pense pas. Ce n'est pas que je ne le savais pas, je ne pense pas comme cela de lui. C'est le genre de sensibilité qu'il avait sur les questions juives. Et il voulait élargir. Et c'est ce qui s'est passé, il se sentait comme s'il en était un - que la musique pourrait être un véhicule pour le dialogue inter-religieux.

"KING : Le pape a félicité les bar-mitsva de vos enfants ?

"LEVINE : Non seulement il nous a félicité, il nous a envoyé une menorah.

"KING : Il vous a envoyé une menorah ?

"LEVINE : Il nous l'a donné, en fait, il ne l'a pas envoyé. En fait il nous a donné une menorah. Je pense que c'est du 16ème siècle à Prague. C'est la plus belle menorah. Il a envoyé une lettre à l'occasion de chacune des bar-mitsva de mes fils. Il avait aussi demandé au cardinal en charge des relations catholiques / juifs d'envoyer une lettre qui a été lue dans ma synagogue orthodoxe à l'occasion de la récente bar-mitsva de mon fils, et le rabbin l'a lu comme s'il s'agissait d'un rabbin. A la fin, il a dit, "c'est par le rabbin Joel Schwartz." Il l'a dit, mais ce n'était pas par le rabbin Joel Schwartz. Il n'était par Rabbi - le cardinal Kasper. C'était incroyable. C'était une lettre qui dit, vous devriez être fiers de votre héritage juif et le vivre à son plein.

"KING : Où avez-vous été ? Pourquoi avons-nous simplement vous trouvé ? Vous effectuez partout ?

"LEVINE: Oui. Je mène partout, et j'ai mené pour lui à plusieurs reprises au Vatican. J'ai effectué aussi pour lui lors de la Journée mondiale de la Jeunesse à Denver. Moi, conduire la jeunesse catholique ? Et à cette occasion, il est venu vers moi et a perturbé l'ensemble de la performance, a mis son bras autour de moi et a dit, en fait, je vous dérange, Maestro ? Et il avait en fait fait cessé tout le spectacle.

"KING : Allez-vous à l'enterrement ?

"LEVINE : Bien sûr. Je pars demain matin. Et je serai à l'enterrement. Je ne pouvais pas ne pas être là. "- Fin de l'interview exceptionnelle. 66

Notez que Gilbert Levine a voulu utiliser la musique de l'ex-Juif, Mahler, pour le concert, mais Jean-Paul II l'en a découragé il en soulignant que Mahler était un Juif qui s'est converti au catholicisme !

Jean-Paul II priant au Mur des Lamentations

Le 26 Mars 2000, Jean-Paul II a prié devant le Mur occidental à Jérusalem. Le Mur occidental est le vestige de pierre du Temple juif à Jérusalem qui a été détruit par les Romains en 70 après JC. Les Juifs prient au Mur occidental comme le "saint" site du judaïsme.


Jean-Paul II en prière au mur des Lamentations ou mur occidental à Jérusalem

La destruction du Temple en 70 après JC, ne laissant que le mur occidental, a toujours été compris par les catholiques pour signifier le jugement de Dieu sur les Juifs. La destruction du Temple a empêché les Juifs d'être en mesure d'offrir le sacrifice, ce qui signifie que leur religion était arrivée à une extrémité. La destruction du Temple était le signe puissant de Dieu aux Juifs que le Messie était venu, que l'Ancienne Alliance avait cessée, et que le Temple avait été remplacé par l'Eglise catholique.

Alors, quand un Juif prie au Mur occidental, ou y laisse une prière, c'est un déni que Jésus est le Messie, c'est une affirmation d'estime que l'Ancienne Alliance est toujours en vigueur, et c'est une tentative pitoyable et triste d'ignorer le signe très évident de Dieu que les juifs doivent abandonner le Temple détruit et entrer dans l'Église catholique.

Alors, quand Jean-Paul II lui-même a prié au Mur occidental en Mars 2000, il s'agissait d'une tentative pour valider le judaïsme. C'était un déni que Jésus-Christ soit le Messie, une indication qu'il considèrait que l'Ancienne Alliance est toujours en vigueur, et une parodie du signe clair de Dieu que les juifs doivent abandonner le Temple détruit et entrer dans l'Église catholique. Un commentateur éclairé a souligné que, lorsque Jean-Paul II a prié devant le Mur occidental, la plupart de la nation d'Israël le regardait à la télévision. Cela signifie que chaque Juif le regardant à la télévision a eu l'impression de la part de Jean-Paul II qu'il n'avait pas besoin de se convertir à Jésus-Christ, car le Christ n'est pas le Messie.

La prière que Jean-Paul II a laissé au Mur occidental demandait pardon pour les péchés contre le peuple juif.

Autres apostasie avec les Juifs pendant le règne de Jean-Paul II

À la fin de 2001, une Commission du Vatican sous Jean-Paul II a publié un livre intitulé Le peuple juif et les Saintes Écritures dans la Bible chrétienne. L'ouvrage fait valoir que l'attente des Juifs pour la venue du Messie est toujours valable. Il est traité dans la partie sur Benoît XVI.

Le 12 Août 2002, les évêques américains en union avec Jean-Paul II ont publié un document sur ​​les Juifs. Mené par l'apostat notoire William Keeler de Baltimore, et sans une seule objection de Jean-Paul II, le document a publiquement déclaré : «... les campagnes qui ciblent des Juifs pour la conversion au christianisme ne sont plus théologiquement acceptables dans l'Eglise catholique. " 67

Tout cela prouve que Jean-Paul II et ses évêques ont été / sont des apostats complets de la foi catholique.

Hérésies incroyables de Jean-Paul II en matière de baptisés non-catholiques (soit les hérétiques et les schismatiques)

Nous avons déjà examiné et exposé en détail l'apostasie indéniable de Jean-Paul II avec le paganisme, l'islam et le judaïsme. Outre les nombreuses déclarations et les actes d'hérésie et d'apostasie dans lesquels Jean-Paul II s'est engagé avec les fausses religions et non-chrétiennes, il y a aussi ses hérésies incroyables concernant les non-catholiques baptisés et leurs sectes hérétiques. Par exemple :

Jean-Paul II a enseigné que les schismatiques n'ont pas besoin d'être convertis


Jean-Paul II dans la cathédrale syrienne "orthodoxe" de Saint-Georges avec le patriarche schismatique Ignace Zakka Ier en 2001 68

Jean-Paul II a enseigné que les schismatiques de l'Est (les soi-disant orthodoxes) n'ont pas besoin d'être converti à l'Église catholique. Pour donner un peu de fond : Les schismatiques de l'Est (les soi-disant «orthodoxes») rejettent le dogme de la papauté, ce qui signifie qu'ils rejettent l'autorité suprême de tous les fidèles papes dans l'histoire. Ils rejettent le dogme de l'infaillibilité papale : la vérité selon laquelle un pape enseigne infailliblement en parlant de la Chaire de Pierre. Ils rejettent le dogme de l'Immaculée Conception, ils refusent d'accepter les 13 derniers Conciles de l'Église catholique romaine, et ils permettent le divorce et le remariage.

Jean-Paul II, Homélie, le 23 mai 2002 : «Je tiens à répéter une fois de plus, honneur à vous aussi, l'Eglise orthodoxe sainte ... » 69

Dans son scandaleux Directoire pour l'application des principes et normes sur l'œcuménisme (# 125), Jean-Paul II a encouragé le culte interreligieux avec ces schismatiques de l'Est et a déclaré : «... toute idée de prosélytisme doit être évitée». 70 Comme nous le couvrons plus loin, Jean Paul II a approuvé le Directoire sur l'œcuménisme dans Ut Unum Sint # 58 et ailleurs.

Faire du prosélytisme est convertir quelqu'un. Ainsi Jean-Paul II a jugé que tout effort visant à convertir les schismatiques de l'Est devrait être évité. Voici les paroles d'un vrai pape catholique, le pape Benoît XIV, sur le même exact sujet.

Pape Benoît XIV, Allatae Sunt (n° 19), 26 Juillet 1755 : "Tout d'abord, le missionnaire qui tente avec l'aide de Dieu de ramener les schismatiques grecs et orientaux à l'unité doit consacrer tous ses efforts à l'objectif unique de les délivrer de doctrines en contradiction avec la foi catholique. " 71

Pape Benoît XIV, Allatae Sunt (n° 19) : " Le seul travail confié au missionnaire est celui de rappeler l'Oriental à la foi catholique ... " 72

On peut facilement voir la différence entre les deux religions : la religion catholique enseigne que tous ses enseignements doivent être acceptés et que les non-catholiques doivent être convertis. La religion non catholique de Jean-Paul II (la religion de Vatican II) enseigne que la foi catholique n'a pas de sens et que les non-catholiques ne devraient pas être convertis.

Walter Kasper, un membre de haut rang de l'Église de Vatican II, comprend cela très bien. Kasper a été fait "cardinal" et chef du Conseil du Vatican pour la promotion de l'unité des chrétiens par Jean-Paul II. Benoît XVI a confirmé Kasper dans son poste de chef du Conseil du Vatican pour la promotion de l'unité des chrétiens. Exprimant le point de vue à la fois de Jean-Paul II et de Benoît XVI, Kasper a déclaré :

"... Aujourd'hui, nous ne comprenons plus l'œcuménisme dans le sens d'un retour, par lequel les autres seraient «convertis» et reviendraient à être «catholiques». Cela a été expressément abandonné par le Concile Vatican II ". 73

Des Catholiques ont été torturés et martyrisés parce qu'ils ont refusé de devenir schismatiques orientaux

Dans son encyclique de 1945, Orientales Omnes Ecclesias, le Pape Pie XII donne quelques exemples de catholiques dans l'histoire qui ont été torturés et tués parce qu'ils n'abandonnaient pas la fidélité à la papauté pour devenir schismatiques "orthodoxes" de l'Est. Saint Josaphat est un exemple célèbre, mais il y en a beaucoup d'autres. Saint Josaphat a converti de nombreux schismatiques de l'Est retournés à la foi catholique, il a été assassiné par eux à cause de ses efforts pour ramener les gens dans l'union avec la papauté.

Pape Pie XII, Orientales Omnes Ecclesias (n° 15), le 23 décembre 1945 : «Josaphat Kuntzevitch . ... était célèbre pour sa sainteté de vie et de zèle apostolique, et était un intrépide champion de l'unité catholique, il a été pourchassé par haine amère et intention meurtrière par les schismatiques et le 12 Novembre 1623, il a été inhumainement blessé et tué par un halbred. " 74

Il y en a beaucoup d'autres qui ont été condamnés à une amende, flagellés, torturés, noyés et tués parce qu'ils ne voulaient pas devenir schismatiques orientaux.

Le pape Pie XII, Orientales Omnes Ecclesias (n° 20), le 23 décembre 1945 : "Ceux d'entre les fidèles qui ne sortaient pas de la vraie foi, et consciencieusement et intrépidement ont résisté à l'union avec l'Église [schismatique] dissidente imposée en 1875, ont été honteusement punis d'amendes et de flagellation et d'exil ". 75

Le pape Pie XII, Orientales Omnes Ecclesias (n° 46), le 23 décembre 1945 : "La communauté ruthène reçu ... une société noble de confesseurs et de martyrs. Pour préserver leur foi intacte et maintenir leur loyauté zélée pour les pontifes romains, ceux-ci ont pas hésité à supporter tous les types de travail et de difficultés, ou même d'aller volontiers à la mort ... Josaphat Kuntzevitch ... Il était le martyr exceptionnel de la foi et de l'unité catholique à cette époque, mais pas le seul, pas un peu du clergé et des laïcs ont reçu la même palme de la victoire après lui, certains ont été tués par l'épée, certains atrocement fouettés à mort, certains se sont noyés dans le Dniepr, passant ainsi de leur triomphe sur la mort au ciel " 76.

Le pape Pie XII, Orientales Omnes Ecclesias (n° 49), le 23 décembre 1945 : «En plus de tout cela une nouvelle et non moins amère persécution du catholicisme a commencé quelques années avant la partition de la Pologne. Au moment où les troupes de l'empereur de Russie avaient envahi la Pologne, de nombreuses églises de rite ruthène de catholiques ont été emmenées par la force des armes ; les prêtres qui refusaient d'abjurer leur foi [et devenir schismatiques] ont été mis dans les chaînes, insultés, flagellés et jetés en prison, où ils ont souffert cruellement la faim, la soif et le froid ". 77

Par son enseignement hérétique selon lequel les schismatiques "orthodoxes" ne sont pas hors de l'Eglise et n'ont pas besoin de conversion pour le salut, la secte Vatican II se moque complètement des saints et des martyrs qui ont souffert horriblement pour ne pas devenir schismatiques.

La déclaration de Balamand du Vatican avec les schismatiques de l'Est, approuvé par Jean-Paul II, rejette la conversion de ces non-catholiques comme «ecclésiologie périmée»

Le 24 Juin 1993, le Vatican a signé la Déclaration de Balamand avec les schismatiques de l'Est (la soi-disant «Église orthodoxe»). Dans ce Document de Balamand (cité ci-dessous), qui a été approuvé par Jean-Paul II, toute tentative de convertir les schismatiques de l'Est est rejetée comme "l'ecclésiologie périmée du retour à l'Eglise catholique". Voici quelques passages de la Déclaration de Balamand étonnamment hérétique :

Déclaration de Balamand de la secte Vatican II avec les «orthodoxes», n° 10, 1993 : "La situation ainsi créée engendra en effet tensions et oppositions. Progressivement, au cours des décennies qui suivirent ces unions, l'activité missionnaire tendit à inclure parmi ses priorités l'effort de conversion des autres chrétiens, individuellement ou en groupe, afin de «les ramener» à sa propre Eglise. Afin de légitimer cette tendance, source de prosélytisme, l'Eglise catholique a développé la vision théologique selon laquelle elle s'est présentée comme la seule à qui le salut a été confié. En réaction, l'Église orthodoxe, à son tour, en est venue à la même vision selon laquelle chez elle seule se trouvait le salut ... "

# 14-15 : "... Selon les paroles du Pape Jean-Paul II, l'effort œcuménique des Églises sœurs d'Orient et d'Occident, fondé dans le dialogue et la prière, est la recherche de la communion parfaite et totale qui n'est ni absorption ni fusion, mais une rencontre dans la vérité et l'amour (cf. Slavorum Apostoli, 27). 15. Bien que la liberté inviolable des personnes et de leur obligation de respecter les exigences de leur conscience soient protégées, dans la recherche pour rétablir l'unité, il n'est pas question de la conversion des personnes d'une église à l'autre afin d'assurer leur salut ".

22. " L'action pastorale de l'Eglise catholique, latine ainsi qu'orientale, ne vise plus à avoir des fidèles d'une Église passer au-dessus de l'autre, c'est-à-dire, elle ne vise plus au prosélytisme parmi les orthodoxes. Elle vise à répondre aux besoins spirituels de ses propres fidèles et n'a aucune volonté d'expansion au détriment de l'Eglise orthodoxe. "

30. " Pour ouvrir la voie à des relations futures entre les deux Eglises, en dépassant l'ecclésiologie périmée du retour à l'Eglise catholique en rapport avec le problème qui est l'objet de ce document, une attention particulière sera accordée à la préparation des futurs prêtres et de tous ceux qui, de quelque manière, sont impliqués dans une activité apostolique exercée dans un endroit où l'autre Église a traditionnellement ses racines. Leur éducation doit être objectivement positive à l'égard de l'autre Église ». (http://www.cin.org/east/balamand.html)

C'est une hérésie incroyablement audacieuse ! Ce document, approuvé par les antipapes de Vatican II, est certainement l'une des pires hérésies de la secte Vatican II. Elle mentionne carrément, puis rejette totalement le dogme traditionnel de l'Eglise catholique selon lequel les schismatiques doivent être convertis à la foi catholique pour l'unité et le salut.

Jean-Paul II a appelé la Déclaration de Balamand une «nouvelle étape» qui «doit aider toutes les Églises locales orthodoxes et toutes les Églises catholiques locales, à la fois latine et orientale, qui vivent ensemble dans une seule région, à poursuivre leur engagement au dialogue de la charité et d'entamer ou de poursuivre des relations de coopération dans le domaine de leur activité pastorale». 78

S'il vous plaît, notez en particulier les n° 14-15 qui stipulent que «dans la recherche pour rétablir l'unité, il n'est pas question de la conversion des personnes d'une église à l'autre afin d'assurer leur salut ...» S'il vous plaît, notez le n ° 22, qui affirme que l'Eglise catholique «n'a pas de volonté d'expansion au détriment de l'Eglise orthodoxe», et le n ° 30 qui rejette au grand jour «l'ecclésiologie de retour à l'Eglise catholique». Remarquez combien tout cela rejette carrément le dogme catholique selon lequel les non-catholiques doivent revenir à l'Eglise catholique pour le salut et l'unité des chrétiens.

Pape Pie XI, Mortalium Animos (n° 10), le 6 janvier 1928 : «... l'union des chrétiens ne peut être promue que par la promotion de la conversion à la seule véritable Eglise du Christ de ceux qui sont séparés d'elle ... " 79

Donc, il est un fait que Jean-Paul II et sa fausse secte rejettent mot pour mot le dogme de la foi catholique : l'unité des chrétiens n'est possible que par la conversion au catholicisme. Nous voyons ce rejet du dogme catholique de nouveau dans la citation suivante.

Plus d'incroyables hérésies de Jean-Paul II avec les schismatiques "orthodoxes" orientaux

Jean-Paul II, Homélie, le 25 janvier 1993 : « Le moyen de parvenir à l'unité des chrétiens, en effet, dit le document de la Commission pontificale pour la Russie, n'est pas le prosélytisme, mais le dialogue fraternel ... » 80

C'est donc un fait que Jean-Paul II enseigne que la foi de Rome ne doit pas être tenue par des non-catholiques, par conséquent, il ne peut être considéré comme tenant la vraie foi catholique.

Le pape Léon XIII, Satis Cognitum (n° 13), 29 juin 1896 : "Vous n'êtes pas considérés comme tenant la vraie foi catholique si vous n'enseignez pas que la foi de Rome doive être gardée ". 81

Ceux qui affirment, ces faits devant le visage, que Jean-Paul II doit être considéré comme tenant la vraie foi catholique (en d'autres termes, s'il était un vrai pape catholique) nient cet enseignement de l'Eglise catholique.

Dans son encyclique sur les Saints Cyrille et Méthode (n° 27), Jean-Paul II a de nouveau indiqué que les schismatiques orientaux ne doivent pas être convertis à l'Église catholique. Il a déclaré que l'unité avec les schismatiques «n'est ni absorption ni fusion», 82 ce qui signifie pas de conversion. Comme nous l'avons vu ci-dessus, la Déclaration de Balamand avec les orthodoxes a effectivement cité cette phrase très proche de l'encyclique de Jean-Paul 2 sur les Saints Cyrille et Méthode pour prouver que les catholiques ne devraient pas convertir les orthodoxes.

Jean-Paul II a confirmé son hérésie dans d'innombrables réunions avec les schismatiques. Le 24 février 2000, Jean-Paul II a rencontré l'évêque non-catholique schismatique d'Alexandrie, le "pape" Shenouda III.


Réunion de Jean-Paul II avec l'évêque schismatique d'Alexandrie, qui se fait appeler le "pape" Shenouda III

Dans son message à l'évêque schismatique, Jean-Paul II l'a appelé «Votre Sainteté» et a déclaré :

Jean-Paul II, Message au "Pape" Shenouda III, 24 février, 2000 : «Je suis reconnaissant pour tout ce que vous avez dit, Votre Sainteté ... Que Dieu bénisse l'Eglise du Pape Shenouda. Je vous remercie». 83

En d'autres termes, Jean-Paul II a dit : «Que Dieu bénisse l'Eglise schismatique !» Il s'agit d'un rejet de la foi catholique. L'Ecriture nous dit expressément que nous ne pouvons pas dire "Dieu vous bénisse" aux hérétiques.

«Si quelqu'un vient à vous et n'apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, ni ne lui dites : Dieu vous bénisse». (II Jean 10)

En disant «Dieu vous bénisse» à une fausse église, on se pose contre Dieu pour multiplier et propager cette fausse secte.


Jean-Paul II et Théoctiste (le patriarche schismatique de Roumanie) dénonçant conjointement de convertir l'autre dans une déclaration commune en 2002

Le 12 Octobre 2002, Jean-Paul II et le patriarche schismatique de Roumanie ont dénoncé conjointement essayer de convertir l'autre dans une déclaration commune. Ils ont déclaré : «Notre objectif et notre désir ardent est la pleine communion, qui n'est pas l'absorption ... » 84 Cela signifie pas de conversion. Jean-Paul II a fréquemment utilisé l'expression «ni absorption ni fusion» pour indiquer que l'unité avec les schismatiques n'est pas en les convertissant. Rappelez-vous, cette phrase très signifiante a été utilisée dans le Document de Balamand (cité plus haut) avec le schismatique "orthodoxe".

Théoctiste, le patriarche schismatique de Roumanie, avait déjà révélé en 1999 que Jean-Paul II avait fait un don important à son Eglise non catholique. 85 Le service de Nouvelles Zenit et d'autres ont déclaré que la donation de Jean-Paul II au patriarche schismatique était de 100,000 $ !

"Le Clergé orthodoxe roumain a déclaré aujourd'hui que Jean-Paul II a fait don de 100 000 $ pour la construction d'une cathédrale orthodoxe ici qui pourra accueillir jusqu'à 2000 personnes, l'Agence France-Presse." 86

Le pape Innocent III, quatrième Concile de Latran, Constitution 3 sur les hérétiques, 1215 : «De plus, nous déterminons à soumettre à l'excommunication les croyants qui reçoivent, défendent, ou soutiennent des hérétiques». 87

Dans son discours le même jour que leur déclaration commune, Jean-Paul II a dit au patriarche schismatique Théoctiste : " L'objectif est de parvenir à une ... unité qui n'implique ni absorption ni fusion ... " 88

Ainsi, Jean-Paul II a publiquement assuré ses auditeurs maintes et maintes fois que les catholiques ne devraient pas essayer de convertir les non-catholiques et que la foi catholique n'est pas nécessaire pour atteindre le salut.

Le pape Pie IX, Nostis et nobiscum (n° 10), 8 décembre 1849 : «En particulier, veiller à ce que les fidèles soient profondément et intimement convaincu de la vérité de la doctrine que la foi catholique est nécessaire pour atteindre le salut». 89

En fait, dans la même adresse au patriarche schismatique de Roumanie, Jean-Paul II a fait cette déclaration incroyable :

"Pour sa part, l'Eglise catholique reconnaît la mission que les Eglises orthodoxes sont appelées à mener dans les pays où elles ont été enracinées depuis des siècles. Elle ne désire rien d'autre que d'aider cette mission ... " 90

Voilà pour la papauté ! Voilà pour les 1000 dernières années de déclarations dogmatiques que les schismatiques rejettent ! Voilà pour le divorce et le remariage ! Et c'est bien, pour l'Eglise catholique, selon Jean-Paul II. Selon cette apostat, tout cela ne veut rien dire et en fait ne devrait pas être cru parce que "l'Eglise" ne désire rien d'autre que de garder ces gens dans le schisme et à l'extérieur de ses enseignements.

Le pape Grégoire XVI, 27 mai 1832 : « Ne vous y trompez, mon frère, si quelqu'un suit un schismatique, il n'atteindra pas l'héritage du royaume de Dieu» 91

Le pape Léon XII, encyclique à tous les patriarches, primats, archevêques et évêques et Bulle du jubilé pour 1825, 24 mai 1824 : " Nous abordons tous ceux qui sont encore retirés de la véritable Eglise et de la voie du salut. Dans cette joie universelle, une chose manque : laquelle ... vous seriez sincèrement d'accord. La sainte mère Église, en dehors des enseignements de laquelle il n'y a pas de salut » 92

Le pape Léon XII, Ubi Primum (n° 14), 5 mai 1824 : "Il est impossible pour le vrai Dieu, qui est la Vérité elle-même, le meilleur, le plus sage fournisseur, et le rémunérateur des bons hommes, d'approuver toutes les sectes qui professent de faux enseignements qui sont souvent incompatibles entre eux et contradictoires, et de conférer des récompenses éternelles pour leurs membres ... par la foi divine nous détenons un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ... C'est pourquoi nous professons qu'il n'y a pas de salut hors de l'Eglise. " 93

Le pape Pie XI, Mortalium Animos (n° 11), 6 janvier 1928 : «L'Eglise catholique est la seule à garder le vrai culte ... si quelqu'un n'y entre pas, ou si un homme sort d'elle, il est un étranger à l'espérance de la vie et du salut ". 94


Ici, nous voyons Jean-Paul II et le patriarche schismatique Théoctiste assis sur des chaises de niveau égal

Pendant l'été 2003, Jean-Paul II a de nouveau répudié le prosélytisme pour les schismatiques orientaux.

Jean-Paul II, Ecclesia in Europa, Exhortation 28 Juin 2003 : "Dans le même temps, je tiens à assurer une fois de plus les pasteurs et nos frères et sœurs des Eglises orthodoxes que la nouvelle évangélisation n'est en aucun cas confondue avec le prosélytisme... " 95

Le pape Pie IX, Concile Vatican I, sess. 4, chap. 3, ex-cathedra : «En outre Nous enseignons et déclarons que l'Église romaine, par la disposition du Seigneur, détient la souveraineté du pouvoir ordinaire sur toutes les autres ...C'est la doctrine de la vérité catholique à partir de laquelle on ne peut s'écarter et garder sa foi et le salut. " 96

Cette définition infaillible de Vatican I déclare que toute personne qui s'écarte du dogme de la papauté (que le pape de Rome détient le pouvoir souverain dans l'Eglise du Christ), comme les schismatiques "orthodoxes" et les protestants, ne peut pas garder sa foi et le salut. Pourtant, Jean-Paul II nous dit que les schismatiques orthodoxes et les protestants, non seulement peuvent garder leur foi et leur salut, tout en refusant la papauté, mais ne devraient pas croire à la papauté. Il était un hérétique complet qui a rejeté ce dogme de Vatican I.

Jean-Paul II déclare la communion et l'unité de la foi avec les sectes non-catholiques

Dans son encyclique Ut unum sint, Jean-Paul II a déclaré que son "église" est en communion avec les sectes non-catholiques, un nombre incroyable de fois, 16 fois, et il a déclaré qu'il a la même foi que les sectes non-catholiques 8 fois.

Jean-Paul II, Ut Unum Sint (n° 62), le 25 mai 1995, parlant du patriarche non-catholique et schismatique d'Ethiopie : "Lorsque le vénérable patriarche de l'Eglise éthiopienne, Abuna Paulos, m'a rendu visite à Rome le 11 juin 1993, nous avons souligné la profonde communion qui existe entre nos deux Eglises : « Nous partageons la même foi transmise par les Apôtres ... de plus, nous pouvons affirmer que nous avons la même foi dans le Christ ... » 97

Pape saint Léon le Grand, Sermon 129 : «C'est pourquoi, depuis l'extérieur de l'Église catholique, il est rien de parfait, rien sans tache ... nous ne sommes nullement comparé avec ceux qui sont divisés de l'unité du Corps du Christ ; nous sommes unis, pas dans la communion. " 98

Lorsque Jean-Paul II affirme qu'il a la même foi et la communion comme avec les des sectes non-catholiques, il affirme qu'il est un non-catholique.

Jean-Paul II a donné une relique au schismatique Karékine II, et il a déclaré que sa secte est la "jeune épouse du Christ"

Jean-Paul II a également donné à Karékine II, le chef de l'Eglise schismatique en Arménie, une relique de saint Grégoire l'Illuminateur.


Jean-Paul II donne une relique de saint Grégoire l'Illuminateur au chef de "l'Eglise" schismatique en Arménie

Jean-Paul II, Homélie au patriarche schismatique Karékine II, le 10 novembre 2000 : «... je suis ravi de remettre à Votre Sainteté une relique de saint Grégoire l'Illuminateur ... La relique sera placée dans la nouvelle cathédrale en cours de construction ... J'espère que la nouvelle cathédrale ornera avec encore plus de beauté l'Epouse du Christ en Arménie ... » 99

Saint Grégoire l'Illuminateur (257-332) était «l'apôtre de l'Arménie», celui qui a propagé la vraie foi chrétienne (la foi catholique) en Arménie :

«Travaillant en étroite collaboration, le roi Tiridate et saint Grégoire l'Illuminateur ont détruit tous les vieux temples païens en Arménie, à commencer par ceux de la déesse Anahit et du dieu Tir, qui avaient été nommés par le roi. Des Croix ont été érigées à leur place. Un très grand nombre de personnes ont été baptisées. " 100

En donnant la relique de ce grand apôtre chrétien d'Arménie aux des schismatiques, Jean-Paul II indiquait clairement qu'il considérait les schismatiques comme possesseurs de la vraie foi chrétienne - au lieu de la vraie foi de saint Grégoire l'Illuminateur. En outre, dans l'homélie ci-dessus, nous pouvons voir que Jean-Paul II a appelé l'Eglise schismatique orthodoxe "l'Epouse du Christ», un titre réservé à l'Église catholique !

L'hérésie de Jean-Paul II avec la secte anglicane

C'est parce que Margaret Clitherow a refusé d'accepter la secte anglicane et sa «messe» - mais a plutôt invité les prêtres catholiques dans sa maison contre les lois pénales - qu'elle a été martyrisée en étant écrasée à mort sous une grande porte chargée avec des poids lourds. Ce genre d'exécution est si douloureux qu'il est appelé "punition dure et sévère". Elle a souffert tout cela parce qu'elle ne voulait pas accepter l'anglicanisme. La secte Vatican II, cependant, enseigne que les anglicans sont d'autres «chrétiens» qui n'ont pas besoin de conversion, et que les "évêques" invalides sont en fait de vrais évêques de l'Eglise du Christ. La secte Vatican II enseigne que son martyre était inutile.

Jean-Paul II se rend à la cathédrale anglicane et prend part au culte de la secte anglicane - hérésie formelle par acte


Jean-Paul II parlant à la cathédrale anglicane de Canterbury en 1982 101

Jean-Paul II se moque des Martyrs anglais par sa prière en commun avec l'Église anglicane avec "l'archevêque" de Canterbury de 1982


Jean-Paul II dans la prière commune avec le schismatique et hérétique "archevêque" de Canterbury (anglican), qui est juste un profane qui se pose comme un évêque

Le 29 mai 1982, dans la cathédrale anglicane, Jean-Paul II s'est agenouillé dans une "prière interreligieuse" avec "l'archevêque" de Canterbury, Robert Runcie, se moquant ainsi des martyrs de tant de saints catholiques, qui ont versé leur sang bravement plutôt que d'accepter la secte anglicane ou de participer à la fausse adoration.

Le pape Pie IX, Neminem Vestrum (n° 5), 2 février 1854 : «Nous voulons que vous sachiez que ces mêmes moines nous ont envoyé une splendide profession de foi et la doctrine catholique ... Ils ont avec éloquence reconnu et reçu gratuitement les règlements et décrets que les papes et les congrégations sacrées ont publié ou publieraient - en particulier ceux qui interdisent la communicatio in divinis (communion en matière sainte) avec les schismatiques. " 102

Jean-Paul II a accordé la Croix pectorale au chef de la secte anglicane

En 2003, Jean-Paul II a accordé la croix pectorale à Rowan Williams, "l'archevêque" de Cantorbéry de "l'Église" anglicane.


Jean-Paul II embrasse la bague de Rowan Williams, le chef de la secte anglicane, à qui il a accordé une croix pectorale, même si Williams est juste un profane

Pour ceux qui ne le savent pas, la secte non-catholique anglicane n'a même pas de prêtres ou d'évêques valides. Le Pape Léon XIII a infailliblement déclaré que les ordinations anglicanes sont invalides.

Le pape Léon XIII, Apostolicae Curae, 13 septembre 1896, ex-cathedra : «... par Notre autorité, de Notre propre inspiration et une certaine connaissance Nous prononçons et déclarons que les ordinations adoptées selon le rite anglican ont été jusque-là et ne sont pas valides et sont entièrement vides ... " 103

Les «prêtres» et «évêques» anglicans sont, par conséquent, des laïcs, en plus d'être hérétiques et schismatiques non-catholiques. Pourtant, après l'élection du nouvel "archevêque" anglican de Canterbury (Rowan Williams), Jean-Paul II a envoyé l'apostat Walter Kasper pour donner à ce profane non-catholique une croix pectorale et un télégramme d'approbation ! C'est tellement hérétique qu'il n'y a presque pas de mots pour le décrire.

"L'archevêque" anglican de Canterbury, Rowan Williams, à Jean-Paul II, le 4 octobre 2003 : "En 1966, le Pape Paul VI a donné à l'archevêque Michael Ramsey son anneau épiscopal, qui a été précieux par ses successeurs et que je porte aujourd'hui, je suis heureux de vous remercier pour le cadeau personnel d'une croix pectorale, qui m'a été envoyé à l'occasion de mon intronisation plus tôt cette année. Comme je l'ai pris pour mon nouveau ministère, j'ai apprécié profondément le signe d'une tâche partagée ... " 104

La croix pectorale est un symbole catholique traditionnel de l'autorité épiscopale. En conférant la croix pectorale à l'apostat Rowan Williams - qui est aussi en faveur de l'ordination des femmes et de celle des homosexuels - Jean-Paul II, a non seulement catégoriquement nié par son acte la définition infaillible du pape Léon XIII selon laquelle les anglicane sont invalides, mais il a également fait une moquerie complète des dogmes catholiques sur la papauté et l'Église du Christ.

Ce qui rend cette action de Jean-Paul II encore plus incroyable, est le fait que Williams lui-même a été interdit de procéder à des services de «communion» dans 350 paroisses anglicanes pour son point de vue en faveur de l'ordination des femmes ! 105 Mais cela n'a pas empêché Jean-Paul II de pousser de l'avant l'apostasie.

Comme indiqué ci-dessus, au cours d'une rencontre avec Rowan Williams, Jean-Paul II a également embrassé sa bague, et a démontré encore une fois qu'il reconnaissait ce profane non-catholique comme évêque légitime dans l'Église du Christ. Jean-Paul II se moque de Jésus-Christ, de l'Eglise catholique et de tous les martyrs anglais qui ont subi d'horribles tortures pour avoir refusé d'abandonner le catholicisme et devenir anglicans. Par cet acte, Jean-Paul II a rejeté l'enseignement de l'Eglise catholique sur l'épiscopat, l'ordination, la succession apostolique et l'unité de l'Eglise.

Jean-Paul II est allé au temple luthérien


Jean-Paul II dans le temple luthérien en 1983

En 1983, Jean-Paul II a visité un temple luthérien pour le 500e anniversaire de la naissance de Martin Luther. C'est une autre action hérétique - participer à la cérémonie du culte d'une religion non catholique et célébrer un hérésiarque - ce qui prouve absolument que Jean-Paul II n'était pas catholique.

Jean-Paul II a salué Luther, Calvin, Zwingli et Hus

Jean-Paul II a également salué les plus grands ennemis que l'Église catholique ait jamais connu, y compris les révolutionnaires protestants Luther et Calvin. En octobre 1983 Jean-Paul II, parlant de Martin Luther, a déclaré : « Notre monde connaît encore aujourd'hui son grand impact sur ​​l'histoire». 107 Et le14 juin 1984, Jean-Paul II a salué Calvin comme un homme qui tentait de "faire l'Eglise plus fidèle à la volonté du Seigneur." 108 Fréquenter, soutenir et défendre les hérétiques c'est être un hérétique. Vanter les pires hérétiques dans l'histoire de l'Église, comme Luther et Calvin, est au-delà de l'hérésie.

Pape Grégoire XVI, Encyclique, le 8 mai 1844 : "Mais plus tard, encore plus de soin a été nécessaire lorsque les luthériens et les calvinistes ont osé s'opposer à la doctrine immuable de la foi avec une presque incroyable variété d'erreurs. Ils ont laissé aucun moyen pour prévenir de tromper les fidèles avec des explications perverses des livres sacrés ... " 109

Jean-Paul II a également salué les hérétiques notoires Zwingli et Hus. Il est même allé jusqu'à dire que Jean Hus, qui a été condamné comme hérétique par le concile de Constance, était un homme "d'intégrité personnelle infaillible" ! 110

Jean-Paul II a approuvé l'Accord Vatican-luthérien sur la justification

Le 31 octobre 1999, le "Cardinal" Edward Cassidy et «l'évêque» luthérien Christian Krause se serrent la main lors de la signature de la Déclaration commune sur la doctrine de la justification à Augsburg, en Allemagne. Cet accord, qui a été approuvé par Jean-Paul II, enseigne : que justification vient par «la foi seule» (annexe 2, C) ; que les Canons du Concile de Trente ne s'appliquent plus aux luthériens (# 13) et que personne dans l'enseignement luthérien dans la déclaration commune, y compris l'hérésie de la justification par la foi seule et de nombreux autres hérésies luthériennes, n'est condamné par Trente (n° 41). En bref, cet accord entre "l'Eglise" de Jean-Paul II et la secte luthérienne rejette catégoriquement le Concile dogmatique de Trente. Il s'agit d'une véritable déclaration que la secte de Jean-Paul II est une secte protestante. (Un peu plus loin, il y a un paragraphe sur cet accord étonnamment hérétique.)

Jean-Paul II, le 19 janvier 2004, lors d'une réunion avec les luthériens de Finlande : «... je tiens à exprimer ma gratitude pour le progrès œcuménique fait entre catholiques et luthériens dans les cinq années depuis la signature de la Déclaration conjointe sur la doctrine de la Justification. " 111

Jean-Paul II a enseigné que les non-catholiques peuvent recevoir la communion

Jean-Paul II a enseigné que les non-catholiques peuvent légalement recevoir la Sainte Communion. Le Canon 844.3 de son Code de droit canonique de 1983 stipule que :

"Les ministres catholiques peuvent licitement administrer les sacrements de pénitence, d'Eucharistie et d'onction des malades aux membres des Églises orientales qui n'ont pas la pleine communion avec l'Église catholique ..." 112

L'idée que les non-catholiques puissent légalement recevoir la Sainte Communion ou les autres sacrements est contraire à l'enseignement de 2000 ans de l'Eglise catholique.

Pape Pie IX, Encyclique, 8 Avril, 1862 : «... celui qui mange de l'agneau et n'est pas membre de l'Eglise a profané ». 113

Ce qui est particulièrement important dans cette hérésie de Jean-Paul II (qu'il est permis de donner la Sainte Communion aux non-catholiques) est le fait qu'elle apparaisse également dans son nouveau catéchisme, paragraphe # 1401. Ce document a été promulgué par l'autorité dite apostolique suprême de Jean-Paul II. Dans sa constitution Fidei Depositum, Jean-Paul II a promulgué son nouveau catéchisme en utilisant son "autorité apostolique" pour déclarer qu'il s'agit d'une «norme sûre pour l'enseignement de la foi».

Jean-Paul II, Fidei Depositum, 11 octobre 11 1992 : «Le Catéchisme de l'Église catholique, que j'ai approuvé le 25 juin dernier et dont j'ordonne la publication aujourd'hui en vertu de mon autorité apostolique, est un exposé de la foi de l'Eglise et de la doctrine catholique ... Je déclare que ce soit une norme sûre pour l'enseignement de la foi. " 114

Le catéchisme de Jean-Paul II n'est pas une norme sûre pour l'enseignement de la foi. C'est une norme sûre pour l'enseignement de l'hérésie. Par conséquent, depuis que Jean-Paul II a prétendu déclarer de la Chaire de Pierre que son catéchisme est une norme sûre pour l'enseignement de la foi quand il ne l'est pas, nous savons qu'il n'est pas assis sur la chaire de Pierre. Un pape ne peut pas se tromper en parlant du Siège apostolique, qui est, avec son autorité apostolique de la Chaire de Pierre.

Pape Pie IX, Concile Vatican I, ex-cathedra : «. ... dans le Siège Apostolique, la religion catholique a toujours été préservée intacte, et la sainte doctrine intègre.» 115

Pape Pie IX, Concile Vatican I, ex-cathedra : «Alors, ce don de la vérité et de la foi ne manquant jamais a été divinement conféré à Pierre et à ses successeurs dans ce siège ..." 116

Cette hérésie - les non-catholiques sont autorisés à recevoir la Sainte Communion - a également été enseignée dans Vatican II, ce que nous avons déjà couvert. Jean-Paul II a également commenté cet enseignement avec approbation dans Ut Unum Sint :

Jean-Paul II, Ut Unum Sint (n° 58), le 25 mai 1995 : "... En raison des liens sacramentels très étroits entre l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe ... l'Eglise catholique a souvent adopté et adopte désormais une politique plus douce, offrant à tous les moyens de salut et un exemple de la charité entre chrétiens par la participation aux sacrements et dans d'autres fonctions et objets sacrés ... Il ne faut jamais perdre de vue la dimension ecclésiologique de la participation aux sacrements, surtout l'Eucharistie ". 117

Il note la "dimension ecclésiologique" de partage dans les sacrements avec les «orthodoxe». Cela implique qu'ils font partie de la même Église.

Jean-Paul II a enseigné que les sectes non-catholiques sont un moyen de salut, il a également enseigné que les sectes non-catholiques ont des saints et des martyrs

Jean-Paul II a enseigné à plusieurs reprises que les sectes non-catholiques ont des saints et des martyrs.

Jean-Paul II, Ut Unum Sint (n° 84), le 25 mai 1995, parlant d'"Eglises" non-catholiques : "Bien que de manière invisible, la communion entre nos communautés, même si elle est encore incomplète, est vraiment et solidement ancrée dans la pleine communion des saints - ceux qui, à la fin d'une vie fidèle à la grâce, sont en communion avec le Christ dans la gloire. Ces saints proviennent de toutes les Eglises et Communautés ecclésiales qui leur donnaient entrée dans la communion du salut. " 120

C'est une indéniable et claire hérésie manifeste. C'est un article de foi divine et catholique que ceux qui ne sont pas dans l'Église catholique, même s'ils versent le sang au nom du Christ, ne peuvent pas être sauvés.

Pape Eugène IV, Concile de Florence, ex-cathedra : «... personne, même s'il a versé le sang au nom du Christ, ne peut être sauvé, à moins qu'il soit resté dans le sein et l'unité de l'Eglise catholique. "121

Ce dogme solennellement défini par Concile de Florence a été répété par le pape Pie XI :

Pape Pie XI, Divini Illius Magistri (n° 99), 31 déc 1929 : "Il se distingue visiblement dans la vie de nombreux saints, que l'Eglise, et elle seule, produit en eux ce qui est parfaitement réalisé dans le but de l'éducation chrétienne ... " 122

Il est difficile d'imaginer un refus plus spécifique et explicite de ce dogme particulier comme Ut Unum Sint # 84 de Jean-Paul II (cité ci-dessus).

Pape Grégoire XVI, Summo Iugiter studio, le 27 mai 1832 : "Enfin certains de ces gens égarés tentent de se convaincre et d'autres que les hommes ne sont pas uniquement sauvés dans la religion catholique, mais que même les hérétiques peuvent atteindre la vie éternelle. " 123

Aussi, s'il vous plaît, notez que non seulement l'hérétique manifeste Jean-Paul II déclare dans Ut Unum Sint # 84 que des églises non catholiques ont des "saints" (hérésie claire), mais il va plus loin et déclare que ces sectes non-catholiques "leur ont donné leur salut" : «les Églises et Communautés ecclésiales qui leur donnaient entrée dans la communion du salut ".

Jean-Paul II, Ut Unum Sint (n° 1), le 25 mai 1995 : " Le témoignage courageux de tant de martyrs de notre siècle, y compris les membres des Eglises et Communautés ecclésiales pas en pleine communion avec l'Église catholique, donne une nouvelle vigueur à la la demande du Concile et nous rappelle notre devoir d'écouter et mettre en pratique son exhortation. " 126

Jean-Paul II, Salvifici doloris (n° 22) 11 février 1984 : "La résurrection du Christ a révélé «la gloire du siècle à venir» et, dans le même temps, a confirmé « la gloire de la croix » : la gloire est cachée dans la souffrance même du Christ et qui a été et est souvent reflétée dans la souffrance humaine, comme une expression de la grandeur spirituelle de l'homme. Cette gloire doit être reconnue non seulement dans les martyrs de la foi, mais dans beaucoup d'autres aussi qui, à certains moments, même sans la foi au Christ, ont souffert et donné leur vie pour la vérité et pour une juste cause. Dans les souffrances de tous ces gens la grande dignité frappante de l'homme est confirmée. "127

Jean-Paul II, Angélus, 19 septembre 1993 : "Dans l'espace sans bornes de l'Europe de l'Est, l'Eglise orthodoxe trop peut bien dire à la fin de ce siècle ce que les Pères de l'Église avaient proclamé à la propagation initiale de l'Évangile : « Sanguis martyrum - semen Christianorum » [ le sang des martyrs est semence de chrétiens]. " 128

Jean-Paul II, Tertio millennio adveniente (n° 37), 10 novembre 1994 : «Le témoignage rendu au Christ jusqu'à l'effusion de sang est devenu un patrimoine commun aux catholiques, orthodoxes, anglicans et protestants, comme le Pape Paul VI l'a souligné dans son homélie pour la canonisation des Martyrs de l'Ouganda " 129

Jean-Paul II, Audience générale, 12 mai 1999 : «L'expérience du martyr rejoint les chrétiens de différentes confessions en Roumanie. Les orthodoxes, catholiques et protestants ont donné un témoignage unis au Christ par le sacrifice de leur vie. " 133

Tout cela est répété comme hérésie publique et formelle. Et dire que certains «traditionalistes» ont l'audace d'affirmer que Jean-Paul II n'a jamais nié un dogme ! C'est un outrage et un mensonge ! Cette hérésie seule, sans même tenir compte de toutes les autres, prouve qu'il n'était pas catholique. Cela prouve que Jean-Paul II a rejeté directement le dogme solennellement défini (du Concile de Florence ci-dessus) selon lequel les non-catholiques ne peuvent pas être sauvés même s'ils versent leur sang pour le Christ.

Pape Pélage II, lettre (2) dilectionis vestrae, 585 : «Ceux qui ne veulent pas être en accord dans l'Église de Dieu, ne peuvent pas rester avec Dieu ; bien que livrés à des flammes et des feux, ils brûlent, ou jetés aux bêtes sauvages, ils donnent leur vie, il n'y aura pas pour eux la couronne de la foi, mais la punition de l'infidélité, non un résultat glorieux (de la vertu religieuse), mais la ruine du désespoir. Une telle personne peut être tuée, elle ne peut pas être couronnée. " 134

Jean-Paul II a approuvé la pratique de filles d'autel

Jean-Paul II a également approuvé la pratique de filles enfants de chœur, une pratique qui a sévit dans les églises de Vatican II. La pratique de filles enfants de chœur a été condamnée comme mauvaise par le pape Benoît XIV, le pape Saint Gélase et le pape Innocent IV.

Pape Benoît XIV, Allatae sunt, 26 juillet 1755 : "Le pape Gélase dans sa neuvième lettre aux évêques de Lucanie a condamné la mauvaise pratique d'introduire des femmes qui servent le prêtre à la célébration de la messe. Alors que cet abus s'était propagé aux Grecs., Innocent IV l'a strictement interdit dans sa lettre à l'évêque de Tusculum : « Les femmes ne devraient pas oser servir à l'autel, elles devraient être totalement refusées à ce ministère. Nous aussi, nous avons interdit cette pratique dans les mêmes termes souvent répétés dans Notre constitution ...» 135

Jean-Paul II a "canonisé" des gens qui ont embrassé les hérésies de Vatican II

Jean-Paul II a également "canonisé" des gens qui ont embrassé pleinement les hérésies de Vatican II, la nouvelle messe et l'indifférentisme religieux. C'est impossible pour un vrai pape de le faire, car les canonisations faites par de vrais papes sont infaillibles. Cela sert à nouveau à prouver que Jean-Paul II n'était pas un vrai pape.

Jean-Paul II a condamné les croisades

Jean-Paul II a également condamné les croisades. Les croisades ont été solennellement approuvées par quatre conciles et plus de 10 papes, y compris le pape Urbain II, le pape Calixte II, le pape Alexandre III, le pape Calixte III, le pape Clément V et d'autres.

Jean-Paul II honoré par les francs-maçons


Jean-Paul II recevant le B'nai B'rith (Loge de franc-maçonnerie de New York) le 22 Mars 1982

En Décembre 1996, la Loge de franc-maçonnerie italienne du Grand Orient a offert à Jean-Paul II sa plus grande distinction, l'Ordre de Galilée , comme une expression de gratitude pour les efforts qu'il a faits à l'appui des idéaux maçonniques. Le représentant de la franc-maçonnerie italienne a noté que Jean-Paul II méritait cet honneur parce qu'il avait promu «les valeurs de la franc-maçonnerie universelle : la fraternité, le respect de la dignité de l'homme, et l'esprit de tolérance, points centraux de la vie de vrais maçons». 136

Jean-Paul II a présenté ses excuses à la Chine rouge

Le 24 octobre 2001, Jean-Paul II a présenté ses excuses à la Chine rouge. C'est exact : Jean-Paul II a présenté ses excuses au régime communiste satanique en Chine pour les torts supposés de catholiques ! Il a même fait l'éloge de la justice sociale de la Chine rouge.

Jean-Paul II, le 24 octobre 2001 : "L'Eglise catholique, pour sa part, considère avec respect cet élan surprenant et ces projets clairvoyants ... L'Église a particulièrement à cœur des valeurs et des objectifs qui sont d'une importance primordiale pour la Chine moderne : la solidarité, la paix, la justice sociale ... "137

La justice sociale en Chine comprend la politique de l'enfant unique par famille, ce qui est imposé par l'avortement forcé et la contraception. Le gouvernement chinois abat des millions d'enfants chaque année, en plus d'emprisonnement, de torture et de meurtre de catholiques.

Jean-Paul II a déclaré que l'Eglise catholique et la Chine sont deux anciennes institutions qui «ne sont pas en opposition les unes aux autres». 138 La louange de la justice sociale de la Chine communiste est au-delà de l'hérésie, c'est satanique.

Jean-Paul II a promu la théorie de l'évolution

Le 22 octobre 1996, Jean-Paul II a déclaré que l'évolution est « plus qu'une simple hypothèse ». 139 Cela indique qu'il considérait l'évolution pour vraie.

Jean-Paul II a dit que le Ciel, l'Enfer et le Purgatoire ne sont pas des lieux réels

Dans une série de discours de l'été 1999, rapportée dans le journal officiel du Vatican, Jean-Paul II a dit que le Ciel, l'Enfer et le Purgatoire ne sont pas des lieux réels.

Lors de son audience générale du 21 Juillet 1999, Jean-Paul II a dit que le ciel n'est pas une place réelle.140

Le 28 Juillet 1999, Jean-Paul II a dit :

1) «C'est précisément cette situation tragique que la doctrine chrétienne explique quand elle parle de la damnation éternelle de l'enfer. Ce n'est pas une punition imposée de l'extérieur par Dieu, mais un développement de prémices déjà posés par les gens dans cette vie. " 141

2) «En utilisant des images, le Nouveau Testament présente le lieu destiné pour les méchants comme une fournaise ardente, où les gens ont «des pleurs et des grincements de dents» ... Les images de l'enfer que la Sainte Écriture nous présente doivent être correctement interprétées. Elles montrent toute la frustration et la vacuité de la vie sans Dieu. Plutôt qu'un lieu, l'enfer indique l'état de ceux qui librement et définitivement se séparent de Dieu, source de toute vie et de joie ". 142

3) "La damnation éternelle demeure une possibilité réelle, mais il ne nous est pas accordé, sans révélation divine spéciale, la connaissance de l'existence ou dont les êtres humains sont effectivement impliqués dedans. La pensée de l'enfer - et encore moins l'utilisation abusive des images bibliques - ne doit pas créer de l'anxiété ou du désespoir, mais être un rappel nécessaire et salutaire de la liberté dans la proclamation que Jésus ressuscité a vaincu Satan, nous donnant l'Esprit de Dieu qui nous fait crier «Abba, Père !» " 143

Ce discours de Jean-Paul II constitue en soi une hérésie formelle. Il dit que nous ne savons pas si les êtres humains sont damnés. C'est une vérité divinement révélée de l'Evangile que les êtres humains sont impliqués dans la damnation éternelle, comme le dit Jésus à plusieurs reprises. Par exemple :

Matthieu 13, 39-42 : "Comme on ramasse l'ivraie et qu'on la brûle dans le feu, ainsi en sera-t-il à la consommation du siècle. Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise du feu : c'est là qu'il y aura les pleurs et le grincement de dents.".

Dans une brève audience en polonais à ses compatriotes, Jean-Paul II a rappelé l'enseignement de l'hérétique Hans Urs von Balthasar selon lequel : " Il y a un enfer, mais il pourrait être vide. " 144

Le 4 Août 1999, Jean-Paul II a dit que le purgatoire n'est pas une place réelle. 145

Pape Pie IV, Concile de Trente, Session 25, 3-4 décembre 1563 : «L'Église catholique, instruite par le Saint-Esprit, a enseigné à partir de la Sainte Écriture et de l'ancienne tradition des pères de ses conciles et plus récemment dans ce synode œcuménique, que le purgatoire existe , et que les âmes détenues y sont aidées par les prières des fidèles et surtout par le sacrifice acceptable de l'autel. " 146

Jean-Paul II a changé le Rosaire


Jean-Paul II vénérant une miche de pain !

Jean-Paul II a également changé le Rosaire. En octobre 2002 Jean-Paul II a ajouté cinq nouveaux mystères au Rosaire, appelés "Mystères de Lumière". Dans le document qui a promulgué des mystères de lumière, Jean-Paul II a déclaré :

"Toute personne qui envisage le Christ à travers les différentes étapes de sa vie ne peut pas manquer de voir en lui la vérité sur l'homme. " 148

Lorsque nous contemplons les mystères du Christ, nous ne percevons pas en lui la vérité sur l'homme. Jean-Paul II a dit cela parce qu'il enseignait que l'homme est Dieu et, plus précisément, que la vérité sur l'homme, c'est qu'il est Jésus-Christ.

Point final sur Jean-Paul II

Donc la question que tout le monde professant être catholique doit se poser est la suivante : Jean-Paul II était -il le chef de l'Eglise catholique ? Ou Jean-Paul II était -il dans le cadre d'une autre religion ? Si Jean-Paul II faisait partie d'une religion différente - et qui oserait nier cela à la lumière de la preuve indéniable et écrasante que nous venons de présenter ? - alors il ne pourrait pas avoir été le chef de l'Eglise catholique.

Saint François de Sales, docteur de l'Eglise : «Ce serait en effet l'un des monstres le plus étrange qui pourrait être vu - si le chef de l'Eglise n'était pas de l'Eglise. " 165

Nous avons prouvé hors de tout doute que Jean-Paul II était un hérétique manifeste. Comme il était un hérétique, il n'aurait pas pu être un pape validement élu. C'était un antipape non-catholique. Comme déjà cité, le pape Paul IV a solennellement enseigné dans sa Bulle du 15 février 1559, Cum ex Apostolatus officio, qu'il est impossible pour un hérétique d'être élu validement pape.

Notes :

1 CNN, archives de Larry King Live show, le 4 Avril 2005.

2 Denzinger, Les Sources du dogme catholique , B. Herder livre. Co., trentième édition, 1957, no. 464.

3 Les encycliques papales , par Claudia Carlen, Raleigh: Le Pierian Press, 1990, Vol. 5 (1958-1981), p. 255.

4 Les encycliques de Jean-Paul II , Huntington, IN: Our Sunday Visitor Division des éditions, 1996, p. 497.

5 Les encycliques de Jean-Paul II , p. 643.

6 L 'Osservatore Romano (le journal du Vatican), Juillet 1, 1985, p. 3

7 Denzinger 795.

8 L'Osservatore Romano, 23 Juin, 1980, p. 3.

9 L'Osservatore Romano, janvier 1, 1979, p. 8.

10 Les encycliques papales , vol. 5 (1958-1981), p. 249.

11 Les encycliques de Jean-Paul II , p. 517.

12 Les encycliques de Jean-Paul II , p. 542.

13 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 280.

14 L'Osservatore Romano , le 7 mai 1984, p. 3.

15 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 260.

16 L'Osservatore Romano , le 14 mai 1984, p. 7.

17 L'Osservatore Romano, janvier 18, 1995, p. 11.

18 Les encycliques papales , vol. 2 (1878-1903), p. 304.

19 L'Osservatore Romano , le 16 Avril, 1997, p. 3.

20 Cité dans abbé Daniel Le Roux, Pierre, m'aimes-tu ?, Angelus Press, 1988, p. 147.

21 Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique , Pt. I-II, Q. 103., A. 4.

22 Saint Thomas d'Aquin, Summa Thelogica , Pt. II-II, Q. 12, A. 1, Obj. 2.

23 Les encycliques papales , vol. 3 (1903-1939), p. 317.

24 L'Osservatore Romano CD-Rom , Année 1986, Cité du Vatican, Angélus Discours de Jean-Paul II, le 12 oct. 1986.

25 Les encycliques de Jean-Paul II , p. 540.

26 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 222.

27 L 'Osservatore Romano , le 29 mai 2002, p. 4.

28 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), pp 237-238.

29 Les encycliques de Jean-Paul II , p. 502.

30 Décrets des conciles œcuméniques , Sheed & Ward et Georgetown University Press, 1990, Vol. 1, pp 550-553; Denzinger 39-40.

31 Our Sunday Visitor , le 17 Avril 2005.

32 L'Osservatore Romano , le 26 Août, 1985, p. 9.

33 Les encycliques papales , vol. 3 (1903-1939), p. 316.

34 Associated Press, «les leaders religieux dénoncent l'extrémisme», le 29 octobre 1999.

35 Décrets des conciles œcuméniques , vol. 1, p. 625.

36 Cité par Amleto Cicognani Giovanni, droit canonique , Philadelphie, PA: Le Dolphin Press, 1935, p. 177.

37 Les encycliques papales , vol. 3 (1903-1939), p. 381.

38 L'Osservatore Romano , 9 décembre 1980, p. 5.

39 L'Osservatore Romano , Mars 1, 2000, p. 5.

40 Von Pastor, Histoire des papes , II, 346; cité par Warren H. Carroll , Une histoire de la chrétienté , Vol. 3 ( La Gloire de Chrétienté ), Front Royal, VA: la chrétienté Press, 1993, p. 571.

41 L 'Osservatore Romano, 29 Mars, 2000, p. 2.

42 Le Rapport mondial catholique , «Regards sur le monde», Juin 2000, p. 16.

43 L'Osservatore Romano CD-Rom , Année 2001, Discours de Jean-Paul II de la mosquée, le 6 mai 2001.

44 Warren H. Carroll, Une histoire de la chrétienté (Le bâtiment de la chrétienté) , Vol. 2, p. 298.

45 Les encycliques de Jean-Paul II , p. 474.

46 L'Osservatore Romano , le 23 oct., 1989, p. 12.

47 L'Osservatore Romano 19 février, 1990, p. 12.

48 L'Osservatore Romano, le 23 mai 2001, p. 11.

49 L'Osservatore Romano, le 12 mai 1999, p. 11.

50 Le Catéchisme de l'Eglise catholique , par Jean-Paul II, Saint-Paul Books & Media, 1994, p. 223.

51 Denzinger 73.

52 Denzinger 712.

53 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 98.

54 Les encycliques papales , vol. 4 (1939-1958), p. 42.

55 L 'Osservatore Romano , 9 décembre 1980, p. 6.

56 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 98.

57 Documentation Catholique 94 (1997), 1003; cité dans la Bible, les Juifs et la mort de Jésus , Comité des évêques pour les affaires œcuméniques et interreligieuses, Conférence des évêques catholiques des États-Unis, 2004, p. 31.

58 Bulletin du prieure Marie-Reine [195 rue de Bale, 68100 Mulhouse]; aussi l'Angélus , Fév-Mars 2004, p. 70.

59 Le Catéchisme de l'Eglise catholique , n ° 121.

60 Les sermons du dimanche des Grands Pères , Chicago: Regnery Press, 1959, Vol.Une., P. 92.

61 Décrets des conciles œcuméniques , vol. 1, p. 78.

62 Darcy O 'Brien, The Hidden pape , New York, NY: Daybreak Books, 1998, pp 368-369.

63 https://web.archive.org/web/20060914000054/http://www.lehman.cuny.edu/lehman/enews/2005_09_26/feat_pac.html

64 Gilbert Levine, Entretien avec 60 Minutes de CBS .

65 Romano Amerio, Iota Unum , Kansas City, MO: Angelus Press, 1998, p. 578.

66 CNN, archives de Larry King Live show, le 4 Avril 2005.

67 Nouvelles catholiques famille , Niagara Falls, NY, Septembre, 2002, p. 3.

68 L 'Osservatore Romano , 2001.

69 L 'Osservatore Romano , le 29 mai 2002, p. 5.

70 Directoire pour l'application des principes et normes sur l'œcuménisme , par le Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, Boston, MA: Saint-Paul Books & Media, pp 78-79.

71 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 57.

72 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 58.

73 Adista 26 février 2001.

74 Les encycliques papales , vol. 4 (1939-1958), p. 93.

75 Les encycliques papales , vol. 4 (1939-1958), p. 95.

76 Les encycliques papales , vol. 4 (1939-1958), p. 99.

77 Les encycliques papales , vol. 4 (1939-1958), p. 100.

78 Service d'information 84 (1993/III-IV) 145 # footnote45

79 Les encycliques papales , vol. 3 (1903-1939), p. 317.

80 L'Osservatore Romano , le 27 janv., 1993, p. 2.

81 Les encycliques papales , vol. 2 (1878-1903), p. 399.

82 Les encycliques de Jean-Paul II , p. 248.

83 L 'Osservatore Romano, 1 Mars, 2000, p. 5.

84 L 'Osservatore Romano , le 16 oct., 2002, p. 5.

85 Amérique Magazine, «Un nouveau chapitre dans les relations catholiques-orthodoxes," Juillet 3-10 1999, Vol. 181, n ° 1

86 Zenit, 2 Novembre 2000.

87 Décrets des conciles œcuméniques , vol. 1, p. 234.

88 L 'Osservatore Romano , le 16 oct., 2002, p. 4.

89 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 297 et la note 4.

90 L 'Osservatore Romano , le 16 oct., 2002, p. 4.

91 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 230.

92 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 207.

93 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 201.

94 Les encycliques papales , vol. 3 (1903-1939), p. 318.

95 L'Osservatore Romano , le 2 Juillet, 2003, p. V.

96 Denzinger 1827.

97 Les encycliques de Jean-Paul II , p. 953.

98 Cité dans Sacerdoce , n ° 2, Instauratio Catholica, Madison Heights, WI, p. 64.

99 L'Osservatore Romano, novembre 15, 2000, p. 6/7 - Communiqué conjoint de Jean-Paul II et le Catholicos Karékine II.

100 Warren H. Carroll, Une histoire de la chrétienté , la chrétienté Press, 1985, Vol. 1, p. 539.

101 30 jours Magazine , Novembre 1996.

102 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 321.

103 Denzinger 1966.

104 L'Osservatore Romano , 08/10/03, p. 9.

105 CWNews 8 septembre 2003.

106 L'Osservatore Romano , le 8 oct. 2003, p. 9.

107 L'Osservatore Romano , le 14 nov., 1983, p. 9.

108 L'Osservatore Romano , 9 Juillet, 1985, p. 5.

109 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 268.

110 30 jours Magazine , No. 7-8, 1995, p. 19.

111 L'Osservatore Romano , le 28 janvier 2004, p. 4.

112 Le Code de droit canonique (1983), un texte et commentaire , commandé par le Canon Law Society of America, édité par

James A. Coriden, Thomas J. Green, Donald E. Heintschel, Mahwah, NJ: Paulist Press, 1985, p. 609.

113 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 364.

114 Le Catéchisme de l'Eglise catholique , p. 5.

115 Denzinger 1833.

116 Denzinger 1837.

117 Les encycliques de Jean-Paul II, p. 950.

118 Le Catéchisme de l'Eglise catholique , p. 216.

119 Denzinger 1000.

120 Les encycliques de Jean-Paul II , p. 965.

121 Denzinger 714.

122 Les encycliques papales , vol. 3 (1903-1939), p. 368.

123 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 229.

124 Les encycliques de Jean-Paul II , p. 965.

125 L 'Osservatore Romano , le 15 nov., 2000, p. 5.

126 Les encycliques de Jean-Paul II , p. 914.

127 Salvifici doloris , Lettre apostolique de Jean-Paul II 11 février 1984, Pauline Books, p. 35.

128 L'Osservatore Romano CD-Rom , Année 1993, Angélus Discours de Jean-Paul II, le 9 sept. 1993.

129 L'Osservatore Romano CD-Rom , Année 1994, Tertio millennio adveniente de Jean-Paul II, le 10 nov. 1994.

130 L'Osservatore Romano CD-Rom , Année 1994, Tertio millennio adveniente de Jean-Paul II, le 10 nov. 1994.

131 Les encycliques de Jean-Paul II , p. 965.

132 Les encycliques de Jean-Paul II , p. 965.

133 L 'Osservatore Romano , le 19 mai 1999, p. 11.

134 Denzinger 247.

135 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 64.

136 Le Reste , St. Paul, MN, le 30 Avril, 2000, p. 6.

137 L 'Osservatore Romano , le 31 oct., 2001, p. 3.

138 L 'Osservatore Romano , le 31 oct., 2001, p. 4.

139 Déclaration de l'Académie pontificale des Sciences, le 22 oct. 1996, version originale française.

140 National Catholic Register , le mont. Morris, IL, Août 1-7, 1999, p. 4.

141 L 'Osservatore Romano, 4 Août, 1999, p. 7.

142 L 'Osservatore Romano, 4 Août, 1999, p. 7.

143 L 'Osservatore Romano, 4 Août, 1999, p. 7.

144 National Catholic Register, Août 8-14 1999.

145 National Catholic Register , Août 15-21, 1999, p. 5.

146 décrets des Conciles œcuméniques , Vol. 2, p. 774.

147 L 'Osservatore Romano , le 19 Juin, 2002, p. 9.

148 L 'Osservatore Romano , le 23 oct., 2002, p. 5.

149 L'Osservatore Romano , le 2 nov. 1978, p. Une.

150 L'Osservatore Romano 27 février 1984, p. Une.

151 L'Osservatore Romano , le 8 janv., 1992, p. 9.

152 L'Osservatore Romano, janvier 22, 1990, p. 6.

153 L'Osservatore Romano, septembre 2, 1985, p. 3.

154 L'Osservatore Romano , le 1 janvier 1979, p. Une.

155 L 'Osservatore Romano , le 2 janvier 2002, p. Une.

156 L'Osservatore Romano, janvier 6, 1986, p. Une.

157 L'Osservatore Romano, 2 Avril, 1991, p. Une.

158 L'Osservatore Romano, janvier 30, 2002, p. 6/7.

159 L'Osservatore Romano , le 16 Juin, 2004, p. 8.

160 L'Osservatore Romano, août 29, 1988, p. 10.

161 L'Osservatore Romano , le 19 sept., 2001, p. 10.

162 Les encycliques papales , vol. 5 (1958-1981), pp 251-252.

163 Les encycliques papales , vol. 3 (1903-1939), p. 6.

164 Piers Compton, The Broken Croix , p. 72.

165 Saint François de Sales, La Controverse catholique , Rockford, IL: Tan Books, 1989, p. 45.


17. La Révolution Protestante de la Secte Vatican II : La Déclaration Commune de 1999 avec les luthériens sur la Doctrine de la Justification

Accord Vatican-luthérien sur la justification ; 31 oct. 1999 : « 13. … UN CONSENSUS A LA LUMIERE DUQUEL LES CONDAMNATIONS DOCTRINALES CORRESPONDANTES DU XVIe SIECLE [Concile de Trente] NE CONCERNENT PLUS AUJOURD’HUI LE PARTENAIRE. » [1]

31 oct.1999 : Avec l’approbation de Jean-Paul 2, le ‘cardinal’ Edward Cassidy et l’‘évêque’ luthérien Chritian Krause signent La Déclaration Commune sur la Justification à Augsbourg, Allemagne.

Le 31 octobre 1999, le Vatican, sous Jean-Paul II, approuva une Déclaration commune avec les luthériens sur la doctrine de la Justification. L'idée que les catholiques pourraient consentir à une déclaration commune avec les luthériens sur la doctrine de la justification devrait immédiatement frapper un catholique comme étant quelque chose d’absurde ; car les catholiques sont tenus de croire à l'enseignement dogmatique du Concile de Trente, alors que les luthériens rejettent l'enseignement dogmatique du Concile de Trente.

Pape Paul III, Concile de Trente, Sess. 6, sur la justification, Préambule: « ... le saint concile œcuménique et général de Trente, légitimement assemblé dans l’Esprit Saint, présidé au nom … des révérendissimes seigneurs cardinaux de la sainte Eglise romaine et des légats apostoliques a latere se propose d'exposer à tous les chrétiens la véritable et saintedoctrine de la justification qu'a enseignée le Christ Jésus, soleil de justice (Mal 4:2),auteur de notre foi, qui la mène à sa perfection (He 12 :2), que les apôtres nous onttransmise et que l'Eglise catholique, sous l'inspiration de l'Esprit Saint, a toujoursconservée... » [2]

Pape Paul III, Concile de Trente, Sess. 6, chap. 16: « Après avoir exposé la doctrine catholique concernant la justification, que chacun recevra fidèlement et fermementpour être justifié, le saint concile a jugé bon d'y joindre les canons suivants, pour que tous sachent non seulement ce qu'ils doivent tenir et suivre, mais aussi ce qu'ils doivent éviter et fuir. » [3]

De toute évidence, le seul accord qui pourrait se faire serait celui où les luthériens rejetteraient leur hérésie et accepteraient le dogme catholique. Mais ce n’était pas le cas de la Déclaration commune avec les luthériens – qui fut approuvée par Jean-Paul II et Benoît XVI.

La Déclaration commune avec les luthériens sur la doctrine de la justification est si hérétique qu'il n'y a presque pas de mots pour la décrire. Elle répudie complètement le Concile de Trente. Puisque certains défenseurs de la Secte Vatican II - et même certains ‘traditionalistes’- ont sorti des tentatives toutes aussi ridicules que malhonnêtes pour défendre cet accord, nous examinerons brièvement en quoi ce document est hérétique ; en quoi c’est un désaveu complet du Concile de Trente, et en quoi il constitue une déclaration officielle de la part de Jean-Paul II et de Benoît XVI que leur secte est en réalité une ‘Eglise’ protestante non-catholique.

1) Déclaration commune avec les luthériens sur la justification ; 31 oct. 1999: « 5. CETTE DECLARATION … ne contient pas tout ce qui est enseigné dans chacune des Eglises à propos de la justification; elle exprime cependant un consensus sur des vérités fondamentales de la doctrine de la justification et MONTRE QUE DES DEVELOPPEMENTS QUIDEMEURENT DIFFERENTS NE SONT PLUS SUSCEPTIBLES DEPROVOQUER DES CONDAMNATIONS DOCTRINALES. » [4]

Cela signifie que les différences qui subsistent entre luthériens et catholiques sur la justification - par exemple le fait que les luthériens n’acceptent pas comme dogmatique le décret du Concile de Trente sur la justification - ne sont plus susceptibles de provoquer des condamnations doctrinales. C'est ouvertement HERETIQUE. Le simple fait que les luthériens n’acceptent pas comme dogmatique le décret du Concile de Trente sur la justification est une occasion pour leur condamnation doctrinale, comme nous venons de voir.

2) Déclaration commune avec les luthériens sur la justification ; 31 oct. 1999 : « 41. Il en découle que les condamnations doctrinales du XVIe siècle [de Trente], dans la mesure où elles se référent à l’enseignement de la justification, apparaissent dans une lumière nouvelle : l’enseignement des Eglises luthériennes présenté dans cette déclaration n’est plus concerné par les condamnations du Concile de Trente. Les condamnations desConfessions de foi luthériennes ne concernent plus l’enseignementde l’Eglise catholique romaine présenté dans cette déclaration. » [5]

Cela signifie qu'aucun enseignement des luthériens dans la Déclaration commune (D.C.) n’est condamné par le Concile de Trente ! Mais dans la D.C., en plus des autres hérésies enseignées par les luthériens (comme nous le verrons), les églises luthériennes enseignent l'hérésie de la justification ‘par la foi seule’, qui a été condamnée près de 13 fois par le Concile de Trente !

Déclaration commune avec les luthériens sur la justification ; 31 oct. 1999: « 26. Selon lacompréhension luthérienne, Dieu justifie le pécheur par la foi seule (sola fide). » [6]

Pape Paul III, Concile de Trente, Sess. 6, chap. 10: « ‘Vous voyez que l'homme est justifié par les œuvres et non par la foi seule’ [Jacques 2:24]. » [7]

Ainsi, la déclaration du n° 41 de la D.C. signifie que le camp ‘catholique’ accepte que tous les canonset décrets dogmatiques dans Trente condamnant la foi seule soient renversés, et que la foi seule ne soit plus contraire à Trente ou condamnée par Trente. Une hérésie plus formelle que celle-ci n’existe pas.

3) Déclaration commune avec les luthériens sur la justification ; 31 oct. 1999: « 13. CE RAPPROCHEMENT PERMET DE FORMULER DANS CETTE DECLARATION COMMUNE UN CONSENSUS SUR DES VERITES FONDAMENTALES DE LA DOCTRINE DE LA JUSTIFICATION A LA LUMIERE DUQUEL LES CONDAMNATIONS DOCTRINALES CORRESPONDANTES DU XVIe SIECLE [Concile de Trente] NE CONCERNENT PLUS AUJOURD’HUI LE PARTENAIRE. » [8]

Là encore, ça signifie qu’il n’est pas hérétique que les luthériens n’acceptent pas dans sa totalité le décret du Concile de Trente sur la justification ; ce qui est un déni du Concile de Trente. Comme nous l’avons vu ci-dessus, le Concile de Trente a condamné comme hérétique quiconque n'accepte pas tous ses enseignements.

Donc, ne soyez pas induits en erreur par ces menteurs qui tentent de convaincre les gens que la D.C. n'a pas vraiment nié le Concile de Trente, ou que ‘c'est beaucoup plus compliqué que ça’. Ces gens sont utilisés par le Diable pour défendre l'apostasie de la Secte Vatican II. La Déclaration commune avec les luthériens sur la doctrine de la Justification rejette complètement le Concile dogmatique de Trente. Quiconque nie cela n'est qu’un menteur.

Quelques autres hérésies dans la Déclaration Commune

En fait, en plus de ‘la foi seule’, il y a des hordes d’hérésies supplémentaires dans la D.C.spécifiquement condamnées par Trente. La D.C. vomit des hérésies. En voici quelques-unes:

Déclaration commune avec les luthériens : « 21. Dans la compréhension luthérienne, lapersonne humaine est incapable de coopérer à son salutcar elle s’oppose en tant que pécheur d’une manière active à Dieu et à son agir salvateur… » [9] - HERESIE CONDAMNEE PAR TRENTE !

•Pape Paul III, Concile de Trente, Sess. 6, can. 4: « Si quelqu'un dit que le libre arbitre de l'homme, mû et poussé par Dieu, ne coopère en rien quand il acquiesce à Dieu, qui le pousse et l'appelle à se disposer et préparer à obtenir la grâce de la justification, et qu'il ne peut refuser d'acquiescer, s'il le veut, mais que tel un être inanimé il ne fait absolument rien et se comporte purement passivement: qu'il soit anathème » [10]

Déclaration commune avec les luthériens: « 23 … les luthériens … veulent affirmer que la justification demeure libre de toute coopération humaine et ne dépend pas non plus desconséquences régénératrices de la grâce en la personne humaine. » [11] - HERESIE CONDAMNEE PAR TRENTE !

•Pape Paul III, Concile de Trente, Sess. 6, can. 1 : « Si quelqu'un dit que l'homme peut être justifié devant Dieu par ses œuvres - que celles-ci soient accomplies par les forces de la nature humaine ou par l'enseignement de la loi - sans la grâce divine venant par Jésus Christ : qu'il soit anathème. » [12]

Déclaration commune avec les luthériens: « 29. Les luthériens veulent exprimer celalorsqu’ils disent que le chrétien est ‘à la fois juste et pécheur’ : Il est entièrement juste car Dieu lui pardonne son péché par la parole et le sacrement, et lui accorde la justice du Christ qui dans la foi devient la sienne et fait de lui, en Christ et devant Dieu, une personne juste. Face à lui-même cependant, il reconnaît par la loi qu’il demeure aussi totalement pécheur. » [13] - HERESIE CONDAMNEE PAR TRENTE !

Cette hérésie est aussi appelée ‘simul justus et peccator’ (juste et pécheur en même temps) ; c’était l’une des préférées de Martin Luther. Le Concile de Trente l’a vigoureusement condamnée dans les deux passages suivants :

•Pape Paul III, Concile de Trente, Sess. 5 : « Si quelqu'un nie que, par la grâce de notre Seigneur Jésus Christ conférée au baptême, la culpabilité du péché originel soit remise, ou même s'il affirme que tout ce qui a vraiment et proprement caractère de péché n'est pastotalement enlevé, mais est seulement rasé ou non imputé : qu'il soit anathème. » [14]

Pape Paul III, Concile de Trente, Sess. 5 : « En effet en ceux qui sont nés de nouveau [justifiés], rien n'est objet de la haine de Dieu, car ‘il n'y a pas de condamnation’ pour ceux qui sont vraiment ‘ensevelis dans la mort avec le Christ par le baptême’ (Rm 6 :4), ‘qui ne marchent pas selon la chair’ (Rm 8 :1), mais qui dépouillant le vieil homme et revêtant l'homme nouveau, qui a été créé selon Dieu (Eph 4 :22-24 ; Col 3 :9), sont devenusinnocents, sans souillure, purs, irréprochableset fils aimés de Dieu, ‘héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ (Rm 8 :17) , en sorte que rien ne fasse obstacle à leur entrée au ciel. » [15]

Déclaration commune avec les luthériens: « 29 ... Lorsque les luthériens affirment que le justifié est aussi pécheur et que son opposition à Dieu est véritablement péché, ils ne nient pas que, malgré le péché, le justifié n’est plus, en Christ, séparé de Dieu et que son péché est un péché dominé. » [16] - HERESIE CONDAMNEE PAR TRENTE !

Pape Paul III, Concile de Trente, Sess. 6, chap. 15: « ... la doctrine de la Loi divine qui exclut du Royaume de Dieu non seulement les infidèles, mais aussi les fidèles fornicateurs, adultères, efféminés, sodomites, voleurs, avares, ivrognes, médisants, rapaces ( 1Cor 6 :9) et tous les autres qui commettent des péchés mortelsdont, avec l'aide de la grâce divine, ils peuvent s'abstenir et à cause desquels ils sont séparés de la grâce du Christ. » [17]

Rappelez-vous : tous ces enseignements luthériens dans la Déclaration commune – qui sont manifestement hérétiques et clairement condamnés par le Concile de Trente - sont déclarés ne pas être condamnés par Trente dans le n° 41 de la Déclaration commune !

On pourrait continuer, mais ce qui a été couvert ci-dessus est suffisant pour établir le point.

Certains faux-professeurs ayant tenté de minimiser la signification de la D.C., cherchent à tromper leurs lecteurs et auditeurs en disant que les deux autres documents qui vont de pair avec la D.C., clarifient tout. C'EST DE LA PURE NIAISERIE ! Les deux autres documents allant de pair avec la D.C.: 1) le Communiqué officiel de la Fédération luthérienne mondiale et de l'Eglise catholique ; et 2) l'annexe du Communiqué officiel, confirment tout ce qu’il y a dans la D.C.. Ils ne contredisent en rien ses hérésies, mais les répètent, comme voici :

Déclaration officielle commune (partie de la D.C.), n° 1 : « Sur la base de ce consensus laFédération Luthérienne Mondiale et l’Eglise catholique déclarent ensemble: “l’enseignement des Eglises luthériennes présenté dans cette déclaration n’est plus concerné par les condamnations du Concile de Trente. Les condamnations des Confessions de foi luthériennes ne concernent plus l’enseignement de l’Eglise catholique romaine présenté dans cette déclaration” (D.C. 41). » [18]

De plus, l'Annexe du Communiqué officiel va plus loin que la D.C., et professe la croyance du camp

‘catholique’ en la justification par la foi seule!

Annexe de la Déclaration officielle commune, n° 2, C : « [camp ‘catholique’ et camp luthérien, ensemble] : La justification intervient ‘seulement par grâce’ (D.C. 15 et 16), par le seul moyen de la foi, la personne est justifiée ‘indépendamment des œuvres’. » [19]

Comprenez bien : cette ‘annexe’ est la partie de la Déclaration commune qui, pour les défenseurs dela Secte Vatican II, clarifie tout et ‘la rend acceptable’ ! Ils disent que l'annexe rend l’ensemble de la D.C. complètement conforme à l'enseignement catholique. Quel mensonge ! Dans la citation qui va suivre, on voit un défenseur de la Secte Vatican II qui tente d'utiliser cet argument. Les défenseurs Novus Ordo / Vatican II qui utilisent ce type d'argument pensent ou espèrent que la personne avec qui ils conversent soit ignorante des deux documents d'accompagnement (l’annexe et le Communiqué officiel) - pour qu'ils puissent donner la fausse impression que ces deux documents atténuent ou excusent les hérésies dans la Déclaration commune. Ils espèrent que l'autre personne, étant peu familière avec ceux-là, n'aura pas de réponse. Mais leur argument ne tient pas avec ceux qui savent ce que disent réellement ces deux autres documents.

Leon Surprenant, président de Catholics United for the Faith, à MHFM, tentant de défendre la D.C. ; 20 janv. 2005: «... il faut lire le CO [Communiqué officiel] et l’ ‘Annexe catholique’ co-publiée pour obtenir une compréhension adéquate de la position de l'Eglise sur la D.C.. (Faites-moi savoir, s’il-vous-plaît, si vous avez besoin d'une copie de l'un de ces documents). » [20]

Comme on le voit ici, il tentait de répondre aux hérésies que nous avons citées dans la Déclaration commune, en disant que l'Annexe et le Communiqué officiel rend tout convenable. Mais comme nous l’avons montré, c’est un non-sens complet. L'annexe et le communiqué officiel confirment le contenu de la D.C.. En plus, l'annexe déclare que les ‘catholiques’ acceptent non seulement la foi seule comme non contraire à Trente (comme le dit la D.C.), mais que les catholiques croient eux-mêmes à la foi seule ! Si, comme il le dit, l'annexe est nécessaire pour obtenir une compréhension de ce qui est enseigné dans la D.C., alors il d'admet qu'il croit en la Justification par la foi seule.

En bref, les tentatives pour défendre la D.C. en faisant référence aux deux autres documents qui l'accompagnent, sont tout à fait fausses, et pour ceux qui connaissent les faits elles sont desmensonges scandaleux.

D’ailleurs, même si l'annexe n’avait pas affirmé cette abominable hérésie de la justification par la foi seule du côté catholique, cela n’aurait rien changé, car toutes les hérésies cataloguées ci-dessus - que ce soit du côté luthérien ou du côté ‘catholique’ de la D.C. - sont acceptées comme non condamnées par le Concile de Trente. De plus, comme le prouve le point 1 de cet article, la D.C. dit spécifiquement que les différences qui persistent entre luthériens et catholiques sur la justification ne provoquent pas de condamnations doctrinales. Donc ne soyez pas trompés par ces menteurs qui vous disent ‘oui, il y a des problèmes avec la D.C., mais aucune des hérésies n’apparaît du côté catholique, c’est seulement du côté luthérien’. Ce n’est tout simplement pas vrai. Et plus important encore: cela ne fait aucune différence.

La Secte Vatican II, incluant Jean-Paul II, Benoît XVI, et le journal officiel du Vatican, approuvent tous la Déclaration commune. Ça prouve que ce sont des hérétiques manifestes !

Jean-Paul II, Discours ; 19 janv. 2004, lors d'une réunion avec les luthériens de Finlande: « ... je désire exprimer ma gratitude pour le progrès œcuménique accompli entre les catholiques et les luthériens au cours des cinq années qui ont suivi la signature de la Déclarationcommune sur la Doctrine de la Justification. » [21]

Benoît XVI, Discours, aux protestants, Journée Mondiale de la Jeunesse ; 19 août 2005: « … conduisit finalement au résultat important de la "Déclaration commune sur la doctrine de la justification" de 1999… » [22]

Benoit XVI, Discours, aux méthodistes ; 9 déc. 2005 : « J'ai été encouragé par l'initiative qui pourrait conduire les Eglises membres du Conseil méthodiste mondial à adhérer à la Déclaration commune sur la Doctrine de la Justification, signée par l'Eglise catholique et la Fédération luthérienne mondiale en 1999. » [23]

Mons. John A. Radano, Conseil pontifical pour la Promotion de l'Unité des Chrétiens: « Cette dernière réunion [entre les baptistes et les "catholiques"], des 5-6 décembre, à la suggestion des Baptistes, s’est portée un jour sur la Déclaration conjointe sur la Doctrine de la Justification (D.C.) signée par l'Eglise catholiqueet la Fédération luthérienne mondiale en 1999... » [24]

Cela signifie que l’ ‘Eglise’ de Jean-Paul II accepte officiellement la Déclaration commune avec les luthériens sur la doctrine de la justification et rejette le concile de Trente. En revanche, l'Eglise catholique conserve et conservera toujours la doctrine sur la justification du Concile de Trente, qui fut donnée aux Apôtres par le Christ.

Pape Paul III, Concile de Trente, Sess. 6, sur la justification, Préambule: « ... le saint concile œcuménique et général de Trente, légitimement assemblé dans l’Esprit Saint ... présidé au nom…des révérendissimes seigneurs cardinaux de la sainte Église romaine et des légats apostoliques a latere … se propose d'exposer à tous les chrétiens la véritable et saintedoctrine de la justification qu'a enseignée le Christ Jésus, soleil de justice ( Mal 4:2 ),auteur de notre foi, qui la mène à sa perfection (He 12 :2), que les apôtres nous onttransmise et que l'Eglise catholique, sous l'inspiration de l'Esprit Saint, a toujoursconservée... » [25]

De ce fait, l' ‘Eglise’ de Jean-Paul II n'est pas l'Eglise catholique, et ceux qui sont conscients de ces faits et affirment ensuite tenir communion avec, ne font qu’affirmer tenir communion avec des hérétiques manifestes et pèchent contre la Foi.

Notes du chapitre 17:

[1] Site Vatican, La Curie romaine, Conseils ‘pontificaux’, Promotion de l'Unité des Chrétiens, Fédération Luthérienne Mondiale, Déclaration conjointe sur la doctrine de la justification entre l' ‘Église catholique’ et la Fédération luthérienne mondiale, 31 oct. 1999, vers. français, n° 13. http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/documents/rc_pc_chrstuni_doc_31101999_cath-luth-joint-declaration_fr.html ‘Eglise catholique’, Fédération luthérienne mondiale, La Doctrine de la Justification, Déclaration commune, Editions du Cerf, Paris, 2000, p. 65.

[2] G. Alberigo, Les Conciles Œcuméniques, Les Décrets, Ed. française, Editions du Cerf, Paris, 1994, T. II-2 ( de Trente à Vatican II ), p.1367.

[3] Peter Hünermann, Heinrich Denzinger, Enchiridion Symbolorum, Symboles et définitions de la Foi catholique, 38e éd., Ed. française, Editions du Cerf, Paris, 2010, n° 1550.

[4] Site Vatican, Déclaration conjointe, n° 5. La Doctrine de la Justification, Ed. du Cerf, p. 61.

[5] Site Vatican, Déclaration conjointe, n° 41. La Doctrine de la Justification, Ed. du Cerf, p. 76.

[6] Site Vatican, Déclaration conjointe, n° 26. La Doctrine de la Justification, Ed. du Cerf, pp. 69-70.

[7] Denzinger, Ed. du Cerf, n° 1535.

[8] Site Vatican, Déclaration conjointe, n° 13. La Doctrine de la Justification, Ed. du Cerf, p. 65.

[9] Site Vatican, Déclaration conjointe, n° 21. La Doctrine de la Justification, Ed. du Cerf, pp. 67-68.

[10] Denzinger, Ed. du Cerf, n° 1554.

[11] Site Vatican, Déclaration conjointe, n° 23. La Doctrine de la Justification, Ed. du Cerf, pp. 68-69.

[12] Denzinger, Ed. du Cerf, n° 1551.

[13] Site Vatican, Déclaration conjointe, n° 29. La Doctrine de la Justification, Ed. du Cerf, p. 71.

[14] Denzinger, Ed. du Cerf, n° 1515.

[15] Denzinger, Ed. du Cerf, n° 1515.

[16] Site Vatican, Déclaration conjointe, n° 29. La Doctrine de la Justification, Ed. du Cerf, p. 72.

[17] Denzinger, Ed. du Cerf, n° 1544

[18] Site Vatican, La Curie romaine, Conseils ‘pontificaux’, Promotion de l'Unité des Chrétiens, Fédération Luthérienne Mondiale, Déclaration officielle commune de la Fédération luthérienne mondiale et de l'Église catholique (concernant la Déclaration conjointe), 31 oct. 1999, n° 1. http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/documents/rc_pc_chrstuni_doc_31101999_cath-luth-official-statement_fr.html La Doctrine de la Justification, Ed. du Cerf, p. 79.

[19] La Doctrine de la Justification, Ed. du Cerf, p. 81.

[20] Communication à MHFM.

[21] Site Vatican, Jean-Paul II, Discours, À une délégation oecuménique de Finlande, 19 janv. 2004, vers. français. http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/speeches/2004/january/documents/hf_jp-ii_spe_20040119_delegation-finland_fr.html L’Osservatore Romano, Ed. anglais, 28 janv. 2004, p. 4.

[22] Site Vatican, Benoît XVI, Voyages, Allemagne - Cologne, XXe JMJ, Rencontre oecuménique à l'Archevêché de Cologne, Discours ,19 août 2005, vers. français, § 4. http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/speeches/2005/august/documents/hf_ben-xvi_spe_20050819_ecumenical-meeting_fr.html L’Osservatore Romano, Ed. anglais, 24 août 2005, p. 8.

[23] Site Vatican, Benoît XVI, Discours, Aux membres de la délégation du Conseil Méthodiste Mondial, 9 déc. 2005, vers. français, § 4. http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/speeches/2005/december/documents/hf_ben_xvi_spe_20051209_methodist-council_fr.html L’Osservatore Romano, Ed. anglais, 21/28 déc. 2005, p. 5.

[24] L’Osservatore Romano, Ed. anglais, 28 jan. 2004, p. 4.

[25] Les Conciles Œcuméniques, Les Décrets, T. II-2, p. 1367.


18. La secte Vatican II contre l'Église catholique concernant la participation au culte non-catholique

Pape Pie XI, Mortalium Animos (n° 10), 6 janvier 1928 : "... ce Siège apostolique n'a jamais permis à ses sujets de prendre part aux assemblées des non-catholiques ...» 1

Jean-Paul II dans la prière commune en 1982, dans la cathédrale anglicane, avec le schismatique et hérétique "archevêque" de Canterbury (anglican), qui est juste un profane et se pose comme un évêque

Nous avons déjà recensé que les antipapes de Vatican II ont participer à plusieurs reprises à des cérémonies religieuses non-catholiques. Cela a été condamné par le Pape Pie XI. Exprimant la tradition universelle de l'Église sur cette question, il a déclaré :

Pape Pie XI, Mortalium Animos (n° 10), 6 janvier 1928 : "... ce Siège apostolique n'a jamais permis à ses sujets de prendre part aux assemblées des non-catholiques ... » 2

Tous les manuels de théologie morale catholique avant le Concile Vatican II ont réitéré cette vérité. Ils ont enseigné que c'est un péché mortel contre la loi divine pour les catholiques de participer à un culte non-catholique.

Pape Pie IX, Neminem Vestrum (n° 5), 2 février 1854 : «Nous voulons que vous sachiez que ces mêmes moines nous ont envoyé une splendide profession de foi et doctrine catholique ... Ils ont reconnu avec éloquence et reçu gratuitement les règlements et décrets que les papes et les congrégations sacrées avaient publiés ou publieraient - en particulier ceux qui interdisent la communicatio in divinis (communion en matière sainte) avec les schismatiques ... Ils reconnaissent qu'ils condamnent l'erreur des Arméniens schismatiques et reconnaissent qu'ils sont en dehors de l'Église de Jésus-Christ. » 3

Notez que les décrets et règlements des papes interdisent la communication dans les choses divines avec les schismatiques.

Le pape Pie VI, dans Caritas (# 31-32), le 13 Avril 1791, parle des prêtres qui ont accompagné la constitution civile notoirement hérétique du clergé en France : «Surtout, les éviter et condamner les intrus sacrilèges ... ne tenez pas la communion avec eux en particulier dans le culte divin. " 4

Parlant de prêtres qui appartiennent à la secte "vieille-catholique", qui rejette publiquement Vatican I et sa définition sur l'infaillibilité pontificale, le pape Pie IX a déclaré :

Pape Pie IX, Graves ac diuturnae (# 4), 23 Mars 1875 : " Ils [les fidèles] devraient totalement fuir leurs célébrations religieuses, leurs bâtiments, leurs siègess et la peste qu'ils ont l'impunité en place pour transmettre les enseignements sacrés. Ils doivent fuir leurs écrits et tout contact avec eux. Ils ne doivent pas avoir de relations ou de réunions avec des prêtres usurpateurs et des apostats de la foi qui osent exercer les fonctions d'un ministre ecclésiastique sans posséder une mission légitime ou une juridiction. " 5

Canon 1258,1 du Code de droit canonique de 1917 : «Il n'est pas permis aux fidèles d'aider activement de toute manière ou d'avoir un rôle dans les rites sacrés des non-catholiques." 6

Mais la secte Vatican II et ses "papes" enseignent officiellement tout le contraire :

Document de Vatican II, Unitatis redintegratio (n° 15) : «Ces églises [schismatiques "orthodoxes"], bien que séparées de nous, ont de vrais sacrements ... C'est pourquoi un certain culte en commun, compte tenu des circonstances favorables et avec l'approbation de l'autorité de l'église, n'est pas seulement possible mais doit être encouragé. " 7

C'est une tentative de renverser la loi divine qui interdit aux catholiques de participer à un culte non-catholique. C'est une hérésie. C'est pourquoi, comme nous l'avons vu à plusieurs reprises, les antipapes post-Vatican II participent aux cultes non-catholiques et prient avec les non-catholiques.

Benoît XVI priant des Vêpres œcuméniques, le 12 septembre 2006. 8 Benoît XVI reconnaît ainsi explicitement qu'il adore avec eux.

Benoît XVI, Discours durant le service de vêpres œcuméniques, le 12 sept. 2006 : "Chers frères et soeurs dans le Christ ! Nous sommes réunis, chrétiens orthodoxes, catholiques et protestants - et avec nous il y a aussi des amis juifs - pour chanter ensemble les louanges du soir de Dieu ... C'est une heure de gratitude pour le fait que nous pouvons prier ensemble dans ce sens ... "9

Nous avons donné et nous continuerons à donner de nombreux autres exemples de cette activité des antipapes de Vatican II.

L'incroyable Directoire pour l'application des principes et normes sur l'œcuménisme

Peut-être l'expression la plus claire de la nouvelle religion à l'égard de la participation au culte non-catholique est le Directoire pour l'application des principes et normes sur l'œcuménisme, promulgué par Jean-Paul II et le Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens en 1993.

# 23, il encourage les Conférences épiscopales à prendre des «mesures spéciales» pour éviter le «danger de prosélytisme» (en essayant de convertir les autres). 10

# 50c, il encourage la religion catholique à organiser des réunions entre les protestants de " diverses églises ... pour la prière liturgique, pour le souvenir, et les exercices spirituels. " 11

# 85, le Directoire explique comment «il est utile» d'encourager les échanges entre les monastères catholiques et ceux des autres religions. 12

# 118, le répertoire dit que les catholiques qui fréquentent les églises non-catholiques sont « encouragés à prendre part aux psaumes, répons, hymnes et actions ordinaires de l'Église dans laquelle ils sont invités. " 13

Comme nous pouvons le voir, les # 50c et # 118 encouragent spécifiquement exactement ce que Pie XI a dit que le Saint-Siège n'a jamais permis : la participation au culte non catholique.

# 119, il déclare : " Dans une célébration liturgique catholique, les ministres des autres Églises et Communautés ecclésiales peuvent avoir la place et les honneurs liturgiques propres à leur rang et leur rôle ... " 14

# 137, il est dit : " si les prêtres, les ministres ou les communautés qui ne sont pas en pleine communion avec l'Église catholique n'ont pas un endroit ou les objets liturgiques nécessaires pour célébrer dignement leurs cérémonies religieuses, l'évêque diocésain peut leur permettre l'utilisation d'une église ou un édifice catholique, et aussi leur prêter ce qui peut être nécessaire pour leurs services. Dans des circonstances semblables, la permission peut leur être donnée pour l'inhumation ou la célébration de services dans des cimetières catholiques. "15

# 158, le répertoire dit : quand les mariages mixtes ont lieu "l'Ordinaire du lieu peut permettre le prêtre catholique à inviter le ministre de la partie de l'autre Eglise ou Communauté ecclésiale à participer à la célébration du mariage, de lire les Écritures, de faire une brève exhortation et de bénir le couple. " 16

# 187, le répertoire recommande que les catholiques et non-catholiques travaillent ensemble à l'élaboration de textes de cultes communs, des psaumes, des lectures bibliques et des livres de cantiques pour être utilisés quand ils prient et témoignent ensemble. 17

Il s'agit d'une nouvelle religion. Il s'agit d'un programme officiel de participation au culte non catholique, directement contraire à la loi divine qui enseigne que les catholiques sont interdits de participer à l'adoration non-catholique.

Le 25 Mars 1993, l'antipape Jean Paul 2 "a approuvé ce répertoire, l'a confirmé de son autorité et a ordonné qu'il soit publié. Toutes choses contraires à dérogation." 18 Jean-Paul II a également approuvé ce répertoire incroyablement hérétique sur l'œcuménisme dans son encyclique Ut Unum Sint :

Jean-Paul II, Ut Unum Sint (n° 16), 25 mai 1995 : "Plus récemment, le Directoire pour l'application des principes et des normes sur l'œcuménisme, publié avec mon approbation par le Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, les a appliquées à la sphère pastorale. " 19

Donc, la question est : Comment l'Église catholique peut maintenant enseigner et recommander (participation au culte non-catholique) exactement ce que l'Église catholique a toujours défendu, sous peine de péché mortel ? La réponse est qu'elle ne peut pas renverser quelque chose qui implique la foi et qui est relié à la loi divine. La réponse est que ce nouvel enseignement est la preuve absolue que la secte Vatican II et ses antipapes sont formellement hérétiques et ne détiennent aucune autorité dans l'Église catholique.

Notes :

1 Les encycliques papales , par Claudia Carlen, Raleigh: Le Pierian Press, 1990, Vol. 3 (1903-1939), p. 317.

2 Les encycliques papales , vol. 3 (1903-1939), p. 317.

3 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 321.

4 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 184.

5 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 452

6 Le Code de 1917 Pio-bénédictine de Canon Law, traduit par le Dr Edward Von Peters, San Francisco, CA: Ignatius Press, 2001, p. 83.

7 décrets des conciles œcuméniques , Sheed & Ward et Georgetown University Press, 1990, Vol. 2, pp 915-916.

8 L'Osservatore Romano , le 20 sept., 2006, p. 10.

9 L'Osservatore Romano , le 20 sept., 2006, p. 10.

10 Directoire pour l'application des principes et normes sur l'œcuménisme , par le Conseil pontifical pour la

Promouvoir l'unité des chrétiens, Boston, MA: Saint-Paul Books & Media, p. 21.

11 Directoire pour l'application des principes et normes sur l'œcuménisme , p. 37.

12 Directoire pour l'application des principes et normes sur l'œcuménisme , p. 59.

13 Directoire pour l'application des principes et normes sur l'œcuménisme , p. 77.

14 Directoire pour l'application des principes et normes sur l'œcuménisme , p. 77.

15 Directoire pour l'application des principes et normes sur l'œcuménisme , p. 83.

16 Directoire pour l'application des principes et normes sur l'œcuménisme , pp 90-91.

17 Directoire pour l'application des principes et normes sur l'œcuménisme , pp 105-106.

18 Directoire pour l'application des principes et normes sur l'œcuménisme , p. 124.

19 Les encycliques de Jean-Paul II, Huntington, IN: Our Sunday Visitor Division des éditions, 1996, p. 924.


19. La secte Vatican II contre l'Église catholique sur les non-catholiques recevant la Sainte Communion

Pape Pie VIII, Traditi Humilitati (n° 4), 24 mai 1829 : "Jérôme disait ainsi : celui qui mange de l'agneau hors de cette maison périra comme ceux lors de l'inondation, qui n'étaient pas dans l'arche avec Noé. 1 "

Benoît XVI donne la communion à l'hérétique public, frère Roger Schutz, 2 le fondateur protestant de Taizé. 8 Avril 2005

Dans les chapitres précédents sur les hérésies de Vatican II et Jean-Paul II, nous avons vu que tous les deux enseignent l'hérésie selon laquelle les non-catholiques peuvent légitimement recevoir la Sainte Communion. Il est important de résumer l'approbation officielle de la secte Vatican II de cet enseignement hérétique ici pour avoir une référence pratique :

Vatican II

Document de Vatican II, Orientalium Ecclesiarum # 27 : "Compte tenu des principes mentionnés ci-dessus, les sacrements de la Pénitence, l'Eucharistie, et l'onction des malades peuvent être conférés à des chrétiens de l'orient qui, de bonne foi sont séparés de l'Église catholique, si ils en font la demande de leur propre gré et correctement sont disposés ". 3

Paul VI confirme solennellement le Concile Vatican II

Antipape Paul VI, à la fin de chaque document du Vatican II : "CHACUNE DES CHOSES DANS CET ARRETE A REMPORTE LE CONSENTEMENT DES PÈRES. Nous aussi, par l'autorité du Siège Apostolique qui NOUS est conférée par le Christ, nous joignons aux vénérables Pères EN APPROUVANT, DÉCRÉTANT ET ÉTABLISSANT LES CHOSES DU SAINT-ESPRIT, ET NOUS ORDONNONS que ce qui a donc été adopté en SYNODE soit publié A LA GLOIRE DE DIEU. ...

Moi, PAUL, évêque de l'Eglise catholique. " 4

Leur Nouveau Catéchisme officiel

Jean-Paul II, Catéchisme de l'Église catholique (n° 1401) : les ministres catholiques peuvent donner les sacrements de l'Eucharistie, la Pénitence, et l'onction des malades à d'autres chrétiens qui ne sont pas en pleine communion avec l'Église catholique ... " 5

Jean-Paul II confirme solennellement le Nouveau Catéchisme

Jean-Paul II, Fidei Depositum, 11 octobre 1992 : «Le Catéchisme de l'Église catholique, que j'ai approuvé le 25 Juin dernier et dont j'ordonne aujourd'hui la publication en vertu de mon autorité apostolique, est un exposé de la foi de l'Eglise et de la doctrine catholique ... Je le déclare une norme sûre pour l'enseignement de la foi ". 6

Leur nouveau Code de Droit Canonique

Canon 844.4, Code de droit canonique 1983 : «Si le danger de mort est présent ou une autre grave nécessité, selon le jugement de l'évêque diocésain ou de la conférence des évêques, les ministres catholiques peuvent licitement administrer ces sacrements aux autres chrétiens qui n'ont pas pleine la communion avec l'Église catholique, qui ne peuvent pas approcher un ministre de leur propre communauté et sur ​​leur demande, à condition qu'ils manifestent la foi catholique dans ces sacrements et soient correctement disposés ". 7

Canon 844.3, Code de droit canonique 1983 : " les ministres catholiques peuvent licitement administrer les sacrements de pénitence, d'Eucharistie et d'onction des malades aux membres des Églises orientales qui n'ont pas la pleine communion avec l'Église catholique, s'ils le demandent sur ​​leur propre pour les sacrements et sont correctement disposés. Cela vaut également pour les membres d'autres églises, qui, selon le jugement du Siège apostolique sont dans le même état ​​que les églises orientales autant que ces sacrements sont concernés. " 8

Encyclique

Jean-Paul II, Ut Unum Sint (n° 46), 25 mai 1995 : "... les ministres catholiques peuvent, dans certains cas particuliers, administrer les sacrements de l'Eucharistie, de la Pénitence et de l'Onction des malades pour les chrétiens qui ne sont pas en pleine communion avec l'Église catholique ... "

Discours (ce n'est qu'une des nombreuses citations qui pourraient être données)

Jean-Paul II, Audience générale, 9 août 1995 : "Concernant les aspects de l'intercommunion, les récentes déclarations œcuméniques du Directoire confirment précisément tout ce que le Concile a dit : qu'une certaine intercommunion est possible, étant donné que les Eglises orientales possèdent de vrais sacrements, surtout le sacerdoce et l'Eucharistie.

"Sur ce point sensible, des instructions spécifiques ont été émises, en indiquant que, chaque fois qu'il est impossible pour un catholique d'avoir recours à un prêtre catholique, il peut recevoir les sacrements de la Pénitence, de l'Eucharistie et de l'Onction des Malades de ministre d'une Eglise orientale (Directoire, n° 123). Réciproquement, les ministres catholiques peuvent licitement administrer les sacrements de la Pénitence, de l'Eucharistie et de l'Onction des Malades aux chrétiens d'orient qui les demandent. "

L'Encyclique commente cette hérésie

Jean-Paul II, Ut Unum Sint (n° 58), 25 mai 1995 : "... En raison des liens sacramentels très étroits entre l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe ... l'Eglise catholique a souvent adopté et adopte désormais une politique plus douce, offrant à tous les moyens de salut et un exemple de la charité entre chrétiens par la participation aux sacrements et dans d'autres fonctions et objets sacrés ... Il ne faut jamais perdre de vue la dimension ecclésiologique de la participation aux sacrements, surtout l'Eucharistie ". 9

Il note la "dimension ecclésiologique" de partage dans les sacrements avec les «orthodoxes». Cela implique qu'ils font partie de la même Église.

Il existe d'autres citations que nous aurions pu donné. Cela prouve clairement que si les antipapes de Vatican II étaient de vrais papes, l'enseignement officiel de l'Église catholique serait que les hérétiques et les schismatiques peuvent recevoir légitimement la Sainte Communion. Mais c'est impossible, car l'Église catholique a enseigné infailliblement le contraire.

L'Eglise catholique et ses papes enseignent exactement le contraire

Depuis 20 siècles, l'Eglise catholique toujours enseigné que les hérétiques ne peuvent pas recevoir les sacrements. Cet enseignement est enraciné dans le dogme selon lequel hors de l'Eglise catholique, il n'y a pas de rémission des péchés, et défini par le pape Boniface VIII. Il est également ancré dans le dogme selon lequel les sacrements profitent au seul salut de ceux qui sont à l'intérieur de l'Église catholique, tel que défini par le pape Eugène IV.

Pape Boniface VIII, Unam Sanctam, 18 novembre 1302 : «Avec la foi qui nous pousse, nous sommes forcés de croire et de tenir l'Église une, sainte, catholique et apostolique, et nous croyons fermement et confessons simplement l'Église en dehors de laquelle il n'y a pas de salut ni rémission des péchés, l'épouse dans la proclamation du Cantique : «On est ma colombe, ma parfaite. " 10

Pape Eugène IV, Concile de Florence, «Cantate Domino», 1441, ex cathedra : «La sainte Église romaine croit fermement, professe et prêche que tous ceux qui sont en dehors de l'Église catholique, non seulement les païens, mais aussi juifs ou hérétiques et schismatiques, ne peuvent pas avoir la vie éternelle et iront dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges, sauf s'ils sont joints à l'Église avant la fin de leur vie ; que l'unité de ce corps ecclésiastique est d'une importance telle que seulement pour ceux qui demeurent en elle, les sacrements de l'Église contribuent au salut et que jeûne, aumône et autres œuvres de piété et pratiques de la milice chrétienne peuvent produire des récompenses éternelles, et que personne ne peut être sauvé, peu importe combien il a cédé à l'aumône et même si il a répandu le sang au nom du Christ, à moins qu'il ait persévéré dans le sein et l'unité de l'Eglise catholique. " 11

C'est seulement pour ceux qui demeurent dans l'Eglise catholique que les sacrements de l'Église contribuent au salut. C'est un dogme ! Mais ce dogme est répudié par l'enseignement scandaleux de Vatican 2 selon lequel il est permis de donner la Sainte Communion à ceux qui ne respectent pas et ne sont pas dans l'Église catholique. Les Papes à travers les âges ont proclamé que les non-catholiques qui reçoivent la Sainte Eucharistie en dehors de l'Église catholique reçoivent leur propre damnation.

Pape Pie VIII, Traditi Humilitati (n° 4), 24 mai 1829 : "Jérôme disait ainsi : celui qui mange l'agneau hors de cette maison périra comme ceux lors de l'inondation qui n'étaient pas dans l'arche avec Noé. "12

Pape Grégoire XVI, commissum divinitus (n° 11), 17 mai 1835 : "... quiconque ose s'écarter de l'unité de Pierre pourrait comprendre qu'il ne partage plus le mystère divin ..." Celui qui mange l'agneau à l'extérieur de cette maison est impie. " 13

Pape Pie IX, Amantissimus (n° 3), 8 avril 1862 : "... celui qui mange de l'agneau et n'est pas membre de l'Eglise, a profané. " 14

Comme nous pouvons le voir, ce n'est pas une question purement disciplinaire qu'un pape pourrait changer, car c'est connecté avec le dogme selon lequel les hérétiques sont hors de l'Eglise et dans l'état de péché. Étant hors de l'Eglise et dans un état de péché, ils ne peuvent pas recevoir l'Eucharistie pour le salut (Eugène IV), mais seulement pour la damnation. Changer cette loi est essayer de changer le dogme.

Le fait est que l'Eglise catholique ne peut pas enseigner avec autorité qu'il est légal pour les non-catholiques de recevoir la sainte communion, tout comme Elle ne peut pas enseigner avec autorité que l'avortement est légitime pour les gens. L'idée selon laquelle les non-catholiques peuvent légalement recevoir la Sainte Communion est une hérésie qui a été condamnée à plusieurs reprises. Elle est contredite par toute l'histoire de l'Église. Cette seule question prouve que les antipapes de Vatican II ne sont pas de vrais papes, et que nous avons affaire à deux religions différentes (la religion catholique et tous les papes contre la religion de la secte Vatican II et ses antipapes).

Notes :

1 Les encycliques papales , par Claudia Carlen, Raleigh: Le Pierian Press, 1990, Vol. 1 (1740-1878), p. 222.

2 Nouvelles Service Catholique , 2005.

3 Décrets des conciles œcuméniques , Sheed & Ward et Georgetown University Press, 1990, Vol. 2, p. 907.

4 Walter Abbott, les documents de Vatican II, New York: L'Amérique Press, 1966, p.386, etc

5 Catéchisme de l'Eglise catholique , par Jean-Paul II, Saint-Paul Books & Media, 1994, # 1401.

6 Catéchisme de l'Eglise catholique , par Jean-Paul II, p. 5.

7 Le Code de droit canonique (1983), un texte et commentaire , commandé par le Canon Law Society of America, édité par James A. Coriden, Thomas J. Green, Donald E. Heintschel, Mahwah, NJ: Paulist Press, 1985, p. 609.

8 Le Code de droit canonique (1983), A Text and Commentary , p. 609.

9 Les encycliques de Jean-Paul II, Huntington, IN: Our Sunday Visitor Division des éditions, 1996, p. 950.

10 Denzinger, Les Sources de dogme catholique , B. Herder livre. Co., trentième édition, 1957, no. 468.

11 Décrets des conciles œcuméniques , vol. 1, p. 578; Denzinger 714.

12 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 222.

13 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 256.

14 Les encycliques papales , vol. 1 (1740-1878), p. 364.


20. Les hérésies de Benoît XVI

UN HERETIQUE NE PEUT PAS ETRE PAPE.

Pape Paul IV, CUM EX APOSTOLATUS, 15 fevrier 1559, ex cathedra : § 6 «De plus, si jamais un jour il apparaissait qu'un évêque, faisant même fonction d'archevêque, de patriarche ou de primat ; qu'un cardinal de l'Église Romaine, même légat ; qu'un SOUVERAIN PONTIFE LUI-MÊME, avant sa promotion et élévation au cardinalat ou au souverain pontificat, déviant de la foi catholique, est tombé en quelque hérésie, sa promotion ou élévation, même si elle a eu lieu dans la concorde et avec l'assentiment unanime de tous les cardinaux, est NULLE , SANS VALEUR, NON AVENUE. Son entrée en charge, consécration, gouvernement, administration, tout devra être tenu pour ILLEGITIME.

«S'il s'agit du souverain Pontife, on ne pourra prétendre que son intronisation, adoration (agenouillement devant lui), l'obéissance à lui jurée, le cours d'une durée quelle qu'elle soit (de son règne), que tout cela a convalidé ou peut convalidé son pontificat ; celui-ci ne peut être tenu pour légitime JAMAIS ET EN AUCUN DE SES ACTES.

«De tels hommes, promus évêques, archevêques, patriarches, primats, cardinaux ou SOUVERAIN PONTIFE, ne peuvent être censés avoir reçu ou pouvoir recevoir AUCUN DROIT d'administration, ni dans le domaine spirituel, ni dans le domaine temporel. Tous leurs dits, faits, et gestes, leur administration et tous ses effets, tout est dénué de valeur et ne confère, par conséquent, aucune autorité, aucun droit à personne. Ces hommes ainsi promus seront donc, sans besoin d'aucune déclaration ultérieure, privés de toute dignité, place, honneur, titre, autorité, fonction et pouvoir, même si tous et chacun de ces hommes n'a dévié de la foi catholique, tombant dans le schisme ou l'hérésie, qu'après son élection, soit en suscitant soit en embrassant ces erreurs.

§ 7 «Quand aux personnes assujetties au Pontife, aussi bien clercs séculiers et réguliers que laïcs, cardinaux y compris, qui auraient participé à l'élection du Pontife Romain déjà hors de la foi catholique, par hérésie ou schisme, ou qui y consentiraient de quelque autre manière, qui lui auraient promis obéissance, qui se seraient agenouillées devant lui...etc. de même quiconque se lierait à de telles personnes par hommage, serment ou caution, au lieu de renoncer en tout temps à leur obéir, les servir impunément, de les éviter comme des MAGICIENS, des PAÏENS et des PUBLICAINS et HERESIARQUES , toutes ses personnes assujetties, si elles prétendent néanmoins rester attachées fidèles et obéissantes... toutes ces personnes seront soumises au châtiment des censures et des peines qui frappent les gens qui déchirent la tunique du Seigneur».

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Benoît 16 arbore le dieu Pan sur sa mitre.


Benoît et religions non-catholiques

IIIème Concile de Constantinople, 680-681 : « Si un ecclésiastique ou laïque doit aller dans la synagogue des Juifs, ou les lieux de réunion des hérétiques pour se joindre à la prière avec eux, laissez-les être destitués et privés de communion [excommuniés]. Si un évêque ou un prêtre ou un diacre doit prier avec des hérétiques, qu'il soit suspendu de la communion ".

Concile de Florence - Cantate Domino - 4 février 1442 ex cathedra : "[La très sainte Eglise romaine] Elle croit fermement, professe et prêche qu'" aucun de ceux qui se trouvent en dehors de l'Eglise catholique, non seulement païens mais encore juifs ou hérétiques et schismatiques ne peuvent devenir participants à la vie éternelle, mais iront " dans le feu éternel qui est préparé par le diable et ses anges" [Mt 25,41] à moins qu'avant la fin de leur vie ils ne lui aient été agrégés ;"

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Les hérésies de Benoît XVI

Benoît XVI a «salué la prière des musulmans vers la Mecque», 1er décembre 2006 - ISTANBUL (Reuters) - « Le pape Benoît a rendu une visite de clôture en Turquie vendredi au milieu de la louange pour visiter la Mosquée Bleue célèbre d'Istanbul et y prier tourné vers La Mecque "comme les musulmans". »... La visite redoutée du pape a été conclue avec une merveilleuse surprise, écrit le quotidien Aksam en première page : « Dans la mosquée du Sultan Ahmet En, il se tourna vers la Mecque et a prié comme les musulmans, ... » [1]

Benoît XVI prie comme les musulmans vers La Mecque dans une mosquée, avec les bras croisés comme dans le geste de prière musulmane appelé "le geste de paix", le 30 novembre 2006.

Hérésies de Benoît XVI sur les Juifs

Sur la base de l'Écriture et de la Tradition, l'Église catholique enseigne infailliblement qu'il est nécessaire pour le salut de croire en Jésus-Christ et de garder la foi catholique.

Jean 8, 23-24 : "... car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans votre péché."

Pape Eugène IV, Concile de Florence, 1439, ex cathedra : «Quiconque veut être sauvé, doit avant tout tenir la foi catholique ... il est nécessaire pour le salut éternel qu'il croit fidèlement aussi l'incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ ... Fils de Dieu qui est Dieu et homme ... " [2]

L'Eglise catholique enseigne aussi infailliblement que l'Ancienne Alliance a cessé avec la venue du Christ, et a été remplacée par la Nouvelle Alliance. Le Concile de Florence a enseigné que ceux qui pratiquent l'ancienne loi et la religion juive pèchent mortellement et sont « étrangers à la foi chrétienne et pas le moins aptes à participer au salut éternel, sauf si un jour ils se remettent de ces erreurs». [3 ]

En 2001, cependant, la Commission biblique pontificale a publié un livre intitulé Le peuple juif et ses Saintes Écritures dans la Bible chrétienne. Ce livre rejette le dogme selon lequel l'Ancienne Alliance a cessé. Il enseigne que l'Ancienne Alliance est toujours valable, et que la l'attente des Juifs pour la venue du Messie (qui faisait partie de l'Ancienne Alliance) est également toujours valide. Il enseigne que Jésus ne doit pas être vu comme le Messie prophétisé, qu'il est possible de le voir, comme les Juifs, non pas comme le Messie et non pas comme le Fils de Dieu.

Dans la section II, A, 5, Le peuple juif et ses Saintes Écritures dans la Bible chrétienne déclare :

« l'attente messianique juive n'est pas vaine ... " [4]

Dans la section II, A, 7, Le peuple juif et ses Saintes Écritures dans la Bible chrétienne déclare :

"... À lire la Bible le judaïsme ne comporte pas nécessairement une acceptation implicite de tous ses présupposés, c'est-à-dire la pleine acceptation de ce que le judaïsme est, en particulier, l'autorité de ses écrits et traditions rabbiniques, qui excluent la foi en Jésus comme Messie et Fils de Dieu ... les chrétiens peuvent et doivent admettre que la lecture juive de la Bible est une lecture possible ... " [5]

Ainsi, selon ce livre du Vatican, les chrétiens peuvent et doivent admettre que la position juive selon laquelle Jésus n'est pas le Fils de Dieu et le Messie prophétisé est une lecture possible ! La préface de ce livre totalement hérétique a été écrit par nul autre que Joseph Ratzinger, désormais Benoît XVI.

C'est l'Antéchrist !

1 Jean 2, 22 : "... celui qui nie que Jésus est le Christ ? Il est l'antéchrist ... "

L'hérésie est un rejet d'un dogme de la foi catholique ; l'apostasie est le rejet de la foi chrétienne entière. Ce livre contient à la fois l'hérésie et l'apostasie, pleinement approuvées par Benoît XVI.

Benoît XVI enseigne que Jésus ne doit pas être vu comme le Messie

Benoît XVI enseigne le même déni de Jésus-Christ dans un certain nombre de ses livres :

Benoît XVI, Dieu et le monde, 2000, p. 209 : " Il est bien sûr possible de lire l'Ancien Testament de sorte qu'il ne soit pas dirigé vers le Christ, il ne pointe pas tout à fait sans équivoque vers le Christ. Et si les Juifs ne peuvent pas voir les promesses qui sont remplies en lui, ce n'est pas seulement par mauvaise volonté de leur part, mais vraiment à cause de l'obscurité des textes ... Il ont parfaitement de bonnes raisons, donc, pour nier que l'Ancien Testament se réfère au Christ et pour dire, non, ce n'est pas ce qu'il a dit. Et il y a aussi de bonnes raisons de le renvoyer à lui. C'est ce qu'est le différend entre les juifs et les chrétiens. " [6]

Benoît XVI dit qu'il y a parfaitement de bonnes raisons de ne pas croire que l'Ancien Testament se réfère au Christ comme le Messie prophétisé. Il dit que l'Ancien Testament ne pointe pas sans équivoque Notre-Seigneur comme le Messie. Ceci est un autre déni total de la foi chrétienne.

Ce qui rend cette apostasie d'autant plus scandaleuse, c'est le fait que le Nouveau Testament est rempli de passages qui déclarent que Notre-Seigneur est l'accomplissement de la prophétie de l'Ancien Testament. Pour ne citer qu'un passage d'un grand nombre, dans Jean 5 Notre Seigneur dit spécifiquement aux Juifs que ce qui est écrit dans l'Ancien Testament le concernant les condamnera.

Jean 5, 39, 45-47 : " Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir la vie éternelle en elles, alors qu'elles témoignent de moi ... celui qui vous accuse, c'est Moïse, en qui vous avez placé votre espérance. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu'il a écrit de moi. "

Mais, selon Benoît XVI, l'ensemble de ces déclarations bibliques selon lesquelles Notre-Seigneur est l'accomplissement des prophéties de l'Ancien Testament, y compris les propres paroles de notre Seigneur, peut-être faux. Selon Benoît XVI, la lecture juive que Notre-Seigneur n'est pas le Messie, pas le Fils de Dieu, et annoncée dans l'Ancien Testament, est possible et valide. Ceci est totalement hérétique, apostat et antéchrist.

Benoît XVI refuse également Jésus-Christ dans son livre Jalons :

Benoît XVI, Jalons, 1998, pages 53-54 : «J'en suis venu de plus en plus réaliser que le judaïsme ... et la foi chrétienne décrite dans le Nouveau Testament sont deux modes d'appropriation des Écritures d'Israël, deux façons, qui à la fin, sont à la fois déterminées par la position que l'on suppose à l'égard de la figure de Jésus de Nazareth. L'Ecriture que nous appelons aujourd'hui l'Ancien Testament est en elle-même ouverte aux deux sens ... " [7]

Benoît XVI déclare à nouveau que l'Écriture est ouverte à la tenue du point de vue juif de Jésus, que Jésus n'est pas le Fils de Dieu. C'est précisément pourquoi Benoît XVI enseigne à plusieurs reprises l'hérésie selon laquelle les Juifs n'ont pas besoin de croire en Jésus-Christ pour le salut.

Benoît XVI, Nouvelles Zenit, le 5 septembre 2000 : «Nous sommes d'accord qu'un Juif , et cela est vrai pour les croyants d'autres religions, n'a pas besoin de connaître ou de reconnaître le Christ comme le Fils de Dieu pour être sauvé ... " [8]

Benoît XVI, Dieu et le monde, 2000, pages 150-151 : «... leurs [les Juifs] Non au Christ mènee les Israélites en conflit avec les actes ultérieurs de Dieu, mais en même temps nous savons qu'ils sont assurés de la la fidélité de Dieu. Ils ne sont pas exclus du salut ... " [9]

Il s'agit d'un rejet total du dogme catholique.

L'apostasie publique de Benoît XVI à la synagogue allemande

Tout cela est la raison pour laquelle le 19 Août 2005 - un vendredi à midi, le même jour et à la même heure où Jésus a été crucifié - Benoît XVI est arrivé à la synagogue juive de Cologne, en Allemagne, et apris une part active dans un service de culte juif. Prendre une part active dans un culte non-catholique est un péché contre la loi divine et le Premier Commandement, comme l'Église catholique l'a toujours enseigné avant Vatican II.

Saint Ambroise, Sermo 37, les deux navires : « L'infidélité de la synagogue est une insulte au Sauveur. Il a donc choisi la barque de Pierre, et déserté celle de Moïse, c'est-à-dire Il a rejeté la Synagogue infidèle, et adopté l'Église croyante ». [10]

Benoît XVI à la synagogue des Juifs, prenant une part active dans le culte juif le 19 août 2005 [11]

En prenant part à un culte juif, Benoît XVI a commis un acte d'apostasie publique. A la synagogue, Benoît XVI était assis en bonne place devant. La synagogue a été emballée avec les Juifs qui étaient là pour le voir. Benoît XVI n'était pas seulement une partie intégrante du service du culte juif, il était sa principale caractéristique. C'est sans aucun doute la participation active dans la religion juive.


Très proche de Benoît XVI, le chantre de la synagogue priait et chantait les prières juives à plein poumons. Benoît a fait des gestes, comme baisser la tête et frappant dans ses mains, pour montrer son approbation et sa participation dans le service juif. Il a rejoint les Juifs dans la prière Kaddish, et de la musique yiddish retentissait dans le fond.


Quand Benoît XVI a pris la parole (et éventuellement a prié) dans la synagogue, la synagogue toute à ses pieds l'a applaudi - applaudi pour son acceptation de leur religion. Tout le monde sur la terre ayant vu cet événement sait qu'il avait un sens : Benoît XVI n'a pas de problème avec les Juifs qui rejettent Jésus-Christ, et (selon lui) ils n'ont pas l'obligation d'accepter Jésus-Christ pour être sauvés.

Benoît XVI enseigne que les Juifs peuvent être sauvés, que l'Ancienne Alliance est valide, et que Jésus-Christ n'est pas nécessairement le Messie. Il est un hérétique audacieux contre l'Evangile et la foi catholique.





Pape Eugène IV, Concile de Florence, «Cantate Domino», 1441, ex cathedra : «La sainte Église romaine croit fermement, professe et prêche que tous ceux qui sont en dehors de l'Église catholique, non seulement les païens, mais aussi juifs ou hérétiques et schismatiques, ne peuvent pas partager la vie éternelle et iront dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges, sauf s'ils sont joints à l'Église avant la fin de leur vie ... " [12]

Benoît XVI encourage le grand rabbin de Rome dans sa "mission"

Benoît XVI échange un cadeau avec des rabbins à Castelgandolfo, le 15 septembre 2005 [13]

Benoît XVI, Discours au grand rabbin de Rome, le 16 janvier 2006 : " Grand Rabbin émérite, vous avez été récemment chargé de la direction spirituelle de la communauté juive de Rome, vous avez pris cette responsabilité enrichi par votre expérience en tant que chercheur et médecin qui a partagé les joies et les souffrances d'un grand nombre de personnes. Je vous offre mes vœux les plus sincères pour votre mission, et je vous assure de ma propre et chaleureuse estime et l'amitié de mes collaborateurs ". [14]

C'est l'apostasie. Benoît XVI encourage le grand rabbin dans sa «mission» ! Il exprime également son estime pour le rabbin et son apostolat de rejet du Christ.

Benoît XVI, Audience générale, le 17 janvier 2007 : Le « Depuis près de 20 ans, la Conférence épiscopale italienne a consacré cette Journée du judaïsme à l'avancement des connaissances et de l'estime pour lui et pour le développement des relations d'amitié réciproque entre les communautés chrétiennes et juives, une relation qui a évolué positivement depuis le Concile Vatican II et la visite historique du Serviteur de Dieu Jean-Paul II à la synagogue Majeure à Rome ... Aujourd'hui je vous invite tous à adresser une ardente prière au Seigneur pour que les juifs et les chrétiens puissent se respecter et s'estimer ... " [15]

Il parle positivement d'une journée consacrée au judaïsme. Ce jour-là, selon Benoît XVI, l'estime est en outre pour le judaïsme (une fausse religion qui rejette le Christ). Il s'agit d'un rejet total de la foi catholique et de Jésus-Christ.

BENOÎT XVI enseigne que les protestants et les schismatiques NE doivent PAS être convertis

Benoît XVI comme "cardinal" en 1984 rencontre le Patriarche schismatique syrien

Les hérétiques et les schismatiques, comme les protestants et les orthodoxes, sont hors de l'Eglise catholique et doivent être convertis à la foi catholique pour l'unité et le salut. Il est nécessaire pour eux d'accepter tous les dogmes et les conciles catholiques, y compris les définitions dogmatiques de Vatican I en 1870. C'est l'enseignement catholique infaillible.

Cependant, Benoît XVI enseigne que les protestants et les schismatiques de l'Est n'ont pas besoin d'être convertis, et n'ont pas besoin d'accepter le Concile Vatican I. Il dit que les non-catholiques ne sont pas tenus d'accepter la primauté papale :

Benoît XVI, les principes de la théologie catholique (1982), p. 198 : " Il n'est pas possible, d'autre part, pour eux de considérer comme la seule forme possible et, par conséquent, comme un engagement de tous les chrétiens, la forme que cette primauté [la papauté] a pris aux dix-neuvième et vingtième siècles. La symbolique des gestes du Pape Paul VI et, en particulier son agenouillement devant le représentant du patriarche œcuménique [le Patriarche schismatique Athénagoras] étaient une tentative d'exprimer précisément cela ... " [17]

Benoît XVI se réfère à la primauté papale ici, et il dit que tous les chrétiens ne sont pas tenus de croire en la primauté papale telle qu'elle est définie par Vatican I en 1870 ! Cela signifie que Benoît XVI affirme être un catholique et le pape, alors qu'il estime que les hérétiques et les schismatiques ne sont pas tenus de croire à la papauté ! C'est l'une des plus grands fraudes dans l'histoire humaine. En outre, notez que Benoît XVI admet même que les gestes œcuméniques de Paul VI avec les schismatiques étaient destinés à montrer précisément que les schismatiques n'ont pas à accepter la primauté papale. Il s'agit d'un déni flagrant du Concile Vatican I.

Pape Pie IX, Concile Vatican I, ex-cathedra : «... tous les fidèles du Christ doivent croire que le Siège apostolique et le Pontife romain détiennent la primauté sur le monde entier ... C'est la doctrine de la vérité catholique à partir de laquelle on ne peut s'écarter et garder sa foi et le salut ». [18]

L'Eglise elle-même a été fondée par Notre Seigneur sur la primauté pontificale, comme l'Evangile le déclare (Matthieu 16, 18-20) et le dogme catholique le définit :

Pape Boniface VIII, Unam Sanctam, le 18 novembre 1302, ex cathedra : «... nous déclarons, nous proclamons, nous définissons qu'il est absolument nécessaire pour le salut que toute créature humaine soit soumise au Pontife romain ...» [19]

Les gens ont besoin de méditer sérieusement sur ​​la mauvaise façon dont Benoît XVI considère que tous les chrétiens ne sont pas tenus d'accepter la primauté des papes. Elle seule prouve qu'il est un hérétique manifeste. Mais il y a pire encore ...

Benoît XVI ne nie pas seulement le dogme selon lequel les non-catholiques doivent croire en la papauté, mais se demande si les papes ont la juridiction suprême de l'Église pour tous !

Sur de longues parties de son livre, Principes de la théologie catholique, Benoît XVI s'engage dans des discussions détaillées sur les questions portant sur ​​les «orthodoxes» de l'Est (les schismatiques), ainsi que sur Luther, les protestants, etc. Ces discussions sont fascinantes pour nos fins, car elles constituent un document de position véritable de Benoît XVI sur ces sujets. Dans sa discussion sur les «orthodoxes», on découvre que Benoît XVI ne croit même pas dans le dogme de la papauté. Il est important de se rappeler que les schismatiques de l'Est (les soi-disant «orthodoxes») admettent souvent volontiers que les papes sont les successeurs de saint Pierre comme évêques de Rome. Beaucoup d'"orthodoxes" disent aussi que le pape, comme évêque de Rome, est «le premier parmi ses pairs» avec une «primauté d'honneur», mais ils nient - et en cela consiste leur hérésie et la tête de leur schisme - que les papes ont une primauté de juridiction suprême du Christ pour se prononcer sur toute l'Eglise.

Pape Pie XI, Mortalium Animos (n° 7), le 6 janvier 1928, parlant des hérétiques et schismatiques : « Parmi eux, il en est quelques-uns qui accordent au pontife romain une primauté d'honneur ou même une certaine compétence ou puissance, mais cela, cependant, ils le considèrent ne pas découler de la loi divine, mais du consentement des fidèles ». [20]

Benoît XVI explique la position de ces schismatique, qui rejette la primauté de juridiction suprême des papes, et voici ce qu'il dit :

Benoît XVI, les principes de la théologie catholique (1982), pp 216-217 : «Le Patriarche Athénagoras [le patriarche schismatique non-catholique] a parlé encore plus fortement quand il a salué le Pape [Paul VI] dans Phanar :« Contre toute attente, l'évêque de Rome est parmi nous, le premier d'entre nous dans l'honneur, celui qui préside dans l'amour ». Il est clair qu'en disant cela, le patriarche [le patriarche schismatique non-catholique] n'a pas abandonné les revendications des Églises orientales ou reconnu la primauté de l'ouest. Au contraire, il dit clairement que l'Orient a compris que l'ordre, le rang et le titre, des évêques sont égaux dans l'Église - et il serait intéressant pour notre temps d'examiner si cette confession archaïque, qui n'a rien à voir avec la primauté de la compétence, mais avoue une primauté de « l'honneur » et agape, pourrait ne pas être reconnue comme une formule qui reflète bien la position que Rome occupe dans l'Église - le «saint courage» nécessite que la prudence soit combinée avec «l'audace» : «Le royaume de Dieu souffre violence ». [21]

Ce qui précède est un déni incroyable et explicite du dogme de la papauté et du canon infaillible ci-dessous ! Benoît XVI annonce la position du patriarche schismatique, qui ne reconnaît pas la primauté de juridiction suprême des papes, et non seulement il nous dit que la position schismatique est acceptable (comme nous l'avons déjà vu), mais que la position schismatique peut en fait être la véritable position sur l'évêque de Rome ! En d'autres termes, la Papauté (la juridiction suprême des papes sur l'Église universelle par l'institution du Christ en tant que successeurs de saint Pierre) peut ne pas exister du tout ! C'est une hérésie incroyable et énorme !

Le fait que cet homme prétende être le pape quand il ne croit même pas à la papauté est sûrement l'une des plus grands fraudes dans l'histoire humaine. Ceux qui tiennent obstinément que ce non-catholique est le pape aident à perpétuer cette fraude monumentale.

Pape Pie IX, Concile Vatican I, sess. 4, chap. 3, Canon, ex cathedra : «Si quelqu'un parle ainsi, que le Pontife romain a seul l'office de l'inspection ou de la direction, mais pas le pouvoir plénier et suprême de la juridiction sur l'Église universelle, non seulement dans les choses qui concernent la foi et la morale, mais aussi dans celles qui ont trait à la discipline et au gouvernement de l'Église répandue dans le monde entier, ou qu'il ne possède que les parties les plus importantes, mais pas toute la plénitude de ce pouvoir suprême ... qu'il soit anathème » [22 ]

Benoît XVI conteste également que la papauté ait même eu lieu dans le premier millénaire et nous dit que c'est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas lier les schismatiques à y croire !


Benoît XVI avec le patriarche schismatique Mesrob II, rejetant la papauté et chef de la secte orthodoxe arménienne schismatique turque

Benoît XVI, les principes de la théologie catholique (1982), pp 198-199 : "... En d'autres termes, Rome ne doit pas exiger plus de l'Est par rapport à la doctrine de la primauté que ce qui avait été formulé et vécu dans le premier millénaire. Lorsque le patriarche Athénagoras [le patriarche schismatique non-catholique], le 25 Juillet 1967, à l'occasion de la visite du pape à Phanar, l'a désigné comme le successeur de saint Pierre, le plus estimé parmi nous, comme un qui préside à la charité, ce grand leader de l'Eglise exprimait le contenu ecclésial de la doctrine de la primauté tel qu'il était connu dans le premier millénaire. Rome ne doit pas demander plus. "[23]

C'est une autre hérésie majeure étonnante contre la papauté et le Concile Vatican I. Benoît XVI dit encore que la position schismatique du patriarche non-catholique Athénagoras, qui rejette la papauté et reconnaît seulement l'évêque de Rome en tant que successeur de Saint-Pierre avec une primauté d'honneur, MAIS PAS DE juridiction suprême, est suffisante. En outre, Benoît XVI affirme que la raison pour laquelle nous ne pouvons pas attendre des "orthodoxes" de croire en la Papauté (la primauté de juridiction suprême des papes, et pas seulement une primauté d'honneur), c'est parce qu'elle n'a même pas eu lieu au premier millénaire (selon lui) ! Par conséquent, Benoît XVI estime que la primauté de juridiction suprême conféré par Jésus-Christ sur ​​Saint-Pierre et ses successeurs est juste une fiction, une invention des siècles plus tard, qui nétait pas détenue dans l'Église primitive. Il dit que la position schismatique d'Athénagoras - estimant que le successeur de saint Pierre possède une simple primauté d'honneur - est «la doctrine de la primauté tel qu'elle était connue au premier millénaire» et que «Rome n'a pas besoin de demander» ! Remarquez comment Benoît XVI refuse directement Vatican I, qui définit que dans tous les âges la primauté de juridiction a été reconnue :

Pape Pie IX, Concile Vatican I, sess. 4, chap. 2, ex cathedra : « Certes, personne n'a de doute, que tous les âges ont connu que le saint et le plus bienheureux Pierre, chef et directeur des apôtres et des piliers de la foi et le fondement de l'Eglise catholique, a reçu les clefs du royaume de notre Seigneur Jésus-Christ, le Sauveur et Rédempteur du genre humain ; et jusqu'à ce jour et toujours, préside et exerce un jugement pour ses successeurs, les évêques du Saint-Siège de Rome, qui a été fondé par lui et consacré par le sang. Par conséquent, celui qui succède à Pierre dans ce siège, selon l'institution du Christ lui-même, détient la primauté de Pierre sur toute l'Église ». [24]

Ratzinger (Benoît XVI) rejette totalement ce dogme et la foi catholique tout entière.

Pour en revenir à l'enseignement hérétique de Benoît XVI selon lequel les non-catholiques n'ont pas forcément à croire en la papauté, il a également été enseigné par le préfet de Benoît XVI pour la promotion de l'unité des chrétiens, le "Cardinal" Walter Kasper.

"Cardinal" Walter Kasper : "... aujourd'hui, nous ne comprenons plus l'œcuménisme dans le sens d'un retour, par lequel les autres seraient «convertis» et redeviennent catholiques. Cela a été expressément abandonné par le Concile Vatican II ". [25]

La déclaration de Kasper est si hérétique que même la plupart des défenseurs de Benoît XVI ont remarqué Kasper hérétique. Mais comme nous l'avons vu, Benoît XVI estime exactement la même chose. Dans la citation suivante, nous voyons que Benoît XVI utilise essentiellement les mêmes mots que Kasper en rejetant le dogme catholique !

Benoît XVI, Discours au protestants aux Journées mondiale de la jeunesse, le 19 Août 2005 : "Et nous demandons maintenant : Que signifie rétablir l'unité de tous les chrétiens ... cette unité ne signifie pas ce qu'on pourrait appeler l'œcuménisme du retour : c'est-à-dire, de nier et de rejeter sa propre histoire de foi. Absolument pas ! " [26]

Le "Cardinal" KASPER ET BENOÎT XVI rejettent tous les deux l'ŒCUMÉNISME DU RETOUR - la conversion des PROTESTANTS

"Cardinal" Walter Kasper : "... aujourd'hui nous ne comprenons plus l'œcuménisme dans le sens d'un retour, par lequel les autres seraient «convertis» et redeviennent catholiques. Cela a été expressément abandonné par le Concile Vatican II ». [27]

Benoît XVI, Adresse aux protestants aux journées mondiales de la jeunesse, le 19 Août 2005 : "Et nous demandons maintenant : Que signifie rétablir l'unité de tous les chrétiens ... cette unité ne signifie pas ce qu'on pourrait appeler l'œcuménisme du retour : c'est-à-dire, de nier et de rejeter sa propre histoire de foi. Absolument pas ! " [28]

Comme cette comparaison le montre clairement, tout comme l'hérétique notoire le "Cardinal" Kasper, Benoît XVI rejette ouvertement «l'œcuménisme du retour», c'est-à-dir que les non-catholiques doivent revenir dand l'Eglise catholique par leur conversion et rejeter leurs sectes hérétiques. Ils rejettent tous les deux l'enseignement du Pape Pie XI, mot pour mot.

Le pape Pie XI, Mortalium Animos (n° 10), 6 janvier 1928 : «... l'union des chrétiens ne peut être promu que par la promotion de la conversion à la seule véritable Eglise du Christ de ceux qui sont séparés de lui ... " [29]

Benoît XVI est formellement hérétique. Il soutient que les protestants et les schismatiques de l'Est n'ont pas besoin d'être convertis et d'accepter Vatican I. Il est rejette de façon flagrante la nécessité de la foi catholique pour le salut, et l'enseignement dogmatique de Vatican I.

C'est pourquoi Benoît XVI se joint à Paul VI et Jean-Paul II en louant le renversement des excommunications contre les "orthodoxes" - et donc en refusant Vatican I

Benoît XVI, message œcuménique au patriarche schismatique de Constantinople, le 26 novembre 2005 : «Cette année, nous célébrons le 40ème anniversaire du 7 Décembre 1965, ce jour-là le Pape Paul VI et le Patriarche Athénagoras, mécontents de ce qui s'était passé en 1054, ont décidé ensemble à Rome et Constantinople d'annuler de la mémoire de l'Église, la sentence d'excommunication qui avait été prononcée. " [30]

En 1054, le patriarche de Constantinople, Michel Cérulaire, avait rompu la communion avec l'Église catholique et le pape de Rome. Cerularius avait rejeté l'autorité suprême du pape et fermé les églises de rite romain à Constantinople. Cerularius a été excommunié par le pape saint Léon IX, et le Grand Schisme d'Orient a été officialisé. [31]

Ainsi, "ce qui s'est passé en 1054," comme mentionné par Benoît XVI ci-dessus, se réfère aux excommunications portées par l'Église catholique contre ceux qui ont suivi Michel Cerularius dans le schisme et dans le rejet de la papauté. Paul VI a "levé" ces excommunications à la fin du Concile Vatican II, et Jean-Paul II en a salué et célébré la levée de nombreuses fois. Maintenant, nous voyons que Benoît XVI suit l'exemple de Jean-Paul II et commémore aussi l'événement.

Tout cela signifie simplement que Paul VI, Jean-Paul II et maintenant Benoît XVI ont tenté de renverser la papauté comme un dogme qui doit être cru, sous peine d'hérésie et d'excommunication. Mais comme nous l'avons déjà vu, Vatican I a déclaré à plusieurs reprises et de plusieurs manières que ceux qui rejettent le dogme de la papauté sont anathèmes, coupés de la foi. Ainsi, tenter de renverser les excommunications contre ceux qui rejettent encore la papauté est tout simplement rejeter hardiment l'enseignement formel de Vatican I sur l'hérésie et le schisme. Cela est signifié en paroles et en actes.

Benoît XVI avec une «ministre» luthérienne

Benoît XVI prie les Vêpres œcuméniques avec les schismatiques et les protestants et dit qu'il aime l'Eglise "orthodoxe" schismatique


Benoît XVI priant des Vêpres œcuméniques, le 12 septembre 2006. [32] Il s'agit d'une participation active au culte non-catholique. Une manifestation d'hérésie par acte.

Benoît XVI, Discours durant le service de vêpres œcuméniques, le 12 sept. 2006 : "Chers frères et soeurs dans le Christ ! Nous sommes réunis, chrétiens orthodoxes, catholiques et protestants - et avec nous il y a aussi des amis juifs - pour chanter ensemble les louanges du soir de Dieu ... C'est une heure de gratitude pour le fait que nous pouvons prier ensemble dans ce sens et, en se tournant vers le Seigneur, dans le même temps pour grandir dans l'unité entre nous ... Parmi celles recueillies pour les Vêpres de ce soir, je voudrais tout d'abord saluer chaleureusement les représentants de l'Église orthodoxe. J'ai toujours considéré comme un don spécial de la Providence de Dieu que, en tant que professeur à Bonn, j'en suis venu à connaître et à aimer l'Eglise orthodoxe, personnellement pour ainsi dire, par deux jeunes Archimandrites, Stylianos Harkianakis et Damaskinos Papandreou, à la fois plus tard devenus métropolites ... Notre koinonia [communion] est avant tout communion avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ dans l'Esprit Saint, c'est la communion avec le Dieu trinitaire, rendue possible par le Seigneur à travers son incarnation et l'effusion de l' Esprit. Cette communion avec Dieu crée à son tour koinonia entre les hommes, comme une participation dans la foi des Apôtres ... " [33]

C'est une autre hérésie majeure de Benoît XVI. Tout d'abord, il prend une part active dans la prière et le culte des non-catholiques, ce qui est condamné dans l'enseignement catholique.

Le pape Pie XI, Mortalium Animos (n° 10) : «Alors, Vénérables Frères, il est clair que ce Siège apostolique n'a jamais permis à ses sujets de prendre part aux assemblées des non-catholiques ... » [34]

Deuxièmement, il dit qu'il aime l'Eglise orthodoxe - une secte non-catholique schismatique et hérétique. Que peut-il être plus hérétique que de dire : «J'aime l'Eglise schismatique» ? Il indique alors que lui, les schismatiques, et les protestants ont une communion avec Dieu, la communion avec l'autre, et la communion avec la foi des Apôtres. Cela est d'autant totalement hérétique. Benoît XVI est un hérétique public en communion avec les non-catholiques.

La pire hérésie de Benoît XVI ? Il prie avec le chef des «orthodoxes» schismatiques du monde et signe une déclaration commune avec lui, en lui disant qu'il est dans l'Eglise du Christ


Benoît XVI embrassant le chef des "orthodoxes" schismatiques du monde, Bartholomée Ier, lors de sa visite en Turquie en novembre 2006

Nouvelles de la BBC, le 29 novembre 2006 : «Benoît XVI a rencontré le Patriarche œcuménique Bartholomée Ier en Turquie, le deuxième jour d'une visite historique dans le pays à majorité musulmane. À Istanbul, il a parlé avec le chef spirituel des chrétiens orthodoxes du monde visant à guérir une vieille faille. Les deux dirigeants ont commencé leur réunion en maintenant un service de prière commune à l'Église St George [orthodoxe] à Istanbul ". [35]

Lors de son voyage en 2006 en Turquie, Benoît XVI s'est rendu dans deux cathédrales schismatiques et a rencontré trois patriarches schismatiques, dont le chef des schismatiques du monde : le patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomée Ier. Benoît XVI a non seulement commis un acte interdisant la communication dans les choses sacrées avec le schismatique, mais il peut avoir commis sa pire hérésie dans sa déclaration commune avec lui.

Benoît XVI, déclaration commune avec le patriarche schismatique Bartholomée, le 30 novembre 2006 : "Cette rencontre fraternelle qui nous réunit, le pape Benoît XVI de Rome et le Patriarche œcuménique Bartholomée Ier, est l'œuvre de Dieu, et dans un certain sens, son don. Nous rendons grâce à l'Auteur de tout ce qui est bon, qui nous permet une fois de plus, dans la prière et le dialogue, d'exprimer la joie de nous sentir frères et de renouveler notre engagement à aller vers la pleine communion. Cet engagement vient de la volonté du Seigneur et de notre responsabilité de Pasteurs dans l'Église du Christ ... En ce qui concerne les relations entre l'Eglise de Rome et l'Eglise de Constantinople, nous ne pouvons pas manquer de rappeler l'acte ecclésial solennel reléguant dans l'oubli les anciens anathèmes qui, durant des siècles ont eu un effet négatif sur nos Eglises ". [36]

Avez-vous vu cela ? Il dit : «... notre responsabilité de pasteurs dans l'Eglise du Christ» ! Qu'est-ce qui pourrait être plus hérétique que cela : déclarer dans une déclaration commune avec le chef des schismatiques du monde que le chef schismatique, qui rejette la papauté et l'infaillibilité papale, est " dans l'Eglise du Christ " ?

Benoît XVI a fait cette déclaration formelle hérétique dans une cathédrale schismatique dans le cadre d'une déclaration conjointe au cours d'une liturgie divine avec un schismatique notoire ! Ainsi, c'est officiel : Benoît XVI a déclaré dans une déclaration conjointe publique que l'on peut rejeter la papauté, l'infaillibilité papale, Vatican I, etc, et être dans l'Église du Christ. Il est sans aucun doute un hérétique public. Quiconque le nie, à la lumière de ces faits, est également un hérétique. Même le défenseur le plus malhonnête et endurci de l'antipape Benoît XVI est dans l'impossibilité d'expliquer celle-là.

Le pape Léon XIII, Satis Cognitum (n° 15), 29 juin 1896 : Les évêques séparés de Pierre et de ses successeurs perdent toute juridiction : «De cela, il doit être clairement entendu que les évêques sont privés du droit et du pouvoir de décision, s'ils sont délibérément en sécession de Pierre et de ses successeurs ; parce que, par cette sécession, ils sont séparés de la fondation sur laquelle tout l'édifice doit reposer. Ils sont donc en dehors de l'édifice lui-même ; et pour cette raison ils sont séparés de la bergerie, dont la tête est le pasteur en chef, ils sont exilés de ce royaume, dont les clés ont été données par le Christ à Pierre seul ...Personne, donc, sauf en communion avec Pierre ne peut partager son autorité, car il est absurde d'imaginer que celui qui est à l'extérieur puisse commander dans l'Église ». [37]

Toute cette hérésie de Benoît XVI est aussi une moquerie totale des saints et des martyrs qui ont souffert parce qu'ils ont refusé de devenir "orthodoxes" de l'Est, comme on l'a couvert plus tôt.

C'est pourquoi Benoît XVI encourage même le patriarche schismatique à reprendre son ministère

Benoît XVI, adresse, le 12 novembre 2005 : «À cet égard, je vous demande, vénérés frères, de transmettre mon salut cordial au Patriarche Maxim, Première hiérarque de l'Église orthodoxe de Bulgarie. S'il vous plaît exprimez-lui mes vœux les meilleurs pour sa santé et la reprise heureuse de son ministère ". [38]

Benoît XVI encourage le patriarche schismatique non-catholique à reprendre son ministère schismatique non-catholique. En outre, lors de son voyage en Turquie, Benoît XVI a rappelé le geste de Jean-Paul II qui a donné des reliques aux schismatiques. Benoît XVI a dit que cette action est un signe de communion.

Benoît XVI, Discours au patriarche schismatique Barthélemy, 29 novembre 2006 : "... Saint Grégoire de Nazianze et saint Jean Chrysostome ... Leurs reliques reposent dans la basilique de Saint-Pierre au Vatican, et une partie d'entre elles ont été remises à Votre Sainteté comme un signe de communion par le pape Jean-Paul II à la vénération dans cette cathédrale ". [39]

Cela prouve encore une fois de plus que les «gestes d'œcuménisme» signifient un rejet du dogme selon lequel schismatiques doivent accepter la primauté papale pour être en communion avec l'Église.

Hérésie incroyable de Benoît XVI avec "l'archevêque" schismatique d'Athènes

Benoît XVI, adresse, le 30 octobre 2006 : " Je suis également heureux de vous adresser mes pensées et mes meilleurs voeux à Sa Béatitude Christodoulos, Archevêque d'Athènes et de toute la Grèce : je demande au Seigneur de soutenir sa clairvoyance et prudence dans l'exécution du service exigeant que le Seigneur a confié à son soin. Grâce à lui, je tiens à saluer avec une affection profonde le Saint-Synode de l'Eglise orthodoxe de Grèce et les fidèles qui le servent avec amour et dévouement apostolique ». [40]

Benoît XVI dit que Christodoulos, schismatique, évêque "orthodoxe" non catholique en Grèce, a autorité sur l'ensemble de la Grèce ! Il indique également que les schismatiques sont les "fidèles" et que le Seigneur a confié à l'évêque schismatique un «service exigeant». En outre, notez le titre étonnant qui est paru dans le journal officiel du Vatican quand cet évêque non catholique est venu visiter Benoît XVI. Le journal officiel du Vatican (citant Benoît XVI) fait référence à cet "archevêque" schismatique non-catholique en Grèce comme "l'Archevêque d'Athènes et de toute la Grèce" en gros titres répétés tout au long de son journal. Tout cela est un rejet absolu de l'enseignement dogmatique catholique sur l'unité de l'Eglise.

PLUS D'HERESIES de Benoît XVI avec les protestants

Réunion de prière œcuménique de Benoît XVI à l'église luthérienne : grande hérésie œcuménique

Benoît XVI à la prière commune lors d'une réunion oecuménique dans un temple luthérien à Varsovie le 25 mai 2006 - ne pas être confondu par le crucifix; nombreuses églises luthériennes utilisent crucifix

Benoît XVI, Discours à la réunion oecuménique à l'église luthérienne de Varsovie, le 25 mai 2006 : «Avec vous, je rends grâce pour le don de cette rencontre de prière commune ... nos aspirations œcuméniques doivent être pénétrées par la prière, dans le pardon mutuel ... Les mots de l'Apocalypse nous rappelent que nous sommes tous sur un chemin vers la rencontre définitive avec le Christ, lorsqu'il dévoilera devant nos yeux le sens de l'histoire humaine ... En tant que communauté de disciples, nous sommes orientés vers cette rencontre, remplis d'espoir et de confiance que ce sera pour nous le jour du salut, le jour où nos désirs seront satisfaits, grâce à notre volonté de nous laisser guider par la charité mutuelle que son Esprit suscite en nous ... Permettez-moi de rappeler une fois de plus la rencontre œcuménique qui a eu lieu dans cette église avec la participation de votre grand compatriote Jean-Paul II ...

"Depuis cette rencontre [avec Jean-Paul II dans l'église luthérienne], beaucoup de choses ont changé. Dieu nous a permis de faire de nombreux pas vers la compréhension mutuelle et le rapprochement. Permettez-moi de rappeler à votre attention certains événements œcuméniques qui ont eu lieu dans le monde pendant cette période : la publication de la Lettre encyclique Ut Unum Sint ... la signature à Augsbourg de la «Déclaration commune sur la doctrine de la justification» ; la réunion sur à l'occasion du Grand Jubilé de l'An 2000 et le mémorial œcuménique témoins de la foi du 20ème siècle [des martyrs protestants] ; la reprise du dialogue entre catholiques et orthodoxes sur le plan mondial ... la publication de la traduction œcuménique du Nouveau Testament et du Livre des Psaumes ... Nous notons de nombreux progrès dans le domaine de l'oecuménisme et nous attendons toujours quelque chose de plus ". [42]

Il n'y a pas peu d'hérésie dans ce discours que Benoît XVI a donné à l'église luthérienne. Permettez-nous de résumer rapidement les principaux points. Tout d'abord, Benoît XVI va au temple luthérien et prend une part active dans un service de "prière commune" (ses mots) avec les luthériens, les protestants et les autres schismatiques "orthodoxes". Il s'agit d'une manifestation d'hérésie par acte - la participation à un temple luthérien non catholique.

Deuxièmement, il mentionne la seconde venue du Christ, et dit : « nous [c'est-à-dire, lui et les luthériens et "orthodoxes"] sommes dirigés vers cette rencontre, remplis d'espoir et de confiance que ce sera pour nous le jour du salut » ; en d'autres termes, les protestants et les schismatiques à qui il parlait auront le salut. C'est une hérésie complète.

Troisièmement, lui-même et les luthériens et le «orthodoxes», sont décrits comme une seule communauté de disciples : " En tant que communauté de disciples ..." Cela montre que Benoît XVI fait partie de la même Église que les luthériens et les schismatiques, c'est-à-dire qu'il est une partie d'une secte non-catholique.

Quatrièmement, Benoît XVI rappelle les nombreuses réalisations faussement œcuméniques entièrement hérétiques, y compris la Déclaration commune avec les luthériens sur la justification qui bousille le Concile de Trente. Il a également rappelé le «mémorial œcuménique des témoins de la foi du 20ème siècle», qui est la commémoration de non-catholiques comme martyrs pour la foi. Il a également rappelé Ut Unum Sint, qui est rempli d'hérésies, y compris l'idée qu'il existe des saints non-catholiques. Il a également fait la promotion d'une nouvelle traduction oecuménique de la Bible. Benoît XVI est un antipape non catholique manifestement hérétique.

Benoît XVI encourage le chef invalide de l'Église anglicane dans son «ministère» et dit que la secte anglicane est ancrée dans la tradition apostolique

Benoît XVI, Discours à "l'archevêque" anglican de Canterbury, le 23 novembre 2006 : " Il est de notre fervent espoir que la Communion anglicane restera ancrée dans les Évangiles et la Tradition apostolique qui forment notre patrimoine commun ... Le monde a besoin de notre témoignage ... Que le Seigneur continue à vous bénir et votre famille, et qu'il vous renforce dans votre ministère de Communion anglicane ! " [43]

La Secte anglicane est fondée, non pas dans la Tradition apostolique, mais dans la «tradition» de l'adultère d'Henry VIII et sa rupture schismatique avec l'Église catholique. Benoît XVI encourage la tête schismatique et hérétique de la secte anglicane dans son «ministère», et se moque de tous les saints et des martyrs qui ont souffert et sont morts en martyrs parce qu'ils ne sont pas devenus anglicans.

À Vatican II, Benoît XVI a également nié que les non-catholiques doivent être convertis

Benoît XVI, Faits saillants théologiques de Vatican II, 1966, pages 61, 68 : "...Pendant ce temps, l'Église catholique n'a pas le droit d'absorber d'autres Eglises ... Une unité de base - des Eglises qui restent Eglises, non devenues une Église - doit remplacer l'idée de conversion ... " [44]

Benoît XVI n'est pas même catholique de loin.

BENOÎT XVI loue la "grandeur" de la "ferveur spirituelle" de Luther

Martin Luther a été l'un des pires hérétiques dans l'histoire de l'Église. Luther a attaqué l'Église catholique et ses dogmes avec férocité. Bien que n'ayant jamais dénoncé Luther comme hérétique, Benoît XVI parle souvent positivement des vues de Luther et même le loue.

Au concile Vatican II, Benoît XVI s'est même plaint que le document Gaudium et Spes ait trop compté sur Teilhard de Chardin et pas assez sur Martin Luther. [45] Benoît XVI est aussi crédité pour avoir sauvé en 1999 la Déclaration commune avec les luthériens sur la justification, qui a déclaré que l'hérésie de Luther de la justification par la foi seule (et bien d'autres) n'est en quelque sorte plus condamnée par le Concile de Trente.

Benoît XVI, les principes de la théologie catholique (1982), p. 263 : « Ce qui, dans Luther rend tout supportable en raison de la grandeur de sa ferveur spirituelle ... "[46]

BENOÎT XVI ENCOURAGE les MÉTHODISTES à entrer dans la DÉCLARATION COMMUNE TOTALEMENT HÉRÉTIQUE avec les luthériens sur la justification, qui rejette la CONCILE DE TRENTE

Benoît XVI, Discours aux méthodistes, le 9 décembre 2005 : « J'ai été encouragé par l'initiative qui porterait les Eglises membres du Conseil méthodiste mondial en association avec la Déclaration commune sur la doctrine de la justification, signée par l'Eglise catholique et la Fédération luthérienne mondiale en 1999 ». [47]

Comme cela a déjà été couvert, la Déclaration commune avec les luthériens sur la justification rejette totalement le Concile de Trente en enseignant que ses canons infaillibles ne s'appliquent plus aux luthériens. Benoît XVI adhère à la présente convention protestante et affirme qu'elle a été signée par "l'Eglise catholique."

BENOÎT XVI loue les non-catholiques du MONASTÈRE œcuménique de Taizé ET DIT QUE PLUS doivent être constitués

Le monastère œcuménique de Taizé se trouve en France. Il s'agit d'un monastère composé de plus d'une centaine de frères de diverses confessions non catholiques, y compris les protestants. [48]

Benoît XVI, les principes de la théologie catholique (1982), p. 304 : "... Taizé a été, sans aucun doute, le meilleur exemple d'une inspiration œcuménique ... des communautés similaires de la foi et de la vie commune doit être formées ailleurs ... " [49]

Donc, plus de monastères oecuméniques non-catholiques doivent être constitués, selon Benoît XVI.

Benoît XVI donne la COMMUNION au FONDATEUR PROTESTANT de Taizé

Benoît XVI donne la "communion" à l'hérétique public, frère Roger Schutz, le fondateur protestant de Taizé [50]

Benoît XVI a donné la communion à frère Roger, le fondateur de la communauté protestante de Taizé, le 8 Avril 2005. Et quand frère Roger est décédé en août 2005, Benoît XVI a dit que cet hérétique protestant s'était immédiatement rendu au ciel.

Benoît XVI, le 17 août 2005, sur frère Roger : " Frère Roger Schutz [fondateur d'une secte non-catholique] est dans les mains de la bonté éternelle, de l'amour éternel, il est arrivé à la joie éternelle ... " [51]

Voilà pour le frère Roger qui a quitté l'Eglise catholique, a rejeté ses dogmes depuis des décennies et est devenu le fondateur de sa propre secte non-catholique. Il est encore allé au ciel, selon Benoît XVI. C'est une hérésie manifeste. Benoît XVI a même dit que le frère hérétique Roger nous guide d'en haut.

Benoît XVI, Discours au protestants aux Journées Mondiales de la Jeunesse, le 19 Août 2005 : " Frère Roger Schutz ... Il est maintenant en visite chez nous et nous parle d'en haut ". [52]

Benoît XVI a également salué "le témoignage de la foi" de frère Roger [53]. Si vous croyez que Benoît XVI est un pape catholique, vous pourriez aussi bien assister à l'église protestante.

Le pape saint Grégoire le Grand : «La sainte Église universelle enseigne que ce n'est pas possible d'adorer Dieu selon la vérité, sauf en elle, et affirme que tous ceux qui sont en dehors de son sein ne seront pas sauvés ». [54]

BENOÎT XVI enseigne que "l'Eucharistie" protestante est l'ÉCONOMIE de l'Eucharistie !

Benoît XVI, pèlerin de l'économie de la Foi, 2002, p. 248 : " Même une théologie à l'instar [à l'exemple] de la notion de succession [apostolique], si elle est en vigueur dans l'Église catholique et l'Église orthodoxe, ne doit en aucune façon nier la présence salvifique du Seigneur dans la Sainte Cène évangélique. " [ 55]

Jean 6, 54 : «Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous."

Les protestants n'ont pas d'Eucharistie valide. Ils n'ont pas d'évêques et des prêtres valides, car ils n'ont pas la succession apostolique. Mais Benoît XVI dit ci-dessus que, même si l'on accepte le dogme catholique de la succession apostolique, on ne devrait en aucune façon nier la présence salvifique du Seigneur DANS "L'Éternel SOUPER" protestant évangélique. Selon Benoît XVI, les protestants ne sont pas privés de l'économie de présence eucharistique. Cela signifie que vous pouvez obtenir l'économie de la présence eucharistique à l'église protestante locale. C'est une hérésie stupéfiante.

BENOÎT XVI enseigne que le protestantisme (christianisme évangélique) SAUVE

Benoît XVI, pèlerin de l'économie de la Foi, 2002, p. 251 : "... la question lourde de succession [apostolique] ne porte pas atteinte à la dignité spirituelle du christianisme évangélique, ou de la puissance salvifique du Seigneur à l'œuvre dans celui-ci ... " [56]

Il s'agit d'un gros rejet du dogme Hors de l'Eglise point de salut. Si c'était vrai, il n'y aurait absolument aucune raison d'être catholique.

Le pape Grégoire XVI, Summo Iugiter studio (n° 2), 27 mai 1832 : "Enfin, certains de ces gens égarés tentent de se convaincre et d'autres que les hommes ne sont pas uniquement sauvés dans la religion catholique, mais que même les hérétiques peuvent atteindre la vie éternelle. " [57]

BENOÎT XVI DIT que le protestantisme n'est pas une hérésie

Benoît XVI, Le Sens de la Fraternité chrétienne, pp 87-88 : «La difficulté dans la façon de donner une réponse est profonde. En définitive, elle est dû au fait qu'il n'y a pas de catégorie appropriée dans la pensée catholique pour le phénomène du protestantisme d'aujourd'hui (on pourrait dire la même chose de la relation avec les Eglises séparées de l'Est). Il est évident que l'ancienne catégorie «d'hérésie» n'est plus d'aucune valeur, car l'Écriture et l'Église primitive, comprend l'idée d'une décision personnelle contre l'unité de l'Eglise, et la caractéristique de l'hérésie est pertinacia, l'obstination de celui qui persiste dans sa voie privée. Ceci, cependant, ne peut pas être considéré comme une description appropriée de la situation spirituelle du chrétien protestant. Au cours d'une histoire désormais vieille de plusieurs siècles, le protestantisme a apporté une contribution importante à la réalisation de la foi chrétienne, pour remplir une fonction positive dans le le développement du message chrétien et, surtout, donnant souvent lieu à une foi sincère et profonde dans l'individu chrétien non-catholique, dont la séparation de l'affirmation catholique n'a rien à voir avec le pertinacia caractéristique de l'hérésie. Peut-être pouvons-nous ici inverser une parole de saint Augustin : qu'un vieux schisme devient une hérésie. Le passage des temps modifie le caractère d'une division, de sorte que l'ancienne division est quelque chose d'essentiellement différent d'une autre. Quelque chose qui a été à juste titre condamné, une fois que l'hérésie ne peut tout simplement pas être plus tard devenue vraie, mais elle peut se développer progressivement sa propre nature ecclésiale positive, avec laquelle l'individu est présenté comme son église et dans laquelle il vit en tant que croyant, pas comme un hérétique. Cette organisation d'un groupe, cependant, a finalement un effet sur ​​l'ensemble. La conclusion est inévitable alors : le protestantisme d'aujourd'hui est quelque chose de différent de l'hérésie dans le sens traditionnel du terme, un phénomène dont le lieu théologique vrai n'a pas encore été déterminé. "[58 ]

Le protestantisme est le rejet de nombreux dogmes de la foi catholique. Le protestantisme est non seulement une hérésie, mais la collection la plus célèbre d'hérésies que l'Église a jamais eu à affronter.

Le pape Pie XI, encyclique Rerum omnium perturbationem (n ° 4), 26 janvier 1923 : «... les hérésies engendrées par la Réforme [protestante]. C'est dans ces hérésies que l'on découvre les débuts de cette apostasie de l'Église de l'humanité, les tristes effets désastreux et qui sont déplorés, même à l'heure présente, par tout esprit juste ". [59]

Mais Benoît XVI nous dit que les protestants ne sont pas hérétiques, et que le protestantisme lui-même n'est pas une hérésie. C'est la preuve indéniable que Benoît XVI n'est pas un catholique, mais un hérétique complet. C'est l'une des pires hérésies de Benoît XVI.

Hérésies de Benoît XVI contre les sacrements

En 2001, le Vatican a approuvé un document avec l'Église schismatique assyrienne d'Orient. Le document indique que les membres de l'Église de Vatican II peuvent aller à l'église schismatique et recevoir la communion et vice versa. Le document a été approuvé par Benoît XVI. Le problème avec ce document, outre le fait que les schismatiques assyriens ne sont pas catholiques, c'est que cette liturgie schismatique n'a aucune paroles de consécration, pas de "récit de l'institution." Benoît XVI a évoqué le problème dans son livre Pélerin de l'économie de la foi :

Benoît XVI, pèlerin de l'économie de la Foi, 2002, p. 232 : "... Cette affaire devait faire l'objet d'études spéciales, parce que l'anaphore d'Addai et Mari plus couramment utilisé par les Assyriens ne comprend pas un récit de l'institution. Mais ces difficultés ont pu être surmontées... " [62]

Benoît XVI admet que cette liturgie schismatique n'a pas de «récit de l'institution», qui sont les paroles de la consécration. Mais il a encore approuvé de recevoir la communion pour cette liturgie schismatique qui n'a pas de paroles de la consécration.






Benoît XVI en est arrivé à cette décision incroyable car il nie que les mots soient nécessaires pour une consécration valide !

Benoît XVI, les principes de la théologie catholique (1982), p. 377 : "... nous sommes témoins aujourd'hui d'une nouvel intégrisme [lire : traditionalisme] qui peut paraître soutenir ce qui est strictement catholique, mais en réalité corrompt à la base. Il produit une passion de soupçons, d'animosité qui est loin de l'esprit de l'Évangile. Il a une obsession de la lettre en ce qui concerne la liturgie de l'Église comme invalide et se met ainsi hors de l'Eglise. On oublie ici que la validité de la liturgie dépend principalement, non pas des mots spécifiques, mais de la communauté de l'Eglise ... " [63]

Il s'agit d'un rejet total de l'enseignement sacramentel catholique.

Pape Eugène IV, Concile de Florence, 1439 : « Tous ces sacrements sont constitués de trois éléments : à savoir, des choses comme la matière, comme la forme, et la personne du ministre qui confère le sacrement avec l'intention de faire ce que l'Eglise fait. Si l'un de ces éléments fait défaut, le sacrement n'est pas effectué ». [64]

Le fait que Benoît XVI considère que les messes sans aucune paroles de consécration soient valides prouve qu'il n'a même pas une once de foi catholique. Il est un hérétique manifeste contre l'enseignement sacramentel de l'Église. Et cette hérésie est répétée un certain nombre de fois dans ses livres.

BENOÎT XVI DIT que le baptême infantile n'a aucune raison d'exister

Benoît XVI, les principes de la théologie catholique, 1982, p. 43 : « Le conflit sur ​​le baptême des enfants montre à quel point nous avons perdu de vue la vraie nature de la foi, le baptême et l'appartenance à l'Eglise ... Il est évident aussi que la signification du baptême est détruite où il n'est plus compris comme un don d'anticipation, mais seulement comme un rite autonome. Partout où il est coupé du catéchuménat, le baptême perd sa raison d'être ». [65]

C'est une hérésie incroyable et gigantesque ! Benoît XVI dit que partout où le baptême est séparé du catéchuménat - par exemple, dans le baptême des enfants - il perd sa raison d'être. Le baptême des enfants n'a pas de sens ou de but, selon Benoît XVI. C'est pourquoi, dans son livre Dieu et le monde, Benoît XVI REJETTE LA NECESSITE DE baptême du NOURRISSON comme "enseignement peu éclairé".

Benoît XVI, Dieu et le monde, 2000, p. 401 : «Q. ... ce qui arrive à des millions d'enfants qui sont tués dans le ventre de leur mère ? R. ... la question des enfants qui ne pouvaient pas être baptisés parce qu'ils ont été avortés nous apparait alors beaucoup plus urgente. Les âges précédents avaient mis au point un enseignement qui me semble assez peu éclairé. Ils ont dit que le baptême nous apporte, par la grâce sanctifiante, la capacité de contempler Dieu. Maintenant, bien sûr, l'état de péché originel, duquel nous sommes libérés par le baptême, consiste en un manque de grâce sanctifiante. Les enfants qui meurent de cette façon sont en effet sans aucun péché personnel, de sorte qu'ils ne peuvent pas être envoyés en enfer, mais, d'autre part, ils n'ont pas la grâce sanctifiante et donc le potentiel pour contempler Dieu que cela leur confère. Ils ont tout simplement un état ​​de béatitude naturelle, dans laquelle ils seront heureux. Cet état s'appelle les limbes. Au cours de notre siècle, ce qui nous a peu à peu semblé problématique, est un moyen par lequel les gens ont cherché à justifier la nécessité de baptiser les enfants le plus tôt possible, mais la solution est elle-même discutable ". [66]

Il dit que les âges précédents "avaient mis au point" (pas reçu du Christ) l'enseignement de la nécessité de baptiser les enfants pour qu'ils aient la grâce sanctifiante. Il dit que cet enseignement est "peu éclairé" ! C'est une hérésie brute. Il a été infailliblement défini par les conciles de Florence et de Trente que le sacrement du baptême est nécessaire au salut, et que les enfants qui meurent sans le sacrement du baptême ne peuvent pas être sauvés.

Certains peuvent se demander pourquoi, alors, Ratzinger pratique le baptême des enfants ? C'est parce qu'il ne voit pas de problème à pratiquer en passant des gestes de quelque chose qui, pour lui, n'a pas de sens, ni but. De la même manière, il se présente comme «le pape», même s'il ne croit pas en la primauté de juridiction suprême des papes, comme cela a déjà été prouvé. De la même manière, il se présente comme le chef de l'Eglise de Jésus-Christ quand il ne croit même pas que Jésus-Christ est nécessairement le Messie, comme cela a déjà été prouvé.

Hérésies de Benoît XVI CONTRE L'ÉCRITURE SACRÉE

L'Eglise catholique enseigne que la Sainte Écriture est la parole infaillible de Dieu. Le Concile Vatican I a également déclaré que toutes les choses dans la parole écrite de Dieu doivent être crues de foi divine et catholique.

Le pape Pie IX, Vatican I , sess. III, chap. 3, ex cathedra : «En outre, toutes ces choses qui sont contenues dans la parole écrite de Dieu et dans la tradition doivent être crues par la foi divine et catholique, et celles qui sont proposés par l'Église, soit dans une déclaration solennelle ou dans sa puissance d'enseignement ordinaire et universel, être crues comme divinement révélées ». [67]

MAIS BENOÎT XVI DIT QUE L'HISTOIRE des Écritures Saintes EST BASEE sur des récits PAÏENS de la création

Benoît XVI, un nouveau chant pour le Seigneur, 1995, p. 86 : " Les récits païens de la création sur laquelle l'histoire biblique est en partie basée sans exception dans la mise en place d'un culte, mais le culte dans ce cas se situe dans le cycle du do ut des ». [68]

Si l'histoire biblique de la création dans le livre de la Genèse est basé en partie sur l'histoire païenne de la création, cela signifie que le récit biblique n'est ni original ni directement inspiré par Dieu. Cette déclaration de Benoît XVI est une hérésie et montre à nouveau qu'il est un apostat infidèle.

Le pape Léon XIII, Providentissimus Deus (n° 20), 18 novembre 1893 : "Tous les livres que l'Eglise reçoit sacrés et canoniques, sont écrits entièrement et sans réserve, avec toutes leurs parties, sous la dictée de l'Esprit-Saint ; et à ce jour pas ce n'est pas possible que toute erreur puisse coexister avec l'inspiration, qui non seulement est essentiellement incompatible avec l'erreur, mais ne comprend pas et rejette comme absolument et nécessairement qu'il est impossible que Dieu Lui-même, la Vérité suprême, puisse prononcer ce qui n'est pas vrai. C'est l'antique et immuable foi de l'Église, solennellement définie dans les conciles de Florence et de Trente, et finalement confirmée et formulée plus expressément par le Conseil du Vatican ". [69]

BENOÎT XVI met en doute les tables de pierre de l'EXODE

Dans Exode 31, nous lisons que Dieu a donné à Moïse les deux tables de pierre écrites du doigt de Dieu.

Exode 31, 18 : " Et le Seigneur, quand il eut achevé ces paroles sur la montagne du Sinaï, donna à Moïse deux tables de pierre du témoignage, écrites du doigt de Dieu. "

Benoît XVI, Dieu et le monde, 2000, pp 165-166, 168 : «Q. ... Si ces lois ont été vraiment remises par Dieu à Moïse quand il est apparu sur le mont Sinaï ?Comme des tablettes de pierre, sur lesquelles, comme il est dit, «le doigt de Dieu a écrit » ? ... dans quelle mesure ces commandements sont vraiment censés venir de Dieu ? R. [p. 166] ... Ce [Moïse] est l'homme qui a été touché par Dieu, et sur ​​la base de ce contact amical, il est en mesure de formuler la volonté de Dieu, dont seuls des fragments jusqu'ici avaient été exprimés dans d'autres traditions, d'une telle manière que nous entendons vraiment la parole de Dieu. Qu'elles étaient vraiment des tablettes de pierre est une autre question ... [p. 168] Jusqu'où nous devrions prendre cette histoire est littéralement une autre question ". [70]

BENOÎT XVI enseigne que les paroles dans la Bible ne sont pas vraies

Benoît XVI, Dieu et le mond , 2000, p. 153 : «C'est autre chose de voir la Bible dans son ensemble comme la Parole de Dieu, dans laquelle tout se rapporte à tout le reste, et tout est décrit comme vous lisez. Il en résulte immédiatement que ni le critère d'inspiration, ni celui de l'infaillibilité ne peut être appliqué mécaniquement. C'est tout à fait impossible de choisir une seule phrase et de dire, de manière droite, vous trouvez cette phrase dans le grand livre de Dieu, elle doit simplement être vraie en soi ... " [71]

BENOÎT XVI sur l'évolution

Benoît XVI, Dieu et le monde, 2000, p. 76 : " Q. Au début, la terre était nue et vide, Dieu n'avait pas encore fait pleuvoir, ce qui est dit dans la Genèse. Alors Dieu a façonné l'homme, et à cette fin il a pris «la poussière du champ et souffla dans ses narines un souffle de vie, l'homme est ainsi devenu une créature vivante - la réponse à la question est de savoir d'où venons-nous ? R. Je pense que nous avons ici une image plus importante, qui présente une compréhension importante de ce qu'est l'homme. Cela suggère que l'homme est celui qui naît de la terre et de ses possibilités. Nous pouvons même lire dans cette représentation quelque chose comme l'évolution ". [72]

Les hérésies et l'apostasie de Benoît XVI avec l'islam

L'Islam est une fausse religion qui rejette la Trinité et la divinité de Notre Seigneur.L'Eglise catholique enseigne officiellement que l'islam est une abomination - une fausse religion et dont les gens ont besoin d'être convertis et sauvés.

Pape Eugène IV, Concile de Bâle, 1434 : «... il est à espérer que de très nombreux de la secte abominable de Mahomet seront convertis à la foi catholique » [74]

Calixte III : «Je fais le voeu de ... exalter la vraie foi, et d'extirper la secte diabolique des réprouvés et infidèles de Mahomet [l'islam] dans l'Est " [75]

Benoît XVI a "profond respect" pour la FAUSSE religion DE L'ISLAM

Benoît XVI, Audience générale, le 20 sept. 2006 : " j'espère que dans les diverses circonstances au cours de ma visite - par exemple, lorsque j'ai souligné à Munich combien il est important de respecter ce qui est sacré pour les autres - que mon profond respect pour les grandes religions, et en particulier les musulmans, qui adorent Dieu ... est apparue tout à fait claire ! "[76]

Remarquez qu'il a "un profond respect" pour non seulement la fausse religion de l'Islam, mais d'autres fausses religions. C'est l'apostasie. Notez également qu'il considère le respect de la fausse religion elle-même comme la même chose que les musulmans sont «croyants». Il parle des deux de façon interchangeable, comme nous le voyons. Il est important de cela garder à l'esprit parce que Benoît XVI dit souvent qu'il respecte les croyants musulmans ou les musulmans comme des croyants. Ce faisant, il respecte leur fausse religion, comme nous le voyons clairement prouvé dans la citation suivante.

Benoît XVI, adresse, le 22 décembre 2006 : «Ma visite en Turquie m'a donné l'occasion de montrer également publiquement mon respect pour la religion islamique, un respect, d'ailleurs, que le Concile Vatican II (déclaration Nostra Aetate n° 3) nous a souligné comme une attitude qui est juste ". [77]

Notez que Benoît XVI admet ici que Vatican II lui-même enseigne le respect de la fausse religion de l'Islam.

BENOÎT XVI dit qu'il y a un ISLAM NOBLE

Benoît XVI, sel de la terre, 1996, p. 244 : «Et, à faire abstraction de la scission entre sunnites et chiites, il [l'Islam] existe aussi dans de nombreuses variétés. Il est un Islam noble, incarné, par exemple, par le Roi du Maroc, et il y a aussi l'extrémiste, l'Islam terroriste, que, encore une fois, il ne faut pas identifier avec l'islam dans son ensemble, ce qui serait faire une injustice ". [78]

Il dit qu'une fausse religion est bonne. C'est l'apostasie.

BENOÎT XVI DIT QUE LES MUSULMANS SONT LES CROYANTS

Benoît XVI, Discours aux représentants de l'Islam, 20 Août 2005 : " Le croyant - et nous tous, chrétiens et musulmans, sont des croyants - ... Vous guidez les croyants musulmans et les formez dans la foi islamique ... Vous avez donc une grande responsabilité dans la formation de la jeune génération ". [80]

BENOÎT XVI estime les fausses religions

Benoît XVI, la catéchèse, 24 août 2005 : «Cette année est également le 40ème anniversaire de la Déclaration conciliaire Nostra Aetate, qui a marqué le début d'une nouvelle ère de dialogue et de solidarité spirituelle entre juifs et chrétiens, ainsi que l'estime pour les autres grandes traditions religieuses. L'Islam occupe une place particulière parmi elles ". [81]

Notez que Benoît XVI ne se contente pas d'estimer les membres de fausses religions, mais les fausses religions elles-mêmes. C'est l'apostasie. Il dit aussi que l'islam et le judaïsme, deux fausses religions qui rejettent la divinité de Jésus-Christ et la foi catholique tout entière, représentent des «grandes traditions religieuses». C'est l'apostasie. L'islam et le judaïsme représentent l'infidélité, le rejet de la Trinité et l'obscurité.

Benoît XVI, adresse, le 25 septembre 2006 : " Je voudrais aujourd'hui redire toute l'estime et le profond respect que j'ai pour les croyants musulmans, rappelant les paroles du Concile Vatican II pour l'Église catholique, de dialogue islamo-catholique de la Magna Carta : «L'Eglise regarde avec estime les musulmans. Ils adorent le Dieu unique, vivant et subsistant ... A cette époque, quand les musulmans commencent le voyage spirituel du mois de Ramadan, j'adresse à tous mes vœux cordiaux, en priant pour que le Tout-Puissant leur accorde une vie sereine et paisible. Que le Dieu de paix vous comble de l'abondance de ses Bénédictions, ainsi que les communautés que vous représentez ! " [82]

Benoît XVI respecte les croyants de cette secte diabolique, il dit qu'ils adorent Dieu, il leur souhaite les bénédictions de Dieu au cours de leur «voyage spirituel» du Ramadan. Il s'agit simplement d'apostasie.

BENOÎT XVI estime les CIVILISATIONS ISLAMIQUES

Benoît XVI, Audience générale, le 6 déc 2006 : " J'ai eu ainsi l'occasion propice de renouveler mes sentiments d'estime pour les musulmans et pour les civilisations islamiques ». [84]

Les civilisations islamiques sont parmi les choses les plus mauvaises et anti-chrétiennes dans l'histoire. Cette déclaration de Benoît XVI, par conséquent, est l'apostasie complète.

Benoît XVI, en Turquie s'adresse à des personnalités musulmanes, le 28 nov. 2006 : "... J'ai été heureux d'exprimer ma profonde estime pour tous les gens de ce grand pays et de rendre hommage sur la tombe du fondateur de la Turquie moderne, Mustafa Kemal Ataturk ... J'adresse mes salutations à tous les chefs religieux de la Turquie, en particulier le Grand Mufti d'Ankara et Istanbul. Dans votre personne, Monsieur le Président, je salue tous les musulmans en Turquie avec une particulière estime et une considération affectueuse ... Cette noble terre a également connu une remarquable floraison de la civilisation islamique dans les domaines les plus divers ... Il y a tellement de monuments chrétiens et musulmans qui portent témoignage du passé glorieux de la Turquie. Vous tirez à juste titre fierté en eux, les préservant pour l'admiration du nombre toujours croissant de visiteurs qui viennent ici ... En tant que croyants, nous tirons de notre prière la force qui est nécessaire pour surmonter toutes traces de préjugés et de porter un témoignage commun de notre affermissement de la foi en Dieu ». [85]

Il mentionne d'abord qu'il a rendu hommage sur la tombe de l'incroyant Ataturk. Il dit alors qu'il estime tous les musulmans en Turquie. Estimer quelqu'un est l'admirer. Cela signifie qu'il admire tous les musulmans en Turquie. Cela signifie que non seulement il admire des millions de personnes qui rejettent le Christ, mais même les criminels parmi les musulmans en Turquie, car il y en a certainement certains. Il loue alors la "remarquable floraison de la civilisation islamique", qui maintient des millions dans l'obscurité et l'infidélité. Il loue alors les monuments musulmans du passé, et dit que les musulmans "tirent à juste titre fierté de ces derniers." Enfin, il dit que les «croyants» musulmans peuvent puiser de la force de leur prière - indiquant que la pratique de l'islam est vraie et authentique. Benoît XVI est un apostat complet et total.

BENOÎT XVI enseigne que l'islam et le christianisme ont le même Dieu

Benoît XVI, pèlerin de l'économie de la Foi, 2002, p. 273 : "... l'islam, ... a hérité d'Israël et des chrétiens le même Dieu ... " [86]

L'Islam et le christianisme n'ont pas le même Dieu. Les adeptes de l'islam rejettent la Trinité. Les Chrétiens adorent la Trinité.

BENOÎT XVI DIT QU'IL RESPECTE LE CORAN COMME LE LIVRE SAINT d'une grande religion

Benoît XVI, discours des excuses pour ses commentaires sur l'islam, sept. 2006 : "Dans le monde musulman, cette citation a malheureusement été considérée comme l'expression de ma position personnelle, suscitant ainsi l'indignation compréhensible. J'espère que le lecteur de mon texte peut voir immédiatement que cette phrase n'exprime pas mon point de vue personnel du Coran, pour lequel j'ai le respect d'un livre saint d'une grande religion ". [87]

Benoît XVI respecte le Coran comme un livre saint d'une grande religion. Le Coran blasphème la Trinité, nie la divinité du Christ, et dit que ceux qui y croient sont des excréments. Il dit aussi que tous les chrétiens sont damnés. Cette déclaration de Benoît XVI est l'apostasie totale. Nous avons déjà vu comment Jean-Paul II a embrassé le Coran, ce qui est embrasser le Coran littéralement.

BENOÎT XVI va dans une mosquée et PRIE vers la Mecque comme les MUSULMANS









Le 30 novembre 2006, lors de son voyage en Turquie, Benoît XVI a enlevé ses chaussures et est entré dans la Mosquée Bleue. Il a suivi le commandement de la communauté musulmane à se tourner vers "le Kiblah" - en direction de la Mecque. Ensuite, la prière a commencé. Benoît XVI a prié comme les musulmans vers La Mecque à la mosquée. Il a même croisé les bras dans le geste de prière musulmane appelée "le geste de tranquillité." Cet incroyable acte d'apostasie a été signalé et montré partout dans les médias traditionnels. Il n'est pas exagéré de dire que Benoît XVI s'est lancé dans l'Islam.

Benoît XVI «Salué pour prier comme musulmans vers la Mecque», 1er décembre 2006-ISTANBUL (Reuters) - « Le pape Benoît a rendu une visite de clôture en Turquie vendredi au milieu de la louange pour visiter la Mosquée Bleue célèbre d'Istanbul et y prier tourné vers La Mecque "comme les musulmans »... La visite redoutée du pape a été conclue avec une merveilleuse surprise, écrit le quotidien Aksam en première page : « Dans la mosquée du Sultan Ahmet En, il se tourna vers la Mecque et a prié comme les musulmans»... Le quotidien populaire Hurriyet a déclaré : «Je comparerais la visite du pape à la mosquée aux gestes de Jean-Paul 2 au Mur occidental, a dit le vétéran médiateur du Vatican, le cardinal Roger Etchegaray, se référant à la prière du Pape Jean-Paul II au Mur occidental de Jérusalem en 2000. «Hier, Benoît a fait avec les musulmans ce que Jean Paul 2 a fait avec les Juifs». [88]

Cela prouve absolument que Benoît XVI est un apostat. C'est l'une des mesures les plus scandaleuses de l'histoire humaine.

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, Pt. I-II, Q. 103, A. 4 : "Toutes les cérémonies sont des professions de foi, dans lesquelles consiste le culte intérieur de Dieu. Ainsi l'homme peut faire profession de sa foi intérieure, par des actes, ainsi que par des mots, et quelle qu'en soit la profession, s'il fait une fausse déclaration, il pèche mortellement. "

Saint Thomas d'Aquin, Somme Théologique, Pt. II, Q. 12, A. 1, Obj. 2 : «... si quelqu'un allait ... rendre un culte sur la tombe de Mahomet, il serait réputé un apostat. "

Saint Thomas dit que celui qui adore sur la tombe de Mahomet doit être considéré comme un apostat; . prier dans une mosquée, et vers la Mecque comme les musulmans, est bien pire. C'est pourquoi aucun pape dans l'histoire n'est même jamais entré dans une mosquée, ils savaient tous qu'y aller aurait signifié l'acceptation de la fausse religion. Avec cette action, la question de savoir si Benoît XVI est pape est totalement et complètement sûre et certaine ​​pour quiconque est familier avec ces faits et dispose d'un minimum de bonne volonté. Dites à vos amis et parents : Benoît XVI est un hérétique, un apostat et donc un antipape.

Benoît XVI, audience générale, le 6 déc 2006 : « Dans le domaine du dialogue interreligieux, la Divine Providence m'a accordé, presque à la fin de mon voyage, une visite imprévue qui s'est avérée assez importante : ma visite à la célèbre Mosquée bleue d'Istanbul. Dans une pause de quelques minutes de recueillement dans ce lieu de prière, je me suis adressé à l'unique Seigneur du Ciel et de la Terre, Père miséricordieux de l'humanité tout entière ». [89]

Hérésies de Benoît XVI avec le paganisme

BENOÎT XVI FAVORISE ENTIÈREMENT l'œcuménisme et le diable en adorant aux CÉRÉMONIES OECUMÉNIQUES à Assise

Nous avons déjà vu les rassemblements "œcuméniques" d'apostasie notoire de Jean-Paul II à Assise en 1986 où il a prié avec plus de 130 différents chefs religieux de toutes sortes de religions fausses et démoniaques, plaçant la vraie religion sur un pied d'égalité avec le culte des idoles. Cette activité est totalement condamnée par la Tradition catholique. Cela a été dénoncé comme une apostasie par le Pape Pie XI.

Eh bien, l'édition 2002 d'Assise, répétition de celle de 1986, a été décrite par Benoît XVI comme « un symbole de notre pèlerinage dans l'histoire ... la réconciliation des peuples et des religions, une grande source d'inspiration ... " [90]

En 2006, Benoît XVI a également salué la rencontre de prière interreligieuse à Assise de 1986.

Benoît XVI, message, le 2 septembre 2006 : " Cette année est le 20ème anniversaire de la rencontre interreligieuse de prière pour la paix, voulue par mon vénéré prédécesseur Jean-Paul II le 27 Octobre 1986 à Assise. Il est bien connu qu'il n'a pas seulement invité les chrétiens de diverses confessions à cette réunion, mais aussi les représentants des différentes religions. Elle a constitué un message vibrant pour promouvoir la paix et un événement qui a laissé sa marque sur l'histoire de notre temps ... attestation du fin lien qui existe entre le rapport avec Dieu et l'éthique de l'amour enregistré dans toutes les grandes traditions religieuses.

"Parmi les caractéristiques de la Réunion 1986, il convient de souligner cette valeur de la prière dans la construction de la paix témoignée par les représentants des différentes traditions religieuses, et cela ne s'est pas produit à distance, mais dans le cadre d'une réunion ... Nous avons besoin de ce dialogue plus que jamais ... Je suis donc heureux que les initiatives prévues à Assise cette année soient au long de ces lignes et, en particulier, que le Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux ait eu l'idée de les appliquer d'une manière spéciale pour les jeunes ... Je profite volontiers de cette occasion pour saluer les représentants des autres religions qui prennent part à l'une ou l'autre des commémorations d'Assise. Comme nous chrétiens, ils savent que dans la prière, il est possible d'avoir une expérience particulière de Dieu et d'en tirer des incitations efficaces pour leur dévouement à la cause de la paix ». [91]

Benoît XVI est en faveur des rassemblements œcuméniques apostats d'Assise où Jean-Paul II a prié avec les dirigeants de toutes sortes de religions démoniaques et idolâtres - où Jean-Paul II avait retiré les crucifix des salles catholiques afin que les païens puissent adorer de faux dieux. Notez que Benoît XVI dit que les autres religions savent que la prière leur donne une expérience de Dieu. Cela signifie que leurs expériences religieuses, comme l'adoration de faux dieux dans la prière, sont vraies.

BENOÎT XVI critique comme "têtes brûlées" ceux qui ont détruit les temples païens

Benoît XVI, Dieu et le monde , 2000, p. 373 : « Il y avait en effet des têtes brûlées et des fanatiques qui ont détruit des temples, qui n'ont pas pu voir le paganisme comme rien de plus que l'idolâtrie chrétienne qui devait être radicalement éliminée » [92]

Ces «têtes brûlées» qu'il critique comprennent Saint François-Xavier, le grand missionnaire et Saint Benoît, le patriarche des moines !

Saint François-Xavier [en ce qui concerne les enfants païens qui s'étaient convertis à la foi catholique], 1543 : " Ces enfants ... montrent un amour ardent pour la loi divine, et un zèle extraordinaire pour notre sainte religion et les conférant à d'autres. Leur haine pour l'idolâtrie est merveilleuse. Ils entrent dans des querelles avec les païens à ce sujet ... Les enfants courent vers les idoles, les dérangent, les tirent, les brisent en morceaux, crachent sur elles, marchent dessus, les expulsent, et entassent sur elles tous les outrages possibles ». [93]

Saint Benoît a renversé un autel païen et brûlé les plantations dédiées à Apollon quand il est arrivé au Mont-Cassin :

Le pape Pie XII, Fulgens Radiatur (n° 11), 21 Mars 1947 : «... il [Saint- Benoît] allait au sud et est arrivé à un fort appelé Cassino situé sur le flanc d'une haute montagne ; sur cette montagne se tenait un vieux temple où Apollon était adoré par les gens fous du pays, selon la coutume des anciens païens. Autour avaient grandi des bosquets, où même jusque-là la multitude des infidèles fous utilisaient pour offrir leurs sacrifices idolâtres. L'homme de Dieu venant à cet endroit a éclaté l'idole, renversa l'autel, brûla les idoles, et du temple d'Apollon a fait une chapelle de Saint-Martin. Où l'autel profane avait résisté, il a construit une chapelle de Saint-Jean. Et par la prédication continuelle il convertit beaucoup de gens aux environs. " [94]

BENOÎT XVI NOUS DIT QUE LES RELIGIONS païennes et idolâtres SONT HAUTES ET PURES

Benoît XVI, sel de la terre, 1996, p. 23 : "Et nous pouvons également voir que dans le cosmos des religions indiennes (l'hindouisme est une désignation assez trompeuse pour une multiplicité de religions), il existe des formes très différentes : celles très élevées et pures qui sont marquées par l'idée de l'amour, mais aussi celles qui comprennent tout horrible assassinat rituel ". [95]

Il dit que les religions idolâtres sont élevées et pures. C'est une hérésie et l'apostasie.

1 Cor. 10, 20 : "... les choses que les païens sacrifient, ils sacrifient à des démons, et non à Dieu."

Le pape Léon XIII, Ad Extremas (# 1), 24 Juin 1893 : "... le bienheureux apôtre Thomas qui est appelé à juste titre le fondateur de la prédication de l'Évangile aux hindous. Ensuite, il y a François-Xavier ... Grâce à sa persévérance extraordinaire, il a converti des centaines de milliers d'hindous dans les mythes et les superstitions viles des brahmanes à la vraie religion ». [96]

Benoît XVI a un profond respect pour les FAUSSES confessions

Benoît XVI, Homélie du 10 septembre 2006 : «Nous ne manquons pas de montrer du respect pour les autres religions et cultures, nous ne manquons pas de profond respect pour leur foi ... " [97]

Notez que Benoît XVI ne respecte pas seulement les membres des fausses confessions, mais il montre un profond respect pour les fausses religions elles-mêmes! C'est l'apostasie. Cela signifie qu'il respecte le refus du Christ, le rejet de la papauté, l'approbation de la contraception et de l'avortement, etc (qui font tous partie de l'enseignement d'autres religions).

Le pape Léon XIII, Custodi di quella Fede (n° 15), 8 décembre 1892 : «Tout le monde doit éviter toute familiarité ou amitié avec toute personne soupçonnée d'appartenance à la maçonnerie ou à des groupes affiliés.Connaissez-les par leurs fruits et évitez-les. Chaque connaissance doit être évitée, non seulement avec ces libertins impies qui encouragent ouvertement le caractère de la secte, mais aussi avec ceux qui se cachent sous le masque de la tolérance universelle, du respect de toutes les religions ... " [98]

BENOÎT XVI DIT QUE LA PRÉSENCE DES FAUSSES RELIGIONS est une source d'enrichissement pour tous

Benoît XVI, Discours, le 28 novembre 2006 : "... Je suis certain que la liberté religieuse est une expression fondamentale de la liberté humaine et que la présence active des religions dans la société est une source de progrès et d'enrichissement pour tous. " [99]

Cela signifie que les diverses fausses religions sont une source de progrès et d'enrichissement pour tous ! C'est l'apostasie.

Saint Pie X, Pascendi (n° 14), le 8 septembre 1907 : « [Selon les modernistes] C'est cette expérience qui, quand une personne l'acquiert, la fait correctement et véritablement croyante. Combien nous sommes loin ici de l'enseignement catholique, comme nous avons déjà vu dans le décret du Concile du Vatican. Nous verrons plus tard comment, avec de telles théories, ajoutées aux autres erreurs déjà mentionnées, la voie est grande ouverte à l'athéisme. Ici, il est bon de noter d'emblée que, compte tenu de cette doctrine de